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religion

  • Ferveur religieuse pendant la Grande Guerre

  • Liberté des consciences et religion : enjeux et conflits (XIIIe-XXe siècle)

    Si le fait religieux est  quelquefois présenté comme un moyen de contrainte sur les consciences, paradoxalement, il est pourtant source de liberté des consciences morales. Telle a été la question complexe étudiée lors du colloque tenu à Nancy en 2015, à l'initiative d'enseignants de l'Université de Lorraine, dont le présent volume recueille une sélection de communications.

    Délibérément attachés à l'étude des sources religieuses de la liberté de conscience, les textes réunis constituent autant de contributions à l'étude de la part du fait religieux dans l'émergence de la liberté de et des consciences ; c'est-à-dire aussi bien dans l'acception subjective que dans l'acception objective de cette liberté.

    Dans une perspective de temps long, l'ouvrage met au jour les questions récurrentes et leur évolution ; les courants religieux favorisant l'individualisme et le contact personnel avec le monde divin ; les médiateurs (prédication, images pieuses, imprimé...) ; les points d'application dans la société sur les plans religieux et politique ; les discours et modalités énonciatives selon lesquels se développe le for intérieur, de manière à moduler l'affirmation d'une subjectivité spirituelle autonome. Sont ainsi mis au jour des étapes significatives aussi bien de la réflexion sur cette liberté que des manifestations qui contribuent à l'éclairer.

     

    ‡ Liberté des consciences et religion. Enjeux et conflits (XIIIe-XXe siècle), Catherine Guyon, Bruno Maes, Marta Peguera Poch et Anne-Elisabeth Spica (dir.), PUR, 2018, 321 p., 25 €.

  • La république en chaire protestante (XVIIIe-XIXe siècles)

    Loin d’être un discours seulement religieux, le sermon permet aux orateurs protestants de délivrer un message sur la res publica, c’est-à-dire l’intérêt général, les fondements et principes de l’organisation de l’État, la souveraineté et enfin le bien public.

    Cet ouvrage examine la place de la prédication dans les protestantismes et cerne les moyens dont disposent les pasteurs pour acquérir l’éloquence nécessaire à cette prise de parole, dans la clandestinité comme dans la légitimité acquise avec la Révolution française, jusqu’à la décennie 1840-1850.

     

    ‡ La république en chaire protestante XVIIIe-XIXe siècles, Céline Borello, PUR, 2018, 336 p., ill., 25 €.

  • Le 'Notre Père' corrigé

    Une phrase du Notre Père, l'une des prières chrétiennes les plus connues, va changer. La neuvième phrase - " ne nous soumets pas à la tentation" - va devenir "ne nous laisse pas entrer en tentation". Une modification due à la publication d'une nouvelle traduction française de la Bible liturgique, vingt après la dernière version.

    Le changement interviendra le 22 novembre prochain, pour le dimanche de la solennité du Christ Roi.

    Le nouveau Notre Père sera désormais récité ainsi :

    "Notre Père, qui es aux Cieux, 

    Que ton nom soit sanctifié, 

    Que ton règne vienne,

    Que ta volonté soit faite sur la Terre comme au ciel,

    Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour,

    Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés,

    Et ne nous laisse pas entrer en tentation,

    Mais délivre-nous du mal.

    Amen."

  • Religion et piété au défi de la guerre de Trente Ans

    Cet ouvrage rassemble plusieurs études qui abordent l'impact de la guerre de Trente Ans sur la transformation du rapport des autorités avec le religieux, ainsi que le changement de comportement des clercs, plongés dans l’horreur du conflit. Les contributions s’intéressent aussi aux fidèles et interrogent la manière dont, immergés dans un monde déstructuré, happés par la violence, les croyants se sont tournés vers le ciel. Grâce au professeur Philippe Martin, universitaire ayant enseigné en Lorraine, le cas de la Lorraine est au centre de ces analyses.

    La guerre de Trente Ans a suscité une abondante littérature en Allemagne et dans le monde anglo-saxon, et notamment sur ses aspects confessionnels et religieux. Depuis une vingtaine d'années, des travaux ont remis en cause des paradigmes établis, comme celui de la confessionnalisation : la publication de journaux personnels et les études biographiques suggèrent par exemple de nombreuses pistes quant à la perméabilité des frontières confessionnelles. Dans le monde francophone en revanche, il s'agir d'un sujet encore sous-étudié.

    Ce volume présente et discute l'ensemble de l'espace du conflit pour mettre en évidence la transformation du rapport des autorités avec le religieux, le comportement du clergé plongé dans l'horreur de la guerre et la relation à Dieu des fidèles alors immergés dans un monde déstructuré et happé par la violence.

    Les approches régionales - dont la Lorraine - croisées avec l'étude d'individus révèlent l'immense variété des attitudes. Surtout, elles prouvent l'absence totale de déterminisme. Chacun a réagi en fonction de ce qu'il croyait juste, bon ou utile. Loin d'avoir validé une carte confessionnelle, d'avoir pétrifié les positions religieuses, la guerre de Trente Ans a redonné à chacun la possibilité d'affirmer individuellement sa foi.

