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forteresse

  • Les troupes de forteresse en Lorraine et en Alsace 1914-1940

    Après la défaite de 1870, les troupes de forteresse constituent un corps indispensable pour la refonte de l'armée de la République.

    Mais à mesure que l'idéologie du « tout offensif » reprend le dessus, les fortifications tombent peu à peu en désuétude jusqu'au bain de sang de 1914. La belle tenue au feu de plusieurs garnisons n'enraie pas cette crise de confiance. Dans l'immense conflit qui s'engage, où chaque ressource compte, les troupes de forteresse sont réduites à leur plus simple expression. L'année 1916 vient bouleverser complètement la donne. Contre toute attente, le début de la bataille de Verdun remet la fortification au premier plan. Avec l'ouverture des « travaux 17 » et l'enfouissement toujours plus poussé des défenseurs, non plus sous les voûtes de pierre de taille et les cuirasses de surface mais sous les forts, à plusieurs dizaines de mètres de profondeur, la ligne Maginot trouve bien sa genèse à Verdun.

    En 1940, les ouvrages de la nouvelle fortification abritent également des communautés hors normes, les équipages. L'étude de leur univers mental est fascinante. Michaël Séramour démontre les paradoxes de la vie souterraine, oscillant entre confort et oppression de l'abri total, tout en présentant les outils de combat, d'une qualité et d'une fiabilité exceptionnelles pour l'époque.

     

    ‡ Les troupes de forteresse en Lorraine et en Alsace 1914-1940, Michaël Séramour, éditions Sutton, 2017, 167 p., ill. (19 €).

  • Châtel-sur-Moselle (88) : poursuite des travaux à la forteresse

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    [L'Abeille]

  • Châtel-sur-Moselle (88) : les activités 2013 à la forteresse

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    [Vosges Matin]

  • Forteresse de Châtel-sur-Moselle (88) : les époux Debry passent le flambeau

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    [Vosges Matin]

  • 20 000 soldats sous la terre : peintures murales et graffitis des fortifications de Thionville, Metz et Strasbourg

    soldats.jpgEntre l'Annexion de 1871 et la Libération de 1944-45, des soldats tour à tour allemands et français, GI's américains ou prisonniers de guerre slaves séjournèrent sous les voûtes de pierre et de béton des groupes fortifiés ceinturant et assurant la protection de Metz, Thionville et Strasbourg.

    Au gré des accalmies, ces troglodytes en uniforme ont peint, gravé ou marqué les parois humides de ces forteresses de leur mine de plomb... C'est cette iconographie exceptionnelle qui est présentée et commentée dans cet ouvrage inédit.

    Alors que la plupart de ces oeuvres bientôt séculaires, sont aujourd'hui inaccessibles, le livre se pose en guide virtuel d'une richesse artistique militaire insoupçonnée dans les entrailles des sols lorrains et alsaciens.

    L'auteur, Michaël Séramour, est docteur en histoire. Il a soutenu une thèse sur l'expression pariétale des systèmes fortifiés contemporains lorrains et alsaciens. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages et articles sur les fortifications de l'Est de la France.

     

    ‡ 20 000 soldats sous la terre. Peintures murales et graffitis des fortifications de Thionville, Metz et Strasbourg (1871-1945), Mickaël Séramour, éditions Serpenoise, 2012, 223 p., ill. (40 €).

  • Les Cahiers de La Mothe

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    L’Association pour La Mothe a le plaisir de vous informer de la publication du n° 1 de son bulletin Les Cahiers de La Mothe.

     

    Au sommaire :

     

    • En souvenir de Nicole Sebline-Villa, par Christine et Alain Le Maréchal
    •  La sénéchaussée de La Mothe et Bourmont entre 1431 et 1439, par Nicole Sébline-Villa
    • La ville matérielle à La Mothe,  par Nicole Sébline-Villa
    • Une iconographie inédite : les plans du 3ème siége de la Mothe conservés dans les archives du Service Historique de la Défense à Vincennes, par Jean Charles
    • La topographie urbaine de La Mothe (avec un plan totalement nouveau), par Bernadette Bruyand et Jean Charles
    • Les signataires inconnus de la dernière délibération de La Mothe, par Bernadette Bruyand
    • Bibliographie de la Mothe
    • Chronique mothoise 2008

     

    Les Cahiers de La Mothe sont disponibles :

     

    • A Nancy (54), librairie A la Sorbonne, 12 rue Saint-Dizier, et librairie ancienne Dornier, 74 Grande-Rue,
    • A Chaumont (52), au Cercle généalogique 52, 62 rue Aristide-Briand.
    • A Neufchâteau (88), librairie Lambert, 63 rue Saint-Jean
    • A Bourmont (52), maison de la presse, Faubourg de France
    • A Bourbonne-les-Bains (52), librairie Batache, 28 Grande-Rue

     

    ou par correspondance : M. Jean CHARLES, 3 rue Victor-Hugo, 67204 ACHENHEIM

     

    Prix du numéro : 10 € (participation aux frais de port : 3 €)

     

     

    Illustrations 1ère et 4ème de couverture : deux plans de La Mothe dessinés en 1645 lors du 3ème siège et conservés au Service Historique de la Défense (SHD) à Vincennes.

