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Châtillon-sur-Saône sacré "beau village lorrain"
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Un jeune étudiant vosgien enquête sur les généraux du Premier Empire
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Thorey-Lyautey (54) : hommage au Maréchal Hubert Lyautey le 8 juillet
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Nostalgie de l'odeur des foins...
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Monthureux-sur-Saône (88) : au temps où l'église des Tiercelins avait un clocher...
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Ces bons Messieurs de Martimprey : les francs-maçons de Bruyères de 1768 à la Révolution
"Ah ! Les comtes de Martimprey, c'étaient de bien bons Messieurs !"
Depuis Gerbépal où se situait leur vieux château féodal et Laval où ils résidaient à la mauvaise saison, cette réputation d'humanistes qu'ils avaient acquise depuis le XVe siècle auprès des paysans de la contrée, par leur bienveillance et leur disponibilité, s'était répandue dans les montagnes vosgiennes.
Nobles éclairés en ce XVIIIe siècle, ouverts aux idées et à l'esprit des Lumières, sans doute depuis qu'ils avaient invité le philosophe Marmontel dans leurs résidences vosgiennes, ces comtes de Martimprey avaient été à l'origine de la création de deux loges maçonniques : la première en 1768, Saint Jean la parfaite amitié et, la seconde, en 1783, Saint Georges de la vraie et inébranlable réunion.
Cet ouvrage lève le voile sur l'histoire sur cette famille influente à Bruyères et à Gérardmer, et révèle aussi l'identité de ces francs-maçons lorrains qui animèrent les deux loges vosgiennes où nobles, bourgeois, ecclésiastiques, militaires et médecins s'y côtoyaient et formaient une sociabilité originale en ce XVIIIe siècle finissant. Une biographie consacrée à chacun d'eux permet de mieux connaître le comportement qu'ils eurent durant la Révolution.
Cette étude inédite doit en grande partie à la redécouverte d'archives maçonniques conservées jusque-là en Russie.
‡ Ces bons Messieurs de Martimprey. Les francs-maçons de Bruyères de 1768 à la Révolution, Jack Chollet, éditions Gérard Louis, 2018, 201 p., ill., 22 €.
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Martigny-les-Bains (88) : l'âge d'or du "petit Versailles" thermal vosgien
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Saône lorraine à l'Elysée pour le lancement du loto du patrimoine
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Festival d'orgue estival à la cathédrale de Nancy
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Bains-les-Bains (88) : la maison natale de Julie-Victoire Daubié labellisée "Maison des Illustres"
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Les Lorrains et la fin de la maison ducale
La France, après avoir formellement rendu la Lorraine au duc Léopold en 1697, tente dès 1700 une manœuvre pour annexer en douceur la Lorraine et le Barrois : elle propose un échange au duc Léopold. Celui-ci céderait ses Etats pour recevoir en échange le Milanais... Tenté un instant par cet échange, le duc finit par y renoncer devant les réactions extrêmement courroucées du peuple de Lorraine.
Beau-père de Louis XV, Stanislas Leszczynski, roi déchu de Pologne, se voit attribuer en 1738 le duché de Lorraine et de Bar en compensation ; mais la Lorraine sera rattachée à la France à son décès. Ce qui arrive le 23 février 1766. Les duchés furent ainsi annexés au royaume de France... Pour le meilleur, mais surtout pour le pire !
L'ouvrage évoque les origines des oppositions à la France et les manifestations de l'attachement dynastique tel qu'elles se présentent au XVIIIe siècle en Lorraine. Phénomène peu étudié par l'historiographie lorraine, il s'agit également d'une étude renouvelée des fidélités à la Maison de Lorraine appréhendée à travers les différentes fidélités, les attitudes, les paroles et les actes des oppositions qui se sont développées en Lorraine.
Cet ouvrage posthume rend hommage à son auteur, jeune Vosgien passionné d'histoire et de littérature. Ce livre constitue la publication de son mémoire de master 2 d'histoire validé à l'Université Paris IV-Sorbonne.
