pont à mousson
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"Naissance et patrimoine de Pont-à-Mousson" : une expo' à voir jusqu'au 27 avril
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Pont-à-Mousson (54) : inauguration de l'expo' "Naissance et patrimoine de Pont-à-Mousson XIIIe-XVIIIe siècle" par François Richard
Inauguration de l'exposition par Henri Lemoine, maire de Pont-à-Mousson, en présence de François Richard, concepteur de la rétrospective [cl. ©H&PB].
L'exposition temporaire consacrée à la naissance et au patrimoine de la cité de Pont-à-Mousson a été inaugurée ce samedi 21 avril par Henri Lemoine, maire de la ville, en présence de François Richard, illustrateur, peintre et historien amateur, et Jean-Marie Cuny, animateur de La Nouvelle revue lorraine, qui soutient cette initiative.
François Richard présente plusieurs restitutions des châteaux et bourgs castraux des environs de Pont-à-Mousson ainsi que de la cité mussipontaine. Le patrimoine civil et religieux de la ville est également mis en valeur. Ces tableaux sont agrémentés de figurines de chevaliers et soldats lorrains réalisées par F. Richard lui-même.
>> Une exposition à voir jusqu'au 29 avril tous les après-midi à la chapelle de l'Institut à Pont-à-Mousson. Entrée libre.
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Pont-à-Mousson (54) : expo' "Naissance de la ville et patrimoine statuaire" du 21 au 27 avril
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La Nouvelle revue lorraine aux Journées d'histoire régionale à Pont-à-Mousson
La Nouvelle revue lorraine était présente lors des Journées d'histoire régionale aux Prémontrés à Pont-à-Mousson les 25 et 26 mars dernier, sur le stand de Mémoire des Lorrains tenu par Jean-Marie Cuny, animateur de la publication.
On peut retrouver La Nouvelle revue lorraine (abonnement et commande de numéros) sur http://www.nouvelle-revue-lorraine.fr
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Les rendez-vous lorrains 2017
Autel de Saint Nicolas à la basilique de Saint-Nicolas-de-Port (54) décoré pour la fête de la Saint Nicolas d'été [cl. archives ©H&PB].
Jean-Marie Cuny, animateur de La Nouvelle revue lorraine ainsi que des associations Pèlerins de Lorraine et Mémoire des Lorrains, propose plusieurs "rendez-vous lorrains" au cours de 2017 :
> Jeudi 5 janvier à partir de 18h30 sur la place de la Croix-de-Bourgogne à Nancy, fête nationale des Lorrains
> Samedi 28 janvier, pèlerinage annuel au Bon Père de Buissoncourt (P. Charles Lambert)
> Dimanche 29 janvier, journée et repas royaliste à l'occasion de l'Epiphanie et du souvenir de la mort du roi Louis XVI
> Samedi 25-dimanche 26 mars, Journées d’Histoire régionales à l’ancienne abbaye des Prémontrés de Pont-à-Mousson
> Samedi 13-dimanche 14 mai, 39ème pèlerinage annuel de Domremy-Vaucouleurs
> 3, 4 et 5 juin, pèlerinage annuel de N.-D. de Paris à N.-D. de Chartres avec le chapitre lorrain – Pour ceux qui restent en Lorraine, lundi de Pentecôte 5 juin : pèlé' Le Tremblois - Saint-Nicolas-de-Port pour la Saint Nicolas d’été
Jean-Marie Cuny prépare pour la fin de l’automne 2017 le premier grand salon des collectionneurs de Saint Nicolas (gravures, imagerie, statuaire, livres, objets...).
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Pont-à-Mousson (54) : conférence sur le "Bois-le-Prêtre des soldats allemands (1914-1918"
Les éditions EDHISTO et la ville de Pont-à-Mousson
ont le plaisir de vous inviter à la conférence illustrée
PRIESTERWALD,
le Bois-le-Prêtre des soldats allemands
issue du livre Du Württemberg au Bois-le-Prêtre, 1914-1918
par
Jean-Pierre Drulang-Mack,
auteur
qui se déroulera le dimanche 16 octobre 2016 à 16 h 00,
Grand salon de l’Hôtel de Ville de Pont-à-Mousson | entrée libre
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La Nouvelle revue lorraine n° 38 : hommage au retour de l'anneau de Jeanne d'Arc
Dans ce numéro estival de La Nouvelle revue lorraine, vous y lirez un hommage au retour de l'anneau de Jeanne "la Bonne Lorraine" en terre de France grâce à l'initiative de la famille de Villiers, des Vendéens fiers de leurs origines lorraines !
