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  • Bains-les-Bains (88) : la maison natale de Julie-Victoire Daubié labellisée "Maison des Illustres"

  • Bains-les-Bains (88) : la maison de la première bachelière Julie-Victoire Daubié labellisée "Maison des Illustres"

  • Les trains des stations thermales de l'Est

    Dès le milieu du XIXe siècle en France, les cures thermales attirent une clientèle aisée – aristocratie, grande bourgeoisie – qui part « prendre les eaux » chaque année, utilisant pour cela le chemin de fer qui irrigue progressivement le territoire. Après la Première Guerre mondiale, l’accès aux soins thermaux est élargi, permettant aux villes concernées de prendre leur essor. Les trains directs mis en place par les compagnies ferroviaires offrent un confort et des repas de qualité, tandis que les gares sont dotées d’un style architectural et d’un standing en accord avec les villes desservies. Traction vapeur, puis diesel, puis électrique… Quel que soit le mode de traction utilisé, les « trains des eaux » emmènent année après année leurs passagers au coeur de paysages bucoliques, gages d’un séjour revitalisant, par exemple, dans le Grand Est ou en Auvergne.

    En France, dès le Second Empire, le développement des villes thermales est rapide et important, grâce à la fréquentation d’une clientèle aristocratique et de la grande bourgeoisie. De 1850 à 1870, le nombre des visiteurs des stations thermales triple, passant de 100 000 à 300 000 visiteurs. Un flux qui enrichit les régions et provoque des transformations locales d’aménagement et de modes de vie, auxquelles l’arrivée du chemin de fer n’est évidemment pas étrangère. L’essor des villes d’eaux s’accentuera par la suite, après la Première Guerre mondiale, grâce à une démocratisation de ces soins prodigués dans les villes d’eaux : on boit de l’eau, on s’en asperge, on s’y baigne sur prescription médicale… Les compagnies de chemin de fer vont très tôt s’intéresser à ces voyageurs saisonniers en leur garantissant, pour le voyage qui dure souvent plusieurs heures, des dessertes de qualité et un confort à la hauteur de leurs attentes. Des trains directs au départ de Paris sont assortis d’une restauration raffinée, les gares affichent une architecture et un standing en accord avec les villes desservies.

    Les cheminots, qu’ils travaillent à bord des trains ou dans les gares, assurent l’organisation de ce trafic régulier, répété d’une année sur l’autre. Partant de la capitale, les « trains des eaux » emmènent leurs passagers vers des paysages bucoliques. Ces curistes, libérés de leurs contraintes habituelles le temps de leur séjour, ont la garantie d’un séjour bénéfique, effectué au calme, dans un cadre verdoyant et offrant des loisirs distrayants : concerts, opéra, opéracomique, théâtre, casino, golf, tennis, polo… Après la Seconde Guerre mondiale, la toute neuve Sécurité sociale prend en charge des cures thermales : le thermalisme s’ouvre alors au plus grand nombre, une nouvelle clientèle apparaît. La traction vapeur, utilisée dans un premier temps pour faire circuler ces trains, cédera la place au diesel au milieu des années 1960, lui-même étant remplacé plus tard par l’électrique.

    Le Train des eaux a circulé jusqu’en 1970, puis les liaisons ferroviaires accélérées et le TGV doté de bonnes correspondances ont permis le développement de nombre de stations thermales. Dans leur nouvel ouvrage, Paul-Henri Bellot et Didier Leroy décrivent le rôle décisif du chemin de fer dans le développement et la promotion des villes thermales de l’est (Bourbonne-les-Bains, Contrexéville, Vittel, Luxeuil-les-Bains, Plombières-les-Bains, Bains-les-Bains, Martigny-les-Bains, Gérardmer, Bussang) et de l’Auvergne.

    Attention au départ ! Et n'oubliez pas ce beau livre qui vous fera revivre la belle épopée des trains des villes thermales de notre région !

     

    ‡ Les trains des stations thermales - Est et Auvergne, Paul-Henri Bellot et Didier Leroy, La Vie du Rail éditeur, 2017, 175 p., ill. (49 €).

