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  • Toussaint et Commémoraison des Fidèles Trépassés en Lorraine

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    1er novembre, fête de la Toussaint, l'Eglise catholique invitent les croyants à fêter dans la joie tous les saints du Ciel qui furent des témoins de la foi au cours des siècles.

    Et le 2 novembre est plus spécialement consacré à la Commémoraison des Fidèles Trépassés, complément de la fête de la Toussaint. Deux fêtes religieuses qui concrétisent le dogme de la "communion des saints", associant les vivants et les morts dans une même prière.

    En Lorraine, la Commémoraison des Défunts a toujours été une fête liturgique très suivie : Toussaint et souvenir des fidèles défunts ne formant souvent qu'une seule et même fête dans l'esprit des lorrains. En témoigne ce tableau d'Emile Friant représentant une famille en grand deuil se rendant au cimetière le jour de la Toussaint (1886).

     

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  • Les vosgiens investissent dans la truffe

    La Chambre d'Agriculture des Vosges expérimente une plantation de truffes dans le pays de Neufchâteau.

     

    truffes vosgiennes.jpg« Allez cherche ! », commande Xavier Boulangé. Sa chienne, un colley barbu ne se fait pas prier pour fourrer sa truffe dans les feuilles mortes. L'animal va, vient, jappe, s'arrête, gratte le sol et déterre un joli diamant noir : une truffe de Bourgogne d'au moins 40 grammes, bien dure, à la chair marron veinée de blanc.

     

    Xavier Boulangé, conseiller forestier à la Chambre d'Agriculture, sort un morceau de gruyère de sa poche et le tend à l'animal. Aussitôt, la chienne reprend ses recherches. Nous sommes dans une forêt du pays de Neufchâteau. Un secteur où le champignon pousse à l'état naturel. « C'est ici qu'on en trouve le plus, mais il y en a également du côté de Rambervillers, Châtel-sur-Moselle, Dompaire, Martigny-les-Bains. La truffe pousse sur des terrains calcaires très alcalins à 7 pH et plus. Il faut aussi des arbres en symbiose comme le chêne, le tilleul, le charme ou le noisetier.»

     

    truffes des vosges.jpgComment ces truffes sont-elles arrivées jusque dans les Vosges ? « C'est simple, elles n'en sont jamais parties, mais on les avait un peu oubliées », explique le conseiller agricole en rappelant qu'à la fin du XIXe siècle, 1.000 tonnes de truffes étaient annuellement commercialisées en France contre à peine 50 tonnes aujourd'hui. « Il y avait même une production significative dans l'Est de la France » ajoute-il. Depuis déjà quelques années, la Bourgogne, la Meuse ont entamé la reconquête du marché. Des groupements de producteurs se sont mis en place, se sont structurés.

     

    Dans les Vosges, on en est encore aux prémices. Il y a deux ans, la Chambre d'Agriculture a mis en place une truffière expérimentale autour de Neufchâteau. « 700 plants mychorisés ont été mis en terre. Il faudra patienter encore 8 ans avant d'espérer une première récolte. Mais l'idée est surtout de tester différentes variétés avec ce sol pour disposer d'informations et accompagner des agriculteurs qui souhaiteraient développer une truffière », explique Xavier Boulangé, convaincu qu'il y a un marché à prendre. « La demande est forte. Et même si elle est moins cotée que la truffe du Périgord, la truffe de Lorraine a des qualités gustatives équivalentes et se vend autour de 400 euros le kilo. » Quand on sait que la production moyenne oscille entre 15 et 20 kg par hectare et par an, on aura compris que la truffe peut-être un excellent moyen de valoriser les friches et autres anciens vergers. Une réalité qu'a bien comprise un agriculteur d'Harmonville qui nourrit le projet de lancer une truffière de 2 ha.

     

    • La commune de Langley, située entre Charmes et Portieux, accueillera le dimanche 8 novembre la première fête de la truffe et des produits du terroir. Outre un marché aux truffes fraîches de Lorraine, le public pourra assister à des démonstrations de recherche avec chien truffier. Conférences et projections vidéo sur la trufficulture en Lorraine, vente de plants truffiers sont également au programme. Contact : 06.76.00.93.83.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 27.10.09]

  • Nancy : que restera-t-il de la prison Charles-III ?

    L'ancienne prison Charles III de Nancy devrait être rasée courant 2010. Cette maison d'arrêt devenue fantôme garde les traces des milliers de prisonniers qui sont passés là, de leur quotidien, de la vie pénitentiaire. Il y flotte aussi le souvenir de victimes d'injustice et de l'Histoire.

    charles III nancy.jpgLes cellules défraîchies ont été débarrassées de leurs literies. Les murs sont couverts de graffitis. Tout a été vidé ou presque. Les coursives et les couloirs ne résonnent plus des bruits et des discussions des détenus qui s'y entassaient jusqu'à six par cellule. Depuis le transfert des prisonniers en juin au nouveau centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville, la vieille prison Charles III, en plein cœur de Nancy, a tout d'une prison fantôme. Rachetée par la Communauté urbaine du Grand Nancy, l'ancienne Maison d'arrêt devrait être très rapidement rasée. Elle pourrait même, si les procédures administratives sont rapidement bouclées, être détruite avant l'été 2010. Sur l'espace libéré se développera une partie du projet Nancy Grand Cœur qui prévoit une reconfiguration des rues, la création de logements, de locaux tertiaires... Avec cette destruction, c'est un volet de l'histoire de Nancy, de la justice, de la vie pénitentiaire avec ses violences, ses solitudes, ses existences brisées, ses "vedettes" du chapitre « fait divers » qui se referme.

    prison nancy.jpgMais la disparition de cette prison, un lourd symbole de drames, implique assurément un "devoir de mémoire". Car au cours de son histoire, cet établissement qui a vu passer des milliers de condamnés, a aussi connu les souffrances de victimes d'injustices et de la barbarie. C'est d'ailleurs devant la prison, sur les murs d'enceinte de laquelle avait été apposée une plaque inaugurée en 2002, que se déroulait chaque année la cérémonie « en mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'État français et d'hommage aux Justes de France ». Des juifs furent détenus dans la prison avant d'être déportés. Mais pas seulement. Il y eut aussi des prêtres, des résistants chrétiens, gaullistes ou communistes comme en témoigne le récent ouvrage de Jean-Marie Conraud sur la prison Charles-III.

