Par ce désastreux traité signé le 20 septembre 1633, le duc de Lorraine Charles IV se voit contraint de signer à Charmes devant Richelieu, l'abandon du duché de Bar qui demeure occupé jusqu'à la prestation de l'hommage exigé, et le duc doit céder Nancy aux Français. Il s'engage de surcroît à livrer au roi sa soeur Marguerite, réfugiée à Bruxelles.
richelieu
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Charmes rejoue la signature du traité de 1633
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Fête de La Mothe le 24 août 2014
Le monument de La Mothe.
La fête de l’ancienne cité fortifiée du Bassigny lorrain, organisée par l'association Pour La Mothe, aura lieu dimanche 24 août 2014 sur le site de l'ancienne citadelle détruite en 1645
(entre Lamarche et Neufchâteau, ouest vosgien).
Au programme :
visites du site, animations et reconstitutions historiques, expositions généalogiques…
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Richelieu
Bon nombre de Lorrains, grands connaisseurs de l'histoire de la Lorraine, vont bondir en lisant cette recension de la dernière biographie de Richelieu... A chacun cependant de se faire son idée sur ce personnage aux multiples facettes.
De Richelieu demeure trop souvent l'image d'un politique froid et déterminé, animé depuis son plus jeune âge par une ambition sans limites et conduit par les seuls impératifs de la raison d'Etat. S'il est désormais admis qu'il fut à ses débuts un évêque appliqué et impliqué dans la réforme catholique, l'"homme rouge" est décrit surtout comme un politicien sinueux et un maître de l'intrigue, perçu à l'aune de nos critères actuels.
En réexaminant ses années de jeunesse, en relisant avec une attention nouvelle ses abondants écrits politiques et religieux, en réinterprétant l'imposante production de ses documents d'Etat, Arnaud Teyssier propose un Richelieu étonnant qui tranche sur la tradition : un grand politique certes, mais habité par une vision constamment religieuse du monde. Il redessine ainsi une aventure d'homme d'Etat qui reste sans équivalent dans l'histoire de la France et de l'Europe : celle d'un ministre qui, en des temps tragiques, raisonne constamment en prêtre et lutte pied à pied contre la faiblesse des hommes - celle du roi, celle des Grands, celle des corps constitué, la sienne propre.
En Lorraine, on peut cependant se poser légitiment la question : est-ce cet homme-là - le prêtre de la Contre-Réforme catholique décrit par notre auteur - qui a détruit le duché de Lorraine avec ses alliés au cours de la funeste guerre de Trente Ans, et qui voulait également déporter en Amérique la population lorraine ?
Un ouvrage à lire pour réexaminer notre point de vue sur cet étrange personnage.
‡ Richelieu. L'aigle et la colombe, Arnaud Teyssier, éditions Perrin, 2014, 526 p., ill. (25,50 €).
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Charmes (88) : reconstitution de la signature du traité de Charmes de 1633
[Vosges Matin]
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Gaston d'Orléans, prince de la liberté
Fils d'Henri IV, dont il a pris le carractère enjoué, frère de Louis XIII, enfant chéri de sa mère Marie de Médicis, Gaston d'Orléans (1608-1660) considérait Richelieu comme un tyran et ne se privait pas de le faire savoir. Héritier du trône jusqu'à la naissance de Louis XIV, il a pu ainsi apparaître comme un recours. Ce prince baroque, indocile, protégeait dans son entourage des penseurs de tous horizons et de toutes confessions. Un temps, il gouverne le royaume avec Mazarin et Anne d'Autriche, aligne les victoires militaires et contribue à pacifier la France jusqu'à la Fronde par un sens remarquable de la concertation et de la négociation.
Gaston d'Orléans est particulièrement cher aux Lorrains puisqu'il épousa en 1632 Marguerite de Lorraine, soeur du duc Charles IV dont il partageait le caractère fantasque. Et surtout son opposition féroce au cardinal de Richelieu qui avait promis d'exterminer la race lorraine...