Au sommaire de cette dernière livraison, c'est encore toute une foule d'articles et d'anecdotes sur l'histoire et la vie en Lorraine :
- Le retour de l'anneau de Jeanne d'Arc
- Finis Lotharingiae ?
- La France compte jusqu'à 127 départements...
- Formation de la France
- Le silence des oiseaux
- D'une guerre à l'autre
- 11 août 1914, gare de Mirecourt
- Les chauves-souris de La Chapelotte
- La forêt vosgienne mutilée
- Ludres durant la Première Guerre mondiale
- Les expulsés
- 1944 : bombes américaines sur Gondrexange
- On allait au bord de la mer...
- Communiantes et communiants d'autrefois
- Redécouverte d'un patrimoine : Pont-à-Mousson
- Hommage au général Drouot
- Le général Lasalle au château de Lunéville
- Alfred Renaudin fête ses 150 ans !‡ La Nouvelle revue lorraine est disponible sur abonnement en adressant vos coordonnées postales et votre règlement (38 € pour 6 numéros, chèque à l'ordre de "SEP Helenus - NRL") ou commande au numéro (9 € franco) à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE
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1864-2014 : 150 ans de tradition et de rayonnement de la Faculté de Droit de Nancy
Fondée en 1582 dans le cadre du Collège de Droit de Pont-à-Mousson, la Faculté de Droit de Nancy est transférée dans la cité ducale en 1768 après le rattachement de la Lorraine à la France. Son histoire a bien failli s'arrêter en 1803, lorsqu'est créée à Strasbourg l'Ecole spéciale chargée d'enseigner le droit aux étudiants de l'Est de la France... Il faudra attendre un décret impérial de 1864 pour que la Faculté de Droit de Nancy retrouve sa pleine et entière existence.
Ce livre album retrace l'histoire de cette vénérable institution nancéienne qui a formé des générations de juristes. C'est également un catalogue original qui propose de revisiter l'exposition qui a marqué le 150ème anniversaire de sa renaissance, en nous faisant revivre ses vicissitudes, ses traditions et ses évolutions qui lui confèrent une réputation justifiée.
‡ 1864-2014 : 150 ans de tradition et de rayonnement de la Faculté de Droit de Nancy, François Lormant et Philippe Pillot, PUN-EUL, 2015, 220 p., ill. (20 €).
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Le Bois-le-Prêtre : scènes de vie, scènes de mort sous l'objectif de photographes français et américains
Le Bois-le-Prêtre, haut-lieu de la Première Guerre mondiale situé à mi-chemin entre Metz et Nancy, aux portes de Pont-à-Mousson, est un champ de bataille qui a déjà fait l'objet de plusieurs études, et ce, dès le lendemain du conflit. Pour autant, cent ans plus tard, le site fascine et interroge toujours autant, aussi bien par la violence des événements qi s'y sont déroulés que par l'héritage culturel et patrimonial qu'il a légué aux générations suivantes.
Dans cet ouvrage, l'auteur exploite une documentation photographique inédite, de plus de 150 clichés, réalisée essentiellement entre mars et août 1915 par plusieurs photographes amateurs français et américains de la 2e section d'ambulances américaines.
Ces documents photographiques ont été découverts fortuitement par l'auteur. Ils proviennent de trois militaires ayant servis dans le secteur du Bois-le-Prêtre en 1915 dans les rangs de l'American Field Service et du 353e RI.
C'est tout un panorama photographique du Bois-le-Prêtre qui s'offre au lecteur, des dépôts de l'arrière aux premières lignes, et qui nous permet d'entrer dans le quotidien, l'intimité mais également la détresse de cette génération d'hommes confrontée à l'horreur de la guerre des tranchées et des mines.
‡ Le Bois-le-Prêtre. Scènes de vie, scènes de mort sous l'objectif de photographes français et américains, Nicolas Czubak, éditions Ysec, 2015, 96 p., ill. (15 €).
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Géo Condé, un artiste éclectique
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Journées d'histoire régionale : "A table en Lorraine" - 7 & 8 mars 2015 à Pont-à-Mousson
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Le survivant des combats de Bois-le-Prêtre
[Vosges Matin]
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8ème Journées d'histoire régionale à Pont-à-Mousson
Le Comité d'histoire régionale organisait, dans le cadre de l'abbaye des Prémontrés de Pont-à-Mousson, la 8ème édition des Journées d'histoire dédiées aux grandes figures de l'histoire de la Lorraine.
"Le panthéon lorrain, s'il devait être érigé, devrait être bien grand au regard d'une histoire régionale qui se croise sans cesse avec une histoire internationale" rappelle Laurent Jalabert, maître de conférence en histoire moderne à l'Université de Lorraine, dans la présentation de ces Journées.
