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  • Destin français

    « Je savais où je voulais vivre, avec qui je voulais vivre, et comment je voulais vivre. À mes yeux médusés d’enfant, le mot France brillait de tous les feux : histoire, littérature, politique, guerre, amour, tout était rassemblé et transfiguré par une même lumière sacrée, un même art de vivre mais aussi de mourir, une même grandeur, une même allure, même dans les pires turpitudes.
     
    La France coulait dans mes veines, emplissait l’air que je respirais ; je n’imaginais pas être la dernière génération à grandir ainsi.
     
    Il ne faut pas se leurrer. Le travail de déconstruction opéré depuis quarante ans n’a laissé que des ruines. Il n’y a pas d’origine de la France, puisque la France n’existe pas, puisqu’il n’y a plus d’origine à rien. On veut défaire par l’histoire ce qui a été fait par l’Histoire : la France. L’Histoire est désormais détournée, occultée, ignorée, néantisée. L’Histoire de France est interdite. On préfère nous raconter l’histoire des Français ou l’histoire du monde. Tout sauf l’Histoire de France.
     
    Mais cette Histoire se poursuit malgré tout et malgré tous. Elle a des racines trop profondes pour être arrachées. Elle s’est répétée trop souvent pour ne pas se prolonger jusqu’à aujourd’hui. Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Les mêmes lois s’imposent au-delà des générations. L’Histoire se venge. »
     
    Après le phénoménal best-seller Le Suicide français, Éric Zemmour se livre avec force et sans tabou à une analyse de l’identité française en réhabilitant ses fondations. Et en alertant une nouvelle fois les Français sur le péril islamique et l'aveuglement de la classe politico-médiatique.
     
    ‡ Destin français, Eric Zemmour, éditions Albin Michel, 2018, 575 p., 24,50 €.

  • Laneuvelotte (88) : réunion du bureau de "Pèlerins de Lorraine"

    Le bureau de l'association "Pèlerins de Lorraine" s'est réuni récemment au Tremblois, à Laneuvelotte (54).

    Ce fut l'occasion de faire le bilan des activités de l'année écoulée - qui fut celle du 40ème anniversaire du pélé' johannique - et d'envisager les prochaines manifestations : outre le traditionnel pèlerinage Domremy-Vaucouleurs des 11-12 mai 2019, un pèlerinage à Saint-Nicolas-de-Port est envisagé.

    La réunion s'est clôturée par un sympathique goûter.

  • Autigny-la-Tour (88) : en marge du Centenaire de la venue du futur George VI d'Angleterre en 1918

  • L'Excelsior : l'esprit brasserie à Nancy

    Les éditions du Signe rendent un bel hommage par l’image et par le texte à un joyau de l’Art Nouveau et de l’Art Déco : la brasserie Excelsior de Nancy, l’une des plus belles de France !

    À mi-chemin entre la gare et la célèbre place Stanislas, la brasserie nancéienne Excelsior est un site unique tant pour la gastronomie lorraine proposée que pour son architecture. Son style Art nouveau, signé par d’illustres artistes issus de l’École de Nancy tels Daum, Grüber, Majorelle, Weissenburger et l’agencement diligenté par Jean Prouvé, qui mêle les styles Art déco et Mouvement moderne, en font un lieu d'exception.

    Considéré comme l’une des plus belles brasseries de France, cet établissement, porté sur les fonts baptismaux le 26 février 1911 par un brasseur de Vézelise, est une institution, une invitation au voyage au temps de la Belle Époque et des Années Folles.

    En définitive, franchir le seuil de l’Excelsior, c’est pénétrer dans une brasserie intemporelle, millésime 1900. La cuisine du chef et un personnel tout aussi convivial qu’efficace transportent les clients dans un univers d’effluves enivrants, selon l’exquise tradition des lieux, classés en partie au registre des Monuments historiques.

    Surprenante et fascinante, la brasserie Excelsior se dévoile… avec de magnifiques images et un texte non moins remarquable !

     

    ‡ Excelsior. L'esprit brasserie à Nancy, Bertrand Munier, éditions du Signe, 2018, 176 p., ill., 35 €.