  • L'Echo des Trois Provinces d'avril-mai 2016

    Cette revue locale est toujours très attendue par les habitants du secteur... Mais la question de sa pérennité est désormais posée en raison de la baisse des subventions, de l'érosion des annonceurs et du trop faible nombres d'adhérents.

    Quoi qu'il en soit ce numéro printanier propose un sommaire varié :

    - hommage à Jacques Le Coustumier, historien du maréchal Victor
    - l'AG de l'ADP3P
    - Sainte Germaine de Pibrac à Villars-Saint-Marcellin
    - billets d'humeur : désertification et "ortografe"
    - archéologie : un atelier de fausse monnaie du IVe siècle à Martinvelle
    - de Paris à Thuillières : Eve Lavallière
    - lignes et points triples de partage des eaux
    - J comme Jasmin
    - la noblesse de Damblain
    - les Cahiers de Melle Marchal de Lamarche (1914-1918)
    - la vie des associations : Bleurville et la vie du musée de la piété populaire, Châtillon-sur-Saône, Natur'Images à Tignécourt, Claudon et la 36ème foire aux occasions du 1er mai, Isches, Bourbonne-les-Bains, Fayl-Billot...
    - Enfance d'autrefois dans l'oeil du photographe à Hennezel
    - les manifestations au Pays des Trois Provinces

    Les animateurs de cette revue associative, qui couvre les confins de la Lorraine, de la Franche-Comté et de la Champagne, compte sur le soutien des lecteurs afin qu'ils puissent continuer encore longtemps à promouvoir cette région à travers ce bulletin bimestriel si proche de la vie des habitants.

     

    > L'Echo des Trois Provinces est disponible sur abonnement (24 €) en envoyant ses coordonnées postales et le règlement à : ADP3P, 10 rue Jules-Ferry, 88320 Martigny-les-Bains.

  • L’Assomption de la chapelle de la Manufacture de Bains-les-Bains restaurée

    La toile consacrée à l’Assomption de la Vierge Marie va prochainement retrouver sa place dans la chapelle de la Manufacture Royale de Bains-les-Bains, dans les Vosges.

    assomption av restau.jpgUne présentation de l’œuvre restaurée par Igor Kozac a été proposée à la Fondation du patrimoine délégation vosgienne en avant première.

    Depuis plus d'un an maintenant, l'imposant tableau de l'Assomption qui trônait sur le mur central du choeur de la chapelle de la Manufacture Royale, a laissé place à un grand cadre vide. Et pour cause. Cette toile datant du XVIIIe siècle, pour laquelle une souscription publique a été ouverte en partenariat avec la Fondation du patrimoine de Lorraine en avril 2013, est partie en restauration dans l'atelier d'Igor Kozac, spécialiste de la conservation et restauration de tableaux, à Lavincourt, en Meuse.

    assomption chapelle manu.jpgIl aura fallu à l'artiste plus de 200 heures de travail pour remettre en état le tableau et accomplir un tel miracle. En effet, les vicissitudes du temps avaient fini par estomper quasi intégralement l'oeuvre.

    Sa restauration aujourd’hui terminée, la toile sera inaugurée officiellement lors des Journées européennes du Patrimoine, le dimanche 21 septembre, dans la chapelle de la Manufacture Royale.

    [source et clichés : Fondation du Patrimoine]

  • Manufacture royale de Bains-les-Bains (88) : un tableau de l'Assomption de la Vierge restauré

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    [Vosges Matin]

  • L'Echo des Trois Provinces "spécial tourisme" été 2013

    echo_164.jpgComme chaque été, L'Echo des Trois Provinces propose un numéro conçu spécialement pour les visiteurs de passage dans ce secteur situé aux confins des Vosges, de la Haute-Marne et de la Haute-Saône.

    Plusieurs pages sont consacrées au programme de visites organisées afin de faire découvrir le patrimoine historique, architectural et paysager des bourgs et villages du Pays des Trois Provinces. D'autres articles font un focus sur des sites qu'il faut absolument visiter durant cet été : les sources de la Meuse, le musée du verre, du fer et du bois d'Hennezel, le conservatoire de la piété populaire à Bleurville, la féculerie et le moulin Gentrey à Thunimont-Harsault, le musée de la vie d'autrefois à Jonvelle, le musée de la coutellerie à Nogent-en-Bassigny, le patrimoine industriel de Voisey...