Jean-Marie Constant brosse dans son livre le portrait d'un homme vivant et viveur, habité d'une grande foi et en phase avec nos réflexions contemporaines par sa pensée politique en faveur d'un monde libre, qui se montre attentif aux déshérités en pleine crise économique et sociale. Son échec, renforcé par une historiographie sans cesse contraire à la vérité de cet homme, éclaire un moment de l'histoire de France - et de la Lorraine -, quand il était encore possible de choisir une autre voie que la centralisation autoritaire du pouvoir.
L'auteur, Jean-Marie Constant, est professeur émérite à l'Université du Maine et président de la Société d'études du XVIIe siècle.
‡ Gaston d'Orléans, prince de la liberté, Jean-Marie Constant, éditions Perrin, 2013, 442 p. (24 €).
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Les Cahiers de La Mothe n° 4 sont parus
C'est devenu un rendez-vous attendu. Chaque été, à l'occasion de la fête de la cité de La Mothe, l'association éponyme sort ses Cahiers annuels.
Faut-il pleurer sur les ruines de cette antique cité fortifiée lorraine ? Sûrement pas. Tous les historiens, archéologues, érudits, passionnés qui contribuent à ces Cahiers nous prouvent que La Mothe vit toujours ; elle vit à travers ses pierres enfouies sous la végétation et ses archives, mémoire de cette cité martyre conservée pieusement pour que son souvenir ne s'estompe point.
Au sommaire de ce 4ème opus :
- "Il faut raser La Mothe" : la génèse de la décision
- Le dénombrement de Louis de Saint-Loup pour Outremécourt du 1er octobre 1574
- La construction de la boucherie de La Mothe et l'organisation de la profession
- Le bastion Saint-Nicolas
- La Mothe en 3D
- Autour du siège de 1645 : Les Lavaulx et leur alliance Montarby
- Elégie sur la ruine de La Mothe
- Un curieux procès à La Mothe en 1606 : les filles "débordées"
Et la chronique mothoise 2011.
Avec ces Cahiers, malgré les ruines, malgré l'oubli et la végétation envahissante, la vie de la vieille cité du Bassigny lorrain continue. Ces contributions permettent de mieux connaître - et faire connaître - l'histoire de La Mothe. Ce qui prouve que même les ruines peuvent renaître !
‡ Les Cahiers de La Mothe, n° 4, 2012, Association Pour La Mothe, 95 p. (10 €).
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Charmes (Vosges) : le Ruban du patrimoine pour la "Maison des Loups"
[Vosges Matin]
Précision historique : contrairement à ce qu'écrit notre journaliste, ce n'est pas en 1563 que fut signé le traité de Charmes entre Richelieu et le duc de Lorraine (et non le roi !) Charles IV, mais en 1633. Ce traité livrait Nancy aux Français. Charles IV, duc bagarreur, ne respecta pas les clauses et reprit Charmes. En représailles, la cité fut reprise par les Français et entièrement brûlée par le colonel de Gassion.
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Richelieu à la conquête de la Lorraine
Le cardinal de Richelieu a légué une correspondance immense et passionnante. Grâce à la diversité de ses interlocuteurs, le cardinal-ministre s'est doté d'un réseau exceptionnel d'informateurs. Leurs lettres et mémoires permettent de mieux comprendre les grands événements du temps et d'appréhender leurs protagonistes sous un jour nouveau.
L'année 1633 est marquée par d'indéniables progrès diplomatiques et territoriaux, grâce auxquels Richelieu dote son monarque Louis XIII d'ambitions spatiales à la mesure de la tâche accomplie depuis 1624. L'autorité royale bien assise, Louis XIII entend assujettir les duchés de Lorraine et de Bar et imposer sa médiation aux acteurs de la guerre de Trente Ans.
La création du parlement de Metz, la prise de Nancy et le traité de Charmes débouchent sur la saisie féodale du Barrois et sur l'occupation provisoire des Etats du duc Charles IV. L'avancée vers le Rhin devient inéluctable et la question de la succession au trône cruciale.
L'ouvrage constitue certes un formidable outil de travail pour les historiens de la Lorraine, mais c'est surtout, pour tous les amateurs d'histoire et amoureux de la Lorraine, l'occasion de se plonger dans les arcanes de la diplomatie et des intrigues qui ont marqué les débuts de la guerre de Trente Ans en Lorraine, et de mieux saisir les relations conflictuelles entre le cardinal de Richelieu et Charles IV de Lorraine.
