bibliothèque
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Bleurville (88) : pour le développement de la bibliothèque municipale
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Monthureux-sur-Saône (88) : un cercle de lectrices en formation
[Vosges Matin]
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Bleurville (88) : activité à la bibliothèque municipale
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L'abbaye de Senones : une histoire abracadabrante
[Vosges Matin]
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Le Courrier de la BDN
La dernière livraison du Courrier de la BDN de février 2011 - pour les non initiés, la BDN est la Bibliothèque Diocésaine de Nancy, installée dans les locaux de l'ancien séminaire à Villers-lès-Nancy -, propose un intéressant sommaire.
Outre les nouvelles de la bibliothèque données par son directeur, l'abbé Bernard Stelly, et en particulier un retour sur le week-end d'octobre dernier durant lequel la BDN ouvrait ses portes pour sa "traditionnelle" grande vente de livres, le lecteur y découvrira un article de Marie-Hélène Colin sur les liens entre la généalogie des ducs de lorraine et les saints lorrains. Cette passionnante étude est issue de la thèse de doctorat de l'auteur qui a donné lieu, par ailleurs, à la publication d'un récent ouvrage aux éditions Place Stanislas.
A lire également un article sur la restauration d'un incunable de la BDN.
>> Le Courrier de la BDN est adressé uniquement aux adhérents. On peut adhérer à l'association des Amis de la BDN en renvoyant le bulletin ci-dessous accompagné de son règlement à : Association des Amis de la Bibliothèque diocésaine de Nancy et de Toul, 11 rue de Laxou, 54600 VILLERS-LES-NANCY.
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Bleurville : animations autour de la lecture
[Vosges Matin | 30.10.09] -
Bibliothèques au Pays de la Saône vosgienne
>> ANIMATIONS OUVERTES A TOUS LES ENFANTS ACCOMPAGNES D'UN PARENT -
Nancy : l’armée vend ses livres aux enchères
C'est une vente aux enchères inhabituelle qui a lieu ce mercredi 23 septembre à Nancy : celle des 15.000 volumes de la bibliothèque du cercle des officiers de Nancy. Hier importante ville de garnison, Nancy est en passe de devenir un quasi-désert militaire et l'on disperse les derniers bijoux de famille. Les ouvrages les plus rares, environ 3.000, ont été préemptés par le Service historique de la Défense, qui est venu les chercher avec un camion. Le Centre mondial de la paix de Verdun a également recueilli des ouvrages liés à l'histoire locale. Le reste est donc mis en vente aujourd'hui par un commissaire-priseur, Me Hertz.
Son expert en livres anciens, Didier Vedrenne, explique qu'il s'agit "d'un fond datant pour l'essentiel de la fin du XIXème et du début XXème. Beaucoup de choses sur la tactique militaire, les campagnes de l'Empire, les guerres coloniales, comme le Tonkin. Mais il s'agissait d'ouvrages de consultation, qui ont été manipulés." Et donc parfois abîmés. A l'exception de quelques atlas, mis en vente séparément, les livres sont vendus par caisses organisées de manière thématique, dont les mises à prix sont de quelques centaines d'euros. L'estimation pour l'ensemble est de l'ordre de 50.000 euros (soit un peu plus de trois euros le livre...) avance Me Hertz.
La bibliothèque de la garnison de Nancy remontait au lendemain de la guerre de 1870, lorsque le ministère de la Guerre a souhaité encourager le travail intellectuel des officiers. Dans toutes les garnisons importantes, un fond a été ainsi constitué, mais nourri par chaque cercle, à partir d'un prélèvement sur leurs soldes. Ces bibliothèques servaient d'appui aux conférences de garnison.
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Le fonds Caffier à la Bibliothèque municipale de Nancy
[Vosges Matin] -
Les boiseries de l’abbaye de Moyenmoutier installées à la nouvelle bibliothèque d’Epinal
Les livres des bénédictins ont retrouvé les boiseries de l'abbaye de Moyenmoutier à la bibliothèque multimédia d'Épinal.
Tout est neuf ici, mais en parcourant la salle des livres anciens, on se croirait revenu au XVIIIe. Les portes, le mobilier, la disposition même des ouvrages sont les mêmes qu'en 1750. L'architecte a calculé la hauteur des plafonds en fonction de celle des boiseries. La salle épouse la forme d'un trapèze : un effet de trompe-l'œil accentue l'impression de grandeur, sourit Jacques Grasser. L'adjoint à la culture de la Ville d'Épinal est l'un des principaux artisans de la reconstruction de l'ex-bibliothèque municipale, devenue bibliothèque multimédia de la communauté de communes Golbey-Epinal. Une condition posée d'emblée par les élus a été la prise en compte des boiseries dans les études de projet.