En effet, des noms résonnent et font écho au passé lointain ou immédiat. Les associations présentes à Pont-à-Mousson ont choisi de mettre sous les feux de la rampe plusieurs hommes et femmes de Lorraine qui ont marqué leur époque : ainsi Saint Nicolas, Chrétienne de Danemark, les chanoinesses de Remiremont, la famille de La Fontaine, le Sieur de Beaufort, gouverneur de Châtel-sur-Moselle, le général de Castelnau, Stanislas Leszczynski, Raymond Poincaré, les princes de Salm, l'abbé Grégoire, Maurice Etienne Gérard, Géraud Michel du Roc de Brion, Jules Méline, François de Neufchâteau, Jeanne d'Arc, Robert Schuman, la famille Petitcollin d'Etain, Ligier Richier, Cyfflé, Madame du Châtelet, Madame Durival, Madame de Graffigny, Théodore Gouvy, Henri Valentin, les frères d'Huart, Alfred Renaudin, Prosper Morey, Emile Badel, Jean Prouvé, Vautrin Lud, Charles Bagard, Gaspard de Pernes, Jean-François Pilâtre de Rozier, Jean-Baptiste Poirson, François Humbert, pionnier de l'orthopédie, Sébastien Bottin, le préfet Siméon, Vidal de la Blache, Jean-Vincent Scheil, prêtre assyriologue, le chanoine Etienne Drioton, égyptologue...
Ces Journées d'histoire régionale sont aussi un moment important dans la vie des auteurs, associations et organismes divers qui partagent leurs expériences en matière de recherche historique et de valorisation du patrimoine lorrain.
Quelques images de ces Journées...
Jean-Marie Cuny, animateur de La Nouvelle revue lorraine, en grande conversation.
L'association de sauvegarde de la chapelle templière de Libdeau a attiré les curieux.
Même Saint Nicolas avait fait le déplacement...
Les Amis d'Alfred Renaudin étaient bien présents.
[clichés ©H&PB]
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Pont-à-Mousson (54) : Journées d'histoire régionale les 13-14 avril
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Pont-à-Mousson - Nancy : "Aux sources de l'Université en Lorraine"
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La première université de Pont-à-Mousson exhumée
Le lycée Marquette de Pont-à-Mousson est construit exactement là où se trouvait la prestigieuse première université de Lorraine. Des fouilles archéologiques ravivent le passé.
À genoux sur un coussin en caoutchouc, coiffées d’un chapeau de toile à larges bords, elles grattent le sol avec une minuscule brosse et un petit couteau… De loin, on se croirait dans un roman d’Agatha Christie, dans la vallée du Nil. Retour à la réalité, on est… à Pont-à-Mousson, dans la cour du lycée Marquette, à l’ombre de l’église Saint-Martin. C’est ici que l’Inrap (Institut régional de recherches archéologiques préventives) a installé son chantier d’été. Deux mois de fouilles pour savoir tout ce que recèle le sous-sol, avant de livrer le site à l’aménageur, qui construira une demi-pension.
Sous la houlette de Lonny Bourada, archéologue, la petite équipe s’emploie à dégager les vestiges de la première université de Lorraine. Car c’est ici, à égale distance de Nancy et de Metz, qu’en 1572, le duc Charles III décide d’implanter la première université de Lorraine. Elle sera confiée aux Jésuites, avant que la Guerre de Trente Ans n’ait raison de ce bel outil du savoir. On y enseignait le droit, la médecine, les arts et la théologie. Les fouilles ont mis au jour des vestiges de caves voûtées. On se trouvait sans doute dans le secteur des cuisines. « Bien sûr, ce n’est pas une villa antique ou une nécropole mérovingienne, mais on a trouvé un réseau de murs assez important et encore difficile à dater », observe l’archéologue.
Les strates racontent l’histoire de l’activité humaine et de la ville. C’est à cet endroit que vient s’installer, après 1870, pendant l’annexion, la famille Adt, qui fuit Forbach et va fabriquer des petits meubles en papier mâché très en vogue au XIXe siècle. On trouve trace de l’activité avec des débris de coquilles d’ormeaux. Le fond du coquillage est joliment irisé, nacré. « Ça servait probablement à la décoration des objets fabriqués ici », hasarde Lonny Bourada.
Jusqu’au 30 août, les archéologues de l’Inra vont fouiller et mettre au jour la totalité du site, faire des relevés, reproduire les vestiges qu’ils exhumeront. Les échantillons les plus intéressants seront envoyés à un laboratoire. Un remblai engloutira l’excavation.
