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lamarche

  • L'Echo des 3 Provinces octobre-novembre 2018 est paru

    >> Plus d'info et abonnement sur www.adp3p.com

  • Lamarche (88) : présentation des actes des JEV 2017

  • Aux marches de la Lorraine : Lamarche et Martigny-les-Bains

    L'ouvrage constitue les actes des Journées d'études vosgiennes tenues en octobre 2017 à Lamarche et Martigny-les-Bains.

    Autour de six grands chapitres et de 34 communications d'universitaires, chercheurs, historiens et érudits locaux, le lecteur se réaproprie l'environnement géographique, historique et humain de ce pays de marche que constitue l'ancien bailliage du Bassigny Barrois mouvant autour de son bourg chef-lieu, Lamarche, et de la cité thermale de la Belle Epoque, Martigny-les-Bains.

    Les communications regroupées en vastes chapitres abordent les aspects suivants :
    - de l'antiquité à la présence monastique au Moyen Âge
    - la création artistique, sacrée ou profane, de la Renaissance à l'époque moderne
    - le destin de quelques enfants de Lamarche (le Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel, Antoinette Lix, le maréchal Victor, Camille Picard...)
    - le destin thermal de Martigny-les-Bains
    - les conflits dans le pays de Lamarche, de la guerre de 1870 à la Guerre froide
    - les transformations administratives et économiques du territoire et la valorisation de ses atouts

     

    ‡ Aux marches de la Lorraine. Lamarche et Martigny-les-Bains, actes des Journées d'études vosgiennes 2017, FSSV et ADP3P, 2018, 570 p., ill., cartes, 29 €.

  • L'Echo des 3 Provinces d'hiver est paru !

    Pour vos soirées d'hiver au coin de la cheminée, vous lirez avec intérêt la dernière livraison de L'Echo des 3 Provinces, le magazine du pays des confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Franche-Comté...

    Au sommaire :

    - retour sur les Journées d'études vosgiennes de Lamarche et Martigny-les-Bains

    - les Cahiers de Melle Marchal : décembre 1917 à Lamarche

    - hommage au maquis de Magny-lès-Jussey

    - histoires de cuisine

    - depuis 2000 ans, la crèche de la Nativité

    - un nouvel office du tourisme à Jussey

    - l'église Saint-Martin de Purgerot

    - l'église de la Nativité de Gruey-lès-Surances

    - un été à l'ombre de l'abbaye Saint-Maur de Bleurville

    - la passion des camions de pompiers

    - la vie des associations

    - les animations et manifestations

     

    ‡ Pour recevoir L'Echo des 3 Provinces, revue bimestrielle, contactez evelyne.relion@orange.fr

  • Lamarche (88) : succès pour les 19ème Journées d'études vosgiennes

  • Lamarche (88) : la disparition de la chapelle funéraire du couvent des Trinitaires

    Quelle tristesse de voir le patrimoine religieux en pleine déliquescence : il s'agit de l'ancien couvent des Trinitaires transformé en collège au XIXe siècle, désormais propriété privée transformée en une ferme agricole... En fait, nous avons là un grand "capharnaüm" indigne d'être appelé ferme !

    On assiste impuissant à l'effondrement d'une grande partie de la chapelle funéraire construite par la famille de Bourgogne et de Maussabré au XIXe siècle...

    Le sud-ouest vosgien est vraiment laissé à l'abandon.

    [cl. G. Salvini]

  • Lamarche (88) : succès pour les 19èmes Journées d'études vosgiennes

  • Le programme des JEV 2018 à Lamarche - Martigny-les-Bains (88)

  • Lamarche (88) : les prochaines Journées d'études vosgiennes se préparent

  • Romain-aux-Bois (88) : le château et ses liens avec l'abbaye de Morimond

  • Lamarche (88) : 37ème assemblée générale de Saône lorraine

    Les adhérents de l'association de défense et de promotion du patrimoine historique et architectural du sud-ouest vosgien se sont réunis dernièrement à la salle des fêtes de Lamarche sous la présidence de Jean-François Michel.

    Après avoir été accueillis par le maire de la commune, les participants ont entendu le rapport moral présenté par Jean-François Michel.

    Le rapport financier a été présenté par la comptable, Nicole Hottier.

