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  • Nompatelize (Vosges) : le cimetière militaire profané

    cimetière nompatelize.jpgUn ou plusieurs individus ont passé leurs nerfs sur les croix du cimetière militaire de Nompatelize, probablement au cours du week-end des 26 et 27 septembre. Plusieurs d'entre elles ont été sectionnées à la base et des morceaux jetés derrière une haie de petits sapins. Le ou les auteurs de cette profanation ont également « décapité » la croix située au sommet d'une stèle plus imposante. Maire de Nompatelize, Didier Barret explose : « Ce qui différencie l'homme de l'animal, c'est le respect dû aux morts. Ceux qui ont fait cela sont des crétins, je ne sais même pas s'ils ont conscience de leurs actes. Je leur souhaite de connaître le prix du sang versé pour la paix et la liberté. »

     

    Ces quelques croix latines ne matérialisent pas seulement la sépulture de cinq ou six combattants. Sous ce rectangle de verdure entretenu par des bénévoles se trouve la dernière demeure de 138 soldats français et allemands tombés lors de la bataille du 6 octobre 1870. La profanation de la nécropole intervient quelques jours seulement après que des graffitis ont été relevés dans la chapelle voisine de Mon Repos.

     

    On attend encore la réaction du ministre de l’Intérieur, qui est aussi celui des Cultes, et celle du ministre de la Défense…

      

     

    >> Plus d’infos sur http://www.lesalonbeige.blogs.com

  • Jean-Marie Cuny fait l'éloge de la gourmandise

    Jean-Marie Cuny dédicace 18.09.09.jpgAvec son dernier ouvrage "La Lorraine gourmande", notre ami Jean-Marie Cuny, fait l'éloge des gourmandises lorraines. Comme nous ne sommes pas encore en Carême, le péché de gourmandise nous sera aisément pardonné par notre confesseur ! Car apprécier la qualité de nos productions gourmandes lorraines n'est pas péché mais tout simplement connaissance de nos traditions gastronomiques.

    Dans son livre, notre célèbre auteur régionaliste, vante les créations multiples et diverses de nombreux pâtissiers et confiseurs des quatre départements lorrains. Mais la recherche gourmande se rencontre également chez quelques maîtresses de maison expertes en tartes, gâteaux, confitures et friandises diverses.

    Ce dictionnaire gourmand passe en revue, de A à Z, les spécialités fameuses et reconnues qui font la renommée gastronomique de notre Lorraine. C'est aussi à chacune et chacun d'entre nous de faire connaître et apprécier à notre tour nos spécialités régionales.

    lorraine gourmande.jpgLa Lorraine, ce n'est pas seulement ses monuments historiques et ses activités industrielles, c'est aussi son patrimoine gourmand. A vous lecteur de l'entretenir et de le valoriser. Alors, partez à la découverte de ces gourmandises avec le livre de Jean-Marie Cuny dans les mains !

     

    >> La Lorraine gourmande, Jean-Marie Cuny, éditions Gens de Lorraine, 143 p., nombreuses illustrations couleurs (29,90 €).

  • Archéologie des enceintes urbaines et de leur abords en Lorraine

    enceintes urbaines.jpgDepuis une vingtaine d'années, les interventions archéologiques en Lorraine et en Alsace ont révélé une centaine de sites ayant livré des vestiges de fortifications de villes médiévales. Ces découvertes sont à l'origine d'un programme de recherche interrégional sur les enceintes urbaines et leurs abords du XIIe au XVe siècle.

    La publication de ce travail collectif, édité dans le cadre de la Revue Archéologique de l'Est, offre l'occasion de renouveler de façon sensible la perception d'une des principales composantes de la ville médiévale, dans une zone partagée entre royaume de France et terre d'Empire.

     

    Le lecteur découvrira le tableau des différentes opérations archéologiques en Lorraine et en Alsace réalisées de 1985 à 2005 ainsi qu'une évocation des recherches entreprises dans les régions voisines. Par ailleurs, dix-huit études monographiques détaillées sont présentées : elles portent sur des villes de dimension modeste ou moyenne (Commercy, Epinal, Liverdun, Mirecourt, Neufchâteau, Saint-Avold, Saint-Mihiel, Sarrebourg, Vaucouleurs, Verdun, Vic-sur-Seille...).

     

    >> Archéologie des enceintes urbaines et de leurs abords en Lorraine et en Alsace (XIIe-XVe siècle), Yves Henigfeld et Amaury Masquilier (sous la dir.), RAE, 2008, 539 p., ill. (35 €).

  • Nancy : le centre de tri postal transformé en palais des congrès

    A 5h30, le 26 mars 2007, le centre de tri postal de Nancy a traité ses dernières lettres, signant à la fois la fin d'une époque et une renaissance inattendue pour ce bâtiment signé Claude Prouvé. C'est Marc Barani qui va reprendre la copie de Prouvé, pour en faire un palais des congrès dans le nouveau quartier de la gare.

     

    centre de tri nancy.jpgLa démolition des colonnes courriers aux allures de cheminées et ses voûtes, a démarré, sorte de coup d'envoi d'un chantier monumental piloté par les services du Grand Nancy. Bâtiment d'une grande justesse, beauté austère et pleine de qualités, structure d'une grande intelligence : on a tout dit ou presque de ce monument en plein cœur de ville, à « l'échelle très correcte » mais qui va être considérablement transformé.

     

    Ouvrir le palais des congrès sur la ville, le remettre au cœur du nœud de communication multimodal de la « grande gare du Grand Nancy » : tel est le dessein de l’architecte Barani, pour qui le nouveau palais des congrès doit être un monument de transparence et de lumière. Avec une grande façade vitrée, sans les quais de chargement mais doté d'une grande galerie ouvrant encore l'édifice sur la ville, le palais des congrès sera doté d'amphithéâtres, de salles d'exposition, d'espaces de rencontre vastes mais conviviaux.

