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  • Les oubliés de la fontaine ronde : Poussay aux XIXe et XXe siècles

    L'auteur nous présente l'histoire de son village natal de Poussay, commune de la plaine des Vosges située à côté de Mirecourt, vue à travers plusieurs histoires de familles au cours des XIXe et XXe siècles.

    Il s'attache à mettre en valeur tous les personnages qui ont pu être oubliés au fils du temps et nous fait revivre, à travers eux, les moments importants des deux derniers siècles, dévoilant ainsi des aspects méconnus du passé de Poussay.

    De la découverte d'un cimetière mérovingien à l'activité de la "Cotonnière" en passant par les extraordinaires découvertes réalisées par Georges Claude, un enfant du pays, l'ouvrage s'enrichit de nombreuses anecdotes étonnantes glanées auprès d'un gardien de la mémoire de Poussay, Gaston Colnet.

    Une agréable et surprenante histoire écrite comme un roman.

     

    ‡ Les oubliés de la fontaine ronde. Poussay aux 19e et 20e siècles, André Faliguerho, CopyMédia, 2016, ill. (25 € franco de port). Disponible auprès de l'auteur, 21 route du Haut-du-Tôt, 88120 Vagney.

  • Pèlerinage dans les pas de sainte Menne à Puzieux (88)

    [L'Abeille]

  • Poussay (Vosges) : un nouveau tilleul pour Sainte Menne

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    [Vosges Matin]

  • La sainte lorraine du mois : sainte Menne

    ste menne.jpgL’actuel village de Soulosse-sous-Saint-Eulophe (Vosges), en latin Solicia et Solimariaca, était une importante station de commerce bien implantée au bord de la grande voie romaine de Lyon à Trêves, quelques dizaines de kilomètres avant la ville de Toul, chef-lieu de cette grande division administrative romaine qui deviendra le plus grand et le plus riches des diocèses lorrains.

    Dans la première moitié du IVe siècle, un noble gallo-romain de Soulosse, Bacius, avait quatre enfants : deux frères, Élophe, Euchaire, et deux sœurs, Libaire et Menne.

    Menne fut envoyée à Châlons-en-Champagne (Catalaunus) par son père, elle y fut consacrée vierge, elle refusa le mariage préparé par ses parents, et à la mort de ceux-ci, revint s’établir dans sa patrie, elle y mourut saintement.

    Les trois autres enfants connurent un destin plus tragique, lors de la persécution des chrétiens par Julien l’Apostat et furent tous trois décapités en 362. Ces martyrs "toulois" et leur sœur étaient fêtés dans tout le diocèse. Lors de la partition de celui-ci, le nouveau diocèse de Nancy conserva la mémoire des quatre saints jusqu’en 1955 : seul saint Euchaire, dont les reliques sont conservée dans le diocèse à Liverdun, a échappé à la réforme du calendrier de Nancy en 1955. Tandis que le diocèse de Saint-Dié conserve les mémoires d’Élophe, et de ses sœurs Libaire et Menne.

    Une chapelle Sainte-Menne est toujours le centre d'un pèlerinage local à Puzieux, à proximité de Poussay, dans la plaine des Vosges.

    Sainte Menne fut solennellement canonisée par la translation de ses reliques par Brunon, évêque de Toul, le 15 mai 1036. Elle est fêté le 5 octobre au calendrier liturgique du diocèse de Saint-Dié.

    [cliché : vitrail de Sainte-Menne]

    [source : http://www.introibo.fr/Sainte-Menne-vierge]

  • Poussay : le tilleul de Sainte Menne abattu

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    [Vosges Matin]

  • Poussay (Vosges) : découverte d'un tronçon de voie romaine

    voie romaine poussay.jpgDébut juin, à l'occasion de l'aménagement d'un supermarché sur la commune de Poussay (Vosges, commune limitrophe de Mirecourt), un sondage de l'INRAP a mis au jour un tronçon de voie romaine proche le ruisseau du Val d'Aro qui se jette dans le Madon tout proche.

    L'équipe d'archéologues bénévoles du Cercle d'études locales de Contrexéville a été mise à contribution sur ce chantier. Ces fouilles contribuent à préciser la carte des voies romaines relevées dans l'actuel département des Vosges.

    Tous nos remerciements à Gilbert Salvini, du Cercles d'études locales de Contrexéville, pour la communication des informations sur cette découverte.