    Un point a été effectué par Jacky Frémont, délégué de la Fondation du patrimoine Vosges sur les souscriptions en faveur des projets de restauration d'édifices dans le département.

    Enfin, Robert Mougin, vice-président de Saône lorraine, a présenté les travaux actuellement en cours dans le réfectoire d'été du couvent des Cordeliers des Thons.

    Le président Michel a remercié Geneviève Martin, d'Epinal, pour sa fidélité de 30 ans à l'association et lui a offert une composition florale au nom de Saône lorraine.

    A l'issue, les participants ont partagé le repas dans une grande convivialité avant de se retrouver pour la visite de l'église paroissiale d'Isches qui a connu, voici quelques années, une restauration intérieure exemplaire.

  • L'Echo des 3 Provinces printanier est paru...

    Pour plus d'info et pour se procurer L'Echo des 3 Provinces, le magazine du Pays des Trois Provinces (Champagne, Franche-Comté et Lorraine), visitez le site http://www.adp3p.com

  • L'Echo des 3 Provinces d'hiver est paru

  • Vers une nouvelle communauté de communes élargie pour le sud-ouest vosgien

  • Lamarche (88) : les trinitaires hier et aujourd'hui

  • Vers la nouvelle Codecom "Les Vosges côté sud-ouest"

  • Lamarche (88) : rachat des captifs et des esclaves aux mains des musulmans : un trinitaire lorrain témoigne

    Le P. Aldo Berardi lors de sa conférence en l'église de Lamarche [cl. ©H&PB]

    L'ancien couvent des Trinitaires à Lamarche, on connaît. Mais sait-on qu'elles étaient les missions de ces religieux ? Le Père Berardi, prêtre trinitaire, a présenté lors d'une causerie l'action de ces religieux auprès des chrétiens persécutés.

    Le Père Aldo Berardi, après avoir concélébré la messe dominicale à Gignéville, a été accueilli en l'église Notre-Dame de Lamarche par l'abbé Ayéméné, curé de la paroisse, et Jean-François Michel, président de l'association Saône Lorraine. « Le Père Berardi, originaire de Metz, fut mon élève au lycée Georges de La Tour lorsque j'enseignais à Metz à la fin des années 70 » précise J.-F. Michel. En préambule à la conférence donnée par le P. Berardi, J.-F. Michel rappela brièvement l'histoire de la fondation par le comte de Bar de la maison de la Trinité de Lamarche au début du XIIIe siècle. Transformée en établissement scolaire au XIXe siècle, il en subsiste quelques éléments.

    « L'ordre de la Sainte-Trinité a été créé au XIIe siècle pour le rachat des captifs lors des Croisades, à un moment d'affrontement entre l'Orient et l'Occident et en plein changement dans la vie des monastères » rappelle le P. Berardi. Les trinitaires, religieux non cloîtrés, ajoutent à la prière une vie apostolique missionnaire vouée au rachat des captifs et des esclaves au Proche et Moyen-Orient et en Afrique du Nord sous domination islamique. Ces religieux au vêtement blanc marqué d'une croix rouge et bleue – en souvenir du sang et de l'eau sortis du côté du Christ sur la croix – seront présents dans toute l'Europe jusqu'à la Révolution.

    Reconstitués à Rome au XIXe siècle, les Trinitaires appartiennent désormais à un ordre hispanique de trinitaires réformés déchaussés. Cet ordre regroupe 600 religieux et 2000 religieuses qui recrutent essentiellement en Asie et en Afrique. Si les maisons féminines sont implantées surtout en Amérique du Sud, les hommes exercent leur apostolat dans vingt-sept pays et partout où les chrétiens sont persécutés pour leur foi (pays musulmans et certains pays d'Asie bouddhistes).

    Le P. Berardi est actuellement en poste au Moyen-Orient et, tout en composant avec les impératifs de la politique et de la diplomatie internationales, travaille quotidiennement au rachat des personnes de toutes religions victimes de rapt ou réduites en esclavage, comme c'est le cas au Soudan par exemple.

    « Depuis 800 ans, les trinitaires poursuivent l'oeuvre de miséricorde et de prière, malgré les innombrables difficultés et les dangers pour les religieux, dans la fidélité aux intuitions reçues par leur fondateur, Jean de Matha » conclut le P. Berardi.