     

    Au cœur de ce quartier bientôt redessiné par Duthilleul, le nouveau palais des congrès va jouer son rôle de phare éclairant la porte d'entrée du Grand Nancy. Barani qui a signé à Paris le nouveau pont reliant la rive de Billancourt à l'île Seguin, la rénovation du musée Fernand-Léger à Biot, l'extension du cimetière de Roquebrune-Cap-Martin, la passerelle du Millénaire ainsi que le terminus et des éléments du tram à Nice, s'attaque à un des dossiers les plus visibles du cœur de Nancy, auquel le maire est très attaché : « Nancy Grand Cœur bénéficie d'un remodelage subtil compte tenu des séquelles antérieures, en faisant le lien entre les deux rives de la voie ferrée. Tout cela pour mieux vivre ensemble et placer la gare au cœur d'un quartier ouvert sur le monde ».

     

    [d’après l’Est Républicain | 29.09.09]

  • Saint-Baslemont (Vosges) : un château de contes de fées à découvrir

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    [Vosges Matin | 10.09.09]

  • 10 & 11 octobre 2009 : 1er Salon du Livre à Remiremont

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  • Les Chasseurs de Lorraine : 1er et 2ème régiments de chasseurs

    chasseurs lorraine.jpgLes 1er et 2ème régiments de chasseurs sont aujourd'hui réunis en une seule formation de chars Leclerc stationnée à Verdun. Dénommés "Chasseurs de Lorraine", ils sont les dignes descendants des cavaliers légers qui ont marqué par leur audace, leur témérité et leur bravoure l'histoire de la cavalerie française depuis plus de deux siècles. Chasseurs d'Alsace, Chasseurs des Evêchés, ils ont traversé les siècles au galop de leurs montures sabre au clair.

    Le 1er régiment de chasseurs est l'héritier des traditions d'Humières-cavalerie levé en 1651, et le 2ème régiment de chasseurs, a hérité des traditions de Fimarcon-dragons levé en 1673. Par ordonnance royale de 1788, les régiments sont transformés en régiments de chasseurs à cheval. Ils sont de toutes les campagnes jusqu'en 1918. Uniformes chamarrés, trompettes sonnant la charge, Austerlitz, Iéna, Wagram, Eylau, la Moskowa, mais aussi Leipzig et Waterloo... Les chasseurs à cheval sont à la pointe de la cavalerie de l'Empire. Dissous puis recréés sous la Restauration, les deux régiments s'illustrent encore en Italie sous le Second Empire et se sacrifient en 1870 contre les prussiens. Reconstitués sous la IIIe République, les 1er et 2ème régiments de chasseurs à cheval entrent dans la Grande Guerre avec la certitude de la revanche. La victoire de 1918 débouche, moins de dix ans plus tard, sur la dissolution du 2ème chasseurs en 1927. La défaite de 1940 ne fait qu'accélérer la mutation d'un corps qui devient l'arme blindée cavalerie. Equipé par les Etats-Unis, le 1er régiment de chasseurs participe à la libération du territoire national puis à l'occupation de l'Allemagne avant de servir glorieusement en Indochine puis en Algérie.

    En 1994, le 2ème régiment de chasseurs renaît et reprend les traditions du glorieux 2ème régiment de chasseurs d'Afrique. Durant plusieurs décennies, les 1er et 2ème régiments de chasseurs veillent aux marches de l'Est. La professionnalisation de la fin du XXe siècle réunit les deux formations en une seule entité : le 1er-2ème régiment de chasseurs, dépositaire du patrimoine des chasseurs à cheval d'Ancien Régime.

    Un ouvrage rédigé par un spécialiste de l'histoire militaire et remarquablement illustré.

     

    >> Les Chasseurs de Lorraine. 1er-2ème régiment de chasseurs, Pierre Dufour, éditions Lavauzelle Graphic, 2009, 280 p., ill. (58 € franco de port)

    >> A commander aux Editions Lavauzelle Graphic, BP 12, 87350 PANAZOL

  • Deux militaires du 13ème RDP de Dieuze décèdent en Afghanistan

    Trois militaires français, dont deux du régiment lorrain du 13ème RDP de Dieuze (Moselle) sont morts « accidentellement » en Afghanistan, au nord-est de Kaboul, au cours d'une opération de nuit.

     

    13e RDP.jpgIl s'agit, selon la présidence française d'un adjudant et un brigadier du 13ème régiment de dragons parachutistes de Dieuze, et d'un soldat de 1ère classe du 3ème régiment d'infanterie de marine de Vannes (Morbihan). Ils sont décédés accidentellement au cours d'une opération qui se déroulait de nuit. Ce régiment lorrain est particulièrement touché. En janvier dernier, six dragons parachutistes du 13ème RDP, étaient morts dans l'accident d'un hélicoptère Cougar au large du Gabon.

     

    Les trois militaires décédés accidentellement dans la nuit du 26 au 27 septembre en Afghanistan ont été victimes d'un violent orage, l'un ayant été foudroyé et les deux autres s'étant noyés dans une rivière en crue. L'un d'eux a été foudroyé pendant la phase d'infiltration de nuit et les deux autres se sont noyés dans une rivière en crue. « Lorsqu'un premier soldat du 3ème régiment d'infanterie de marine a été foudroyé, un médecin et l'infirmier ont essayé de le ranimer sans succès », a indiqué l'amiral Prazuck, de l’état-major des armées à Paris. Selon lui, « l'opération a alors été suspendue pour essayer de le sauver puis de l'évacuer, mais l'orage s'est déchaîné et un autre militaire du 13ème régiment de dragons parachutistes a été emporté par une rivière en crue. Un de ses camarades, parti à sa recherche, a été emporté à son tour par la rivière et ils ont été retrouvés tous deux noyés au lever du jour », a précisé l'amiral Prazuck.