Regroupés en U, ces épis de chêne chargés de livres entouraient les religieux comme dans un cabinet de travail. En 1825, la bibliothèque publique d'Épinal a hérité de ces trésors du patrimoine. Pas de problème pour abriter les meubles d'origine dans ce bâtiment quadrangulaire. Mais l'affaire a tourné au casse-tête quand il a fallu déménager et caser les quarante mille volumes du fonds patrimonial dans l'espace exigu et allongé de la Maison Romaine. Ce bâtiment pittoresque, orné de colonnades, recouvrait pêle-mêle fonds ancien, livres contemporains, fichiers et administration. Un capharnaüm non dépourvu de charme, mais peu hospitalier pour le personnel et les visiteurs. La création d'une mezzanine en 1982 a procuré une bouffée d'oxygène. Mais le préfet ayant rejeté un projet d'agrandissement trop bétonné à son goût, la bibliothèque a continué de lutter contre l'asphyxie. La voici enfin à son aise dans un vaste espace de 5000 m².
Les boiseries disposent d'un espace spécifique. On peut venir consulter en groupe les ouvrages anciens, sauvés par miracle des pillages de la Révolution. On y trouve des manuscrits datant du début des abbayes de Senones, Etival et Moyenmoutier. Le plus ancien remonte au VIIIe. Mais ce qui pique le plus la curiosité, ce sont les collections du XVIIIe. Interdit ou à l'Index, comme l'Encyclopédie, plus d'un ouvrage témoigne de l'ouverture des bénédictins sur leur temps - celui de la philosophie dite « des Lumières ». Ces religieux, à l'instar de Dom Calmet qui correspondait avec tous les esprits pensants de l’époque, disposaient de la bibliothèque de « l'honnête homme du XVIIIe siècle.»
Epinal est en pleine résurrection. Alors, ami lecteur et amateur de patrimoine, ne te prive pas d'une promenade au berceau des abbayes savantes du XVIIIe en Lorraine en visitant la nouvelle bibliothèque spinalienne !
[Est Républicain | 24.05.09]
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La nouvelle Bibliothèque diocésaine de Nancy inaugurée
Les travaux de réhabilitation de l'ancien séminaire de Nancy sont achevés. Les nouveaux bâtiments ont été inaugurés le 23 janvier.
Le diocèse de Nancy a fait du « nouveau » domaine de l'Asnée à Villers-lès-Nancy et son magnifique parc un vrai havre de paix et de culture. Devant pas moins de deux anciens ministres, André Rossinot, président de la communauté urbaine, et Jacques Chérèque, deux autres évêques, Mgr Mathieu de Saint-Dié et Mgr Raffin de Metz, et le président du Conseil général Michel Dinet, Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy & Toul, a annoncé à plusieurs centaines de personnes lors de l'inauguration des bâtiments, sa volonté « d'inscrire le diocèse de Nancy dans les grands débats qui traversent notre société ».
Désormais, l'ancien grand séminaire et ses 18.000m² de plancher, achevé en 1936, regroupe une maison d'enfants, la Maison diocésaine avec tous les services et mouvements d'Église, la délégation du Secours catholique, le Comité catholique contre la faim et pour le développement, une Maison d'accueil, le siège de la province de France des sœurs du Très-Saint-Sauveur et une maison de retraite de 53 lits pour les prêtres retraités.
Après sélection du projet de Michel Bonnet, les travaux ont duré deux ans et demi pour un résultat plus que probant. Pour qui redécouvrirait les lieux, impossible de les reconnaître. Le parvis et le lumineux et vaste hall, l'utilisation de l'ancienne architecture et les nouveaux aménagements transforment totalement l'Asnée, devenu un lieu de vie et de rencontre.
Les 15 millions de travaux ont été supportés par la vente d'immeubles appartenant au diocèse et la restructuration de son patrimoine immobilier. Quelques bâtiments restent encore à vendre, notamment l'ancienne villa Saint-Pierre-Fourier.
La salle de conférence de 350 places a pour vocation d'accueillir « les associations, institutions et organismes divers qui en verraient l'usage », souligne le prélat. Et d'ajouter : « Cette ouverture répond évidemment à une nécessité économique, mais aussi à une volonté de faire de ce lieu non pas une forteresse de l'Eglise catholique, mais un lieu ouvert à la société civile, où les uns et les autres non seulement se côtoieraient mais aussi se croiseraient et se rencontreraient ».
Le hall ouvre directement sur la bibliothèque diocésaine et ses 150.000 ouvrages, qui depuis de nombreuses années travaille en partenariat avec l'Université Nancy 2. Elle occupe la partie basse de l'ancienne chapelle, tandis que la partie haute demeure un espace spirituel.
[cliché ©Est Républicain et BDN]
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Hommage à Albert Ronsin, historien de Saint-Dié et de l'imprimerie en Lorraine
Les Annales de l'Est publient un numéro spécial avec le soutien du Conseil général des Vosges, la ville de Saint-Dié-des-Vosges, de l'université de Nancy 2 et de la Société philomatique des Vosges sur Albert Ronsin décédé en 2007.