    A l'issue de sa conférence, le P. Aldo Berardi a célébré les vêpres avec l'abbé Ayéméné.

  • Lamarche (88) : messe et conférence par un religieux trinitaire

    Dimanche 17 juillet 2016, le Père Aldo Berardi, qui fête cette année ses vingt-cinq années de sacerdoce et de vie monastique, sera à Lamarche, berceau des religieux trinitaires lorrains – le couvent de Lamarche fut fondé au XIIIe siècle. Cet ordre voué à la rédemption des esclaves et des prisonniers par Jean de Matha et Félix de Valois, a toujours sa maison mère à Cerfroid, entre la Ferté-Milon et Château-Thierry (Picardie), et continue sa mission primitive dans les pays à risque (Proche et Moyen-Orient) – notamment pour les chrétiens – où l’esclavage est toujours pratiqué par les musulmans (Soudan, Yémen...).

    Aldo Berardi est originaire d’Ars-sur-Moselle, près de Metz. Il a beaucoup voyagé (Arabie saoudite, pays du Golfe persique...) et œuvré pour la libération des captifs, associant la spiritualité des fondateurs au simple respect des droits de l’homme. Son parcours est atypique, son expérience est passionnante.

    Dimanche 17 juillet à 10h30, il concélébrera avec l'abbé Ayéméné, curé de la grande paroisse Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel, la messe à Gignéville. A 15h00, il sera à l’église Notre-Dame de Lamarche, desservie jadis par les Trinitaires du couvent proche du sanctuaire, où il donnera une conférence sur « les Trinitaires et leur rôle hier et aujourd’hui » au cours de laquelle il fera partager son expérience dans les pays où l'être humain est encore vendu comme esclave. A l'issue, il célébrera l'office des vêpres, comme le firent autrefois les religieux à habit blanc marqué d’une croix pattée bleue et rouge.

     

    Dimanche 17 juillet à 10h30 messe à Gignéville concélébrée par le Père Berardi et à 15h00 conférence en l'église de Lamarche sur le rôle des Trinitaires dans le rachat des captifs dans le monde.

  • Lamarche (88) : vers la réfection du clocher de l’église Notre-Dame

    Voilà une rénovation qui va faire du bien à toute la partie du clocher de l‘église Notre-Dame… Mais qui risque de faire mal aux finances de la commune… Fort heureusement ce projet de 643 200 € est subventionné par le Département des Vosges à la hauteur de 12 %, par la DRAC de Lorraine à 40 % et par la Région Grand Est à 30 %, sans oublier la somme du mécénat de la souscription de la Fondation du Patrimoine.

    Le clocher de l’église va donc être rénové par des entreprises spécialisées dans le travail en hauteur. Les entreprises retenues sont Piantanida pour la maçonnerie en pierres de taille, Le Bras frères pour la charpente couverture, Coanus pour la couverture et Bodet pour le campanaire. La mission Sécurité Protection Santé à Ace Btp et la mission Contrôle technique à Apave alsacienne SAS. Ces travaux seront supervisés par Pierre Bortolussi, architecte en chef des Monuments historiques.

    Ces travaux débuteront mi-septembre et ce pour une durée de douze mois. Les Lamarchois seront privés de cloches et d’horloge pendant cette période, et le clocher aura disparu.

  • Quel nom pour la future grande communauté de communes du sud-ouest vosgien : et pourquoi pas "Pays de Saône & Mouzon" ?

    [VM]

  • Pays de la Saône vosgienne : vers une super communauté de communes ?

  • Lamarche (88) : disparition de l'allée des marronniers centenaires

    Sauvés in extremis en octobre, les marronniers de Lamarche sont finalement en cours d’abattage. Après les études de l’ONF, 24 arbres sur les 57 prévus ont été déclarés malades. C’est l’entreprise Perru, de Malaincourt, qui s’est chargée d'abattre les arbres au moins centenaires.