     

    [d’après l’Est Républicain | 27.09.09]

     

  • Sillegny (Moselle) : à la découverte de la "Sixtine de la Seille"

    Maurice Barrès, dans Colette Baudoche, déclarait : "Allez voir Sillegny dans sa pauvre église, les fresques pieuses et barbares du XVIe siècle... C'est là qu'on puise le mieux toute la poésie de la Seille et que se resserre un coeur épanoui sur les bords de la Moselle". Nous vous invitons, à notre tour, à partir pour Sillegny, à mi-chemin entre Pont-à-Mousson et Metz. Le village possède en effet une église du XIVe siècle transformée au XVIe. La nef est composée de deux travées coupée par un transept décentré et l'abside est formée par les trois côtés d'un octogone. Le choeur est porté par un remarquable réseau d'ogives.

    sillegny 26.09.09 034.jpgMais ce qui attire par dessus tout fidèles et touristes, ce sont les remarquables fresques peintes au XVIe siècle sur les murs et les voûtes de l'édifice. C'est au total cinquante tableaux qui se laissent admirer comme autant de leçons de catéchisme visuel. Une véritable "BD" religieuse ! Le visiteur pourra admirer ainsi le Jugement dernier, Saint Christophe, l'Arbre de Jessé, les douze apôtres, plusieurs saints (saint Hubert, saint Martin, saint Antoine, saint Fiacre, saint Didier, sainte Agathe, sainte Anne, sainte Barbe, sainte Marguerite...), les quatres évangélistes, la parabole du grain de sénevé sur les voûtes. Ces fresques auraient été réalisés par des artistes italiens autour de 1540.

    Sillegny a été détruit à 95 % par les bombardements de 1944 mais, hormis le clocher, l'église fut miraculeusement épargnée.

    Redécouvertes au milieu du XIXe siècle après avoir été recouvertes d'une couche de badigeon, ces peintures ont été restaurées entre 2002 et 2004.

     

    Quelques clichés des fresques du XVIe siècle...

     

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    >> Plus d'infos sur www.sixtinedelaseille.com
    [clichés H&PB]
  • Epinal : la Tour chinoise restaurée

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    Etat de la "Tour chinoise" d'Epinal avant restauration.
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    [Vosges Matin | 15.09.09]

  • Intérêt pour le parc naturel interrégional des Trois Provinces

    La dernière réunion relative à la création d'un parc naturel interrégional à cheval sur le sud-ouest vosgien, le nord de la Haute-Saône et l’ouest de la Haute-Marne a fait avancer le projet. Une association en ce sens devrait se créer le 29 septembre.

    parc régional.jpgPlusieurs réunions ont déjà eu lieu pour évoquer l'utilité d'un parc naturel interrégional entre Haute-Saône, Haute-Marne et Vosges. Mais, cette fois, la salle des fêtes du village était comble pour ce nouveau rendez-vous qui, normalement, devait déboucher sur la création d'une association de préfiguration.

    Le maire de Lironcourt était heureux d'accueillir cette assemblée composée d'élus, d’habitants, de responsables ou membres d'associations... Après l'accueil du public, il a laissé la parole à Alain Roussel, conseiller général de Monthureux, qui a rappelé les principaux arguments pour le lancement de ce projet. « Nous nous sommes déjà retrouvés plusieurs fois et nous sommes tous persuadés des atouts de notre secteur... Cependant, peu d'encouragements se font sentir. A croire qu'un parc naturel n'intéresse pas au niveau plus haut. »

     

    C'est un projet de longue haleine et tous les participants en sont conscients. « Il faudra peut être dix ans pour le concrétiser ! » Pourtant, ce secteur enclavé dans trois régions voisines et similaires a le droit de vivre et de montrer ses atouts. Et un label intéressera diverses filières : agricole, bois et touristique notamment. « Les élus sont déjà des membres dynamiques de notre territoire », soulignait l'intervenant.

     

    réunion parc régional.jpgClaire et Virginie, de la communauté de communes de la Saône vosgienne, ont rappelé qu'un parc naturel est un contrat entre des communes pour préserver et protéger un patrimoine bâti et naturel. C'est donc une volonté locale d'un ensemble de personnes intéressées qui fera aboutir un tel projet.

     

    Des questions se posent toutefois : quels sont les avantages d'un parc par rapport à un pays ? Il faut « écrire un projet » et ce sont aux élus de porter la bonne parole. Dommage que la Haute-Saône soit peu représentée.

     

    Il faudra mener une action auprès des agriculteurs pour pouvoir constituer un document pour vingt ans. Créer des commissions avec comme principaux objectifs de faire un état des lieux comme celui du patrimoine et surtout ne pas oublier la communication.

     

    Bref, les échanges ont été fructueux lors de cette réunion. A l’issue, plus d'une cinquantaine de personnes (dont des étudiants et enseignants du lycée agricole de Mirecourt) étaient désireuses de créer une association de préfiguration. Un conseil d'administration verra le jour puis un bureau. Toutes les personnes qui voudraient travailler dans cette association, absentes ou empêchées lors de la dernière réunion, seront les bienvenues.

     

    [Vosges Matin | 25.09.09]

  • L’histoire du service militaire

    service militaire.jpgLe service militaire n’existe plus, définitivement rayé de nos grandes institutions nationales depuis la fin du XXe siècle. Avec lui a disparu tout un pan de nos traditions, de notre folklore et de nos mythes nationaux.

     

    Souvent critiqué et combattu, encore plus souvent subi, mais ô combien profondément enraciné dans les fibres de la Nation, puisque fruit de la Révolution, le service militaire a connu au cours de son histoire maints remaniements et maints visages.

     

    Pour des générations de jeunes hommes, il symbolise le rite initiatique qui accompagne la transition de l’adolescence à l’âge adulte.