‡ Les Lorrains et la fin de la maison ducale. Entre fidélité et nostalgie (1735-1749), Olivier Toussaint, éditions Gérard Louis, 2018, 231 p., ill., 20 €.
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Chimères d'automne
C'est à une belle balade que nous convie Jean-Louis Hans, romancier vosgien passionné par "sa" montagne et ses Hauts.
Roman singulier, étrange et mystérieux même, qui se déroule dans la forêt d'Hérival, proche de Remiremont. Forêt ensorcelante et envoûtante qui constitue le cadre d'une histoire qui entraîne le lecteur entre Moyen Âge et époque contemporaine où des personnages improbables se côtoient dans cette nature vosgienne...
Une histoire qui révèle au final toutes les incohérences de notre monde qui s'éloigne de l'essentiel : la préservation de notre milieu de vie. Etonnant.
‡ Chimères d'automne, Jean-Louis Hans, éditions Gérard Louis, 2018, 247 p., 18 €.
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Des toiles de Renaudin vendus chez Sotheby's
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Antoine Drouot, le sage de la Grande Armée
Thierry Choffat, universitaire et animateur infatigable des Vosges napoléoniennes, nous offre un sympathique et surtout authentique portrait du "sage de la Grande Armée", le nancéien Antoine Drouot.
Si beaucoup connaissent sa statue érigée sur le Cours Léopold à Nancy, peu savent qui fut cet homme que Napoléon avait surnommé "le sage de la Grande Armée". Fils d'un boulanger de Nancy, artilleur, chef de bataillon devenu aide de camp de l'Empereur, général, comte d'Empire et gouverneur de l'Ile d'Elbe, Antoine Drouot fut surtout un Lorrain modeste, érudit, pieux, généreux et fidèle à son Empereur.
Véritable moine-soldat, il restera fidèle à Napoléon jusqu'à sa mort, projetant même de le rejoindre dans son exil à Sainte-Hélène... Il finira sa vie à Nancy en faisant le bien autour de lui et sera inhumé au cimetière de Préville où l'on peut toujours se recueillir sur sa pierre tombale. A l'image de ce que fut sa vie, discrète et modeste.
‡ Antoine Drouot. Le sage de la Grande Armée, Thierry Choffat, éditions Vent d'Est, 2017, 64 p., ill., 10 €.
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Châtillon-sur-Saône (88) : dernier conseil d'administration de Saône lorraine avant la saison estivale
Dernier conseil d’administration au Grenier à sel sous la présidence de Jean-François Michel avant les animations estivales dans les différents sites gérés par l’association Saône lorraine.
Le président Jean-François Michel était récemment l’invité de la présidence de la République à l’Elysée, au côté d’autres représentants d’associations patrimoniales, pour le lancement du loto du patrimoine dans le cadre de la mission de Stéphane Bern en faveur de la sauvegarde du patrimoine français : si le projet de restauration de l’église des Cordeliers des Petits-Thons ne fait pas partie des sites prioritaires soutenus par le loto, il pourra toutefois bénéficier de cette manne financière en plus des aides de la Drac, de la Région et de la Fondation du patrimoine des Vosges. Le conseil d’administration a remercié Marie-Françoise Michel qui a préparé un dossier de candidature qui a su convaincre la mission Bern.
Travaux. – Des travaux d’insonorisation de la salle de réunion du Grenier à sel sont à l’étude ainsi que l’installation d’une nouvelle vitrine au musée de Hennezel afin d’accueillir des dons de verreries de Clairey. Par ailleurs, le président Michel a confirmé que les travaux sur le chœur de l’église Notre-Dame des Anges des Thons et sa chapelle Saint-Bonaventure devraient débuter à l’automne. L’architecte en chef des Monuments historiques procède actuellement à la recherche des entreprises. L’église sera fermée durant les travaux mais la visite reste possible pour les groupes. Le conseil d’administration s’inquiète du refus du Conseil départemental des Vosges de subventionner les travaux engagés par les associations patrimoniales.