     

    ‡ Religion et piété au défi de la guerre de Trente Ans, Bertrand Forclaz et Philippe Martin (dir.), PUR, 2015, 345 p., ill., cartes (21 €).

  • Remplissez les églises et les crèches se défendront elles-mêmes !

    "Notre grandeur s’est construite de front avec la construction de nos églises, de nos cathédrales ; notre déchéance se fera avec la construction des mosquées.

    crèche.jpgLe mouvement a rapidement pris de l’ampleur. Pour les plus médiatisées d’entre elles, celle de Béziers, la crèche de la Nativité, dite de Robert Ménard, son maire, puis la crèche du Conseil général de Vendée dont l’installation a été suspendue par ordre du tribunal de Nantes.

    Très vite, la mobilisation générale (sur internet seulement) pour la défense de nos us, de nos coutumes, de nos traditions, de notre culture, de notre histoire, de nos valeurs, etc. Des pétitions ont circulé, rapidement signées ; des groupes Facebook se sont constitués, aussitôt « likés » ; des articles rédigés, vite partagés, commentés à profusion ; des tweets d’orfraie composés, immédiatement retweetés.

    Et pendant ce temps-là, les églises sont restées vides.

    Et pendant que les églises sont restées vides, les mosquées sont restées, comme il se doit, remplies. Pleines. À craquer. Débordantes. Occupant les rues et les ruelles, les boulevards et les places publiques. Crédibles.

    Et alors que les mosquées ne désemplissent pas, les églises restent vides, colonisées de temps en temps par des grévistes de la faim, des réfugiés, des demandeurs d’asile qui iront plus tard grossir les régiments des fidèles dans les mosquées. Puis ces églises redeviendront vides. Froides. Comme un Lazare qui n’arrive plus à ressusciter.

    Et puis les églises vides sont désacralisées, déchristianisées, comme le sol qui s’islamise sous leurs fondations. « Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Église. » L’Église, communauté des chrétiens. La pierre est devenue argile et les églises sont détruites ou transformées en centres culturels, en hôtels. Bon pour l’économie locale. Pour le tourisme aussi.

    Et puis les églises se rempliront à nouveau. Pleines. À craquer. Débordantes. Parce que transformées en mosquées. Fières. Arrogantes.

    « Le christianisme, et le catholicisme plus précisément, n’est pas n’importe quelle religion pour la France, c’est la religion qui a fait la France, depuis 1500 ans, depuis le sacre de Clovis. Ce n’est pas n’importe quelle religion, ce n’est pas le judaïsme, ce n’est pas le protestantisme, ce n’est pas l’islam », disait récemment Éric Zemmour. Le christianisme, c’est aussi la parole du Christ, issue des Évangiles. À redécouvrir. Et Zemmour de conclure par une phrase de Chateaubriand : « Si vous chassez le christianisme, vous aurez l’islam. »

    Notre grandeur s’est construite de front avec la construction de nos églises, de nos cathédrales ; notre déchéance se fera, conquis, avec la construction des mosquées.

    J’oubliais. Remplissez vos églises et vos crèches se défendront d’elles-mêmes."

    [Pierre Mylestin | Boulevard Voltaire]

  • La nouvelle guerre de religion mondiale

    Thierry Desjardins, journaliste et reporter, directeur général adjoint du Figaro, nous fait part de ses réflexions concernant la nouvelle guerre de religion qui menace le monde.

    coran.jpg« Il serait grand temps que nous nous apercevions – enfin - qu'une nouvelle guerre de religion a éclaté et, cette fois, à l'échelle planétaire.

    Les islamistes massacrent les chrétiens en Égypte, en Irak, aux Philippines, en Indonésie, au Pakistan, au Nigeria, un peu partout. Malraux avait dit : « Le XXIème siècle sera religieux ou il ne sera pas ».

    On a bien l'impression que ce siècle qui commence va voir le déchaînement sans pitié d'un Islam renaissant, voulant dominer le monde et faire payer à la civilisation chrétienne les quelques siècles pendant lesquels elle a régné sur la planète.

    Cette haine du chrétien dépasse de beaucoup tous les problèmes de la foi. En s'attaquant aux églises, aux prêtres, aux religieuses, aux fidèles, les islamistes veulent abattre la civilisation occidentale, la démocratie, le capitalisme, ce qu'ils appellent le « néo-colonialisme », la parité hommes femmes, les Droits de l'Homme, le progrès tel que nous le concevons.

    Le XXème siècle a été marqué par l'affrontement Est-Ouest, le bloc communiste contre les pays « libres ». Marx, Lénine et Staline se sont  effondrés d'eux-mêmes sous les incohérences, bien souvent monstrueuses, de leur idéologie. Mais ils ont aussitôt été remplacés par Allah et son Prophète.

    Le Coran a pris la place du Communisme, le drapeau vert de l'Islam celle du drapeau rouge, les imams prédicateurs des mosquées celle des commissaires politiques.

    Le XXIème siècle sera une guerre sans merci car les foules immenses du Tiers-monde islamisé (et des banlieues de nos grandes métropoles) sont autrement plus dangereuses que ne l'ont jamais été les chars du Pacte de Varsovie.