    A lire encore dans ce numéro estival : le compte rendu de l'AG de l'association, le voyage en Moselle avec l'ADP3P, histoire de la cuisine, l'olifant de Saint Hubert, les 150 ans de la gare de Bains-les-Bains - Le Clerjus, le programme des animations estivales autour de Bains-les-Bains, Monthureux-sur-Saône, Lamarche, Darney, Jussey, Bourbonne-les-Bains, Fayl-Billot...

     

    ‡ L'Echo des Trois Provinces, n° 164, juin-juillet 2013. Disponible sur commande ou sur abonnement en contactant evelyne.relion@orange.fr 

  • Soutien de la Fondation du Patrimoine à la Manufacture royale de Bains-les-Bains

     

    Une nouvelle convention a été signée par François Valdenaire, président des Amis de la Manufacture royale de Bains-les-Bains et Jacky Frémont, délégué des Vosges de la Fondation du Patrimoine.

    manufacture bains.jpgLa Manufacture accueillait la réunion mensuelle de la délégation lorraine de la fondation du Patrimoine. Une réunion qui se délocalise quatre fois par an afin d’aller à la rencontre de ce patrimoine pour lequel elle œuvre. Depuis sa création en 1996, elle participe à la sauvegarde et à la valorisation de témoins d’une architecture locale, d’un art de vivre qu’il convient de transmettre aux générations futures.

    Cette matinée avait un objectif : la signature d’une nouvelle convention avec l’association des Amis de la manufacture afin de lancer une deuxième souscription destinée à restaurer le tableau de l’Assomption de la Vierge, une toile du XVIIIe siècle, la plus ancienne ornant le chœur de la chapelle.

    La signature s’est déroulée dans la chapelle en présence du préfet des Vosges, Gilbert Payet, du directeur général du Conseil général des Vosges, André Arnaise, ainsi que du sénateur Jackie Pierre.

    La convention fraîchement sortie de terre a reçu un royal cadeau de 2 000 € de la part de la Fondation du Patrimoine, gage de l’importante attachée à la restauration de la toile. Le projet, estimé à 9 250 €, est cher aux propriétaires du site, Martine et François Cornevaux, comme aux Amis de la manufacture, qui cosignent la convention avec le délégué départemental de la fondation, Jackie Frémont.

    La restauration de la toile, assez endommagée par l’humidité, a été confiée à Igor Kozak, dont l’atelier est installé à Lavincourt dans le sud meusien. La durée des travaux est estimée à deux ans. D’après une première étude, l’Assomption de la Vierge a déjà fait l’objet d’une restauration par le passé ; on trouve la trace de repeints anciens et d’un rentoilage. Tout l’intérêt du travail qu’Igor Kozak va entreprendre dans quelques semaines consiste à réintégrer les parties disparues, cachées par l’oxydation des vernis et les repeints. La première étape, un nettoyage minutieux, a pour but d’alléger les vernis et de retirer les repeints afin de découvrir la toile telle qu’elle était à l’origine.

    [source : Vosges Matin]

  • Les Journées du Patrimoine à la Manufacture royale de Bains-les-Bains

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    [L'Abeille de Neufchâteau]

  • Manufacture royale de Bains-les-Bains (88) : des vitraux et des voix

    chapelle manufacture bains.gifL'association des Amis de la Manufacture royale de Bains-les-Bains, dans les Vosges méridionales, a lancé voici quelque temps une souscription sous le label de la Fondation du Patrimoine de Lorraine afin de sauver les vitraux de la chapelle de la manufacture de fer-blanc de Bains-les-Bains fondée en 1735.

    Les dons ont répondu présents. Et Nathalie Noirjean, vitrailliste à Gignéville associée au métallier Jocelyn Parisot, ont, avec les propriétaires du site Martine et François Cornevaux et les membres de l'association de sauvegarde, réalisé un formidable travail de restauration durant plusieurs années.

    Les nouveaux vitraux de la chapelle seront inaugurés lors des prochaines Journées européennes du Patrimoine des 15 et 16 septembre.