Vie de l’association. – Saône lorraine a recruté Mathilde Leclerc, de Relanges, dans le cadre d’un emploi service civique : elle intervient au musée de Hennezel-Clairey et au Grenier à sel de Châtillon. Le voyage d’automne conduira une cinquantaine d’adhérents à la découverte du patrimoine architectural du Cotentin. Enfin, après le succès des premiers « café-histoire », Saône lorraine proposera le 13 octobre une nouvelle rencontre sur le thème du protestantisme en Lorraine animée par Julien Léonard, maître de conférences en histoire moderne à l’Université de Lorraine.
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Noms de lieux du département de la Meuse
La Lorraine est une terre de passage. Les routes qui la sillonnent du nord au sud et d’est en ouest nous enseignent l’histoire. La Meuse est particulièrement intéressante par sa variété toponymique. Dans le département de la Meuse certains noms de lieux sont plus évocateurs que d’autres : Bar-le-Duc, Douaumont, Varennes-en-Argonne ou Verdun, ont un passé lourd d’histoire. D’autres, plus discrets, comme les Islettes, ou plus curieux comme Venise, Azannes-et-Soumazannes nous intriguent. Mais tous en appellent à notre curiosité et nous aimerions savoir ce qu’ils cachent. Mais tous les noms de lieux, villages, lieux-dits, montagnes, rivières et étangs ne sont pas aussi aisés à interpréter. Ce livre tente donc de leur donner un sens et cherche des réponses à partir des attestations anciennes en proposant le plus souvent différentes hypothèses.
Au-delà de la recherche étymologique, l’ouvrage se présente aussi comme une promenade passionnante au milieu des hommes qui ont nommé ces lieux à différentes époques à travers leurs activités, leurs croyances, les paysages, les coutumes. La deuxième partie aborde un aspect historique que la toponymie met en lumière : les différentes époques de peuplement avec leurs habitudes de langage, de l’antiquité à l’époque moderne. C’est tout un pan particulièrement fragile du patrimoine meusien que ce livre met en valeur, en espérant apporter aux habitants comme aux touristes une meilleure connaissance de ce patrimoine omniprésent et pourtant si méconnu.
‡ Noms de lieux du département de la Meuse, Michèle Benoit et Claude Michel, éditions des Régionalismes, 2018, 184 p., ill., 19,50 €.
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Noms de lieux du département de la Meurthe-et-Moselle
La Lorraine est une terre de passage. Les routes qui la sillonnent du nord au sud et d’est en ouest nous enseignent l’histoire. La Meurthe-et-Moselle est particulièrement intéressante par sa variété toponymique. Qui n’a jamais entendu parler de Nancy, Toul, Pont-à-Mousson, Lunéville, Longwy ou Villerupt ? Tous ces noms évoquent l’histoire, l’art ou l’industrie ; ils ont permis de porter jusqu’à l’autre bout du monde la renommée de la Meurthe-et-Moselle. Ces noms anciens ont évoqué pour nos ancêtres, qui ont baptisé ces localités, autre chose que les connotations que nous leur attribuons, relativement récentes par rapport à l’âge de ces lieux. Mais tous les noms de lieux, villages, lieux-dits, montagnes, rivières et étangs ne sont pas aussi aisés à interpréter. Ce livre tente donc de leur donner un sens et cherche des réponses à partir des attestations anciennes en proposant le plus souvent différentes hypothèses.
Au-delà de la recherche étymologique, l’ouvrage se présente aussi comme une promenade passionnante au milieu des hommes qui ont nommé ces lieux à différentes époques à travers leurs activités, leurs croyances, les paysages, les coutumes. La deuxième partie aborde un aspect historique que la toponymie met en lumière : les différentes époques de peuplement avec leurs habitudes de langage, de l’antiquité à l’époque moderne. C’est tout un pan particulièrement fragile du patrimoine lorrain que ce livre met en valeur, en espérant apporter aux Lorrains comme aux touristes une meilleure connaissance de ce patrimoine omniprésent et pourtant si méconnu.