[Le Républicain Lorrain]
Des trouvailles archéologiques pieusement conservées
Les deux archéologues, pinceau à la main, lavent méticuleusement des morceaux d’une fresque gallo-romaine découverte lors de fouilles près de Strasbourg. La pièce qu’ils tentent de reconstituer comme un puzzle de pierre est rare. Ils acceptent la photo, tergiversent et finalement renoncent pour ne pas trahir le secret. Lieu étrange que le local de l’Institut national d’archéologie préventive situé dans une impasse au nord de Metz, lieu de stockage, d’expertises, de confidentialité aussi. « Ils ont fait de grosses trouvailles dans un cimetière dans la Meuse, mais il ne faut pas l’ébruiter afin d’éviter les pillages », confie un archéologue. Toutes les découvertes faites lors des fouilles préventives, « la quasi-totalité des fouilles entreprises aujourd’hui », selon Jean-Marie Blaising, ingénieur chargé de recherche, passent par ici.
Au rez-de-chaussée, sur 5000 m², les caisses en plastique sont empilées. Elles contiennent les os, sédiments, métaux… déterrés lors des chantiers les plus anodins jusqu’aux plus imposants comme le laboratoire de l’Andra à Bure ou la ligne LGV Est. « Nos interventions sont aujourd’hui bien comprises, autrefois nous étions ceux qui sauvaient les vestiges des griffes du promoteur. Aujourd’hui on serait plutôt les apaches qui partent en éclaireurs ». illustre Jean-Marie Blaising. Ici, tous les fragments sont examinés et étudiés. Les trouvailles sont parfois volumineuses, comme ce moteur d’avion installé dans la cour et découvert enfoui sur l’aérodrome de Chambley. Ou bien encore ces pirogues vieilles de 2000 ans exhumées des Sablières de Dieulouard. Mais le plus souvent, l’histoire livre des fragments. « Les pièces les plus précieuses et les mieux préservées, celles prisées par les musées proviennent le plus souvent des tombes », confie Jean-Marie Blaising. Celles trouvées dans les vestiges de villas gallo-romaines ou de villages médiévaux sont généralement en morceaux. Aux spécialistes de reconstituer. L’Inrap, parmi ses 80 salariés entre ces centres de Metz et Ludres, compte en Lorraine des chercheurs très pointus. Séverine Braguier, archéozoologue, travaille sur les restes osseux des animaux, ceux conservés dans les sols calcaires « Nous tirons des enseignements sur la chasse, l’élevage, la domestication… sur les rapports entre l’homme et l’animal », explique-t-elle. Julian Wiethold, les yeux vissés sur ses microscopes, conjugue deux spécialités : la capologie, science des graines, et l’anthracologie qui repose sur l’étude des charbons de bois. Il exhibe comme un trésor une boîte contenant du millet retrouvé à la Grange-aux-Ormes, dans un four enfoui datant de 500 ans avant notre ère. « La bouillie de millet était l’une des bases de la nourriture », annonce le chercheur.
Une fois expertisés, les vestiges quittent les locaux messins de l’Inrap et sont entreposés pour une période plus longue dans d’anciennes caves militaires à Scy-Chazelles. Et retombent dans l’oubli.
[Le Républicain Lorrain]
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Voyage au Pays des belles images à l’abbaye de Bleurville
L’exposition de l’été à l’abbaye Saint-Maur, consacrée à l’imagerie populaire, a été inaugurée en présence de Jean-Marie Cuny, collectionneur spécialiste des belles images.
Pour ce vernissage, Alain Beaugrand, le président des Amis de Saint-Maur, avait invité Jean-Marie Cuny, ancien libraire nancéien, animateur de La Nouvelle revue lorraine et, surtout, collectionneur et spécialiste de l’imagerie populaire en Lorraine.
« Cette exceptionnelle rétrospective n’aura pu avoir lieu sans la collaboration active de Jean-Marie Cuny qui a tout de suite mis à notre disposition l’ensemble de sa collection » précise d’emblée le président Beaugrand. Et d’insister sur la remarquable qualité et variété des pièces exposées dont les plus anciennes datent de 1845 : elles proviennent bien sûr de l’imagerie Pellerin d’Epinal, mais aussi des ateliers de Jarville-la-Malgrange, Metz et Pont-à-Mousson. Ces centres de production d’images connurent leur plein développement au 19ème siècle. Seule aujourd’hui, l’imagerie d’Epinal poursuit cette activité.
« Nous avons souhaité présenter un vaste panorama des thématiques éditées par ces ateliers lorrains : cela va de la religion, avec la vie des saints, les sacrements, les dogmes, à la vie militaire dans les tranchées en passant par les batailles napoléoniennes, les chansons populaires et comptines enfantines ou les scènes de la vie quotidienne du village » précise Alain Beaugrand. « On aurait pu aussi choisir de présenter un thème précis comme celui du Juif errant qui fournirait une exposition à lui tout seul » poursuit-il.