    Un groupe « Mémoire et souvenir » a donc été chargé de réfléchir à un futur lieu de commémoration mais aussi à la manière de préserver la mémoire de ce lieu, comme par exemple la porte par laquelle entraient les déportés. Des initiatives seront prises pour respecter cet important devoir mémoriel.

  • Ballade en Lorraine : redécouvrir la colline de Sion

    Octobre, mois dédié dans le calendrier liturgique au Rosaire et aux saints Anges, nous offre l'occasion de partir à la (re)découverte de la colline de Sion posée, entre Mirecourt et Nancy, comme un phare spirituel éclairant notre belle Lorraine. L'introduction de l'ouvrage Sion le grand pèlerinage lorrain de Mgr Eugène Martin, paru en 1948, nous initiera à cette quête.

    sion.jpg"Il est, de par le monde, des sommets prédestinés, vers lesquels les hommes se tournent, pressés par le désir de se concilier les puissances du Ciel, ou par le souci de se défendre contre les puissances de la terre : hauts-lieux, tout ensemble, et camps retranchés.

    Telle apparaît, au-dessus de l'immense plaine qui s'étend des côtes de Meuse jusqu'à la chaîne des Vosges, l'abrupte colline qui porte, depuis des siècles, un sanctuaire de plus en plus aimé et une place forte, jadis fameuse et redoutée.

    Longue, étroite et sinueuse, cette butte isolée, de calcaire oolithique, à calotte bajocienne, témoin multiséculaire d'un gigantesque travail d'érosion, porte un nom évocateur de souvenirs bibliques : Sion. Le devrait-elle, comme d'aucuns l'ont pensé, à la dévotion d'anciens croisés ? Ce qui peut-être, à certains égards, pourrait convenir à cette "Colline inspirée", comme l'appela Maurice Barrès, dans une oeuvre historico-mystique, qui, aux approches de la Première guerre mondiale, eut, en France et ailleurs, un profond retentissement.

    Mais non : l'origine en est beaucoup plus lointaine. Le nom de pagus, ou canton, gallo-romain, le Saintois, sur lequel se dresse la colline, donnait entre autres formes en latin médiéval, l'adjectif seiuntensis, qui, romanisé, mais avec la prononciation gutturale du terroir, fit hon, nom patois du village de Saxon, dont l'x, comme dans nombre de noms de lieux lorrains (Laxou, Xeuilley, Maxéville, Xaintois...) fut et devrait rester une gutturale - Seion, Sion en sont les formes progressivement adoucies.

    Ce nom s'applique plus spécialement au promontoire de configuration sensiblement quadrangulaire, qui se relève et s'avance vers le nord après la dépression où passe l'une des routes d'accès.

    colline de sion.jpgC'est là proprement le mons seiuntensis, la "colline du Saintois", à laquelle était réservé de devenir un centre de prière, un foyer de dévotion mariale, une source de grâces surnaturelles et de faveurs temporelles, pour la contrée qu'elle domine de toute sa hauteur.

    Cette destinée providentielle est allée s'accusant chaque siècle davantage et, jamais, plus qu'aujourd'hui, les âpres sentiers du mont n'ont tressailli de la foi, de la confiance, de la ferveur des pèlerins.

    C'est à montrer par quelle progression lente, ininterrompue, cette humble "église mère" du Saintois, devenue sanctuaire marial des comtes de Vaudémont, puis des ducs de Lorraine et de Bar, de leurs vassaux et de leurs sujets, c'est acquis le droit de prendre rang parmi les grands pèlerinages de France, que nous nous attacherons dans la première partie historique de cet ouvrage, en laissant tout simplement parler les faits.

    Une seconde partie, que nous nous emploierons à rendre aussi complète, aussi précise, aussi pratique qu'il convient à une partie descriptive, guidera le pèlerin sur la sainte montagne, lui fera visiter l'église, le trésor, le plateau, lui expliquera le vaste panorama que l'oeil parcourt, ravi et intéressé, de ce haut belvédère, et lui facilitera la "lecture" de ce paysage lorrain."

  • Saône Lorraine fait le bilan

    bureau Saône lorraine Bulgnéville 19.03.04.jpgLe conseil d'administration de l'association Saône Lorraine se réunit samedi 31 octobre à Châtillon-sur-Saône afin d'examiner un ordre du jour copieux :

    - bilan des activités 2009

    - préparation de la journée du 13 mai 2010 consacrée à l'anniversaire des 30 ans de Saône Lorraine

    - les voyages Saône Lorraine 2010

    - les manifestations 2010

  • Les Cahiers de La Mothe

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    L’Association pour La Mothe a le plaisir de vous informer de la publication du n° 1 de son bulletin Les Cahiers de La Mothe.

     

    Au sommaire :

     

    • En souvenir de Nicole Sebline-Villa, par Christine et Alain Le Maréchal
    •  La sénéchaussée de La Mothe et Bourmont entre 1431 et 1439, par Nicole Sébline-Villa
    • La ville matérielle à La Mothe,  par Nicole Sébline-Villa
    • Une iconographie inédite : les plans du 3ème siége de la Mothe conservés dans les archives du Service Historique de la Défense à Vincennes, par Jean Charles
    • La topographie urbaine de La Mothe (avec un plan totalement nouveau), par Bernadette Bruyand et Jean Charles
    • Les signataires inconnus de la dernière délibération de La Mothe, par Bernadette Bruyand
    • Bibliographie de la Mothe
    • Chronique mothoise 2008

     

    Les Cahiers de La Mothe sont disponibles :

     

    • A Nancy (54), librairie A la Sorbonne, 12 rue Saint-Dizier, et librairie ancienne Dornier, 74 Grande-Rue,
    • A Chaumont (52), au Cercle généalogique 52, 62 rue Aristide-Briand.
    • A Neufchâteau (88), librairie Lambert, 63 rue Saint-Jean
    • A Bourmont (52), maison de la presse, Faubourg de France
    • A Bourbonne-les-Bains (52), librairie Batache, 28 Grande-Rue

     

    ou par correspondance : M. Jean CHARLES, 3 rue Victor-Hugo, 67204 ACHENHEIM

     

    Prix du numéro : 10 € (participation aux frais de port : 3 €)

     

     

    Illustrations 1ère et 4ème de couverture : deux plans de La Mothe dessinés en 1645 lors du 3ème siège et conservés au Service Historique de la Défense (SHD) à Vincennes.