    A cette occasion, les Petits chanteurs de Saint-Marc (du film "Les Choristes") accompagnés de Nicolas Porte, se produiront en public à Bains-les-Bains, salle Marie-Benoit, samedi 15 septembre à 20h00. On peut d'ores et déjà réserver au 03.29.31.32.87 ou manufactureroyale@voila.fr

    [cliché : Intérieur de la chapelle de la Manufacture royale de Bains-les-Bains]

  • Bains-les-Bains (88) : la Manufacture royale forge son caractère

    Ouvert au public, la Manufacture de Bains-les-Bains et ses passionnés ont déployé leurs trésors en fer-blanc au fil d’un parcours riche en expositions.

     

    manufacture bains.jpgClaire Chouard, artiste, et son mari, Sébastien, ébéniste-marquetteur, ont été les premiers Balnéens à venir rencontrer Martine et François Cornevaux lorsqu’ils sont entamés la colossale restauration de la Manufacture royale de Bains-les-Bains il y a maintenant six ans. Plusieurs années après, ils sont toujours présents à la fête du patrimoine industriel qui a battu son plein hier. Une manifestation organisée dans tout le Nord-Est à l’initiative du Parc de Wesserling, en Alsace. Quatorze sites y participent dont la Manufacture, l’unique en Lorraine et le seul appartenant à des propriétaires privés. Sa spécificité : le fer-blanc.

     

    Fondée en 1733, cette ferblanterie remarquablement préservée avec son château, sa chapelle, ses maisons d’ouvriers, sa halle au charbon et son étamerie, a rayonné durant plus de cent ans. Jusqu’à l’invention de la machine à vapeur qui sonne le glas des forges des vallées. Nous sommes au milieu du XIXe siècle. Ce qui sauve le site balnéen ? La machine à clous inventée par Charles Lévy en 1851. Elle va lui permettre de vivre cent ans de plus avec la fabrication de clous (à cheval, à glace, pour les constructions, etc.).

     

    Des siècles d’histoire qui défilent sous les yeux des visiteurs. Ici, les trésors se dévoilent au fil d’un parcours riche en expositions historique, technique et artistique. Au milieu d’elles : rien que des passionnés. A l’image de Jean-Paul Mousseaux, collectionneur barisien d’art populaire. Parmi ses pièces accumulées depuis plus de trente ans, de nombreux objets en fer-blanc, justement. Aux ustensiles de cuisines du quotidien s’ajoutent les burettes à huile, les lampes, les boîtes publicitaires. Autant de produits nés de cette dynamique industrielle. A force d’écumer brocantes et salles de ventes, il déniche des pièces insolites et ingénieuses : présentoir à cartes postales, balance pour peser les œufs, moule à bougie, séchoir à fruits, muselière pour veaux que Jean-Paul Mousseaux se fait un plaisir de décrire.

     

    A Bains-les-Bains, chacun apporte sa pierre à l’édifice en fonction de ses coups de cœur et de ses compétences. « Des gens nous tendent régulièrement la main », se réjouit Martine Cornevaux. Que ce soit Guy Chassard pour la restauration de la machine à clous (datant de 1851, elle lui a demandé une centaine d’heures de travail) ou encore Nathalie Noirjean pour les vitraux de la chapelle. Un supplément d’âme qui contribue à forger le caractère de la Manufacture royale.

     

    Martine et François Cornevaux mettent un point d’honneur à ce que leurs portes ouvertes (au nombre de trois dans l’année : les Journées du patrimoine, les Rendez-vous aux jardins et la fête du patrimoine industriel) restent entièrement gratuites. « Pour attirer un maximum de visiteurs et faire en sorte qu’ils s’emparent de l’histoire de la Manufacture », note la maîtresse des lieux. « Un patrimoine humain et technique qu’on se réapproprie facilement à travers sa propre histoire ou celle de ses parents et grands-parents », ajoute François Cornevaux. Il est aisé en effet de trouver quelqu’un dans son entourage qui ait un jour travaillé au sein d’une industrie.