Jean-Marie Cuny aborda succinctement les aspects techniques de l’impression des images en retraçant les différents modes d’impression : le bois gravé, la lithographie, l’offset… Et présenta à des invités étonnés des pièces rarissimes comme une pierre lithographique qui servi à imprimer en 1971 la couverture de son premier livre sur la cuisine lorraine, ou un bois gravé du 19ème siècle reproduisant un saint Nicolas, ou encore un cliché typographique. De multiples questions permirent à notre aimable collectionneur de préciser maints aspects de cet art de l’impression qui connu son apogée avant la Grande Guerre, notamment avec la diffusion de ces images dans toute la France par les « chamagnons », colporteurs originaires de Chamagne.
Le président Beaugrand salua enfin les – trop rares – bénévoles qui ont contribué à la mise en place de l’exposition et à l’entretien du site avant de partager un sympathique verre de l’amitié devant l’abbatiale.
Rappelons que l’exposition « Au Pays des belles images » est visible à l’abbatiale Saint-Maur jusqu’au 31 août, du jeudi au dimanche inclus, de 14h à 18h.
Prochaine animation à l’abbaye de Bleurville : concert « Heures grégoriennes en l’honneur du 6ème centenaire de Jeanne d’Arc » avec un trio grégorien de Luxeuil-les-Bains, dimanche 29 juillet à 16h.
[clichés © H&PB]
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Pour l'honneur de Blanche
Quitter Nancy, la ville qui fut celle de tous ses bonheurs. A la mort de son époux, dépouillée de sa villa, de sa fortune et de son rang, Blanche se réfugie avec sa fille et ses pinceaux d'artiste à Paris.
Après une longue descente aux enfers, elle revient en Lorraine où elle doit travailler pour la première fois de sa vie. En 1894, elle accepte de travailler comme artiste-décoratrice au sein de la prestigieuse fabrique de papier mâché Adt - la "Tata" - de Pont-à-Mousson, qui produit des objets d'ornementation raffinés, exportés jusque dans les maisons royales européennes.
Elle s'intègre vite au monde des ouvriers en laque et se voit peu à peu confier des missions importantes, notamment la commande d'une richissime famille de Saint-Pétersbourg.
Son retour en Lorraine n'entame en rien son désir de revanche sur la vie et sur ceux qui ont causé sa ruine et son déshonneur. Grâce à son art, à l'amitié d'ouvriers de la fabrique et à un voyage inespéré en Russie, Blanche reprend goût à la vie et lui donne un nouveau sens.
Le roman s'appuie sur les meilleures sources historiques issues des recherches de Pierre Lallemand, l'historien de Pont-à-Mousson, ainsi que dans le fonds des archives départementales de Meurthe-et-Moselle et celui des archives municipales de Nancy.
‡ Pour l'honneur de Blanche, Frédérique Volot, éditions Presses de la Cité, 2012, 348 p. (20,50 €).
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Denis Bergerot dédicace "Les Sapeurs-Pompiers de Lorraine"
Denis Bergerot dédicace son livre
Les Sapeurs-Pompiers de Lorraine
> Samedi 26 novembre de 14 h à 18 h
Hall du Livre à Nancy (54)
> Samedi 3 décembre 2011 de 14 h à 18 h
Librairie Papiers Cadeaux - Place Duroc à Pont-à-Mousson (54)
> Samedi 10 décembre 2011 de 14 h à 18 h
Cultura à Terville (57)
> Samedi 17 décembre 2011 de 9 h à 12 h
Librairie des lacs à Gérardmer (88)
> Samedi 17 décembre de 14 h à 18 h
Cultura à Epinal (88)
Plus d'info's sur : www.librairielorraine.com
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Pont-à-Mousson au Moyen Âge
2011 est une année particulièrement importante pour la cité de Pont-à-Mousson puisqu'elle fête le 750ème anniversaire de sa fondation. C'est en effet le 20 avril 1261 que le comte de Bar Thiébaut II accordait à sa ville nouvelle du Pont dessous Mousson une charte de franchise. Il s'agit donc de l'acte de naissance officiel de la ville.
A l'occasion de cet évènement, Jean-Pierre Bardot présente une remarquable synthèse des racines de l'histoire de la ville, issue de son mémoire de Master en Histoire médiévale. Il rend compte du développement de la cité au cours du Moyen Âge avec l'érection du marquisat de Pont-à-Mousson qui deviendra, par la volonté de l'empereur, ville d'Empire. Ce développement sera accompagné par une forte présente religieuse et économique dont témoigne encore aujourd'hui son riche patrimoine civil et religieux.