     

     

     

    Bulletin d’adhésion

     

    Nom :                                                    Prénom :

     

    Adresse :  :                       rue :

       CP :                       ville :

     

    Téléphone :                                            Courriel :

     

    souhaite adhérer à l’Association pour La Mothe et règle par chèque la cotisation de 20 euros

     

    A                                     le                            2009                                         signature :

     

     

     

  • La foi du général de Gaulle : une vie sous le regard de Dieu

    de gaulle.jpgLaurent de Gaulle n'était qu'un enfant à la mort de son grand-oncle. De ce manque est née une quête : toute sa vie il va le chercher auprès de ceux qui l'ont connu. Cette fréquentation a fait naître en lui une conviction profonde : sans une relation singulière avec Dieu, Charles de Gaulle n'aurait pas été le grand homme que nous connaissons.

    Des indices de cet enracinement chrétien sont présents dès l'enfance du petit Charles. Dans son comportement de militaire, de résistant, d'homme d'Etat, l'empreinte chrétienne, presque franciscaine, apparaît comme une évidence. Dans les sources de sa pensée, comme dans son éducation, le général de Gaulle s'est forgé une âme autant qu'un caractère. Lorsque son heure arrive, s'il ne l'a pas planifiée, il l'a anticipée.

    L'auteur propose une nouvelle chronologie commentée de la vie de Charles de Gaulle. Favorisée par l'articulation du livre, cette véritable redécouverte du général, permet de mieux comprendre l'homme, mais aussi son engagement presque sacerdotal au service de la France. De Gaulle est un soldat de Dieu qui combat au nom du Bien contre le Mal. La démonstration de l'auteur emporte la conviction.

    Basé sur des documents inédits, y compris des archives familiales, l'ouvrage comble un vide. Une vie sous le regard de Dieu montre la force et la permanence de la dimension chrétienne chez le général de Gaulle, non seulement dans sa vie privée, mais aussi dans l'accomplissement de son destin national.

     

    >> Une vie sous le regard de Dieu. La foi du général de Gaulle, Laurent de Gaulle, L'Oeuvre éditions, 2009, 205 p. (17 €).

  • Nancy : des logements dans l'ancienne prison Charles-III

    Odeurs de moisissures, de vieux bois, puanteur dans des cellules de 9 m², la prison est désaffectée depuis juin 2009. Bientôt, elle accueillera 1.500 à 2.000 logements.

     

    prison charles III.jpgL'administration pénitentiaire a cédé officiellement le 21 octobre les bâtiments de la vieille prison Charles-III à l'établissement public foncier de Lorraine, agissant pour le compte du Grand Nancy. Le prix de vente, fixé par les Domaines, tourne autour de 650.000 €.

     

    La communauté urbaine récupére ainsi de précieux terrains qui entrent dans le périmètre du projet urbain de 15 hectares « Nancy grand cœur ». Projet qui consiste à reconstituer un centre-ville cohérent, de la place Thiers à l'avenue du Général-Leclerc. Les vieux bâtiments de l'ex-prison Charles-III sont évidemment condamnés. Le Grand Nancy va déposer le permis de démolir prochainement. Objectif démolition totale pour la fin du premier semestre 2010.

     

    Charles-III était, jusqu’à sa fermeture, l'une des plus vieilles maisons d'arrêt de France encore en service. A la limite de l'insalubrité. Pour un taux d'occupation frisant les 150 %... Cette prison située en centre-ville datait de 1857. Aménagée dans une ancienne manufacture de tabac construite en 1716. Sa disparition va permettre d'étirer la rue Charles-III jusqu'au pont des Fusillés. Mais aussi de tracer une nouvelle artère depuis la rue du Grand- Rabbin-Haguenauer. La courbe quelque peu étrange de la rue du Ghetto-de-Varsovie disparaîtra pour ne laisser qu'une partie rectiligne au départ de l'avenue Leclerc. L'espace situé devant le lycée Cyfflé sera dégagé pour créer une vraie place Alexandre-Ier.

     

    Des logements seront également construits pour accueillir 1.500 à 2.000 nouveaux habitants.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 20.10.09]

  • Les 594 communes de Meurthe-et-Moselle

    communes 54.jpgLes éditions Delattre, spécialisées dans l'édition de monographies départementales, proposent aux meurthe-et-mosellans de découvrir leur propre département. Chacune des 594 communes y est décrite sommairement et illustrée par une ou plusieurs cartes postales anciennes (ou un cliché récent à défaut de cartes anciennes). La fiche d'identité de la commune comprend la situation administrative, le code postal, la superficie, la population. Les noms anciens, les armoiries et les principaux édifices historiques de la collectivité la plus aimée des Français précédent quelques informations sur les activités industrielles ou artisanales, les personnages célèbres, les manifestations, les cours d'eau, les hameaux et écarts.

    Intéressant pour faire le tour rapidement et agréablement de votre département. Et pour les curieux ne résidant pas en Meurthe-et-Moselle, voici une belle occasion de découvrir la variété des villes, bourgs et villages d'un département de l'Est, coeur de la Lorraine historique.

     

    >> La Meurthe-et-Moselle. Les 594 communes, éditions Delattre, 2009, 272 p., ill. (29 €).