     

    Grâce à des manifestations comme celles-ci, qui permettent aux propriétaires de ne plus se bagarrer seuls dans leur coin, les sites industriels deviennent des lieux de tourisme vivants. Ne reste qu’à amplifier cet engouement naissant en continuant de battre le fer pendant qu’il est encore chaud.

     

    [d’après Vosges Matin]

  • Culture des villes d'eau

    villes d'eau.jpgAvant l'aspiration à la démocratisation des loisirs, avant le tourisme de masse, des lieux singuliers semblaient maintenir l'illusion d'une culture européenne commune aux élites : les stations thermales.

    Certes, l'aristocratie ne constituait pas l'essentiel de la clientèle mais, à l'occasion des cures, de braves bourgeois se plaisaient à penser fréquenter les têtes couronnées et les familles princières et à retrouver, dans un microcosme choisi, la fine fleur des élites européennes.

    Une histoire culturelle comparée des villes d'eau doit ainsi combiner une approche de réalités et de mythes. L'équipe du Cercle (Centre de Recherche sur les Cultures et les Littératures Européennes), constituée d'universitaires nancéiens, en partenariat avec les sociétés savantes locales de stations thermales vosgiennes de Bains-les-Bains, Contrexéville, Martigny-les-Bains, Plombières-les-Bains et Vittel, a pu ainsi rassembler, dans ce cahier collectif, des réflexions comparées sur un moment où, en Europe, du XVIIIe siècle à la Belle Epoque, le nationalisme parfois belliqueux a semblé pouvoir se dissoudre dans l'eau... thermale.

     

    ‡ Culture des villes d'eau, Didier Francfort et Antoine Nivière (sous la dir.), PUN, 2011, 141 p., ill. (15 €).

  • Bains-les-Bains : un nouveau vitrail pour la chapelle de la Manufacture

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    [Vosges Matin]

  • Bains-les-Bains : autour de Julie-Victoire Daubié, la première "bachelier"

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    [Vosges Matin]

  • Les actes des Journées d'études vosgiennes 2010 : "La Vallée du Côney, métallurgie et thermalisme"

    journées d'études vosgiennes,bains les bains,fontenoy le château,vosges,fédération des sociétés savantes des vosges,manufacture royale,thermalisme,métallurgie,patrimoineFruit de deux années de recherches qui renouvellent les connaissances du Val de Vôge, des Vosges méridionales, qui n'avaient plus connues de développement depuis les écrits de l'abbé Olivier au tournant des XIXe-XXe siècles. Ces actes réunissent les communications présentées lors des Journées d'études vosgiennes d'octobre 2010 durant lesquelles furent abordés la métallurgie, le thermalisme et le patrimoine à travers les territoires irrigués par le Côney, affluent de la jeune Saône.

    Si la métallurgie s'est développée dans la vallée dès le XVe siècle, elle connut une période de prospérité durant les XVIIIe et XIXe siècles, notamment avec la Manufacture royale de fer blanc de Bains-les-Bains : l'ouvrage met en lumière l'essor de l'activité, les bâtiments, la vie des ouvriers et maîtres de forges, leur pouvoir industriel et politique au tournant des révolutions.

    Le bourg de Fontenoy-le-Château révèle un intéressant patrimoine architectural, autour de son château médiéval, gardien de la frontière entre Lorraine et Franche-Comté. Dans ce sud vosgien, le lecteur rencontrera aussi d'attachantes figures : Diane de Dommartin, le maréchal Thierry, le poète Gilbert, Julie Victoire Daubié et l'abbé Olivier.

    Avec un propos nouveau et original, les auteurs - universitaires, historiens, géographes et érudits locaux - s'attachent à l'étude du thermalisme, depuis la présence antique jusqu'à nos jours en abordant les lieux de la ville d'eau et la clientèle.

    Des actes qui marqueront durablement la connaissance de cette région rurale attachant de la Lorraine méridionale.

     

    ‡ La vallée du Côney, métallurgie et thermalisme. Bains-les-Bains et Fontenoy-le-Château, Jean-Paul Rothiot et Jean-Pierre Husson (sous la dir.), Fédération des sociétés savantes des Vosges - Amis du Vieux Fontenoy, actes des Journées d'études vosgiennes, 15-16 octobre 2010, 2011, 495 p., ill. (35 €).