>> Le cardinal de Richelieu à la conquête de la Lorraine. Correspondance, 1633, Marie-Catherine Vignal Souleyreau, éditions L'Harmattan, 2010, 783 p. (57 €).
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Richelieu et la Lorraine méridionale
>> Conférence organisée par la Société d'Emulation du département des Vosges | BP 38 | 88001 EPINAL CEDEX
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Le 1er numéro des Cahiers de La Mothe est paru
Qui connaît aujourd'hui la cité de La Mothe ? Tout bon Lorrain devrait répondre positivement. Mais il est vrai que cette cité, posée entre Champagne et Lorraine, ne vit plus que par le souvenir, car c'est désormais un désert forestier bien silencieux. La Mothe a été rasée au cours du XVIIe siècle par l'occupant français qui voulait éradiquer de la surface de la terre le beau nom de Lorraine.
Après des siècles d'oubli, une association s'est créée afin de relancer l'intérêt pour l'antique cité du Bassigny. L'association pour La Mothe est aujourd'hui fière de présenter son premier Cahier. Un Cahier-hommage à une historienne récemment disparue et qui a beaucoup travaillé à la connaissance historique de la cité lorraine : Nicole Sébline-Villa.
Après le mot du président Dépinal, deux articles de Mme Sébline-Villa sont proposés au lecteur : la sénéchaussée de La Mothe et Bourmont entre 1431 et 1439, et la vie matérielle à La Mothe. Jean Charles, autre historien de La Mothe, présente les plans du troisième siège de la cité fortifiée ainsi que sa topographie urbaine en collaboration avec Bernadette Bruyand. Cette dernière nous fait revivre également les signataires inconnus de la dernière délibération de La Mothe. Jean Charles a également rédigé une bibliographie complète de La Mothe en attendant une autre plus ciblée sur les anciennes familles de la cité. Enfin, les chroniques mothoises vous feront revivre les évènements qui ont marqué la célèbre butte du Bassigny ces derniers mois.
Histoire & Patrimoine Bleurvillois souhaite une descendance nombreuse à ce 1er numéro des Cahiers de La Mothe et encourage vivement tous les Lorrains et amateurs d'histoire régionale à se pencher sans tarder sur la riche histoire de la cité mothoise, vieille forteresse lorraine aujourd'hui abandonnée en Champagne.
>> Les Cahiers de La Mothe, n° 1, 2009, 79 p., nombreuses illustrations (10 €). On peut se le procurer en librairie ou en adhérant à l'association pour La Mothe, Mairie de Bourmont, 52150 BOURMONT (cotisation annuelle : 20 €)
>> Renseignements auprès du président de l'association pour La Mothe : M. François Dépinal, 32 Grande-Rue, 88140 SAUVILLE
Courriel : francois.depinal@wanadoo.fr
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La relation des sièges de La Mothe rééditée
La réédition de la Relation des sièges de La Mothe (1634 - 1642 - 1645) était attendue. L'ouvrage était devenu introuvable depuis des décennies.
La relation des trois sièges de la cité lorraine de La Mothe, située entre Lamarche et Neufchâteau (aujourd'hui en Haute-Marne), écrite par Nicolas du Boys de Riocour, lieutenant général du bailliage de Bassigny et témoin occulaire des sièges du XVIIème siècle et de la destruction de la ville, est un document éminemment précieux. C'est grâce à elle que le souvenir de La Mothe est demeuré vivant dans la mémoire collective lorraine.
Editée partiellement une première fois en 1841, elle le fut à nouveau en 1861 dans une version considérée par les historiens comme la plus complète et la plus fidèle au texte original. C'est cette version qui est désormais mise à la disposition de tous les passionnés d'histoire de la Lorraine et les amoureux de La Mothe.
> Relation des sièges de La Mothe 1634 - 1642 - 1645 par Nicolas du Boys de Riocour, avant-propos par Jean Charles, éditions Guéniot, 2008, 468 p., ill., plan (40 €)