  • Comment la IIIe République a sombré : Journal de Marguerite Lebrun (sept. 1939-juil. 1940)

    Éric Freysselinard, actuel préfet de Meurthe-et-Moselle, nous présente une partie du Journal intime de Marguerite Lebrun, qui couvre la période allant du 21 août 1939 – soit 4 mois et demi après la réélection de son époux, Albert Lebrun, à la présidence de la IIIe République – au 15 juillet 1940, quelques jours après les Actes constitutionnels de juillet qui écartent le président du pouvoir et confient tout entier ce dernier au Maréchal Pétain.

    Marguerite Lebrun - Lorraine de cœur autant que son époux l'était par sa naissance - a tenu ce Journal pendant l'essentiel de sa vie, de 1890 à 1947. L’épouse du dernier président de la IIIe République a été aux premières loges du pouvoir. Chaque jour, elle a consigné l’actualité politique, ses doutes et ses émotions, sa propre observation des événements et son appréciation des acteurs d’une Histoire en train de se faire, ceci avec d’autant plus de liberté que ses écrits n’étaient pas destinés à être lus par d’autres.

    Par un récit profondément humain et très informé, Marguerite Lebrun raconte la longue descente aux enfers de la France, la déclaration de guerre, l’invasion, la prise du pouvoir par Pétain. Le témoignage de cette période particulière, écrit quotidiennement, sur le vif, révèle le volontarisme de Daladier et de Reynaud, les manœuvres de Laval, l’excitation de Weygand et l’apathie apparente de Pétain, qui vont, après quelques mois d’une « drôle de guerre », conduire la France à l’armistice puis à une collaboration avec la nouvelle puissance européenne.

    Ce document inédit et authentique, écrit d’une belle plume, restitue un regard averti sur cette dernière année de la IIIe République qui vit la France basculer progressivement vers un nouveau régime politique. De toute évidence, il captive le lecteur qui se demande comment, à cette époque, la République a sombré...

     

    ‡ Comment la IIIe République a sombré. Journal de Marguerite Lebrun (septembre 1939 - juillet 1940), Éric Freysselinard (prés.), PUN-EDULOR, 2018, 370 p., ill., 22 €.

  • La pierre dans l'Antiquité et au Moyen Âge en Lorraine

    En partant du constat de la richesse sous-exploitée du patrimoine lapidaire et bâti lorrain, cet ouvrage collectif établit un premier bilan sur l'économie de la pierre en Lorraine pour les périodes gallo-romaines et médiévales. Il présente les résultats d’un projet collectif de recherche et livre des données inédites concernant les modes d’extraction, de transport ou de mise en œuvre du calcaire et du grès. Il fédère des chercheurs de l’Université de Lorraine, de l’Inrap, du CNRS et de différentes institutions ou associations autour d’une quarantaine de sites étudiés dans le cadre d’opérations d’archéologie préventive ou programmée, en privilégiant la diversité géographique, géologique et chronologique : les carrières gallo-romaines de Lafrimbolle, Saint-Quirin, l'extraction et l'utilisation du grès sur le site gallo-romain de La Bure, la carrière gallo-romaine du Quéveney à Monthureux-le-Sec, les carrières antiques des côtes de Moselle (Norroy-lès-Pont-à-Mousson, Montauville, Maidières et Jézainville), l'ouvrage gallo-romain du Pont des Fées aux Voivres, le site de récupération de blocs ouvragés en bordure de voie romaine à Saint-Baslemont, le mobilier lapidaire antique de l'amphithéâtre de Metz, la tour antique du Bacha à Deneuvre, les sarcophages du haut Moyen Âge de Metz, Toul et Verdun, le pont carolingien de Dieulouard-Scarpone, le donjon de Vaudémont, de Fontenoy-le-Château et de Pierre-Percée, la tour maîtresse de Bainville-aux-Miroirs; le logis seigneurial du château de Beaufremont...

    La variété de ces monographies permet d’aborder de façon synthétique les problématiques liées aussi bien aux modes de production des petites carrières circonstanciées locales et des grands centres d’extraction régionaux, qu’aux choix des matériaux pour la réalisation de stèles funéraires du IIe siècle ou de grands donjons seigneuriaux du Moyen Âge central, ou qu’aux réseaux de diffusion et de transport de la pierre. La grande majorité des résultats présentés ici sont inédits, les sites retenus ayant été étudiés sous des angles encore novateurs en Lorraine.