Ce trop modeste ouvrage - il ne compte que 50 pages - aborde les actes fondateurs de la ville à partir de sources documentées et analysées avec compétence. Il mérite toute l'attention des Mussipontins - et de tous les Lorrains ! - d'autant plus qu'il est enrichi d'une abondante iconographie et admirablement servi par une mise en page soignée.
‡ Pont-à-Mousson au Moyen Âge, origines et développement d'une ville neuve, Jean-Pierre Bardot, éditions Musée Au fil du papier - Ville de Pont-à-Mousson, 2011, 50 p., ill. (12 €).
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Pont-à-Mousson : Journées d'histoire régionale "La Lorraine religieuse"
L'abbaye des Prémontrés de Pont-à-Mousson accueillait les 9 et 10 avril les 6èmes Journées d'histoire régionales sur le thème de "La Lorraine religieuse".
Organisées par le Comité d'histoire régionale, ces Journées rassemblaient une soixantaine d'acteurs associatifs qui contribuent tout au long de l'année à populariser l'histoire de la Lorraine auprès du grand public.
Durant ce week-end, les associations lorraines ont dévoilé les multiples facettes des rites religieux qui ont marqué - ou qui marquent encore de nos jours - l'espace public lorrain, notamment par l'édification de nombreux sanctuaires comme les cathédrales, églises, chapelles, temples ou synagogues jusqu'aux monuments plus modestes comme l'art funéraire, la statuaire...
Accueillie amicalement sur le stand des associations Mémoire des Lorrains - Pèlerins de Lorraine animées par Jean-Marie Cuny, l'association des Amis de Saint-Maur de Bleurville a présenté le site de l'ancienne abbatiale bénédictine du village ainsi que le musée de la piété populaire et ses activités aux nombreux visiteurs de ces deux journées.
Ces Journées furent inaugurées par Thibaut Villemin, vice-président du Conseil régional de Lorraine chargé de la culture, Henri Lemoine, maire de Pont-à-Mousson, et Jean-Luc Demandre, animateur du Comité d'histoire régionale.
Rappelons que l'abbaye des Prémontrés de Pont-à-Mousson a été édifiée dès 1705. D'inspiration classique, c'est l'architecte Thomas Mordillac qui en posa la première pierre et elle fut achevée par Nicolas Pierson. Elle laisse un bel exemple de style baroque d'une sobriété très marquée. L'abbaye présente des éléments architecturaux remarquables : trois escaliers rond, carré et ovale, un cloître ceint de trois galeries sur lesquelles s'ouvrent les salles historiques dont l'intéressante salle du Chauffoir avec ses voûtes en anse de panier.
L'abbaye Saint-Maur de Bleurville... entre drapeau lorrain et bannière de Sainte Jeanne d'Arc.
[clichés H&PB]
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Pont-à-Mousson : Journées d'histoire régionale "La Lorraine religieuse" les 9 et 10 avril 2011
Pour la 6ème année le Comité d’Histoire Régionale organise les Journées d’Histoire Régionale consacrées à « La Lorraine religieuse ».
Seule manifestation de ce type en France, elles rassembleront à Pont-à-Mousson 60 associations et organismes, venant de toute la région, qui œuvrent dans les domaines de l’histoire et du patrimoine. Le thème de cette édition, la Lorraine religieuse, sera décliné grâce à 45 expositions, des concerts et des conférences de vulgarisation.
Les Journées d'Histoire Régionale se dérouleront les samedi 9 et dimanche 10 avril de 14h à 18h à l'abbaye des Prémontrés de Pont-à-Mousson.
L'association des Amis de Saint-Maur de Bleurville y présentera l'histoire de l'abbaye bénédictine Saint-Maur.
Journées ouvertes à tous les publics. Entrée gratuite.
>> Plus d'infos en cliquant sur ce lien : JER PAM 2011.pdf
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Pont-à-Mousson, essor et fastes d'une ville
Au carrefour de la Lorraine, la ville de Pont-à-Mousson déploie ses rue et ses monuments de part et d'autre de la Moselle. Elle tire son nom et son identité du pont qui lie les quartiers des deux rives et de la butte au pied de laquelle la ville s'est développée.
Coeur économique, spirituel, scientifique et littéraire de la région pendant plusieurs siècles, Pont-à-Mousson mérite sans aucune doute d'être mieux connue.