    Entre août et septembre, deux arbres étaient tombés sur la D406. Il s’en était fallu de peu qu’ils écrasent des voitures qui circulaient sur cet axe très fréquenté entre Lamarche et Bourbonne-les-Bains. Daniel Vagné, le maire de Lamarche, avait alors pris la décision de faire abattre la rangée d’arbres qui bordait la route. Le Conseil départemental avait donné son accord et un arrêté régulant la circulation avait été posé pour la période du 13 au 15 octobre. Mais le 13 au matin, Daniel Vagné avait reçu un coup de téléphone annulant l’opération : il fallait que l’ONF fasse des prélèvements. Prélèvements qui se sont révélés anormaux pour 24 marronniers, qui ont donc été abattus un peu plus tôt que prévu puisque la date arrêtée avait initialement été fixée au 24 novembre. L’entreprise étant finalement disponible avant cette date, les travaux ont commencé le 17 novembre et devraient être finis pour le 24.

    Les arbres coupés devraient être stockés à Lamarche puis débités pour fournir la chaufferie de la commune.

    Et c'est ainsi que meurt une remarquable allée arborée centenaire... Peut-on espérer la plantation de nouveaux marronniers ?

  • Les 30 ans de l'association du Pays des Trois Provinces

    [Vosges Matin]

  • Lamarche (88 ) : la culture pour tous avec la nouvelle médiathèque

    L'événement est suffisamment rare pour qu'on le signale : des communes rurales s'investissent dans la culture en mettant à la disposition de toute la population des outils pour se divertir et se cultiver. Le bourg de Lamarche, dans le sud-ouest vosgien, a inauguré fin 2014 une médiathèque moderne et fonctionnelle.

    Inauguration médiatheque 20 12 14 Cli. F.Relion.JPGLa mairie avait bien fait les choses : toutes les autorités départementales et locales - Christian Poncelet, président du Conseil général, Jacky Pierre et Daniel Gremillet, sénateurs des Vosges, Christian Franqueville, député, Alain Roussel et Simon Leclerc, conseillers généraux - étaient réunies pour couper officiellement le ruban de cette structure nouvellement aménagée dans des locaux fonctionnels. Et Daniel Vagné, le maire de Lamarche, de rappeler que "dans une localité comme la nôtre, la médiathèque est la principale infrastructure culturelle". L'ancienne bibliothèque ne répondant plus aux exigences fonctionnelles et d'accessibilité actuelles, la nouvelle médiathèque a été transférée dans des locaux entièrement rénovés. Cette mutation s'accompagne d'un renouvellement important de l'offre culturelle aux adhérents.

    DISCOURS PONCELET Cli. F. Relion.JPGLe maire ne cache pas son ambition : "séduire de nouveaux adhérents et augmenter de manière significative sa fréquentation". Pour cela, la commune n'a pas lésiné. Un effort de modernisation a été réalisé avec un environnement lumineux et spacieux, un mobilier au design agréable permettant une présentation valorisante des ouvrages et produits culturels, et la mise à disposition de matériel informatique accessible à tous les publics. Et tous les services de cette médiathèque sont gratuits !

    Le fonctionnement des lieux mobilise une équipe de bénévoles motivée qui a été associée à la conception du projet. Chacun trouvera conseil et appui dans ses recherches. La mairie renforce cet encadrement en mettant à disposition un agent municipal chargé de l'accueil du public.

    mediatheque Cli. F. Relion.JPGCe projet constitue un investissement important pour le bourg. Il a été rendu possible grâce au soutien financier du Conseil général des Vosges, du Conseil régional de Lorraine et de l'aide parlementaire.

    Avec ce bel équipement, le chef-lieu de canton - pour quelques semaines encore ! - dispose d'un outil qui confirme que le monde rural ne reste pas au bord du chemin de la culture et de l'accès au savoir. Une bonne dose d'initiative et de volonté politique couplée à un coup de pouce financier des collectivités territoriales peut faire des miracles ! Cette médiathèque en est un exemple concret qu'il reste maintenant à faire vivre.

    EXPLICATION Cli. F. Relion.JPG

    [infos et clichés ©Francis Relion]

  • Inquiétudes sur l’avenir de la chapelle de l’hôpital de Lamarche

    L'hôpital rural de Lamarche va faire l'objet d'une restructuration dans les prochains mois. La question du devenir de la chapelle - qui n'accueille plus d'office religieux depuis plusieurs années - et de sa reconversion se pose désormais.

    chapelle lamarche.jpgL'hôpital de Lamarche eut pour ancêtres une maison des pauvres créée en 1715 grâce aux dons d'un notaire de la localité, maître Oudot, et un établissement d'accueil pour les petites filles qui devint un pensionnat.