     

    ‡ La pierre dans l'Antiquité et au Moyen Âge en Lorraine. De l'extraction à la mise en œuvre, Karine Boulanger et Cédric Moulis (dir.), PUN-EDULOR, 2018, 686 p., ill., cartes, 25 €.

  • Liffol-le-Grand (88) : septembre 1944, un Half Track US stoppé au Bois-le-Comte

  • Saône lorraine dans le Cotentin et en Bretagne

  • Bleurville (88) : un plant de potimarron... en marche !

  • Brin-sur-Seille (54) : colloque d'histoire de la Grande Guerre le 6 octobre

  • Clientélisme politique et recommandation : l'exemple de la Lorraine de la IIIe à la Ve République

    « Clientélisme », le mot est ancien, dure et perdure. Mais de quoi parle-t-on au juste ? Quelles réalités et quels fantasmes ce mot recouvre-t-il précisément ? L’auteure entend étudier les acteurs, causes, modalités et limites du clientélisme sous l’angle de l’histoire politique.

    Elle concentre son analyse sur le territoire de la Lorraine, de la IIIe République aux années 2000, en se reposant sur l’exploitation statistique de corpus importants de courriers de recommandation entre élus et administrés. Au travers d'étude de cas portant sur des élus célèbres (Louis Jacquinot, Pierre Messmer, François Guillaume, Christian Pierret) ou plus anonymes (Jean Bernard, Jules Develle, André Savard) qui représentent l'ensemble des courants politiques, le clientélisme apparaît pour ce qu'il est réellement : une pratique répandue qui structure la vie politique locale, mobilise un réseau d'intercesseurs-relais, crée des solidarités fines entre l'élu et les électeurs, et joue parfois un rôle déterminant dans l'élection et la longévité politique de certains parlementaires.

     

    ‡ Clientélisme politique et recommandations. L'exemple de la Lorraine de la IIIe à la Ve République, Julie Bour, PUR, 2018, 207 p., cartes, 20 €.

  • L'abbé Grégoire s'en mêle

    Le 20 avril 1787. La diligence de Paris transporte huit passagers qui, chose inhabituelle, descendent tous à Metz. L’un d’entre eux, l’abbé Lamourette, vient apporter ses lumières à son ancien élève, l’abbé Grégoire, qui désire participer au concours proposé par l’Académie de la ville à propos du sort des juifs. Un autre voyageur, Zalkind Hourwitz, un juif de Paris, souhaite lui aussi concourir. Que l’Académie propose un tel sujet de réflexion est violemment contesté par d’éminentes personnalités de la ville.

    À l’arrivée de la diligence à Metz, on découvre que l’un des huit passagers est mort. Pour les besoins de l’enquête, interdiction est faite aux sept survivants de quitter la ville. L’artiste vétérinaire, Augustin Duroch, qui s’est déjà distingué par le passé pour sa rigueur scientifique, découvre lors de l’examen post-mortem que la victime a été empoisonnée au cours du voyage.

    Un climat de suspicion s’installe parmi les sept voyageurs. Qui a pu tuer Mendron, ce fonctionnaire parisien ? Duroch découvre qu'il devait rejoindre en grand secret Calonne, l’ancien ministre des Finances de Louis XVI, exilé depuis peu dans son château d’Hannonville, près de Verdun. À Paris, une virulente campagne de calomnies menée par l’entourage du roi détruit peu à peu la réputation de Calonne jusque dans les provinces. Le meurtre de son ami était-il destiné à paralyser l’ancien ministre ?

    De son côté, l’abbé Grégoire se sent menacé. Parviendra-t-il à mener à bien la rédaction de son mémoire, en raison de l’opposition que suscite ce concours ?

    Parmi les voyageurs condamnés à une oisiveté pesante, le climat est encore alourdi par le décès de deux d'entre eux. Accidents ?