  • Manufacture royale de Bains-les-Bains : le patrimoine industriel honoré

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    [Vosges Matin]

  • Fontenoy-le-Château (Vosges) : présentation des Actes des Journées d'études vosgiennes 2010

    vosges,journées d'études vosgiennes,fssv,jean paul rothiot,vôge,fontenoy le chateau,bains les bains,côneyDimanche 10 juillet à 10h00 à l'Hôtel de Ville de Fontenoy-le-Château seront présentés les actes des Journées d'études vosgiennes 2010 organisées par la Fédération des Sociétés savantes des Vosges et les Amis du Vieux Fontenoy.

    Elles se sont tenues à Fontenoy-le-Château et à Bains-les-Bains en octobre dernier. Durant trois jours, les communications présentées ont abordé l'histoire des deux communes devant un large public.

    Depuis les travaux de l'abbé Constant Olivier, à la fin du XIXe siècle, aucun ouvrage n'avait été consacré au riche passé de la vallée du Côney et à ses spécificités. Les conférences données par des spécialistes ont dépoussiéré les connaissances sur l'histoire de la vallée. Par exemple, il a été établi scientifiquement l'année de construction du donjon du château de Fontenoy : le carbone 14 la situe en 980, ce qui en fait le plus ancien de Lorraine encore subsistant.

    Enfin, ces Actes brossent un panorama de l'histoire locale et des sites protohistoriques jusqu'à la fin de la période industrielle dans la Vôge.

     

    ‡ Plus d'infos sur www.histoire-patrimoine-vosges.org ou contact courriel : jp.cl.rothiot@orange.fr

  • La première "bachelier", Julie Victoire Daubié

    daubié.jpgVoilà une biographie bienvenue à l'occasion du 150ème anniversaire du premier baccalauréat féminin. Et cette première bachelière était une Vosgienne : Julie Victoire Daubié, originaire de Bains-les-Bains.

    Véronique André-Durupt réussit la performance de présenter une belle biographie synthétique de notre célèbre bachelière vosgienne et, ce faisant, balaye toutes les erreurs colportées par les récits ou romans publiés ces dernières années sur l'auteur de La pauvre femme, en 1866. Sans animosité envers ces romanciers à l'esprit prolixe, l'auteur nous décrit la "vraie" jeunesse vécue par Julie Victoire Daubié : foin du misérabilisme inventé pour faire pleurer dans les chaumières. Non, notre future bachelière fut bien le produit d'une société privilégiée et reçu une éducation et une instruction de privilégiée. Chacun se retrouve bien sûr sur les travaux de Julie Victoire en faveur de l'émancipation des femmes en ce XIXe siècle bourgeois.

    Bref, derrière ce baccalauréat anecdotique se cache une femme moraliste et audacieuse, un témoin de la condition des femmes sous le Second Empire.

    Un essai biographique qui remet quelques idées en place sur Julie Victoire Daubié.

     

    ‡ La première "bachelier" Julie Victoire Daubié, Véronique André-Durupt, éditions Les Amis du Vieux Fontenoy, 2011, 119 p., ill. (15 €).

  • Vosges, terre de tourisme

    vosges tourisme.jpgLes racines du tourisme sont parfois à rechercher bien avant que le terme de "touriste" ne soit introduit dans la langue française. Dans les Vosges, dès 1500, d'après les sources conservées, de premiers voyageurs vinrent goûter à cette terre riche d'eaux thérapeutiques, d'abbayes rayonnantes et de bon air.

    Spectacle et ressources de la montagne, sites historiques, vie des eaux deviennent le socle de l'attractivité du département. Grâce aux sociétés de promenades, dès 1875, aux syndicats d'initiative et aux guides nationaux et régionaux, les villes et les vallées des Vosges, vantées par les couleurs clinquantes des affiches des Chemins de fer de l'Est, s'ouvrent à un afflux nouveau. Le réseau routier et ferré accompagne ce formidable essor jusqu'à la Seconde Guerre mondiale et draine aristocrates et curistes, érudits ou marcheurs attirés par la "ligne bleue" des Vosges.