     

    De ses origines avec les milices royales, en passant par les levées en masse des guerres de la République et la conscription impériale puis de la IIIe République, cet ouvrage évoque les différents aspects et évolutions du service militaire de sa création à sa suppression sous la Ve République au travers de plus de deux cents documents et photos qui illustrent près de trois siècles de notre histoire nationale.

     

    Et la Lorraine y tient toute sa place : elle fut une terre de régiments et des générations d’appelés du contingent y passèrent une partie de leur jeunesse. A lire par tous ceux qui ont eu l’honneur de servir sous les drapeaux… et par ceux (et celles) qui n’ont pas eu ce privilège !

     

     

     

    >> Service Militaire – Histoire et souvenirs, Jean-Claude Demory, éditions ETAI, 144 p., ill. couleurs et N&B (42 €).

  • Contrexéville : la Fondation du Patrimoine au secours de l'église Saint-Epvre

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    [Vosges Matin | 13.09.09]

  • Réactions à propos de la prochaine destruction du château de Saulxures-sur-Moselotte (Vosges)

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    [Vosges Matin | 04.09.09]
    Voir aussi une vidéo sur le château de Saulxures-sur-Moselotte (sept. 2009) sur http://www.dailymotion.com/video/xaexuv_chateau-de-saulxures_creation

  • Le jardinier aux fleurs de verre

    caffier.jpgMichel Caffier nous livre les portraits croisés et romanesques de deux créateurs : ceux d'Emile Gallé et de son jardinier, Fritz Muller, autour de "l'Ecole de Nancy", mouvement artistique apparu à la fin du XIXe siècle et mis en valeur dans de nombreux musées du monde. L'exposition internationale de l'Est de 1909 révéla les nombreux artistes de ce mouvement. En 2009, Nancy célèbre d'ailleurs le centenaire de cette impressionnante manifestation ainsi que les créations de Gallé.

    "Le jardinier aux fleurs de verre" est la rencontre riche en création et en inspiration de Muller, jardinier amoureux des fleurs, et de Gallé, célébre artiste et instigateur de l'Art nouveau. Le premier cultive des fleurs que le second étudie avec sa science d'horticulteur et dans la rêverie du créateur. A ses côtés, Fritz côtois les membres prestigieux de l'Ecole de Nancy : Majorelle et ses meubles, Gruber et ses vitraux, Prouvé et sa peinture, les frères Daum et le verre. Ses fleurs servent de modèles à tous, et particulièrement à Emile Gallé qui lui confie le jardin de sa propriété avec plus de mille plantes différentes !

    C'est aussi l'histoire de leurs familles, de leur descendance aux passions différentes et, à travers elles, toute la vie de la Belle Epoque en Lorraine.

    L'auteur : Michel Caffier fut rédacteur en chef adjoint à l'Est Républicain à Nancy, grand reporter et critique littéraire. C'est aussi un historien reconnu de la Lorraine.

     

    >> Le jardinier aux fleurs de verre, Michel Caffier, éditions Presses de la Cité, 2009, 228 p. (19 €).

  • Nancy : l’armée vend ses livres aux enchères

    Nancy Caserne Molitor.jpgC'est une vente aux enchères inhabituelle qui a lieu ce mercredi 23 septembre à Nancy : celle des 15.000 volumes de la bibliothèque du cercle des officiers de Nancy. Hier importante ville de garnison, Nancy est en passe de devenir un quasi-désert militaire et l'on disperse les derniers bijoux de famille. Les ouvrages les plus rares, environ 3.000, ont été préemptés par le Service historique de la Défense, qui est venu les chercher avec un camion. Le Centre mondial de la paix de Verdun a également recueilli des ouvrages liés à l'histoire locale. Le reste est donc mis en vente aujourd'hui par un commissaire-priseur, Me Hertz.

     

    Son expert en livres anciens, Didier Vedrenne, explique qu'il s'agit "d'un fond datant pour l'essentiel de la fin du XIXème et du début XXème. Beaucoup de choses sur la tactique militaire, les campagnes de l'Empire, les guerres coloniales, comme le Tonkin. Mais il s'agissait d'ouvrages de consultation, qui ont été manipulés." Et donc parfois abîmés. A l'exception de quelques atlas, mis en vente séparément, les livres sont vendus par caisses organisées de manière thématique, dont les mises à prix sont de quelques centaines d'euros. L'estimation pour l'ensemble est de l'ordre de 50.000 euros (soit un peu plus de trois euros le livre...) avance Me Hertz.

     

    La bibliothèque de la garnison de Nancy remontait au lendemain de la guerre de 1870, lorsque le ministère de la Guerre a souhaité encourager le travail intellectuel des officiers. Dans toutes les garnisons importantes, un fond a été ainsi constitué, mais nourri par chaque cercle, à partir d'un prélèvement sur leurs soldes. Ces bibliothèques servaient d'appui aux conférences de garnison.

     

    [source : http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2009/09/quand-larm%C3%A9e-vend-ses-livres-aux-ench%C3%A8res.html]

  • Le clocher de l'église Saint-Rémi de Godoncourt restauré

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    [Vosges Matin | 04.09.09]

  • Lorraine, les années noires

    années noires.jpgJuin 1940 : la France est anéantie par la défaite et le maréchal Pétain obtient les pleins pouvoirs. Le régime de Vichy s'installe. Les lorrains vivant en Meurthe-et-Moselle, en Meuse et dans les Vosges vont subir quatre années d'occupation allemande ; les mosellans vont connaître une nouvelle période d'annexion et de germanisation forcée, aggravée par une brutale nazification.

    Aux côtés des allemands apparaissent rapidement des personnages troubles et dangereux : les collaborateurs et les ralliés. Militants politiques de droite et de gauche, miliciens, indicateurs de la Gestapo, journalistes pronazis, fonctionnaires trop zélés, ils sévissent pendant ces années noires, n'hésitant pas à recourir, pour certains, à la délation et à la torture.