  • Metz : un régiment français stationné en Allemagne bientôt transféré dans la capitale régionale

    3e hussards.jpgLe ministre de la Défense Hervé Morin a confirmé auprès de sources autorisées (voir ci-dessous) que le régiment qui doit s'installer à Metz sera bien un régiment français de la brigade franco-allemande (BFA) actuellement stationné en Allemagne. Il n'y en a que deux : le 110ème régiment d’infanterie à Donaueschingen et le 3ème Hussards à Immendigen.

    Comme l'annonçait Les Dernières nouvelles d'Alsace, il est fort probable que ce soit le régiment de hussards qui sera transféré à Metz. Le ministre de la Défense devait parler de ce sujet ce vendredi 23 octobre avec son homologue allemand, en marge d'une réunion de l'Otan.

    [source : http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2009/10/metz-ce-sera-bien-un-r%C3%A9giment-fran%C3%A7ais-en-provenance-dallemagne.html]

  • 411ème foire de Poussay

    Elle sera plus imposante que jamais ! Rendez-vous les 24 et 25 octobre.

     

    foire de poussay.jpgLa mairie de Poussay, c'est un peu le Pentagone de l'Ouest vosgien, on cogite pendant des mois sur des plans de bataille. Georges Garnier est le « Clausewitz » de la troupe municipale qui organise chaque année la foire du village. Le placier officiel de cette manifestation, qui se déroule ce week-end, trace à la règle et au crayon de papier les 1.300 emplacements réservés aux exposants de la troisième plus grosse foire de l'Hexagone. La feuille de papier au format XXL est clouée sur un tableau rectangle en bois maintenu par un gros pied métallique. Seule concession au progrès : quelques coups de feutre fluo rose encadrent certaines zones du champ de foire qui couvre 22 hectares.

     

    Pour l'instant, il est hors de question d'informatiser ce plan. Jean Demard ne veut pas en entendre parler : « Sur un écran informatique, on ne verrait plus rien, le champ de foire est tellement grand, comment pourrait-on distinguer les petits stands des camelots ? Et puis, travailler au crayon de papier, cela nous permet d'être très réactifs, jusqu'au dernier moment, on peut changer de place tel ou tel exposant. »

     

    La commune de Poussay, n'a même pas de site Internet pour promouvoir l'événement. Le premier des Porsuavitains ne ferme pas complètement la porte à cette idée : « C'est vrai, toute l'année, on reçoit deux ou trois coups de téléphone par jour à la mairie concernant la foire. La plupart du temps, ce sont des exposants. Si l'on crée un site dédié aux réservations, on se coupe d'une des forces essentielles de la foire : le contact humain. Et puis, nous animons tout de même en collaboration avec une radio locale, un blog... »

     

    Cette façon de faire artisanale ne nuit en rien au développement de la foire dont on fête ce week-end la 411ème édition.

     

    La foire de Poussay n'a pas besoin d'être boostée par des campagnes de marketing dernier cri. L'événement se suffit à lui-même, 45.000 visiteurs sont attendus ! Ce week-end, la foire devrait battre tous les records. Tous les exposants n'ont pu être servis. Une centaine de malheureux se retrouvent sur une liste d'attente en attendant l'hypothétique désistement d'un confrère.

     

    Autre événement notable cette année à Poussay à l’occasion de la foire : un livre d’André Faliguerho édité chez Gérard Louis livrera aux curieux l’extraordinaire histoire des Dames chanoinesses de Poussay et les débuts de la célèbre foire en 1598.

  • Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône) : des fouilles archéologiques exceptionnelles en centre-ville

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  • Le " dernier round " du général Bigeard

    A 93 ans, le vieux baroudeur publie « Mon dernier round ». Un regard sans complaisance sur l’état de la France, du monde et... sur la vieillesse. « Mon pire ennemi » dit-il.

     

    général bigeard.jpgSi Bigeard est toujours le même, l’homme se livre comme il ne l’a sans doute jamais fait dans « Mon dernier round » à paraître aujourd’hui aux Editions du Rocher. « Mon combat final. Espérons qu’au-delà de moi, les lecteurs me prolongeront » écrit-il, sur la quatrième de couverture.

     

    Début 2006, à l’aube de son 90ème anniversaire, « Adieu ma France » devait être son dernier ouvrage. « Un livre testament », comme il nous le confiait à l’époque. Portant un regard critique et désabusé sur une France aspirée par le bas, Bigeard était représenté avec sa « gueule de héros » en couverture. Mais depuis « le vieux caïman aux yeux pochés » n’a jamais lâché son feutre noir ni l’attention qu’il porte à la France et au monde. Alors, il a noirci encore et encore des feuilles, avec toujours la même acuité sur les événements. Et sur la couverture de « Mon dernier round », il pose cette fois en civil, la main sur le canon qui trône dans son jardin, rue François-Badot à Toul.

     

    mon dernier round.jpgSi la passion et les coups de gueule sont toujours là, le vieux para se confie, à propos de ce sac-à-dos qui pèse lourd sur les épaules. « Vieillir, voilà un mot auquel je ne pensais jamais quand j’étais sur mes terrains de combat ! La mort, je la voyais autour de moi à chaque bataille, bien présente, trop présente, parmi mes camarades. La mort, oui, mais pas la vieillesse ! » écrit-il dans ce dernier opus. Bigeard conclut : « Avec ce ’’Dernier round’’, je veux transmettre, encore transmettre, avant le grand départ. Mais j’ai le sentiment que je n’aurai pas le temps de dire tout ce que je voudrais dire ».

     

     

    • Mon dernier round, Marcel Bigeard (général), éditions du Rocher, 2009, 273 p. (19 €).

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 22.10.09]

  • Hommage des Vosgiens à l'occasion du 160ème anniversaire de la mort de Frédéric Chopin

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville : un bazar sur la place

    Non, ce n’est pas ce que vous croyez. Nul besoin d’appeler les gendarmes ! Christa et Herman van den Hoek, propriétaires des chambres et tables d'hôtes aménagées dans l’ancienne épicerie Barbou-Lhuillier sur la place du village, viennent d’ouvrir un charmant petit magasin bazar, complément à leur activité d’accueil.