    L’établissement d’un hospice fut autorisé par Mgr Scipion-Jérôme Bégon, évêque de Toul, en janvier 1750, afin de recevoir les infirmes et les vieillards de la commune. En 1845, ce n'était plus qu'une maison de charité, distribuant des secours en nature à domicile. L'accueil de patients ne sera effectif qu'à partir de janvier 1887.

    chapelle intérieur.jpgDe l'ancien bâtiment, il ne reste plus que la chapelle construite à la fin du XVIIIe siècle à l'initiative d'un prêtre originaire du bourg, l'abbé François Nicolas Bresson, transformée au XIXe siècle, et une aile du bâtiment longeant la rue et prolongée vers 1835.

    Des acquisitions et dons de maisons ont permis le développement de l’hospice à la fin du XIXe siècle.

    vosges,lamarche,hopital,chapelleLa chapelle fut affectée au culte jusqu'à la fin du XXe siècle. Depuis, son état sanitaire se dégrade dangereusement.

    Quelques habitants de la commune se posent la question de savoir s'il faut créer une association de défense du patrimoine local afin de suivre le dossier de cette chapelle qui mérite d'être sauvegardée.

     

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    Chapelle de l'hôpital rural de Lamarche, XVIIIe s. [cliché © Francis Relion].

     

  • Les vingt ans de sacerdoce de l'abbé Ayéméné, curé de Notre-Dame de la Saône

    vosges,lamarche,monthureux sur saône,bleurville,paroisse,catholique,abbé ayéméné,jubilé,sacerdoceDimanche 30 novembre dernier, les fidèles des paroisses Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel (Lamarche) et Notre-Dame de la Saône (Monthureux-Bleurville) étaient rassemblés en nombre en l'église Notre-Dame de Lamarche pour fêter les vingt ans de sacerdoce de leur curé, l'abbé Clément Ayéméné, en présence de l’abbé Pierre Febvet, prêtre in solidum, et Alain Gérard, diacre.

    L'abbé Ayéméné a été installé en 2008 à la tête de la grande paroisse Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel de Lamarche, puis a pris en charge celle de Notre-Dame de la Saône à la suite de l'abbé Charles Villaume en 2009. Issu d’une grande fratrie de sept enfants dont le père a servi dans l’Armée française, l'abbé Ayéméné a été ordonné prêtre à l’automne 1994 à Gagnoa, en Côte d'Ivoire, d'où il est originaire. Il est arrivé en France le 7 septembre 1999 afin de poursuivre des études de théologie tout en exerçant un ministère pastoral. Avant d'être nommé dans le diocèse de Saint-Dié en octobre 2008,  l’abbé Ayéméné a exercé son ministère à Paris puis dans le Haut-Rhin.

    Rendant les fidèles acteurs de leur paroisse, il a mis deux ans pour s’entourer d’équipes solides pour ses trente églises rurales, et ainsi mettre en place une organisation bien ficelée qui a rapproché dans un même élan les fidèles et les clochers. Pour la plus grande gloire de Dieu !

    Un sympathique verre de l'amitié a été servi à l'issue de la messe où étaient conviés clergé, fidèles et maires des communes des deux grandes paroisses desservies par l'abbé Ayéméné.

    [cliché : courtoisie de M. Bisval]

  • Girouettier, une passion dans le vent

    girouettes.jpg

    [Vosges Matin]

  • Sammode : une entreprise qui réussit en Saône vosgienne

    Spécialisée dans le luminaire haut de gamme, capable de résister aux conditions les plus extrêmes, la société Sammode installée à Châtillon-sur-Saône occupe une place de choix sur le marché mondial.

    sammode.jpg« On croit au savoir-faire mais pas au déracinement. On ne peut effacer 85 ans d’histoire. » PDG de Sammode depuis 2008, Emmanuel Gagnez ne sort pas de la route tracée par son père, grand-père et arrière-grand-père. Une saga familiale écrite depuis 1927 du côté du sud-ouest des Vosges, à Châtillon-sur-Saône. Bien sûr, au fil du temps et des nouvelles idées apportées par les uns et les autres, Sammode a grandi. Au début de l’histoire, c’est la lampe de bureau qui éclairait l’activité. Aujourd’hui, on trouve Sammode et ses luminaires haut de gamme dans les stations de métro, stades, centrales nucléaires, tunnels...