    Grâce à cette étude menée par François Moulin, journaliste à l'Est Républicain, l'auteur dresse un portrait de ces hommes et de ces femmes qui, en Lorraine, ont non seulement trahi leur patrie, mais ont été jusqu'à envoyer en déportation un voisin ou un rival, revêtir volontairement l'uniforme nazi ou celui de la Milice, traquer les maquisards. C'est aussi un inventaire complet de la période de l'épuration avec ses règlements de comptes et ses débordements.

     

    >> Lorraine années noires, François Moulin, éditions La Nuée Bleue, 2009, 393 p., ill. (22 €)

  • Bleurville : « Résonances » fait vibrer le choeur de l’abbaye

    L’ensemble vocal et instrumental franc-comtois a somptueusement inauguré les Journées du Patrimoine en l’abbatiale Saint-Maur de Bleurville.

     

    concert resonances3 19.09.09.JPGLes mélomanes et amateurs de chant choral, parmi lesquels ont pouvait reconnaître Alain Roussel, conseiller général et président du Pays d’Epinal Cœur des Vosges, ainsi que plusieurs conseillers municipaux de Bleurville, n’ont pas été déçus : l’abbatiale Saint-Maur a connu un grand moment avec le concert gratuit proposé par « Résonances », une quinzaine de choristes et d’instrumentistes placés sous la direction de Michèle Wintherlig. Le chœur est composé de membres de chorales « A Cœur joie » venu des quatre coins de Franche-Comté.

     

    concert resonances2 19.09.09.JPGRiche d’une bonne expérience chorale, le groupe prend plaisir à approfondir et à faire partager avec son public un répertoire classique varié. Et c’était bien le cas pour ce dernier concert de la saison donné à Saint-Maur. Chants sacrés et profanes de la Renaissance et nocturnes de Mozart étaient une mise en bouche avant la Suite n° 3 de Bach magistralement interprétée au violoncelle par André Wintherlig. Concentré à l’extrême et totalement habité par son instrument, notre soliste a magnifiquement su restituer toute la plénitude et la profondeur des sonorités de cet instrument hors du commun qu’est le violoncelle. Le Laudate dominum de Mozart et la Missa brevis Sancti Joannis de Deo de Haydn ont achevé de conquérir un public qui n’a pas ménagé ses applaudissements. Saluons également la merveilleuse prestation de la jeune soprano Elise Duclos, étudiante au conservatoire de Strasbourg ainsi que des violonistes Alberte et Laurence Wintherlig et de la pianiste Colette Fleury.

     

    Après avoir chaleureusement remercié le chef de chœur, les choristes et instrumentistes, le président des Amis de Saint-Maur, Alain Beaugrand, a tenu également à saluer Marie-Françoise et Jean-François Michel, infatigables chevilles ouvrières de la Saône Lorraine, qui ont permis que ce concert ait lieu en avant-première à Bleurville.

     

    Pour clôturer la 35ème saison à Saint-Maur, le patrimoine historique et religieux bleurvillois a été, après le concert du Duo Orphée de juillet dernier, magnifiquement mis en musique en cette fin d’été.

     

     

    [clichés : courtoisie de Michèle Bisval]

  • 65ème anniversaire des combats du maquis de Grandrupt (Vosges)

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    Vétéran des SAS britanniques parachuté sur le Sud-Ouest vosgien en septembre 1944.
    Dernier voyage au pays de sa jeunesse avant de passer sur l'autre rive...
    [Vosges Matin | 07.09.09]

  • Charles de Lardemelle, le dernier des grands généraux messins

    lardemelle.jpgParmi les généraux de la Grande Guerre, Charles de Lardemelle mérite de trouver place au sein des plus brillants. Chef d'état-major de Franchet d'Espèrey au début de la guerre, il conçoit dès l'automne 1914 un plan audacieux d'intervention alliée dans les Balkans. Nommé général de brigade, il commande en novembre 1915 la 122ème division d'infanterie face aux Bulgares en Macédoine serbe. A la tête de la 74ème division d'infanterie, il participe le 24 octobre 1916 à l'offensive Mangin qui permet la reconquête des forts de Douaumont et Vaux. Il prend part victorieusement aux combats de 1918, stoppant l'offensive allemande de Picardie sur les lisières de la forêt de Villers-Cotterêts. Enfin, il donne le meilleur de lui-même dans l'offensive du Matz et lors de la grande contre-attaque de la IVe armée aux confins de la Champagne et de l'Argonne.

    De 1922 à 1929, le général de Lardemelle retrouve Metz, sa ville natale, dont il est le gouverneur militaire. Partisan de l'organisation d'une solide région fortifiée Metz-Thionville-Longwy, il est conscient que la restauration de Metz face à l'Allemagne est une nécessité nationale et conçoit un projet d'urbanisme hardi visant à rendre à la ville son caractère latin et français... projet qui ne verra jamais le jour.

     

    >> Charles de Lardemelle (1867-1935). Le dernier des grands généraux messin, Pierre Brasme, éditions Pierron, 2009, 266 p. (25 €)

  • Nancy : une plaque pour Edmond de Goncourt

    Edmonde Charles-Roux.jpgA Nancy, samedi 19 septembre dans le cadre de la manifestation du Livre sur la Place, Edmonde Charles-Roux a dévoilé au 33 rue des Carmes une plaque apposée par la Ville de Nancy sur la maison où Edmond Huot de Goncourt est né le 26 mai 1822.

     

    plaque Goncourt.JPGSix membres de l'Académie Goncourt accompagnaient Edmonde Charles-Roux : Françoise Chandernagor, Tahar Ben Jelloun, Robert Sabatier, Bernard Pivot, Didier Decoin et Patrick Rambaud.