    ‡ Pour en savoir plus, consulter le document ici : voie romaine_poussay.pdf

  • 412ème foire de Poussay les 23 et 24 octobre 2010

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    [Le Paysan Lorrain, n° 2232]

  • Georges Claude, le génie fourvoyé

    georges claude.jpgQui se souvient de Georges Claude ? Peu de monde sûrement. Et pourtant, quasi quotidiennement, nous utilisons sous une forme ou sous une autre, le produits de ses géniales inventions : les lampes Claude, le néon, l'air liquide... Et savez-vous que ce génial inventeur était d'origine vosgienne ? C'est cette histoire que nous conte Rémi Baillot à l'occasion du 50ème anniversaire de sa disparition.

    Georges Claude (1870-1960) est né à Paris à la suite de l'installation de ses parents venus de Poussay, village vosgien connu pour sa célèbre foire et ses non moins célèbres chanoinesses.

    Claude est sans doute l'inventeur français le plus fécond : ses nombreuses découvertes et inventions prospèrent encore dans l'industrie contemporaine. Chercheur infatigable et opiniâtre, il était mondialement connu et admiré avant la Seconde guerre mondiale. Il est à l'origine de la société Air Liquide, des Lampes Claude, de la Société Chimique de La Grande Paroisse, de l'invention du tube au néon, de nombreuses armes de guerre, de la synthèse de l'ammoniaque par hyperpression, de l'énergie thermique des mers... Les américains l'appelèrent l'"Edison français" !

    Notre homme eut cependant sa part d'ombre. Ce qui lui valut d'être ostracisé par l'Histoire et les historiens. Pour finir complètement oublié des Français eux-mêmes. Georges Claude voulut s'essayer à la politique et, se rapporchant du Maréchal Pétain, sombra dans un collaborationnisme suicidaire. Ce rival des scientifiques allemands ne voyait alors d'avenir que dans la grande Europe projetée par Hitler. Trop d'intérêts et les déchirements de l'Histoire le condamnèrent à l'oubli.

    L'ouvrage de Rémi Baillot a le mérite de sortir de cet oubli immérité Georges Claude, un vosgien de coeur fourvoyé dans les impasses de l'Histoire.

     

    >> Georges Claude. Le génie fourvoyé, Rémi Baillot, EDP Sciences éditions, 2010, 490 p., ill. (39 €).

  • Nancy : une plaque pour la Bienheureuse Alix Le Clerc

    Ancien couvent ND Alix le Cler.jpgSamedi 15 mai 2010 à 11h00, les supérieures générales des congrégations des Soeurs de Notre-Dame inaugureront une plaque apposée sur l'immeuble du 9 rue Maurice-Barrès à Nancy, dans lequel les restes de la Bienheureuse Alix Le Clerc ont été retrouvés voici cinquante ans.

    C'est à cet endroit que s'élevait jusqu'à la Révolution le couvent de la congrégation Notre-Dame de Nancy.

    Auparavant, dès 9h30, elles se seront recueillies devant les vénérables reliques d'Alix Le Clerc à la cathédrale Notre-Dame.

    Les Lorrains sont vivement conviés à se joindre aux religieuses lors de cette cérémonie.

  • Une bienheureuse lorraine fêtée le 9 janvier : Alix Le Clerc

    Translation reliques Alix Le Clerc cathédrale Nancy 14.10.07 104.jpgNée à Remiremont en 1576 dans une famille de la bourgeoisie locale, Alix Le Clerc était venue à Hymont, paroisse de Mattaincourt, pour des raisons de santé, quand peu après son arrivée saint Pierre Fourier y fut nommé curé. Celui-ci, désireux d’assurer aux jeunes filles une instruction et une éducation chrétienne plus soignées que celles qu’elles recevaient habituellement, projeta de fonder une congrégation dont ce serait le but.

     

    A Noël 1597, cinq jeunes filles, parmi lesquelles Alix Le Clerc, prenaient le voile et, en 1599, la première école fut ouverte à Poussay ; malgré bien des difficultés, la nouvelle « congrégation de Notre-Dame » connut de rapides succès, elle s’étendit dans toute la Lorraine, en France et même en Allemagne. Sous la direction de Pierre Fourier, Alix Le Clerc, fut une supérieure remarquable de délicatesse, de charité et d’humilité.