    Duroch a fort à faire. Pour les besoins de l'enquête, ses voyages à Hannonville, puis à Paris, lui font courir des périls graves ; mais il reçoit l'aide inattendue d’Éléonore. Dans son enquête, il bénéficie d'un autre appui déterminant : le flair de l'ancien talmudiste Hourwitz, rompu à d’antiques et bien mystérieux modes de raisonnement.

    Cette enquête lorraine menée tambour battant nous rappelle celles de Nicolas Le Floch, le célèbre commissaire aux affaires extraordinaires de Louis XV et Louis XVI mis en scène par le regretté Jean-François Parot... Raison  de plus pour lire ce roman aux multiples péripéties !

     

    ‡ L'abbé Grégoire s'en mêle. Les enquêtes d'Augustin Duroch, Anne Villemin Sicherman, La Valette éditeur, 2018, 542 p., 23 €.

  • Nancy : disparition de Geneviève Tresse, conférencière de la basilique Saint-Epvre et du Musée lorrain

  • Nancy : inauguration d'une rue "Edmonde Charles-Roux"

    A l'occasion du 40ème Livre sur la place, une rue "Edmonde Charles-Roux, résistante, femme de lettres et journaliste, présidente de l'Académie Goncourt de 2002 à 2013" a été dévoilée par le maire de la ville et Bernard Pivot, en présence des membres de l'Académie Goncourt.

    Cette rue est située dans le nouveau quartier de la gare, entre le pont des Fusillés et le Centre des congrès.

  • Deux ouvrages en souscription sur les bombardements de 14-18 sur Nancy

  • Darney (88) : bientôt l'inauguration du musée dédié à Damia

  • Lamarche (88) : présentation des actes des JEV 2017

  • Ermitage de Bermont (88) : 5èmes Journées johanniques les 29 et 30 septembre 2018

    Programme

    >> Samedi 29 septembre
    Fête de saint Michel archange
    - Messe célébrée à 11h00, en réparation des infidélités de la France
    - 13h30 : accueil des participants, à Bermont, salle Sainte Jehanne
    d’Arc.
    - 14h00 : conférence de Monsieur l’abbé Jacques Olivier, FSSP : L’étendard de Jeanne – Synthèse sur les relations entre l’Église et l’État
    - 15h30 : conférence de Madame Marie-Paule Renaud, historienne : Jeanne d’Arc en Seine-et-Marne – La prédiction de Melun
    - 17h00 : Guy Barrey, historien, présentera son ouvrage Pèlerinages de France , paru en 2017 et préfacé par le cardinal Sarah. Puis Monsieur Barrey abordera la question du pèlerinage d’Isabelle Romée au Puy-en-Velay, en mars 1429, et celle du Puy-Notre-Dame, voisin de Chinon.

    >> Dimanche 30 septembre
    Solennité de la fête de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus
    Patronne secondaire de la France
    - 10h00 : la messe de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus sera célébrée à l’intention des chrétiens persécutés (rite extraordinaire de l’Église).
    Au début de la messe la statue de saint Maurice sera bénie par son sculpteur, le RP Jean Bosco, de l’abbaye Saint-Joseph de Clairval.
    12h00 : buffet sur place (pour les personnes inscrites)
    14h00 : clôture des journées johanniques par la visite guidée de l’église de Domremy

     

    Informations pratiques : les personnes qui souhaitent participer au buffet du dimanche midi, doivent s’inscrire avant le 15 septembre (participation de 15 € par personne) : Tél. 03 29 34 31 73 et 06 28 61 34 36 ou ermitage@ndbermont.fr

     

  • La Légion vosgienne, le numéro d'août 2018

    On peut adhérer à la Légion vosgienne, association patriotique créée dans le département des Vosges au lendemain de la Grande Guerre afin d'entretenir la mémoire des combattants.

    > Renseignement au 03.29.82.25.05 ou legion-vosgienne-mutil@orange.fr

  • Bleurville (88) : à propos de la Pietà de l'abbatiale bénédictine Saint-Maur

  • Lignéville (88) : les animations autour des Journées du patrimoine

  • Zincourt (88) : la croix de la route d'Hadigny remise en valeur

  • Bleurville (88) : un plant de potimarron voyageur...

    Pour la seconde année, un pied de potimarron s'est développé en bordure de clôture du poulailler entourant la vieille ferme située à l'angle de la rue de l'église et de la rue Saint-Pierre.