     

    Rappelons qu’Edmond Huot de Goncourt, fondateur de l’académie éponyme, est issu d'une famille originaire de Goncourt, dans le Bassigny lorrain (actuelle Haute-Marne), il étudia au lycée Condorcet. Il fut l'ami de Paul Gavarni, Gustave Flaubert, Alphonse Daudet, Émile Zola, Guy de Maupassant et Théodore de Banville.

     

    Décédé en 1896, il est inhumé au cimetière de Montmartre à Paris.

     

     

     

     

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    Edmond de Goncourt (1822-1896) [cliché Wikipédia]
  • Un prix VMF pour la reconstruction du moulin de Lironcourt (Vosges)

    C'est ce dimanche 20 septembre, à l'occasion des Journées du Patrimoine, que la déléguée pour les Vosges des Vieilles Maisons Françaises a remis un prix au restaurateur du moulin de Lironcourt.

    lironcourt moulin courtillet 20.09.09 009.jpgLironcourt, charmant village vosgien situé à l'extrême sud du canton de Lamarche, a le privilège - qui était partagé avec de nombreux autres villages de la région - de posséder un moulin à eau. Mais celui-ci était complètement ruiné il y a encore fort peu. Et miracle, un amoureux des vieilles pierres a décidé de relever le défi de... relever de la ruine ce vieux moulin qui se mirait dans la Saône vosgienne. Jean-Pierre Mougin n'en est pas à son coup d'essai : il s'est déjà attelé à la restauration d'autres demeures historiques en Haute-Saône. Mais, ici, à Lironcourt, il avait fort à faire : le moulin Courtillet - du nom du dernier propriétaire -, bâti au XIXe siècle, n'était plus qu'un tas de cailloux en contrebas de la route qui mène à Châtillon-sur-Saône.

    lironcourt moulin courtillet 20.09.09 018.jpgAujourd'hui, le tas de pierre s'est transformé à nouveau en moulin. Il ne lui manque plus que la roue à aubes... C'est ce remarquable travail de reconstruction qu'a voulu valoriser Vieilles Maisons Françaises en remettant au propriétaire des lieux, par l'intermédiaire de Marie-Françoise Michel, un prix spécial. Certes, il ne financera pas les travaux qui restent à entreprendre, mais il contribue au moins symboliquement à encourager ce type de sauvetage. Et on aimerait que de tel amoureux des moulins se lèvent en nombre pour entreprendre la restauration de tel ou tel vieux moulin qui se meurt... Et l'on songe au moulin de la Voivre à Bleurville, assis au bord du ruisseau du Gras, affluent de la Saône, moulin qui achève de mourir dans l'indifférence générale. Et, pourtant ce moulin possède encore sa roue monumentale !

    lironcourt moulin courtillet 20.09.09 019.jpgHistoire & Patrimoine Bleurvillois s'associe à VMF et à Jean-François Michel, président de l'association Saône Lorraine, dans leurs encouragements adressés à Jean-Pierre Mougin. Au-delà du travail de reconstruction du bâti traditionnel, notre homme restitue la mémoire d'un lieu. Et quel lieu ! Puisqu'à la fin du XIXe siècle, c'est depuis le plateau calcaire qui surplombe la Saône et le moulin Courtillet que le célèbre peintre vosgien Jan Monchablon a posé son chevalet pour peindre de nombreuses toiles immortalisant le village de Lironcourt et, bien sûr, le moulin sur la Saône.

     

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    Le moulin Courtillet à Lironcourt, par Jan Monchablon.

    [clichés H&PB]

  • Palais ducal de Nancy : le duc Antoine toiletté

    La Porterie du palais ducal de Nancy vient d’être rendue aux Lorrains et aux touristes. Blanche et ocre, elle enchâsse la noble figure du duc Antoine qui a repris des couleurs.

     

    palais ducal sept 09 008.jpgC'était tout noir et décrépit, sombre évocation de temps obscurs et presque moyenâgeux. La Porterie du Palais ducal, c'est la première Renaissance française, sauf que la Lorraine était indépendante, et que le vent d'Italie, grâce au bon roi René et ses descendants avait soufflé nettement plus tôt.

     

    Quant au Moyen Âge, il était beaucoup plus lumineux que ça à tous points de vue, et n'en déplaise aux attardés du romantisme, quand ces splendides monuments ont été faits, les contemporains les ont connus blancs. « Dans les années 70, c'était tout juste un décrassage », remarquait le maire de Nancy, venu tirer sur l'étoffe voilant le duc Antoine brandissant son épée. « Cette fois, c'est une vraie restauration. » De fait, le travail entrepris par France-Lanord & Bichaton, Chanzy et Pardoux, spécialistes des restaurations délicates est tout à fait remarquable. Seules les pierres vraiment abîmées ont été changées et retaillées à l'identique, la plupart du temps en pierre d'Euville (55), dont le grain est d'excellente qualité. Comme les trois embases abîmées de la Porterie, posées après remplacement il y a tout juste une semaine au mortier de chaux.

     

    De longs mois ont été nécessaires pour venir à bout de cette restauration conduite par l'architecte en chef des Monuments Historiques, Pierre-Yves Caillault. La Porterie elle-même a été édifiée par le duc Antoine (1489-1544). Elle date de 1512 et a été construite en même temps que la galerie des Cerfs, par l'« Imagier de la Maison de Lorraine », le sculpteur Mansuy Gauvain, auteur également de la Vierge au manteau de Notre-Dame de Bonsecours. L'œuvre de la Grand-Rue est de facture encore très gothique et s'inspire de la porterie du château de Blois où le fils de René II a longuement séjourné, à la cour de Louis XII.

     

    palais ducal sept 09 009.jpgA la Révolution, la statue équestre du Duc fut cassée et ce n'est qu'en 1851 que le sculpteur Jiorné Viard en fit une copie. La couleur de la statue, ocrée, par rapport à la pierre blanche de la Porterie fait un contraste qui avait disparu au fil du temps. Le dévoilement de l'ensemble a permis de remarquer cette nuance.