     

    Venue en 1603 à Nancy pour y fonder une maison (dans l’actuelle rue Maurice-Barrès, entre la place Stanislas et la cathédrale), c’est surtout dans cette ville qu’Alix Le Clerc passa les dernières années de sa vie ; elle y mourut le 9 janvier 1622. Elle a été béatifiée le 4 mai 1947 par le pape Pie XII.

     

    Ses reliques, conservées au lycée Notre-Dame, ont été transférées solennellement en la cathédrale de Nancy le 14 octobre 2007.

  • Poussay, ses Dames, sa foire

    poussay.jpgSorti des presses des éditions Gérard Louis pour la 411ème foire de Poussay, les 24 et 25 octobre, voici un ouvrage bienvenu qui mèle à la fois histoire religieuse et histoire profane, histoire des chanoinesses et histoire de la célèbre foire de Poussay.

    Le village de Poussay, surplombant le Madon entre Mirecourt et la colline de Sion, évoque la foire automnale plusieurs fois centenaire. Mais ce que l'on sait peut-être moins c'est que cette foire fut créée à l'initiative du chapitre canonial des nobles Dames de Poussay.

    L'auteur rappelle tout d'abord la riche histoire du monastère fondé au XIe siècle puis transformé en chapitre de Dames nobles. C'est d'ailleurs au sein de cette institution religieuse que la Bienheureuse Alix Le Clerc ouvrit en 1598 l'une des premières écoles pour jeunes filles.

    C'est aussi au XVIe siècle qu'apparaissent les premières traces de la foire agricole. Par ordonnance de 1543, Antoine, duc de Lorraine et de Bar, confirme que le village peut s'enorgueillir d'organiser une des foires les plus anciennes du royaume de France.

    Depuis, la foire de Poussay a connu un succès grandissant : elle accueille près de 1200 camelots, artisans, éleveurs, exposants divers qui font que cette foire est en constante évolution. Et demeure un des événements phare de la Lorraine rurale.

     

    >> Poussay, ses Dames, sa foire, André Faliguerho, éditions Gérard Louis, 2009, 126 p, ill. (25 €).

  • 411ème foire de Poussay

    Elle sera plus imposante que jamais ! Rendez-vous les 24 et 25 octobre.

     

    foire de poussay.jpgLa mairie de Poussay, c'est un peu le Pentagone de l'Ouest vosgien, on cogite pendant des mois sur des plans de bataille. Georges Garnier est le « Clausewitz » de la troupe municipale qui organise chaque année la foire du village. Le placier officiel de cette manifestation, qui se déroule ce week-end, trace à la règle et au crayon de papier les 1.300 emplacements réservés aux exposants de la troisième plus grosse foire de l'Hexagone. La feuille de papier au format XXL est clouée sur un tableau rectangle en bois maintenu par un gros pied métallique. Seule concession au progrès : quelques coups de feutre fluo rose encadrent certaines zones du champ de foire qui couvre 22 hectares.

     

    Pour l'instant, il est hors de question d'informatiser ce plan. Jean Demard ne veut pas en entendre parler : « Sur un écran informatique, on ne verrait plus rien, le champ de foire est tellement grand, comment pourrait-on distinguer les petits stands des camelots ? Et puis, travailler au crayon de papier, cela nous permet d'être très réactifs, jusqu'au dernier moment, on peut changer de place tel ou tel exposant. »

     

    La commune de Poussay, n'a même pas de site Internet pour promouvoir l'événement. Le premier des Porsuavitains ne ferme pas complètement la porte à cette idée : « C'est vrai, toute l'année, on reçoit deux ou trois coups de téléphone par jour à la mairie concernant la foire. La plupart du temps, ce sont des exposants. Si l'on crée un site dédié aux réservations, on se coupe d'une des forces essentielles de la foire : le contact humain. Et puis, nous animons tout de même en collaboration avec une radio locale, un blog... »

     

    Cette façon de faire artisanale ne nuit en rien au développement de la foire dont on fête ce week-end la 411ème édition.

     

    La foire de Poussay n'a pas besoin d'être boostée par des campagnes de marketing dernier cri. L'événement se suffit à lui-même, 45.000 visiteurs sont attendus ! Ce week-end, la foire devrait battre tous les records. Tous les exposants n'ont pu être servis. Une centaine de malheureux se retrouvent sur une liste d'attente en attendant l'hypothétique désistement d'un confrère.