Ce volume, qui reproduit les actes des IVe Journées d'études Meurthe-et-Mosellanes 2009, entend montrer les mille et une facettes de la cité et faire redécouvrir ses vestiges célèbres ou méconnus : les ruines fantastiques de la butte de Mousson, la vie dans la ville au Moyen Âge, la remarquable église Saint-Laurent, ses multiples couvents, l'université jésuite qui fit sa renommée au XVIIe siècle, son jardin botanique qui fut en son temps l'un des plus riches d'Europe, son école militaire qui a formé la dernière génération de jeunes gens avant la Révolution, son imagerie, les fonderies qui ont rendu le nom de Pont-à-Mousson célèbre dans le monde entier, l'enfer du Bois-le-Prêtre en 1915...
On y croise aussi des personnalités connues ou non, telles Philippe de Gueldre, duchesse venue finir sa vie parmi les clarisses, Jean-Michel Pierson, tisserand et régent d'école, Duroc, confident de Napoléon Ier, Camille Cavallier ou la famille Adt. En somme, une histoire d'hommes autant que d'architecture.
>> Pont-à-Mousson. Essor et fastes d'une ville (XIIe-XXe siècles), Fabienne Henryot, Cédric Andriot, Philippe Masson (sous la dir.), éditions Gérard Louis, 2010, 264 p., ill. (22,80 €).
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27 mars 2010, la Marche des Rameaux des jeunes Lorrains
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Retour sur les Journées d’Etudes meurthe-et-mosellanes
Les IVe Journées d'Études meurthe-et-mosellanes se sont tenues à la Maison des sociétés de Pont-à-Mousson.
« Les conférenciers se sont attachés à présenter l'histoire de la ville et son développement, du Moyen Âge au XVIIIe siècle », explique Philippe Masson, l'un des organisateurs de ces Journées avec Fabienne Henryot et Cédric Andriot. Pourquoi la ville s'est-elle installée à cet endroit ? Voilà une question apparemment simple qui a trouvé sa réponse lors de ces Journées d'Etudes. Les intervenants proposant des flashs sur des thèmes bien précis et emblématiques concernant Pont-à-Mousson. « Et puis, il y a des choses originales comme le Jardin botanique, qui complète le paysage urbain », poursuit Philippe Masson qui a cité dans son mot d'introduction le colloque du 400ème anniversaire de la création de l'Université à Pont-à-Mousson il y a 37 ans. « Ce n'est pas la première fois, donc, que les historiens s'intéressent à la ville ». Cette année donc, les Journées d'Etudes se sont intéressées à l'évolution de la cité et à ceux qui l'ont façonnée. La notion de frontière, le religieux, le militaire et l'industrie ont mis en valeur les multiples facettes de cette agglomération chargée d'histoire.
« Ces Journées sont dans la continuation des Journées meusiennes. Au moment où l'on critique l'Université, on voit qu'elle s'ouvre sur l'extérieur, on voit son utilité sociale et son implication dans les territoires et de son intérêt pour eux. » a précisé Philippe Martin, de l’université de Nancy 2. Et de citer des chercheurs qui sont venus tout exprès de Clermont-Ferrand ou de Paris pour parler de Pont-à-Mousson. Philippe Martin qui na pas oublié la nouvelle génération d'historiens qui apporte un souffle neuf et qui désormais s'occupe de faire vivre et de mettre en place ces moments culturels.
Des communications nombreuses et variées ont été présentées durant ces Journées autour du thème de la religion : « Le retable flamand » par Jean Magnin ; « Clarisses, Annonciades et Capucins, la famille franciscaine à Pont-à-Mousson à l'époque moderne » par Pierre Moracchini, de la bibliothèque franciscaine des Capucins de Paris ; « Philippe de Gueldre » par Philippe Martin ; « La réforme des Prémontrés et le transfert de Sainte-Marie-au-Bois à Pont-à-Mousson » par Pierre Lallemand, professeur honoraire ; « Le livre jésuite » par Romain Martin, de l'université Nancy 2 ; « L'école royale militaire » par Cédric Andriot, de l'université Nancy 2 ; « Duroc, le fidèle de l'Empereur » par Jacques Le Coustumier, du Souvenir napoléonien ; « Le Bois-le-Prêtre, des combats au souvenir » par Frédéric Steinbach, de l'ONF.
Philippe Masson, Fabienne Henryot et Cédric Andriot ont été les chevilles ouvrières de ces Journées et sont tous doctorants sous la direction de Philippe Martin, professeur d'histoire moderne à Nancy 2.
Rendez-vous donc en 2010 à Longwy pour la Ve édition de ces Journées où l’on pourra découvrir les Actes du colloque de Pont-à-Mousson.
[clichés l’Est Républicain]
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Tradition lorraine : la bière de Saint-Nicolas-de-Port renaît
Les Brasseurs de Lorraine, en collaboration avec le Musée de Saint-Nicolas-de-Port, ont remis la mythique boisson en bouteille. Elle sera présentée au Salon de l'Agriculture.