     

    Pour les connaisseurs, le portail monumental est « sommé d'une niche au cintre surbaissé, abritant la statue équestre, flanqué de pilastres en candélabres qui atteignent presque le faîte du toit et supportent deux gâbles superposés. Le premier de ces gâbles, de facture gothique, décoré de feuilles de choux, encadre les armoiries du duc Antoine. Le second, de forme rectangulaire, terminé par une coquille, est orné de deux bustes de guerriers affrontés.... » Ce qui a beaucoup amusé le recteur de la basilique Saint-Epvre, supérieur des Oratoriens, le P. Bruno Gonçalvès, c'est la présence d'un bœuf qui prêche, et d'un vilain petit moinillon rigolo...

     

    L'étape suivante, après la restauration en cours du bâtiment Morey (où est située l'entrée du Musée lorrain), sera la construction d'un vaste bâtiment à Maxéville. Le concours vient d'être passé et le lauréat sera dévoilé le 23 septembre au conseil municipal de Nancy. Il s'agit de stocker à terme dans cet édifice toutes les réserves des six musées de Nancy et son agglomération. Une opération indispensable si l'on veut passer à l'étape suivante de la restauration intérieure du Musée lorrain : car pour pouvoir refaire chaque salle, il faut pouvoir entreposer les œuvres qui s'y trouvent et, par cette opération-tiroir, refaire l'ensemble. Puis s'attaquer aux réserves, encore mal connues, et surtout mal exploitées.

    [d'après l'Est Républicain]

  • Robécourt (Vosges) : réouverture de l’ancienne fonderie de cloches

    L'association « Fonderie et Clochers du Pays de Robécourt » s'est remise au travail avec une équipe renouvelée. Elle a réouvert les portes de la fonderie pour les Journées du Patrimoine.

    cloche robécourt.jpgSuite à l'assemblée générale de l'association « Fonderie et Clochers du Pays de Robécourt » qui s'est tenue le 16 mai, un nouveau bureau s'est mis en place le 8 août 2009. " On se remet doucement en route" explique Régine Thomas qui a pris la succession de Maurice Thouvenin. Pour l'épauler, elle pourra compter sur deux vice-présidents, aguerris par une longue expérience, Michel Barret et Brigitte Goulet.

    Le secrétariat sera assuré par Jean-Paul Koeler et Michelle Remy. Jacques Kempf et Élisabeth Dargent gardent les cordons de la bourse. Pierrette Claude et Michel Steglers complètent le bureau.

    Un maçon et un charpentier-couvreur ont été consultés pour effectuer très rapidement des travaux de préservation des bâtiments. Mais le véritable challenge, pour cette rentrée, c'était de rouvrir les portes de l'ancienne fonderie Farnier à l'occasion des Journées du patrimoine. Un challenge, c'est peu dire…

    À l'intérieur des bâtiments, le bureau, les ateliers et les fours sont organisés autour d'une vaste cour laissée à l'abandon depuis 2005. Régine Thomas, qui est maire du village, a lancé un appel dans les boîtes aux lettres de ses administrés. Armé de débroussailleuses et de tronçonneuses, un groupe s'est occupé du défrichage de la cour. Denise Leblanc et ses amis Martiniquais actuellement en cure dans la région, ont dépoussiéré le musée.

    La forge a aussi fait l'objet d'une intervention musclée côté nettoyage. L'association a reçu l'aval de la commission de sécurité pour cette ouverture publique moyennant l'instauration de cordons de sécurité. Les visiteurs ont trouvé de quoi satisfaire leur curiosité ; le musée abrite du petit matériel campanaire et c'est au travers des copies des dessins laissés par un descendant des fondeurs que chacun a pu suivre les différentes étapes de fabrication.

    Une cloche a été coulée à Robécourt en l'an 2000. Elle porte le nom de Marie et elle trône en bonne place dans la fonderie. Cette manifestation d'envergure avait donné la note d'animations hautes en couleurs. Plus modestement, pour la fête du patrimoine 2009, l'association a proposé aux visiteurs de plonger dans une histoire qui a fait la renommée de toute une contrée, le Bassigny lorrain.

    Dans l'histoire campanaire, la fonderie de Robécourt a écrit une page atypique signée, pour sa seconde partie, par un fondeur à la personnalité bien trempée : Ferdinand Farnier. Son fils, Georges, maintint la barque à flot jusqu'au 30 août 1939 date à laquelle la fonderie ferma définitivement ses portes. Mais 7.826 cloches continuent à porter la voix de Robécourt à travers le monde.

    [d’après Vosges Matin]

  • Vers la démolition de l’église Sainte-Maria Goretti d’Epinal ?

    La presse départementale s’est faite l’écho ces derniers mois des difficultés que rencontrait l’église paroissiale Sainte-Maria Goretti dans le quartier de La Vierge à Epinal.

     

    Eglise Ste Maria Goretti Epinal.jpgEn effet, la municipalité spinalienne ne souhaite apparemment pas mettre la main à la poche pour financer une partie des travaux nécessaires à la pérennité du lieu de culte (7 000 € !), alors qu’elle a vendu à une association musulmane un terrain pour la construction d’une mosquée pour l’euro symbolique…

     

    L’église Sainte-Maria Goretti a, en effet, été construite en 1957, donc bien après la loi de 1905 qui a confié à des associations diocésaines la responsabilité de l’entretien des édifices cultuels construits après cette date.

     

    Un peu d’histoire. Après la Seconde Guerre mondiale, les militaires cédèrent une partie de leur terrain de La Vierge à la ville d’Epinal qui construisit des immeubles ainsi que des lotissements. En octobre 1953, le chanoine Metzger annonce le projet de construction d'une église au centre de ce nouveau quartier et nomme l'abbé Charles Villaume à ce ministère. L'année suivante, l'opération "Agglo" est lancée dans tout le diocèse : en échange d'un parpaing imprimé sur du carton, on donnait 100 AF (soit 1 franc nouveau !) ou souvent plus.