    Avec les congés payés en 1936, place à toutes les formes du tourisme populaire ! Colonies de vacances, campings, auberges de jeunesse, refuges, gîtes ruraux, villages de vacances fleurissent. Apparus avec le siècle, ski et sports de glisse prennent leur plein développement, consacrant la "double saison" caractéristique des Vosges.

    Autour des contributions de plus de dix auteurs, cet ouvrage fouille dans le riche passé de ce territoire jusque vers 1500, et retrace, sur cinq siècles, grâce aux journaux de voyage, affiches, carnets de dessins, guides, photographies, cartes postales, l'histoire d'une activité devenue un pilier économique du département des Vosges.

    Alors, bon voyage dans nos Vosges !

     

    >> Vosges, terre de tourisme. Du siècle de Montaigne à nos jours (1500-2000), Isabelle Chave (sous la dir.), Conseil général des Vosges/Archives départementales des Vosges, 2010, 187 p., ill., cartes (18 €).

  • 15, 16 et 17 octobre : les Journées d'études vosgiennes dans la Vôge

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  • L'Echo des 3 Provinces d'août-septembre est paru

    echo 3 provinces.jpgAmis lecteurs du Pays des 3 Provinces (Lorraine, Champagne-Ardenne et Franche-Comté bien sûr !) - et tous ceux qui veulent découvrir la région aussi ! - retrouvez votre revue locale favorite d'août-septembre ! L'Echo des 3 Provinces vous fait partager la vie de ses habitants, mais aussi la riche histoire des villages des confins de ces trois régions ainsi que la diversité du patrimoine.

    Dans ce numéro, vous pourrez lire une multitude d'articles dont : les sources et résurgences dans la région de Bourbonne-les-Bains, Fontenoy-le-Château : 1000 ans d'histoire, visite du musée de la pomme de terre et de la féculerie au moulin Gentrey à Harsault, les bombardements de Lamarche de juin 1940, des sources au coeur du Val de Vôge, histoire de la cuisine, Saône Lorraine fête ses 30 ans, etc.

     

    >> Abonnement à L'Echo des 3 Provinces en envoyant vos coordonnées postales accompagnées de votre règlement (24 € pour 6 numéros)  à : ADP3P - 24 rue principale - 52400 ENFONVELLE.

  • Jean-Paul Rothiot et les Journées d'études vosgiennes d'octobre 2010

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    [Vosges Matin | 23.06.10]

  • Manufacture royale de Bains-les-Bains : de nouveaux vitraux pour la chapelle

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    [Vosges Matin | 22.02.10]

  • Des vitraux pour la chapelle de la manufacture de Bains-les-Bains (Vosges)

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    [Vosges Matin | 01.02.10]

  • « L’Echo des Trois Provinces » étend sa zone de diffusion

    La zone de diffusion du journal d’information associatif couvrant le sud-ouest vosgien, le Bassigny haut-marnais et le nord-ouest de la Haute-Saône, L'Écho des Trois Provinces, va s'étendre à partir du prochain numéro de février 2010.

     

    echo3provinces.jpgC'est la décision prise par les membres du comité de rédaction lors de la récente réunion à Isches.

     

    La présidente, Évelyne Relion, a ouvert la séance devant une vingtaine de personnes habituées du comité de lecture. Elle a évoqué le bilan du dernier numéro sorti début décembre, qui s'avère positif et de bonne qualité. Pour la prochaine livraison, elle proposait d'étendre la diffusion du magazine bimestriel sur la communauté de communes de Bains-les-Bains en s'appuyant sur le projet de parc naturel régional. Les membres ont émis un avis favorable. Sachant que la Codecom du Val de Vôge couvre 13 communes et 5.184 habitants. La photo à la une illustrera un paysage et des articles intérieurs traiteront de ce secteur vosgien. La diffusion supplémentaire concerne 2.000 numéros et sera effectuée par la Codecom. Les élus du Val de Vôge avaient été séduits par l'originalité de ce magazine associatif lors d'une réunion à Viviers-le-Gras concernant le projet de parc naturel régional. Ce futur parc coïnciderait pratiquement au rayon d'action des trois provinces… Ceci explique en partie cela.