     

    christa's bazar 02.jpgAménagé dans l’ancienne cuisine de l’épicerie de Gilbert Lhuillier, le petit magasin est tenu par Christa, la maîtresse des lieux. Elle y propose une variété d’articles de quincaillerie, petit électro-ménager, pêche, jouets, carterie... Bref, le bazar a pris la suite de l’épicerie d’antan. La demeure, transformée après la seconde guerre mondiale par Jean Barbou, poursuit ainsi la tradition commerçante. Une bonne surprise pour les Bleurvillois qui apprécient ces jeunes et sympathiques commerçants originaires des Pays-Bas.

     

    christa's bazar 01.jpgAvec le café de la Place et après le changement de propriétaire à la boulangerie, Christa’s Bazar contribuera, nous n’en doutons pas, à l’animation du centre historique du village. Et nos amis attendent nombreux les visiteurs…

     

     

     

     

     

     

     

    >> Plus d’infos sur http://www.leeglise.eu/pageID_7280685.html

  • Une association pour accompagner la création du parc naturel régional

    Réunis à Lironcourt, dans le canton de Lamarche (Vosges), des responsables associatifs et des élus locaux ont décidé la création d’une association pour porter le projet de création d’un parc naturel régional (PNR).

     

    aux_sources_du_parc.jpgResponsables associatifs œuvrant depuis de nombreuses années dans les domaines du patrimoine naturel et culturel, du tourisme et du développement économique local, élus des communautés de communes des Pays de la Saône Vosgienne, de Saône et Madon, du Val de Vôge, des Marches de Lorraine, et de Bourbonne-les-Bains : ils étaient venus en nombre pour partager leur motivation pour la naissance de cet efficace outil de développement local que représente le Parc Naturel Régional.

     

    Dénommée « Aux sources du Parc », la nouvelle association loi 1901 a pour objectif de réunir les arguments destinés à convaincre les Conseils régionaux de nos territoires – Lorraine, Champagne-Ardenne et Franche-Comté – de la validité d'un tel projet. Différents groupes de travail se sont d’ores et déjà constitués afin de mener les réflexions et les recherches sur les thèmes les plus divers : patrimoine naturel, patrimoine culturel, développement touristique, développement économique.

     

    La communication représente le thème d'une dernière commission essentielle car il sera nécessaire d'expliquer aux habitants, mais aussi aux décideurs locaux, les objectifs et la méthode d'un PNR. La démarche à mener est en effet d'envergure puisqu'elle vise à valoriser les atouts d'un vaste territoire (de Bains-les-Bains à Bourbonne-les-Bains, de Darney à Passavant-La Rochère en passant par Monthureux-sur-Saône) notamment en faisant travailler ensemble différents acteurs.

     

    Les membres de la nouvelle association seront aidés dans leur démarche par six étudiants en licence « Gestion durable des espaces forestiers et développement local » à l'Université de Nancy 2. À charge pour eux de participer aux commissions, d'amorcer un inventaire des richesses à mettre en avant dans le cadre de la création d'un PNR.

     

    La prochaine réunion est programmée le 4 novembre, à 20h30, au casino de Bourbonne-les-Bains. Damien Parmentier, directeur de Vosges Développement, interviendra en tant qu'ancien directeur du Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges. Toutes les personnes souhaitant rejoindre l'aventure sont les bienvenues.

     

    [Vosges Matin | 16.10.09]

  • Le bureau du maréchal Pétain vendu aux enchères à Saint-Dié (Vosges)

    Le bureau du maréchal Pétain ainsi qu'un fauteuil et deux bibliothèques ont été vendus 23.000 € le 18 octobre à Saint-Dié lors d'une vente aux enchères. C'est le président de l'Association de défense du maréchal Pétain qui l'a emporté.

    bureau maréchal pétain.jpgLe cabinet de travail du maréchal change donc de main. Et c'est pour le nouveau propriétaire une heureuse surprise : « C'est un mobilier que nous cherchions depuis longtemps : nous ne savions pas où il était, nous pensions qu'il avait disparu », a expliqué l'acquéreur Hubert Massol. Le mobilier va rejoindre désormais un musée privé. L'Association de défense du maréchal Pétain, « milite pour la réhabilitation du maréchal en tant qu'homme, homme d'Etat et militaire ».

    Acheté à Vichy avant-guerre, ce mobilier avait été réquisitionné. Il s’agit d’une pièce plus exceptionnelle par son histoire que par sa facture, même si elle est agréable à l'œil. Ce mobilier comprend une paire de bibliothèques, un bureau et un fauteuil. De la fin du XIXe siècle, en style Empire « retour d'Egypte », en acajou et placage d'acajou, le cuir vert du bureau est un peu usé et le bois d'un de ses bords est éclairci par le soleil ou la lune. Une riche ornementation de bronzes dorés et ciselés décore ses pieds, sa façade et ses cinq tiroirs. Deux tirettes latérales allongent le plateau.

    Petain.jpgC'est par un concours de circonstances lié à cette époque trouble que le bureau est arrivé à l'hôtel du Parc à Vichy. Il fût acheté à la fin des années 30 par une famille bourgeoise juive alsacienne à un antiquaire de la cité thermale de l'Allier où elle possédait une résidence secondaire. A cause des vicissitudes de l'Histoire, il est laissé pour un temps à l'antiquaire. Lorsque le gouvernement émigre dans le centre de la France après l'armistice de 1940, des meubles doivent être trouvés rapidement par les différentes administrations. Le maréchal Pétain dispose à la fois d'un appartement et d'un bureau à l'hôtel du Parc en plein centre-ville.

    Des émissaires font le tour des antiquaires et réquisitionnent ce dont ils ont besoin. Le beau cabinet de travail est alors repéré. Il est emporté et sert à au Chef de l’Etat français jusqu'à son départ contraint pour l’Allemagne le 20 août 1944. Ses propriétaires le récupèrent en 1948 et ils l'ont toujours gardé depuis cette date dans leur famille. La famille a cependant décidé récemment de le vendre aux enchères.