    Malgré la canicule de cet été et le manque crucial d'eau, les graines de potimarron oubliées par les poules se sont magnifiquement développées et ont donné naissance à un beau plant qui n'a pas hésité à « faire le mur » et à courir sur le trottoir.

    Quelques courges charnues iront enrichir de savoureuses soupes hivernales !

  • Aux marches de la Lorraine : Lamarche et Martigny-les-Bains

    L'ouvrage constitue les actes des Journées d'études vosgiennes tenues en octobre 2017 à Lamarche et Martigny-les-Bains.

    Autour de six grands chapitres et de 34 communications d'universitaires, chercheurs, historiens et érudits locaux, le lecteur se réaproprie l'environnement géographique, historique et humain de ce pays de marche que constitue l'ancien bailliage du Bassigny Barrois mouvant autour de son bourg chef-lieu, Lamarche, et de la cité thermale de la Belle Epoque, Martigny-les-Bains.

    Les communications regroupées en vastes chapitres abordent les aspects suivants :
    - de l'antiquité à la présence monastique au Moyen Âge
    - la création artistique, sacrée ou profane, de la Renaissance à l'époque moderne
    - le destin de quelques enfants de Lamarche (le Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel, Antoinette Lix, le maréchal Victor, Camille Picard...)
    - le destin thermal de Martigny-les-Bains
    - les conflits dans le pays de Lamarche, de la guerre de 1870 à la Guerre froide
    - les transformations administratives et économiques du territoire et la valorisation de ses atouts

     

    ‡ Aux marches de la Lorraine. Lamarche et Martigny-les-Bains, actes des Journées d'études vosgiennes 2017, FSSV et ADP3P, 2018, 570 p., ill., cartes, 29 €.

  • Biographie de René Rémond

    Qui ne se souvient du long visage de René Rémond (1918-2007), familier durant des années du petit écran les soirs d’élections ? Qui mieux que lui a traversé le XXe siècle avec ses multiples soubresauts, de l’impact des deux guerres à Mai 68, du choc du Concile Vatican II à la sécularisation, des idéologies d’hier aux mentalités politiques d’aujourd’hui ?

    Plus que d’autres sans doute, il mérite le titre rare « d’historien du présent ». Charles Mercier retrace le parcours de cette figure éminente qui a formé des générations d’étudiants, sous ses différentes facettes. Celle du chercheur libre qui se consacre aux idées politiques dans la durée, au risque d’apparaître marginal. Celle de l’universitaire institutionnellement impliqué, qui préside l’Université de Nanterre et la Fondation nationale des sciences politiques. Celle de l’académicien et expert aussi, sollicité par la République pour résoudre les questions sensibles. Et surtout, il dresse le portrait d’un intellectuel chrétien engagé pour un catholicisme d’ouverture, de l’Action catholique de sa jeunesse au groupe Paroles, mais qui, au soir de sa vie, s’inquiète de l’antichristianisme.

    Comme l’écrit avec sympathie Pierre Nora dans sa préface : « De la Jeunesse étudiante chrétienne à la consécration publique, Charles Mercier restitue avec justesse et précision l’unité de ce parcours et la courbe de cet épanouissement. » 

     

    ‡ René Rémond. Biographie, Charles Mercier, éditions Salvator, 2018, 416 p., ill., 22 €.

  • Le grand almanach de la Lorraine 2018

    Fin connaisseur de l'histoire et des traditions lorraines, Daniel Bontemps nous propose de cheminer avec lui tout au long de l'année 2018 tout en découvrant, jour après jour, le passé glorieux - et moins glorieux -, les trésors patrimoniaux, les recettes gourmandes et les légendes de notre belle Lorraine.

    Un almanach traditionnel pour découvrir la Lorraine d'antan et d'aujourd'hui au fil des saisons avec de nombreuses rubriques pratiques (musées, jardinage, marchés...) et des jeux. Ça vous changera de votre téléviseur ou de votre ordinateur !

     

    ‡ Le Grand almanach de la Lorraine 2018, Daniel Bontemps, nombreuses illustrations, 9,90 €.

  • Pas de statue de Charles Martel à Poitiers mais une mosquée...