     

     

     

    Bulletin d’adhésion

     

    Nom :                                                    Prénom :

     

    Adresse :  :                       rue :

       CP :                       ville :

     

    Téléphone :                                            Courriel :

     

    souhaite adhérer à l’Association pour La Mothe et règle par chèque la cotisation de 20 euros

     

    A                                     le                            2009                                         signature :

     

     

     

  • La renaissance de la cité de La Mothe

    La cité-forteresse de la Mothe, aux confins de la Haute-Marne et des Vosges dans le Bassigny lorrain, assiégée puis détruite sur ordre de Mazarin en 1645, n'est désormais plus une belle oubliée. Une fête populaire la révèle chaque été au public.

     

    fête la mothe1 23.08.09.jpgSous l'impulsion de l'association « Le chemin du Mouzon » et de l'association de collectivités locales lorraines et champenoises « Pour la Mothe », le site connaît chaque mois d’août une journée d'animation inhabituelle.

     

    Dimanche 23 août, le public s'est largement mobilisé pour un événement désormais traditionnel : « La fête de La Mothe ». Dans la matinée, les premiers visiteurs conduits par M. Jean Charles, historien de La Mothe, ont pu mieux connaître l'histoire de cette ville lorraine qui, entre 1258 et 1645, compta jusqu'à 4.500 habitants. Et le public était venu de loin puisqu’on notait la présence d’un groupe important de nancéiens emmenés par Jean-Marie Cuny, auteur régionaliste bien connu, et son association « Mémoire des Lorrains ». Ils n’ont pas résisté à l’envie de déployer au vent le drapeau aux trois alérions et celui de La Mothe aux deux bars accolés afin de rappeler l’ancienne appartenance lorraine et barroise de la cité.

     

    la mothe.jpgL'après-midi a permis un saut dans le Moyen Âge grâce à l'association « Les Ruistres sans terre », créée en 2005 à Metz par des passionnés de la période 1330-1360. Douze de ses membres sont venus présenter le mode de vie de cette époque avec un campement de voyageurs, les métiers féminins, les armes et les costumes de guerre ou de ville, etc. «  C'est la première fois que nous venons ici », précise le président. « Les gens sont sympathiques et intéressés. Ils posent beaucoup de questions. » Le public n'a en effet pas caché son intérêt pour les costumes, les armures pesant jusqu'à 30 kg, ou encore les secrets de l'écriture médiévale.

     

    Auprès des arbres généalogiques des derniers habitants de la citadelle lorraine, l'association « Pour la Mothe » présentait « Les cahiers de La Mothe », son premier bulletin annuel d'information. Le président François Dépinal, de Sauville, se réjouissait d’avoir contribuer à la réédition d’un livre publié en 1841 par Édouard du Boys de Riocour, un ouvrage qui, écrit à partir de témoignages des sièges subis par la ville-forteresse, est considéré comme une référence par les historiens de la cité de La Mothe.

     

    Par ailleurs, l’association « Pour La Mothe » annonce l’ouverture d’un nouveau site Internet qui présentera ses activités. A découvrir fin septembre sur http://www.la-mothe.eu.

     

    Enfin, peut-on espérer, un jour prochain, à la faveur des réorganisations territoriales, voir revenir l’ancienne cité de La Mothe dans le giron lorrain ? Tous les amoureux de l’histoire de la Lorraine le souhaitent ardemment. Elle mettrait ainsi un terme à la volonté du législateur révolutionnaire de 1790 de briser le souvenir de l'ancien duché de Lorraine et de Bar indépendant.

     

    [d’après Vosges Matin | 27.08.09]

  • La forteresse vosgienne de Châtel-sur-Moselle toujours en chantier

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    [Vosges Matin | 04.08.09]

  • Forteresse de Châtel-sur-Moselle (Vosges) : l'aventure continue

    Les traditionnels chantiers d'été vont s'ouvrir sur le site médiéval de Châtel-sur-Moselle. Une aventure bénévole initiée par un couple de passionnés, il y a 37 ans.