    [d’après l’Est Républicain]

  • Bleurville : le poirier de la Place du Prince est mort

    Le vieux poirier de "chez Recouvreur" a vécu. Victime de la modernité et de la pollution... et de son grand âge aussi peut-être.

    BLEURVILLE la place du Prince.jpgIl aura marqué nombre de générations de Bleurvillois qui le côtoyaient sans y faire vraiment attention lorsqu'ils se rendaient chez Hélène Recouvreur qui tenait la recette buraliste ou à l'épicerie Barbou puis Lhuillier. Il égayait la place du Prince à chaque saison : ses premières feuilles annonçaient le printemps puis l'été et l'apparition des succulentes poires préparait l'automne avant que ses feuilles ne se dispersent au gré du vent annonciateur des premiers frimas.

    Avec les premières cartes postales du tout début du XXe siècle, nous le voyons bien jeune. Il était de tradition en Lorraine de planter des poiriers à proximité, voire contre les murs des maisons. Ces arbres avaient la réputation d'assainir les fondations en pompant l'humidité des sols. Ces arbres devaient être nombreux dans les rues du village au point qu'une des rues actuelles porte celui de "rue poireuse". En souvenir probablement de la profusion de poiriers plantés dans cette rue.

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    [Vosges Matin | 12.10.09]
  • Bleurville : l’association A.R.B.R.E.S. s’intéresse au Chêne des Saints

    L’association nationale A.R.B.R.E.S. recense tous les arbres remarquables de France afin de les protéger et de les valoriser. Le Chêne des Saints de Bleurville a attiré récemment l’attention de ces amis des arbres.

     

    le chêne des saints2 08.07.jpgLe promeneur qui s’aventure à l’extérieur du village en direction du Cras, en suivant l’ancienne voie romaine menant à Darney, sera surpris de rencontrer un vénérable chêne planté au bord du chemin. Il s'agit d'un arbre "historique" qui a marqué la vie du village depuis au moins 400 ans.

     

    Planté probablement à la fin du XVIe siècle ou au tout début du XVIIe siècle, notre chêne a pris la suite d'autres qui ont matérialisé au cours des siècles le lieu où furent déposées les restes des deux martyrs locaux ramenés de la Comté toute proche.

     

    En effet, au cours du Xe siècle, un noble clerc de Bleurville procéda à la translation des reliques des martyrs Bathaire et Attalein, assassinés sur les terres de l’abbaye de Faverney (Haute-Saône actuelle) en 766. De la chapelle de Menoux - à proximité de Faverney -, le prêtre Mérannus rapporta les reliques à Bleurville et les déposa dans une chapelle provisoire située à l'emplacement même du Chêne des Saints, au lieu-dit "la corvée de Marinvelle". Les reliques seront ensuite déposées et vénérées dans l'église primitive qu'il fera construire au centre du village : cette église correspond probablement à l'actuelle crypte de l'ancienne abbatiale Saint-Maur.

     

    Chaque année, le 6 juillet, jour anniversaire de la mort des martyrs francs-comtois, une procession conduisait les habitants jusqu'à l'arbre sacré où étaient déposées les statues de Bathaire et Attalein. Par ailleurs, chaque 15 janvier, nos deux martyrs étaient honorés en même temps que saint Maur en l'église du monastère bénédictin. A la Révolution, les reliques seront déposées à l'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens.

     

    le chêne des saints4 08.07.jpgEn 1869, le curé de la paroisse, l'abbé Augustin Aubertin, envisagea la construction d'une chapelle néo-gothique à côté du Chêne des Saints afin d'entretenir la piété des fidèles. Mais la guerre de 1870-1871 fit capoter le projet.

     

    Même s'il a subi les assauts du temps et des hommes, le Chêne des Saints est parvenu jusqu'à nous en relative bonne santé : chaque printemps le voit heureusement reverdir pour le plus grand bonheur de ses admirateurs ! Remarquons que le tronc présente une exceptionnelle circonférence de plus de 7 mètres. Et notre chêne, s'il pouvait parler, pourrait en raconter des histoires, car il en a vu au cours de sa longue vie : les aléas climatiques, les bandes de soudards venus anéantir la Lorraine au cours de la guerre de Trente Ans, les enfants s'amusant dans ses branches, les bûcherons venus l'élaguer, des ennuis de santé aussi, des charrois tirés par des boeufs et des chevaux puis des monstres modernes soufflant et crachant des fumées nocives, des cultivateurs affairés dans leurs champs, des hommes et des femmes se reposant à l'ombre de sa splendide ramure, des paroissiens processionnant puis s'éloignant du lieu sacré, des maisons bâties alentour... A proximité, une croix fut édifiée au début du XIXe siècle, conférant à l'endroit un caractère sacré.

     

    Le Chêne des Saints est désormais classé "Arbre remarquable". L'association A.R.B.R.E.S. a décidé de le répertorier dans son grand livre des arbres de France qu'il faut voir... et protéger.

     

     

    [clichés H&PB]

     

     

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  • Nancy : une place pour le duc Charles III

    place du marché nancy.jpgC'est au duc Charles III de Lorraine que l'on doit la création de la Ville neuve de Nancy à partir de 1588. Ce projet global, extrêmement audacieux pour l'époque, frappa les contemporains car il juxtaposait un quartier moderne et aéré à côté d'une vieille ville encore très médiévale. L'actuelle place du marché, devant l'église Saint-Sébastien, accueillait alors l'hôtel de ville et en 1621, le duc Henri II, fils de Charles III, souhaita faire installer sur cet espace une statue équestre de son père. Mais seul le cheval fut réalisé... et d'ailleurs détruit ensuite sur ordre du roi de France Louis XIV dont les troupes occupaient alors la Lorraine.

    charles III de lorraine.jpgDans la perspective des manifestations prévues en 2012 autour du thème de la Renaissance, la Ville de Nancy a décidé de rendre hommage au génie visionnaire de Charles III sur les lieux mêmes de son expression et de donner son nom à la portion de place, devant l'église Saint-Sébastien, qui accueille les étals en semaine.