‡ Noms de lieux du département de la Meurthe-et-Moselle, Michèle Benoit et Claude Michel, éditions des Régionalismes, 2018, 164 p., ill., 17,50 €.
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Le PNR entre Saône et Meuse ne verra pas le jour
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Robécourt (88) : nouvelle saison pour l'ancienne fonderie de cloches
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Bleurville (88) : l'ancienne huilerie dévoilée aux curieux
Les 21èmes Journées nationales du patrimoine de pays et des moulins ne connaissaient qu'une seule manifestation dans les Vosges cette année : l'ouverture au public de l'huilerie du XIXe siècle de Bleurville.
Grâce à la sympathique collaboration de son propriétaire, Jérôme Toussaint, et en partenariat avec l'association des Amis de Saint-Maur, l'ancien moulin à huile de la ferme de la rue de Monthureux était ouvert à la visite : chacun a pu découvrir cet aménagement agricole du premier quart du XIXe siècle remarquablement conservé. Installé dans une ferme des XVIIe-XVIIIe et XIXe siècles, la massive meule tournante sur son socle monolithique était mue par un système mécanique entraîné par un manège à chevaux situé dans la grange voisine. Ce moulin servait à produire de l'huile à partir d'oléagineux cultivés à cette époque (lin, navette, colza).
Les visiteurs ont également découvert l'environnement bâti du village de jadis grâce à une exposition de reproductions de cartes postales anciennes de Bleurville, réalisée par Jérôme Toussaint, et installée dans l'ancienne chambre à four du XVIIIe siècle.
Le moulin à huile sera de nouveau ouvert au public lors de la balade-découverte organisée par l'Adp3p et les Amis de Saint-Maur samedi 11 août prochain.
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Puzieux (88) : procession traditionnelle de sainte Menne
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Bleurville (88) : balade-découverte du village avec l'Adp3p le 11 août
Venez découvrir le village vosgien de Bleurville (entre Darney et Monthureux-sur-Saône) avec l'association pour le développement du Pays des Trois Provinces et les Amis de Saint-Maur de Bleurville !
Rendez-vous sur le parvis de l'église paroissiale, samedi 11 août 2018 à 14h00.
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Hennezel (88) : inauguration de l'exposition sur les sources, étangs et moulins en Saône lorraine
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Nancy : "Toul'monde à table" pour les 20 ans de l'AOC Côtes de Toul
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Au Musée de la piété populaire de Bleurville... suite...
Mgr Foucault, évêque de Saint-Dié de 1893 à 1930, promoteur du catéchisme et du demi-psautier présentés lors des deux précédents posts.
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Au Musée de la piété populaire de Bleurville... suite...
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Au Musée de la piété populaire de Bleurville...
L'abbaye Saint-Maur de Bleurville (Vosges, entre Darney et Monthureux-sur-Saône), c'est aussi un musée de la piété populaire où l'on peut redécouvrir les objets qui ont accompagné nos aïeux dans leurs prières quotidiennes et leurs méditations.
Aujourd'hui, nous vous présentons un catéchisme du diocèse de Saint-Dié ainsi qu'un demi-psautier (début XXe s.), documents édités par le diocèse vosgien alors dirigé par Mgr Alphonse Gabriel Foucault, évêque de Saint-Dié de 1893 à 1930.
On découvrira aussi les traditionnelles images pieuses qui parsemaient missels et psautiers des fidèles catholiques vosgiens : sainte Jeanne d'Arc et saint Pierre Fourier...
A partir du 1er juillet, n'hésitez pas à pousser la porte du prieuré de Bleurville afin de vous replonger dans la piété de nos ancêtres !
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Nouveau flyer pour l'abbaye de Bleurville (88)
Le nouveau flyer de l'abbaye bénédictine de Bleurville... Bientôt dans tous les offices du tourisme de la région !
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Mémoire de René Fonck
>> Plus d'info ou pour adhérer à l'association Mémoire de René Fonck : rene.fonck.free.fr