     

    Autre événement notable cette année à Poussay à l’occasion de la foire : un livre d’André Faliguerho édité chez Gérard Louis livrera aux curieux l’extraordinaire histoire des Dames chanoinesses de Poussay et les débuts de la célèbre foire en 1598.

  • Alix Le Clerc à la cathédrale de Nancy

    729a1282cc5df03e5d25e92cf04eed19.jpgDimanche 14 octobre 2007, la cité ducale a connu un événement religieux exceptionnel : la translation des reliques de la Bienheureuse Alix Le Clerc à la cathédrale. Ces pieux restes étaient conservés depuis les années soixante dans la chapelle du Cour Notre-Dame à Nancy. Retour sur l’histoire de notre Bienheureuse lorraine et sur cette translation historique.

    Alix est née le 2 février 1576 à Remiremont. Menant une vie mondaine, après une maladie elle décide de changer ses habitudes de vie et de rejoindre Pierre Fourier, le nouveau curé de Mattaincourt. Une apparition de la Vierge lui fit comprendre qu’elle devait s’occuper de l’éducation des petites filles tant pauvres que riches. Aidées par Pierre Fourier, elles ouvrent à Poussay en 1598 la première école gratuite pour filles. Malgré les nombreuses difficultés, une congrégation prend forme et d’autres écoles se créent en Lorraine (Saint-Mihiel, Nancy, Pont-à-Mousson, Verdun, Bar-le-Duc, Saint-Nicolas-de-Port, Mirecourt, Epinal, La Mothe…). Le monastère Notre-Dame de Nancy est reconnu canoniquement en 1617 ; il était situé entre l’actuelle place Stanislas et la cathédrale, sur l’emplacement du lycée Jeanne-d’Arc. En 1618, Alix est élue supérieure de la communauté de ce premier monastère où elle décédera quatre ans plus tard, le 9 janvier 1622. Elle est béatifiée en 1947 à Rome par le pape Pie XII.

    Or, dans la nuit du 2 mai 1950, des étudiants, qui aménageaient une piste de danse dans une cave située sur l’emprise de l’ancien monastère Notre-Dame rue Maurice-Barrès, ont la surprise de mettre au jour, à 1,50 mètre de profondeur, un cercueil de plomb et une boîte en forme de cœur. Ils venaient de découvrir fortuitement la dépouille d’Alix Le Clerc. Les multiples campagnes de fouilles qui avaient été menées depuis le XIXème siècle étaient restées vaines. Les restes seront déposés à l’école Notre-Dame dans un reliquaire dû à l’artiste Philippe Desforges et le cercueil sera confié au musée de Remiremont.

    La cérémonie de translation des reliques fut précédée d’une évocation historique sur les lieux même du décès d’Alix Le Clerc, devant le numéro 9 de la rue Maurice-Barrès, ancienne rue de la Congrégation. Pour l’occasion, le porche avait été décoré d’une guirlande portant les blasons des villes qui accueillirent des écoles fondées par Alix.

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    Porté par quatre religieuses de la Congrégation Notre-Dame, le reliquaire fut accompagné processionnellement jusqu’au parvis de la cathédrale où Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et Toul, entouré des évêques de Belfort-Montbéliard et de Trèves, l’accueillit. La sœur supérieure générale de la Congrégation Notre-Dame lue officiellement sa demande de voir confier les reliques de la Bienheureuse Alix à la cathédrale de Nancy pour permettre un culte public. Puis, ce fut l’entrée solennelle dans la nef accompagnée par les grandes orgues, le chœur des Petits Chanteurs à la Croix de Bois et la Maîtrise de la cathédrale de Reims.

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    La messe fut suivie par plusieurs milliers de fidèles et, tout particulièrement, par les chanoinesses de Saint-Augustin venues d’Europe mais aussi d’Afrique, d’Amérique et d’Asie. A l’issue de la célébration, les reliques entourées des sœurs et du clergé furent emmenées en procession jusqu’au reliquaire conservé dans une chapelle latérale de la cathédrale : les trois coffrets furent déposés tour à tour par la supérieure générale puis par la soeur provinciale et par l’évêque de Nancy et Toul.

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     [article à paraître dans La Revue Lorraine Populaire]