    La statue équestre du duc pourraient enfin être réalisée d'ici 2012 et trouver là un emplacement légitime.

     

    [source : Nancy Mag, octobre-novembre 2009]

  • Bibliothèques au Pays de la Saône vosgienne

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    >> ANIMATIONS OUVERTES A TOUS LES ENFANTS ACCOMPAGNES D'UN PARENT

  • Toul : le Dr Hachet président du Cercle d’études locales depuis soixante ans

    Le docteur Michel Hachet est à la tête du Cercle d'études locales depuis... 1949 !

     

    michel hachet.jpg« J'ai coutume de dire que les longs règnes, ça ne vaut rien », dit-il en souriant. Pour la soixantième année consécutive, Michel Hachet vient d'être réélu à la présidence du Cercle d'études locales du Toulois.

     

    En 1947-1948, un groupe d'amis crée une association dont le but est de partager et faire circuler la connaissance, dans des domaines très divers, avec la Lorraine en toile de fond. Parmi ces pionniers figure un jeune vétérinaire, installé à Toul depuis peu, élu président de l'association en janvier 1949. Une fonction qu'il occupe toujours.

     

    Féru d'histoire, passionné d'archéologie, mais aussi d'arts et de techniques, Michel Hachet est un puits de science et de culture. Mais, si ce conservateur bénévole du Musée d'Art et d'Histoire de Toul dispose de connaissances tentaculaires, l'homme n'en cultive pas moins humilité et humour.

     

    Depuis soixante ans, de l'automne au printemps, l'association invite le public à une causerie mensuelle, toujours passionante. Peu après sa création, le Cercle d'études créait le « Prix Moselly », qui récompense une nouvelle ou un conte d'inspiration lorraine, en mémoire de l'écrivain originaire du Toulois et qui reçut le Prix Goncourt en 1907. D'ici quelques semaines, l'association doit d'ailleurs publier un recueil de morceaux choisis puisés dans l'œuvre d'Emile Chenin, dit Moselly, et illustrés par des tableaux issus des musées de la région.

     

    Enfin, depuis 1974, le Cercle d'études publie également « Etudes Touloises », une revue qui accueille des textes consacrés à l'histoire et au patrimoine (de nombreux articles sont consultables sur www.etudes-touloises.com).

     

    [d’après l’Est Républicain | 16.10.09]

  • Nancy : reprise du chantier de restauration de la basilique Saint-Epvre

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    [source : Nancy Mag, octobre-novembre 2009]

  • Habitats princiers et seigneuriaux en Lorraine médiévale

    habitats princiers.jpgDurant le Moyen Âge, l'espace lorrain, à l'image du reste de l'Europe, connut une profonde mutation politique qui se caractérisa par le triomphe des seigneuries et des principautés. Les nouveaux détenteurs du pouvoir se préoccupèrent avant tout de protéger et d'accroître leurs possessions. Cette politique se traduisit par la construction d'édifices originaux destinés à assurer trois fonctions : la résidence, la défense et l'expression du pouvoir public. En six siècles, l'aristocratie lorraine en édifia près de trois cents. Leur étude permet aujourd'hui de comprendre la variété des types d'édifices (le château, la maison forte), l'évolution des styles architecturaux et décoratifs mais aussi le rôle des mutations techniques.

    L'ouvrage rassemble une série d'études publiées par le professeur Gérard Giuliato au cours des vingt-cinq dernières années et aujourd'hui épuisées. Cette documentation permet de mettre à la portée de tous les caractéristiques de ce patrimoine à travers les monographies de sites caractéristiques (Châtenois, Blâmont, Blénod-les-Toul, Niederstinzel) et à travers des enquêtes thématiques plus générales (les châteaux du Xe-XIIe siècles et ceux du XIIIe-XVIe siècles, les maisons fortes).

    Une invitation à découvrir un patrimoine lorrain trop souvent méconnu.

     

    >> Habitats princiers et seigneuriaux en Lorraine médiévale, Gérard Giulato, PUN, 2009, 288 p., ill. et cartes (25 €).

  • Retour sur les Journées d’Etudes meurthe-et-mosellanes

    Les IVe Journées d'Études meurthe-et-mosellanes se sont tenues à la Maison des sociétés de Pont-à-Mousson.

     

    philippe martin.jpg« Les conférenciers se sont attachés à présenter l'histoire de la ville et son développement, du Moyen Âge au XVIIIe siècle », explique Philippe Masson, l'un des organisateurs de ces Journées avec Fabienne Henryot et Cédric Andriot. Pourquoi la ville s'est-elle installée à cet endroit ? Voilà une question apparemment simple qui a trouvé sa réponse lors de ces Journées d'Etudes. Les intervenants proposant des flashs sur des thèmes bien précis et emblématiques concernant Pont-à-Mousson. « Et puis, il y a des choses originales comme le Jardin botanique, qui complète le paysage urbain », poursuit Philippe Masson qui a cité dans son mot d'introduction le colloque du 400ème anniversaire de la création de l'Université à Pont-à-Mousson il y a 37 ans. « Ce n'est pas la première fois, donc, que les historiens s'intéressent à la ville ». Cette année donc, les Journées d'Etudes se sont intéressées à l'évolution de la cité et à ceux qui l'ont façonnée. La notion de frontière, le religieux, le militaire et l'industrie ont mis en valeur les multiples facettes de cette agglomération chargée d'histoire.

     

    visite de pont-à-mousson.jpg« Ces Journées sont dans la continuation des Journées meusiennes. Au moment où l'on critique l'Université, on voit qu'elle s'ouvre sur l'extérieur, on voit son utilité sociale et son implication dans les territoires et de son intérêt pour eux. » a précisé Philippe Martin, de l’université de Nancy 2. Et de citer des chercheurs qui sont venus tout exprès de Clermont-Ferrand ou de Paris pour parler de Pont-à-Mousson. Philippe Martin qui na pas oublié la nouvelle génération d'historiens qui apporte un souffle neuf et qui désormais s'occupe de faire vivre et de mettre en place ces moments culturels.

