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maréchal pétain

  • Roville-aux-Chênes : l'école des passions

    Née sous l'Occupation, il y a 75 ans, le Centre horticole vosgien de Roville-aux-Chênes illustrait alors ce "retour à la terre" voulu par le Maréchal Pétain dans le cadre de son programme de la Révolution nationale. Ce lycée accueille aujourd'hui environ 1000 apprenants chaque année et jouit d'une réputation qui n'est plus à faire.

    Son père fondateur Henri Lefèvre disparu ainsi que ses deux plus proches collaborateurs historiques, Antoine Cuny et Louis Jacquiert, le temps était venu de poser un regard sur l'histoire de cet établissement. Ce livre est en quelque sorte le réceptacle de cette mémoire collective qui tend à disparaître peu à peu. L'ouvrage demeurera un témoignage pour toute les promotions d'élèves à venir afin qu'elles puissent se nourrir des valeurs fondatrices sur lesquelles s'est bâtie cette école de l'excellence.

     

    ‡ Roville-aux-Chênes. L'Ecole des Passions, collectif, éditions Gérard Louis, 2017, 141 p., ill. (25 €).

  • Ily a 71 ans à Nancy : la visite du Maréchal Pétain

    Le 26 mai 1944, voici 71 ans jour pour jour, le chef de l'Etat français, le maréchal Philippe Pétain, effectuait une visite officielle à Nancy.

    La place Stanislas était noire de monde pour écouter le discours du chef de l'Etat.

  • Jean Quenette, un lorrain dans le XXe siècle

    quenette.jpgDes études consacrées à la période de l'Occupation ont démontré que la Résistance ne fut pas le seul fait d'un seul et même élan patriotique répondant à l'appel du général de Gaulle.

    Alors que certains ministres du gouvernement du maréchal Pétain avaient officiellement pactisé avec l'Allemagne hitlérienne et l'Italie fasciste, un bon nombre de Français, fidèles au maréchal, ont choisi de se battre sur place contre l'occupant, y compris au sein même de l'appareil de l'Etat. Le Lorrain Jean Quenette, l'une des principales personnalités de la droite nationale d'avant-guerre, avocat, conseiller général de Meurthe-et-Moselle, député, et de 1940 à 1943, préfet régional de l'Aisne puis de Bretagne et de Bourgogne, fut un de ces "vichysto-résitants". C'est en fournissant à Londres d'importants renseignements sur les mouvements de l'armée allemande et ses bases sous-marines, en vue du débarquement allié, qu'il participa le plus activement à la Résistance.

    Devenu suspect pour ses initiatives personnelles et révoqué par le gouvernement de Laval fin 1943, il fut contraint de passer dans la clandestinité pour échapper à la Gestapo.

    En 1945, refusant pour des raisons de principe de solliciter la levée de son inéligibilité pour avoir voté les pleins pouvoir à Philippe Pétain le 10 juillet 1940, Jean Quenette abandonna la politique. Il devint alors l'un des artisans de la renaissance économique de la France durant les Trente Glorieuses.

    Catholique humaniste, il milita en faveur de l'abolition de la peine de mort.

    Inspiré par la plus légitime admiration d'une fille pour son père, mais fondé sur une scrupuleuse documentation - principalement sur les archives personnelles inédites de Jean Quenette -, ce livre brosse le portrait d'un combattant de conviction dont la vie entière fut vouée au culte de l'honneur de la patrie, de la justice et du droit.

    Au-delà d'une simple monographie politique, faisant fi des clichés et des idées reçues - notamment sur le régime de Vichy -, l'auteur, Anne-Marie Quenette, sans se faire l'avocate de son père, propose une contribution utile à l'élargissement des choix faits par les Français lors des années sombres de leur histoire. Et ce choix fut celui d'une large majorité, fidèle au maréchal Pétain - ni gaulliste, ni communiste - tout en étant farouchement opposée à l'envahisseur nazi.

     

    ‡ Jean Quenette. Un lorrain dans le XXe siècle, Anne-Marie Quenette, éditions du Quotidien, 2014, 415 p., ill. (30 €).

  • Morts pour Vichy

    vichy.jpgQuatre hommes figurent au sommaire de ce livre. Tous, dans le cadre du régime de l'Etat Français, ont exercé le pouvoir, au plus haut niveau. Tous ont connu un sort tragique : l'amiral François Darlan assassiné ; Pierre Pucheu, l'un des esprits les plus brillants de sa génération, ministre de l'Intérieur dans le gouvernement de Vichy, fusillé à Alger ; le maréchal Philippe Pétain, Chef de l'Etat Français, condamné à la peine capitale mais réservé à une longue agonie ; Pierre Laval, vice-président du Conseil, exécuté à Paris dans des conditions qui ont desservi l'image de la justice de l'époque.

    Si Alain Decaux a choisi d'évoquer l'ultime étape de leur destin, ce n'est pas pour rechercher les raisons politiques qui les y ont conduites. Il ne veut raconter que ce qui précéda leur mort. C'est dans de tels instants qu'un être se révèle tout entier et quelquefois recompose la dernière image que l'on gardera de lui.