    « Dans les années 1960, explique le jeune chef d’entreprise, Sammode était très présente dans les mines et dans les aciéries. Donc, dans l’est et dans le nord de la France. » A l’époque déjà, le fameux savoir-faire de l’entreprise vosgienne était connu et reconnu dans les milieux très spécialisés. Où le produit doit être fiable, doit s’inscrire dans la durée et présenter toutes les qualités de sécurité requises.

    Quelques décennies plus tard, les critères sont identiques. Sauf que le niveau d’exigence est inévitablement encore plus élevé. D’autant que si Sammode intervient dans une multitude de domaines, elle tient une place prépondérante dans l’agro-alimentaire. Elle « éclaire » ainsi Nestlé, Lactalis et bien d’autres entreprises encore, dont l’activité tourne autour de l’alimentation.

    S’il est très disert sur l’activité de son entreprise, en revanche, Emmanuel Gagnez reste relativement discret sur les chiffres. « Qui sont trop vite exploités et transformés », confie-t-il. Il reste que Sammode, dont le siège social se trouve à Paris, réalise entre 10 et 15 millions de chiffre d’affaires. Si de gros investissements ont été réalisés ces dernières années, Sammode n’a pas prévu de nouveaux aménagements ou agrandissements dans l’immédiat.

    Toutefois, tout peut arriver. D’autant que si la fabrication est, bien sûr, le cœur de métier de Sammode, son rôle de conseil auprès de ses clients est également primordial. Partenaire de l’industrie depuis cinquante ans, la « maison » sait d’où elle vient et où elle veut aller. En s’appuyant sur un personnel de qualité et des cadres qui ne manquent pas de perspicacité. « C’est vrai, explique Bruno Daval, le directeur du site, que l’entreprise avance. En l’espace de cinq ans, on a augmenté notre superficie de plus de 2 000 m². Et puis, on possède une réserve foncière intéressante. »

    De quoi voir encore plus grand si le besoin s’en fait sentir. En tout cas, Sammode qui brille de mille feux, dans tous les sens du terme, est parfaitement à l’aise dans cette petite commune du canton de Lamarche de moins de 200 habitants. Et pas question de lui faire quitter des lieux chargés d’histoire.

    [d’après Vosges Matin]

  • Addi Bâ, résistant des Vosges

    addi ba.jpgAddi Bâ était sur le point de fêter ses 27 ans quand les soldats d'Hitler le firent sortir de sa cellule de la prison de la Vierge, à Epinal, dans les Vosges, pour le conduire au poteau d'exécution.

    Le 3 décembre 1943, devant la cour de justice de la Feldkommandantur d'Epinal, celui que les Allemands appelaient le "terroriste nègre" venait d'être condamné à mort pour actes de franc-tireur.

    Ainsi s'acheva la longue épopée de ce jeune Peul du Fouta Djalon, engagé volontaire dans l'Armée française et chef du premier maquis des Vosges - le maquis de la Délivrance, dans l'ouest vosgien - créé au printemps 1943.

    A la fin des années 1980, un premier travail sur Addi Bâ fut initié par le colonel Rives, ancien de l'infanterie coloniale. Depuis 2003, le journaliste indépendant Etienne Guillermond a repris l'enquête à travers les archives lorraines et a sillonné les Vosges afin de recueillir les témoignages de femmes et d'hommes qui avaient connu le tirailleur-résistant, devenu une véritable légende entre Lamarche, Martigny-les-Bains et Bourbonne-les-Bains.

    L'auteur nous livre l'incroyable récit de l'itinéraire de ce jeune Guinéen, depuis sont pays d'origine jusqu'à son engagement et son action dans la résistance française. Un document bouleversant qui retrace le combat héroïque d'Addi Bâ contre l'occupant au service de son pays d'adoption, la France.

    Addi Bâ fut bien l'Africain qui défia les Nazis.

     

    ‡ Addi Bâ, résistant des Vosges, Etienne Guillermond, éditions Duboiris, 2013, 182 p., ill. (20 €).