     

    ND consolation épinal.jpgAinsi avec les fonds collectés, la première pierre, provenant de la basilique Saint-Maurice, pouvait être posée le 30 juin 1957 par Mgr Henri Brault, évêque de Saint-Dié. Le 12 avril 1959, la première messe est célébrée dans l'église tandis que les travaux dureront encore plusieurs années. En 1963, l'abbé Villaume part en mission au Mali. La même année la nouvelle paroisse est reconnue officiellement. Les cloches sonnent en 1964, mais l'église dédiée à Sainte Maria Goretti ne sera consacrée par Mgr Jean Vilnet que le 30 octobre 1966. Enfin, le 26 juin 1971, la statue de Notre-Dame-de-Consolation, venue de la basilique Saint-Maurice, était déposée solennellement près du lieu de ses origines.

     

    Les catholiques spinaliens laisseront-ils cette église disparaître, alors qu’ils contribuent - eux aussi - par l’impôt au budget de la ville ? Y aurait-il deux poids, deux mesures ? D’un côté, on abandonne le patrimoine chrétien et de l’autre on favorise l’exercice d’une autre religion. Est-ce cela la laïcité à la française ? Drôle d'image pour Epinal...

  • Une revue modernisée pour le diocèse de Saint-Dié

    La nouvelle revue du diocèse vosgien est sortie de l’imprimerie en septembre. « Eglise dans les Vosges » prend le relais de « La vie diocésaine ».

     

    logo edv.jpgL’Eglise catholique présente dans les Vosges s’est dotée, dans la dynamique de son projet diocésain, d’une nouvelle revue mensuelle d’information. Initiatives des paroisses, des mouvements, des services, le nouveau journal multiplie les informations de proximité courtes et percutantes. Il s’enrichit également d’un dossier. Pour le premier numéro et durant cette période de crise, le journaliste d’EDV s’est intéressé aux lueurs d’espoir dans les Vosges avec une interview du directeur de Vosges Développement. Au moment de la rentrée, le portrait du mois est consacré à Raphaël Thomassin qui reprend également le chemin du collège privé Saint-Clément à Martigny-les-Bains dont il est le directeur.

     

    Et bien sûr, les dernières informations sont données sur le grand rassemblement « KT d’avenir » où des centaines de catéchistes, enfants et parents du diocèse sont attendus le 20 septembre à Domrémy. Enfin, Monseigneur Mathieu, évêque de Saint-Dié, dresse des perspectives sur les suites du projet diocésain « Chemins d’avenir ».

     

    La présentation a également été choyée. Tout en couleur, richement illustré, « Eglise dans les Vosges » a été mis en page par une agence de communication vosgienne.

     

    >> Plus d’infos sur http://www.catholique-vosges.fr/Bienvenue-a-Eglise-dans-les-Vosges.html

  • Vers un parc naturel régional au Pays des Trois Provinces ?

    Un environnement et un patrimoine exceptionnels ont donné envie à l'Ouest vosgien et ses voisins champenois et francs-comtois de se lancer dans la course à un parc naturel régional.

     

    parc naturel régional.jpgCe n'est qu'un début certes mais il faut bien commencer un jour. Le 16 septembre, à Lironcourt, une petite commune de l'Ouest vosgien dans le canton de Monthureux-sur-Saône, une centaine de personnes se sont réunies à la salle des fêtes. Le but était de créer une association, structure qui pourrait ensuite porter un projet de parc naturel régional.

     

    Cette idée est née, voilà deux ans à peine, en partant du constat que cette partie ouest du département des Vosges, frontalière avec la Haute-Marne et la Haute-Saône, possède un environnement et un patrimoine exceptionnels, de l'aveu même d'Alain Roussel, conseiller général et président de la communauté de communes du pays de la Saône vosgienne. Justement, la surface de ce parc naturel régional comprend la tête de bassin de la Saône.

     

    Pour l'instant, les communautés de communes du pays de Saône et Madon (Darney), du val de Vôge (Bains-les-Bains), des marches de Lorraine (Lamarche) et du pays de Bourbonne-les-Bains (Haute-Marne) ont rejoint celle du pays de la Saône vosgienne. La Haute-Saône hésite encore.

     

    L'impulsion de départ vient peut-être de la fête du paysage à Nonville en 2006 où Marc Benoît, scientifique à l'INRA, a attiré l'attention des élus du secteur sur les richesses de ce territoire. Claire Masade, animatrice de la charte forestière en 2007, n'est pas non plus étrangère à cette prise de conscience. Mais le projet doit se nourrir d'une volonté locale. " Sans cela, on n'y arrivera pas ", prévient le président Alain Roussel.

     

    Pourquoi vouloir créer un parc naturel régional ? " Ca donne un label connu et reconnu, c'est un outil de valorisation intéressant et de protection ainsi qu'un outil de développement économique ", argumente-t-on du côté des bénévoles qui se mobilisent autour de ce projet. Car pour l'instant, tout n'est affaire que de bonnes volontés. Celle de Virginie Rivière-Faliszek n'est pas prise en défaut non plus. L'enseignante du lycée agricole de Mirecourt a tout de suite adhéré au projet et y a apporté son expertise. C'est des compétences et de motivation dont a besoin le projet pour aboutir. Et d'une bonne dose de persévérance puisqu'il faut, en moyenne, dix ans pour le concrétiser.

     

    Apparemment, la motivation ne fait pas défaut aux habitants du secteur de l'Ouest vosgien. Ce n'étaient sans doute que les premiers balbutiements d'une histoire qui pourrait s'écrire sur la durée.

     

    [Vosges Matin | 17.09.09]