    Pas de statue de Charles Martel à Poitiers mais une mosquée dénommée "Pavé des martyrs"...

    C’est l’imam de cette mosquée qui explique sans aucune vergogne : "le « Pavé des Martyrs » c’est le nom donné à la mosquée de Poitiers en l’honneur des envahisseurs musulmans stoppés en ce lieu-même par Charles Martel".

    La « bataille du Pavé des Martyrs », c’est le nom par lequel les historiens arabes désignent la bataille de Poitiers qui a vu la victoire en 732 du chef des Francs Charles Martel sur l’armée d’Abd er-Rahman, signant ainsi l’arrêt de leur progression vers le nord de la France et le début de la libération de l’Aquitaine et du Languedoc.

    « Nous voulons que ce centre soit une mosquée et un centre de rayonnement culturel », s’enorgueillit le frère-musulman Boubaker El-Hadj Amor. « Le but de ce centre est de créer les conditions d’une rencontre avec l’islam et parler de cette religion sainte et pour qu’il soit un centre de prédication. Inch’Allah. »

    A la place d’une statue du libérateurs de la France, c’est donc un monument à la gloire des envahisseurs qui est dressé en ce lieu mémorable. C’est dire si c’est bien en conquérant que l’islam implante en France ses gigantesques complexes politico-culturo-religieux, avec la complicité, - ainsi que s’enorgueillit cet imam -, des autorités de la ville et de celles du ministère de l'intérieur.

    Une mosquée financée par le Qatar

    L'imam de Poitiers admet en effet avoir bénéficié de fonds étrangers pour poursuivre la construction de la mosquée, interrompue plusieurs années durant en raison d’un manque de financement par les fidèles locaux. « Ce que nous avons construit, c’est grâce à Dieu et avec l’aide de l’organisation “Qatar Charity” », admet-il. L’organisation caritative, « bras humanitaire de l’émirat à l’étranger », « est devenue au fil des ans l’un des relais du soft power de Doha dans le monde », écrivaient les journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot dans leur livre « Nos très chers émirs », publié en 2016. En plus de sa mission humanitaire, « l’autre domaine d’activité de Qatar Charity, c’est le prosélytisme religieux, notamment en Afrique… », ajoutaient-ils, précisant que « l’ONG soutient dans le monde entier des projets de mosquées, d’écoles coraniques et d’instituts de mémorisation du Coran. » Y compris en France.

     

    Le Qatar, dont le mufti officieux est Youssef al-Qaradawi, prédicateur égyptien antisémite, pro-terroriste et interdit de territoire français depuis 2012, investit le plus souvent dans des mosquées gérées par l’UOIF ou ses satellites, comme celle, gigantesque, de Mulhouse, financée à hauteur de 2 millions d’euros. Plus inquiétant, Qatar Charity a été accusée par les Etats-Unis, Israel et plusieurs pays du Golfe de soutenir le terrorisme. Selon des documents officiels, produits par la justice américaine, Oussama Ben Laden a utilisé l’organisation pour financer les activités criminelles de sa nébuleuse Al-Qaida dans les années 90. Des groupes djihadistes au sein de l’opposition syrienne ont aussi bénéficié de son soutien. Des djihadistes ont enfin opéré sous couverture de Qatar Charity au Mali, a révélé le Canard enchaîné.

    Un projet encouragé par la mairie socialiste de Poitiers

    Interrogé sur l’accord donné par les autorités politiques au projet, l’imam de Poitiers évoque le soutien personnel du maire socialiste. « Bien sûr, le maire, grâce à Dieu, est mon collègue à l’université. Il a encouragé la construction de ce centre, et nous avons pu, grâce à Dieu, obtenir la licence, dit-il. Le problème est que la licence est de dix ans et a expiré en 2013. Mais, grâce à la relation de fraternité et d’amitié entre le maire et moi, il m’incite toujours à accélérer l’achèvement du projet. Que Dieu nous bénisse. Inch’Allah. » Son argument pour les convaincre ? « J’ai fait valoir l’histoire de Poitiers. Un lieu de culte et de paix sur les ruines de la bataille de 732 : tout un symbole », leur a-t-il expliqué.