Docteur en histoire, conservateur des bibliothèques et du musée de Saint-Dié-des-Vosges, président de la Société philomatique des Vosges, Albert Ronsin militait afin que le plus grand nombre puisse accéder à la culture. Attaché à la fois au patrimoine et au développement de la lecture publique, il sut placer les bibliothèques déodatiennes au premier rang national pour le taux de lecture par habitant.
Enseignant, il est aussi l'auteur de nombreux articles sur le livre et l'imprimerie en Lorraine, l'histoire de Saint-Dié, le baptême de l'Amérique.
Cet ami des Arts s'est employé à remettre en lumière les artistes vosgiens, en particulier l'écrivain déodation Yvan Goll. Quinze artistes lui rendent ici hommage par des oeuvres qui accompagnent un choix de ses articles parus dans diverses publications nationales et régionales.
- Regards éclairés d'Albert Ronsin, Annales de l'Est, numéro spécial 2008, 264 p., ill., postface de Christian Poncelet, président du Conseil général des Vosges (23 €).
- A commander aux Editions Dominique Guéniot - 52200 Langres.
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Vente de livres à la Bibliothèque diocésaine de Nancy les 25 et 26 octobre 2008
Bibliothèque diocésaine de Nancy, domaine de l'Asnée, 11 rue de Laxou à Villers-les-Nancy -
Un manuscrit Chatrian revient à la Bibliothèque diocésaine de Nancy
Un ouvrage manuscrit du curé de Saint-Clément (Meurthe-et-Moselle) au XVIIIe siècle, retrouvé en Bretagne, a rejoint le fonds de la bibliothèque diocésaine de Nancy.
Encore un miracle à la bibliothèque diocésaine ! C'est l’abbé Bernard Stelly, son directeur qui le dit, avec malice. L'aventure de ce manuscrit de Laurent Chatrian, retrouvé après 100 ans d'exil, devient vite stupéfiante. « Lorsque j'ai appris que Madame Calame, présidente de l'association Saint-Clément, avait convaincu les possesseurs du manuscrit de le rendre à la bibliothèque diocésaine, j'étais vraiment très heureux. Tous les ouvrages connus de Chatrian, sauf deux qui sont à la bibliothèque municipale, sont hébergés chez nous », explique l'abbé Stelly, en tenant le petit in-octavo précieusement entre ses mains.
Ce volume manuscrit, en très bon état et consacré au village de Saint-Clément ainsi qu'à sa faïencerie, a été rédigé par l'abbé Chatrian, curé de la paroisse. Il est daté de 1783 et avait été emprunté au curé du village par la famille Thomas, propriétaire de la faïencerie à la fin du XIXe siècle. Le prêt a duré... près de cent ans, même si trois cachets de la paroisse authentifient son propriétaire initial. Devenu un bien familial, l'ouvrage est revenu à Nancy, hébergé dans une grande armoire, au milieu du fonds Chatrian. « La bibliothèque possède plus de 150 ouvrages manuscrits de l'abbé Chatrian qui avait été vicaire, puis curé de Saint-Clément. Il s'agit d'un essai historique sur la paroisse et le ban de Saint-Clément. Chatrian y note de très nombreux faits, les familles, le nom des militaires, les épidémies, les élections... », confie Bernard Stelly. Elections ? « Eh bien oui, par exemple celle d'une matrone, une sage-femme élue parce qu'elle était pieuse et non spécialiste. Les femmes l'élisaient à l'église, sous l'œil du curé qui se tenait à l'écart».
Chroniqueur, mémorialiste, « collecteur » de faits bruts au travers de son prisme de curé d'Ancien Régime, Chatrian livre avec sa plume fine, en lettres minuscules, mais sans aucune rature, une sorte de photographie de la vie religieuse et profane.
« Pour nos étudiants et chercheurs, c'est un ouvrage passionnant. Arrivées et départs de prêtres, nominations de maîtres d'école, maladies, confirmations avec venue de l'évêque, vols, communions et autres listes composent l'ouvrage », confirme le père Stelly. Retrouvé en Bretagne, le manuscrit de Chatrian détaille chaque foyer du village, avec la liste des « chefs de famille ». Pour les universitaires, le fonds Chatrian est irremplaçable : « Les archives de Trêves ne fournissent aucun renseignement précis sur le quotidien des prêtres émigrés. Seul Chatrian nous renseigne sur la vie courante et les difficultés rencontrées », explique Juliette Français dans sa notice biographique consacrée à Laurent Chatrian, prêtre réfractaire aux idées de la Révolution, qui voyagea en Allemagne et au Luxembourg jusqu'à la paix religieuse en France en 1802. Opposant farouche à l'abbé Grégoire, Chatrian meurt en 1814 à 82 ans. Ses 151 ouvrages conservés à la BDN de l’Asnée de Villers-les-Nancy, disent combien il fut, à sa façon, très moderne.
- Consulter le catalogue de la Bibliothèque diocésaine de Nancy sur www.bdnancy.fr
[d’après L'Est Républicain | 08.08.2008]
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