    Le souhait de rassembler ces quatre destins recouvre aussi des raisons personnelles. L'auteur a réuni pendant 20 ans une masse d'informations dont il n'a pu utiliser qu'une part dans ses célèbres émissions Alain Decaux raconte. Il parvient à l'âge où l'on s'interroge quant au sort qui sera réservé, après son départ, à des témoignages inédits que l'on peut juger utiles pour la connaissance d'une période de l'histoire contemporaine de la France particulièrement difficile à déchiffrer.

     

    ‡ Morts pour Vichy, Alain Decaux, éditions Perrin, coll. Tempus, 2013, 475 p. (11 €).

  • Belrain (55) : adieu à la rue « Maréchal-Pétain »

    Les élus de Belrain, village meusien situé à une quarantaine de kilomètres de Verdun, sont victimes du « politiquement et historiquement correct » qui sévit depuis quelque temps en France… Ils ont lancé une consultation auprès de la population pour trouver un nouveau nom à la rue du Maréchal-Pétain.

    rue-petain-a-belrain.jpgLa rue au nom du maréchal Pétain, la dernière en France, a été débaptisée et sera prochainement renommée après une consultation de la population.

    « La rue Pétain existait depuis les années 1930, en hommage au vainqueur de Verdun, sans que cela ne fasse véritablement de remous », a expliqué Patrick Gondouin, maire de la commune qui compte une quarantaine d’habitants. « Mais lorsque j’ai été élu maire en 2008, ça m’avait titillé: je me doutais qu’un jour ou l’autre, ça allait poser un problème », a-t-il poursuivi.

    petain.jpgLa rue a finalement été débaptisée le 14 mars, à l’issue d’un conseil municipal extraordinaire, par sept voix pour et une contre.

    L’élu a alors lancé une consultation auprès de la population pour trouver un nouveau nom à la rue. Parmi les propositions des administrés, quatre propositions se détachent, dont celle de Dom Grégoire Berthelet, un enfant du pays né en 1680, moine bénédictin spécialiste du droit canon, ou des noms en rapport avec le lieu de la rue », a souligné le maire.

    Le conseil municipal de la commune devra trancher lors d’une prochaine réunion, courant avril, a-t-il encore indiqué.

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    Plaque de rue au nom du "Maréchal Pétain" à Belrain : bientôt un souvenir... [cliché RL]

     

    [d’après AFP]

  • Le bureau du maréchal Pétain vendu aux enchères à Saint-Dié (Vosges)

    Le bureau du maréchal Pétain ainsi qu'un fauteuil et deux bibliothèques ont été vendus 23.000 € le 18 octobre à Saint-Dié lors d'une vente aux enchères. C'est le président de l'Association de défense du maréchal Pétain qui l'a emporté.

    bureau maréchal pétain.jpgLe cabinet de travail du maréchal change donc de main. Et c'est pour le nouveau propriétaire une heureuse surprise : « C'est un mobilier que nous cherchions depuis longtemps : nous ne savions pas où il était, nous pensions qu'il avait disparu », a expliqué l'acquéreur Hubert Massol. Le mobilier va rejoindre désormais un musée privé. L'Association de défense du maréchal Pétain, « milite pour la réhabilitation du maréchal en tant qu'homme, homme d'Etat et militaire ».

    Acheté à Vichy avant-guerre, ce mobilier avait été réquisitionné. Il s’agit d’une pièce plus exceptionnelle par son histoire que par sa facture, même si elle est agréable à l'œil. Ce mobilier comprend une paire de bibliothèques, un bureau et un fauteuil. De la fin du XIXe siècle, en style Empire « retour d'Egypte », en acajou et placage d'acajou, le cuir vert du bureau est un peu usé et le bois d'un de ses bords est éclairci par le soleil ou la lune. Une riche ornementation de bronzes dorés et ciselés décore ses pieds, sa façade et ses cinq tiroirs. Deux tirettes latérales allongent le plateau.

    Petain.jpgC'est par un concours de circonstances lié à cette époque trouble que le bureau est arrivé à l'hôtel du Parc à Vichy. Il fût acheté à la fin des années 30 par une famille bourgeoise juive alsacienne à un antiquaire de la cité thermale de l'Allier où elle possédait une résidence secondaire. A cause des vicissitudes de l'Histoire, il est laissé pour un temps à l'antiquaire. Lorsque le gouvernement émigre dans le centre de la France après l'armistice de 1940, des meubles doivent être trouvés rapidement par les différentes administrations. Le maréchal Pétain dispose à la fois d'un appartement et d'un bureau à l'hôtel du Parc en plein centre-ville.

    Des émissaires font le tour des antiquaires et réquisitionnent ce dont ils ont besoin. Le beau cabinet de travail est alors repéré. Il est emporté et sert à au Chef de l’Etat français jusqu'à son départ contraint pour l’Allemagne le 20 août 1944. Ses propriétaires le récupèrent en 1948 et ils l'ont toujours gardé depuis cette date dans leur famille. La famille a cependant décidé récemment de le vendre aux enchères.

    [d’après l’Est Républicain]