    chantal debry.jpgDès le 12 juillet, les premiers bénévoles des chantiers internationaux 2009 investiront les lieux. Au programme de l'année, des travaux de pavage, de maçonnerie... « Le mouvement n'a jamais cessé. Depuis 37 ans, il ne s'est pas passé une année sans chantier d'été », se réjouit Chantal Debry. Depuis 1972, elle et son époux Jacques mettent toute leur énergie à la sauvegarde et à la restauration de la forteresse de Chatel-sur-Moselle : « Parfois je me demande si je ne rêve pas », sourit Chantal Debry en balayant du regard une partie du site qui s'étend sur 8 hectares. Il faut dire que le travail réalisé est titanesque : 135.000 tonnes de déblais enlevées, soit « 15 fois le poids de la tour Eiffel », calcule son époux, 40 tonnes de chaux, de sable consommées annuellement, le concours de plus de 5.000 bénévoles de 57 nationalités aux chantiers successifs... « Le recrutement s'opère par l'intermédiaire de l'Union nationale Rempart. Outre les jeunes de 16 à 18 ans, nous avons beaucoup de jeunes qui étudient ou ont étudié l'histoire de l'art, l'architecture ou encore l'archéologie. Ils sont très heureux de concrétiser ici leur enseignement », note Chantal Debry. Mais l'Association du Vieux Châtel accueille aussi sur ses chantiers des jeunes en difficulté, des détenus ou condamnés à des travaux d'intérêt général car les époux Debry en sont persuadés : « Des opérations de vie collective amènent à révéler un certain nombre de qualités qui dormaient. »

    salles souterraines.jpgEn 37 années, l'association a mis au jour la quasi-totalité des tours du château, un très beau volume de matériel archéologique touchant à la vie quotidienne mais aussi à la défense, avec quelques pièces rares. Les visiteurs peuvent les découvrir dans le musée du centre culturel où se trouve également une maquette du château autour de laquelle les guides insistent sur l'aspect évolutif de la construction qui offre une vision de quatre siècles d'histoire de la fortification, avant la visite proprement dite du site. Depuis quelques mois, une entreprise spécialisée travaille à un chantier spectaculaire sur la muraille de la face nord de la forteresse. Une première forteresse en travaux.jpgpour des travaux de grande ampleur auxquels n'auraient pu s'attaquer les bénévoles des chantiers. Ils ont été rendus possibles aujourd'hui parce que « la commune est depuis deux ans devenue maître d'ouvrage. » Une bataille que se réjouit d'avoir gagnée l'association qui travaille depuis toujours quotidiennement à la mise en valeur du site avec des moyens extrêmement restreints. « Cela facilite désormais toutes les démarches, l'obtention des subventions, etc. », note Chantal Debry. Et n'empêche pas l'architecte des monuments historiques de « continuer à penser que les travaux d'entretien et même de restauration peuvent être réalisés par des bénévoles. » Pour le plus grand bonheur de ceux-ci qui, d'année en année, reviennent sur le site partager des vacances intelligentes, enrichissantes et très conviviales.

     

    >> Association du Vieux Châtel, 8 rue des Capucins, 88330 Châtel-sur-Moselle. Tél 03.29.67.14.18.

    >> Visites guidées à 15h, 16h et 17h tous les jours.

    >> Tarif : 5 euros ; groupes et étudiants 4 euros et moins de 12 ans 1 euro.

     

    [d’après l’Est Républicain | 06.07.09]

  • Fête de La Mothe, cité lorraine martyre

    L'ancienne cité lorraine de La Mothe (aujourd'hui en Haute-Marne à proximité de Bourmont) a connu, l'espace d'une journée, la vie trépidante de la lointaine époque où elle était la cité fortifiée chargée de défendre le duché de Lorraine face au royaume de France.

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    En effet, chaque année les associations Pour La Mothe et Le chemin du Mouzon organisent courant août une fête sur le site de La Mothe, ville fortifiée lorraine détruite en 1645 sur ordre du cardinal de Mazarin.

    Jean Charles, historien de la cité martyre, a conté l'épopée de cette ville qui compta jusqu'à 4500 habitants avant de partager avec une centaine de convives un repas lorrain. L'après-midi était consacré aux prestations de compagnies moyenâgeuses avec reconstitutions de batailles, mouvement d'infanterie, maniement des armes.

    Une exposition généalogique présentait les différentes familles qui occupèrent le site de La Mothe avant de quitter les lieux lors de la réddition et du démantellement de la ville. Celles-ci se dispersèrent dans les villages et bourgs voisins entre Champagne et Lorraine.

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    Le site de La Mothe mériterait une réelle mise en valeur. Les choix révolutionnaires de rattacher le territoire de l'ancienne cité lorraine au département de la Haute-Marne ont largement contribué à faire oublier le passé prestigieux (et douleureux) de cette ville du Bassigny lorrain. Aussi, peut-on douter de la réelle volonté des autorité régionales champardennaises de "s'attaquer" à la valorisation du site... Ne pourrait-on pas envisager le rattachement de La Mothe au département des Vosges - et donc à la Lorraine - qui, historiquement, est attaché à sa sauvegarde. En attendant ce jour, félicitons et encourageons tous les bénévoles qui entretiennent le site et contribuent à maintenir le souvenir de cette cité martyrisée par les Français à la fin de la guerre de Trente Ans.

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