     

    Des communications nombreuses et variées ont été présentées durant ces Journées autour du thème de la religion : « Le retable flamand » par Jean Magnin ; « Clarisses, Annonciades et Capucins, la famille franciscaine à Pont-à-Mousson à l'époque moderne » par Pierre Moracchini, de la bibliothèque franciscaine des Capucins de Paris ; « Philippe de Gueldre » par Philippe Martin ; « La réforme des Prémontrés et le transfert de Sainte-Marie-au-Bois à Pont-à-Mousson » par Pierre Lallemand, professeur honoraire ; « Le livre jésuite » par Romain Martin, de l'université Nancy 2 ; « L'école royale militaire » par Cédric Andriot, de l'université Nancy 2 ; « Duroc, le fidèle de l'Empereur » par Jacques Le Coustumier, du Souvenir napoléonien ; « Le Bois-le-Prêtre, des combats au souvenir » par Frédéric Steinbach, de l'ONF.

     

    jean magnin.jpgPhilippe Masson, Fabienne Henryot et Cédric Andriot ont été les chevilles ouvrières de ces Journées et sont tous doctorants sous la direction de Philippe Martin, professeur d'histoire moderne à Nancy 2.

     

    Rendez-vous donc en 2010 à Longwy pour la Ve édition de ces Journées où l’on pourra découvrir les Actes du colloque de Pont-à-Mousson.

     

     

    [clichés l’Est Républicain]

  • La filature de Monthureux-sur-Saône au cœur du spectacle de l’Odyssée en 2010

    La Compagnie L’Odyssée travaille actuellement sur le scénario du prochain spectacle vivant qui serra présenté à Monthureux en août 2010. Les scénaristes s’inspirent des travaux de recherche menés par Marie-Françoise et Jean-François Michel sur l’histoire du chef-lieu de canton du sud-ouest vosgien.

     

    fleur du destin.jpgNous sommes au XIXe siècle, l’action débute avec l’arrivée du nouveau propriétaire de la filature, Christian Kiener.

     

    Ce dernier, protestant d’origine alsacienne, s’installe avec toute sa famille ainsi qu’avec deux employés de maison alsaciens. Ce qui inquiète les habitants du lieu et engendre de nombreux commentaires.

     

    Malgré un premier accueil plutôt froid, de nombreux ouvriers alsaciens viendront s'installer dans la Vôge avec la prospérité de la filature de la Perche.

     

    Travail des enfants, épidémie de choléra, guerre de 1870, incendie, confrontation de deux cultures et de deux confessions religieuses, la vie ne sera pas toujours rose dans le Monthureux de la fin du XIXe siècle.

     

    Des jeunes gens n’en oublient pas moins de se divertir et de s’aimer. Mais l’amour saura-t-il être plus fort que l’argent ? Le bonheur prendra-t-il le pas sur la misère ?

     

    Dans un cadre où la Saône effleure un patrimoine bâti enchâssé dans la verdure, les spectateurs découvriront une page méconnue de cette surprenante aventure industrielle en Saône Lorraine.

     

     

    >> Plus d’infos sur http://www.compagnie-odyssee.com/index.php

  • Le fort d'Uxegney (Vosges) : éléments de la défense d'Epinal à la fin du XIXe siècle

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  • Réédition du poème "Les Vosges" de François de Neufchâteau

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    [Vosges Matin | 12.10.09]

  • Le 1er numéro des Cahiers de La Mothe est paru

    Qui connaît aujourd'hui la cité de La Mothe ? Tout bon Lorrain devrait répondre positivement. Mais il est vrai que cette cité, posée entre Champagne et Lorraine, ne vit plus que par le souvenir, car c'est désormais un désert forestier bien silencieux. La Mothe a été rasée au cours du XVIIe siècle par l'occupant français qui voulait éradiquer de la surface de la terre le beau nom de Lorraine.

    cahiers la mothe.jpgAprès des siècles d'oubli, une association s'est créée afin de relancer l'intérêt pour l'antique cité du Bassigny. L'association pour La Mothe est aujourd'hui fière de présenter son premier Cahier. Un Cahier-hommage à une historienne récemment disparue et qui a beaucoup travaillé à la connaissance historique de la cité lorraine : Nicole Sébline-Villa.

    Après le mot du président Dépinal, deux articles de Mme Sébline-Villa sont proposés au lecteur : la sénéchaussée de La Mothe et Bourmont entre 1431 et 1439, et la vie matérielle à La Mothe. Jean Charles, autre historien de La Mothe, présente les plans du troisième siège de la cité fortifiée ainsi que sa topographie urbaine en collaboration avec Bernadette Bruyand. Cette dernière nous fait revivre également les signataires inconnus de la dernière délibération de La Mothe. Jean Charles a également rédigé une bibliographie complète de La Mothe en attendant une autre plus ciblée sur les anciennes familles de la cité. Enfin, les chroniques mothoises vous feront revivre les évènements qui ont marqué la célèbre butte du Bassigny ces derniers mois.

    Histoire & Patrimoine Bleurvillois souhaite une descendance nombreuse à ce 1er numéro des Cahiers de La Mothe et encourage vivement tous les Lorrains et amateurs d'histoire régionale à se pencher sans tarder sur la riche histoire de la cité mothoise, vieille forteresse lorraine aujourd'hui abandonnée en Champagne.

     

    >> Les Cahiers de La Mothe, n° 1, 2009, 79 p., nombreuses illustrations (10 €). On peut se le procurer en librairie ou en adhérant à l'association pour La Mothe, Mairie de Bourmont, 52150 BOURMONT (cotisation annuelle : 20 €)

     

    >> Renseignements auprès du président de l'association pour La Mothe : M. François Dépinal, 32 Grande-Rue, 88140 SAUVILLE

    Courriel : francois.depinal@wanadoo.fr