Ils avaient déjà œuvré ensemble pour la Duchesse de Lorraine, bière sortie à l'occasion des 250 ans de la place Stanislas. Les Brasseurs de Lorraine (Pont-à-Mousson) - la plus importante des micro-brasserie de la région (2.000 hectolitres par an) - et le Musée de Saint-Nicolas-de-Port ont de nouveau collaboré pour sortir un breuvage qui risque de cartonner : la bière de Saint-Nicolas, en hommage aux Grandes Brasseries du même nom, créées en 1930 et définitivement fermées en 1985, une douzaine d'années après leur rachat par Stella Artois.
« Les plus grandes brasseries françaises ont été lorraines - Champigneulles, Tantonville, Bar-le-Duc, Maxéville, Vézelise ou encore Amos, à Metz, et Ville-sur-Illon, dans les Vosges - et pour Saint-Nicolas, cette nouvelle production est tout simplement une renaissance », commente Benoît Taveneaux.
C'est lui, le président du Musée de Saint-Nicolas (créé en 1988), qui a eu cette lumineuse idée. « Comment ? En apprenant que le nom ‘bière de Saint-Nicolas’ n'était plus protégé. Nous l'avons donc déposé à l'INPI (Institut national de la propriété intellectuelle) et nous le détenons donc pour dix ans. Nous avons souhaité travailler avec les Brasseurs de Lorraine parce que nous les connaissons, ils participent aux activités du musée. De plus, ils possèdent un réseau de distribution très étendu. Le musée touchera des royalties sur les ventes mais ce n'est pas le plus important. Ce sera la cerise sur le gâteau. Non, ce que nous désirions surtout, c'est conserver le patrimoine intellectuel lorrain ».
Disponible en bouteilles de 33 centilitres mais aussi en fûts de 5, 10 et 30 litres, la bière de saint-Nicolas sera présentée mardi prochain à Paris lors de la traditionnelle journée lorraine du Salon de l'Agriculture (21 février-1er mars), puis aux professionnels au Musée de Saint-Nicolas, le 12 mars, à 19 h. Musée où elle sera ensuite servie en exclusivité aux visiteurs.
A la fois tendance et rétro, l'étiquette représente un coq rouge - logo de la bière de Saint-Nicolas à sa grande époque - et un verre style ancien pot. La contre-étiquette est illustrée par une photo de l'une des magnifiques cuves de l'ancienne brasserie portoise. « Elle ressemble à la bière de l'époque », note Régis Bouillon, l'un des deux patrons des Brasseurs. « Ambrée, de fermentation haute, avec deux malts différents et non filtrée ». « La Lorraine est une terre de bières », souligne Jean-François Drouin, l'autre brasseur. « Et nous avons fait le constat qu'à part Champigneulles, qui appartient à des Allemands, il n'y avait plus rien. Avec ce projet, qui mêle entité économique et musée, nous avons voulu reconquérir, ne pas tout abandonner au passé. Nous faisons revivre une espèce de fantôme ».
[d’après l’Est Républicain | 17.02.09]
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La crèche de Pont-à-Mousson saccagée
Beaucoup d'émotion à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle) aujourd'hui où la crèche de la Nativité installée sur la place Duroc a vu ses personnages guillotinés.
« Honteux, ignoble, nul, bas, zéro, minable ! ». Les passants sur la place Duroc ne manquaient pas, et avec raison, de qualificatifs pour les actes commis dans la nuit de samedi à dimanche. Toutes les têtes des personnages qui constituaient la superbe crèche de la place Duroc ont été guillotinées. Dans le même temps, la majorité des arbres qui constituaient les jardinières du Pont Gelot a été arrachée pour être jetés dans la Moselle.
Autant d'actes qui laissent les organisateurs et les élus amers alors que les fêtes ont avant tout pour vocation d’animer la cité. Aucun signalement des auteurs n'avait été relevé par les patrouilles de police. Les caméras qui sont en fonctionnement sur la place Duroc et sur le pont Gelot devraient faciliter les recherches engagées par les enquêteurs. Les bandes vidéo étaient en cours de visionnage ce lundi matin. La mairie instruit un dossier avant de déposer officiellement plainte.
Un acte de christianophobie supplémentaire. Après tant d’autres. Qui sont ces imbéciles iconoclastes qui s’attaquent aux symboles de nos croyances religieuses ? Après les cimetières, les lieux de culte, voici maintenant ‘LE’ symbole chrétien par excellence – la crèche de la Nativité – qui est victime de la folie de ces êtres abjectes. On attend les réactions des autorités…
[d’après l’Est Républicain | 22.12.08 et commentaires personnels]