     

    D'autres articles traiteront de l'histoire et des hommes des trois départements. La Poste de Bleurville qui célèbre son centenaire, la disette des années 1940 en Saône Lorraine, la vie d'un maréchal-ferrant, le chêne Saint-Evre de Voisey quatre à cinq fois centenaire, la belle voix de Sylvie Hell, l'inauguration de l'église Saint-Brice de Isches restaurée, etc. De nombreuses poésies égayeront les pages. Côté cuisine, le lecteur apprendra aussi qu'au 18ème siècle les plats étaient présentés sur des brancards… Et aujourd'hui sur des canapés !

     

    >> Les prochains rendez-vous : réunion des guides le samedi 16 janvier à 14h30 à la salle des fêtes de Villars-Saint-Marcellin (52) ; conseil d'administration à 14h30 puis comité de rédaction à 17h00 le samedi 20 ou 27 février, à la mairie de Isches (88).

     

    [Vosges Matin | 27.12.09]

  • Une association pour accompagner la création du parc naturel régional

    Réunis à Lironcourt, dans le canton de Lamarche (Vosges), des responsables associatifs et des élus locaux ont décidé la création d’une association pour porter le projet de création d’un parc naturel régional (PNR).

     

    aux_sources_du_parc.jpgResponsables associatifs œuvrant depuis de nombreuses années dans les domaines du patrimoine naturel et culturel, du tourisme et du développement économique local, élus des communautés de communes des Pays de la Saône Vosgienne, de Saône et Madon, du Val de Vôge, des Marches de Lorraine, et de Bourbonne-les-Bains : ils étaient venus en nombre pour partager leur motivation pour la naissance de cet efficace outil de développement local que représente le Parc Naturel Régional.

     

    Dénommée « Aux sources du Parc », la nouvelle association loi 1901 a pour objectif de réunir les arguments destinés à convaincre les Conseils régionaux de nos territoires – Lorraine, Champagne-Ardenne et Franche-Comté – de la validité d'un tel projet. Différents groupes de travail se sont d’ores et déjà constitués afin de mener les réflexions et les recherches sur les thèmes les plus divers : patrimoine naturel, patrimoine culturel, développement touristique, développement économique.

     

    La communication représente le thème d'une dernière commission essentielle car il sera nécessaire d'expliquer aux habitants, mais aussi aux décideurs locaux, les objectifs et la méthode d'un PNR. La démarche à mener est en effet d'envergure puisqu'elle vise à valoriser les atouts d'un vaste territoire (de Bains-les-Bains à Bourbonne-les-Bains, de Darney à Passavant-La Rochère en passant par Monthureux-sur-Saône) notamment en faisant travailler ensemble différents acteurs.

     

    Les membres de la nouvelle association seront aidés dans leur démarche par six étudiants en licence « Gestion durable des espaces forestiers et développement local » à l'Université de Nancy 2. À charge pour eux de participer aux commissions, d'amorcer un inventaire des richesses à mettre en avant dans le cadre de la création d'un PNR.

     

    La prochaine réunion est programmée le 4 novembre, à 20h30, au casino de Bourbonne-les-Bains. Damien Parmentier, directeur de Vosges Développement, interviendra en tant qu'ancien directeur du Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges. Toutes les personnes souhaitant rejoindre l'aventure sont les bienvenues.

     

    [Vosges Matin | 16.10.09]

  • Sur les routes du Sud-Ouest vosgien avec les scouts d'Europe de Nancy

    Des jeunes scouts et guides d'Europe nancéiens étaient sur les routes du Sud-Ouest vosgien cet été. C'est toujours avec plaisir que nous croisons ces jeunes pleins d'enthousiasme, "toujours prêts" pour réaliser leur "BA" et animer les villages et les bourgs où ils font halte.

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    [source : Vosges Matin]
  • Chapelle de la Manufacture de Bains-les-Bains : les vitraux bientôt restaurés

    La Fondation du Patrimoine s'engage auprès de l'association des Amis de la Manufacture royale de Bains-les-Bains pour sauver les vitraux du  XIXe siècle de la chapelle de ce site industriel du XVIIIe siècle.

     

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    [Vosges Matin | 15.03.09]