    Nous pleurons, avec nos larmes de crocodiles habituelles, les coptes massacrés à Alexandrie et les chrétiens assassinés à Bagdad.

    Mais nous restons les bras ballants.

    Il faut bien dire qu'on voit mal ce que nous pourrions faire. Ce n'est plus guère le temps des croisades et nos dernières expériences en Afghanistan ou en Irak (où nous commençons à regretter la belle époque de Saddam Hussein qui savait, lui, au moins, faire respecter la laïcité baasiste) n'ont pas été très concluantes, c'est le moins qu'on puisse dire. Il est bien loin le temps où Napoléon III pouvait envoyer un corps expéditionnaire protéger les maronites du Liban que massacraient les Druzes.

    Mais au moins restons lucides et surtout arrêtons de ressortir une fois de plus la fameuse « repentance » qui nous sert désormais pour maquiller toutes nos lâchetés.

    L'autre jour, un imbécile de service nous a longuement expliqué à la télévision que si les islamistes égyptiens massacraient les coptes c'était parce que ces chrétiens de la vallée du Nil étaient « les représentants de l'Occident », les ambassadeurs de la culture européenne, les symboles vivants du capitalisme, du néocolonialisme, du dollar et du coca-cola. En un mot, les ultimes survivants de l'époque coloniale. Autant dire, à l'en croire, que les islamistes avaient parfaitement raison de vouloir éliminer ces survivances d'un passé détesté.

    Les coptes sont les descendants du peuple des pharaons. « Copte » veut dire « égyptien ». Ils étaient sur les bords du Nil bien avant la conquête arabe et musulmane. S'ils sont plus nombreux au sud, entre Assiout et Assouan, c'est précisément parce qu'ils ont fui les cavaliers conquérants venus d'Arabie. Ils avaient leurs églises bien avant que nous ne construisions nos cathédrales.

    On peut d'ailleurs dire exactement la même chose de tous les chrétiens d'Orient qu'ils soient catholiques (de rite d'Antioche, de rite syriaque comme les maronites libanais, de rite byzantin, de rite arménien, de rite d'Alexandrie) ou « non chalcédoniens » comme les coptes, ou orthodoxes (ayant leur patriarcat soit à Istanbul, soit à Alexandrie, soit à Jérusalem, soit à Damas). Tous sont « chez eux » dans ces pays-là depuis des millénaires, certains parlant encore l'araméen, la langue du Christ. En faire des ambassadeurs de l'Occident, des représentants du capitalisme colonial est évidemment une absurdité.

    Même si, en effet, ils sont « de culture chrétienne ». Mais ils l'étaient avant nous. Nous ne pouvons rien faire pour les protéger, mais au moins ne les trahissons pas en reprenant à notre compte les accusations odieuses de leurs assassins. Nous pouvons les accueillir, comme nous nous devons d'accueillir tous ceux qui sont persécutés. Beaucoup ont déjà fui leur pays.

    Mais, en tous les cas, ne continuons pas à nous boucher les yeux, à parler de « l'amitié islamo-chrétienne », d'un « Islam à l'occidentale », de « la cohabitation harmonieuse des trois monothéismes ».

    Soyons intransigeants avec les règles de notre laïcité, mais ne nous laissons entraîner ni vers la stigmatisation ni vers la discrimination (surtout si elle devait être « positive », comme le souhaitent certains), car ce serait, évidemment, faire le jeu des fanatiques.

    Aujourd'hui, la grande mode est d'évoquer, d'invoquer à tout bout de champ "les années les plus sombres de notre histoire". C'est souvent absurde et parfois odieux. Mais s'il y a une leçon qu'il ne faut jamais oublier c'est bien celle de Munich, Churchill avait dit : « Ils ont préféré le déshonneur à la guerre et ils auront les deux.»

    Il ne faut jamais tenter de pactiser avec ceux qui vous ont déclaré la guerre. »

  • A ceux qui cherchent...

    snyers.jpgLe blogueur belge Jean-Pierre Snyers, ami du pays de la Saône Lorraine - il y a possédé un temps une résidence secondaire - partage dans son petit ouvrage des raisons de croire, en forme de billets d’humeur plutôt dérangeants.

    Il a rassemblé un florilège de ses plus récentes notices apologétiques dédiées, comme l’indique le titre de la brochure, A ceux qui cherchent…. Celle-ci débute par un paradoxe : une lettre aux indifférents. Une fois convertis à l’inquiétude existentielle, l’auteur les prendra par la main sur le sentier de la recherche du sens : des origines de l’univers à la résurrection des morts, en passant par la fiabilité des Ecritures et de la Tradition, et les questions les plus diverses. Sur le bien et le mal, le Purgatoire, les miracles, la foi pluraliste au goût du jour ou l’autorité dans l’Eglise.

    Comme l’auteur n’est pas un théologien conciliaire, il ne se contente pas de soulever des questions, il avance des réponses ou des objections aux doutes. Quoiqu’en disent certains, un peu de prosélytisme de bon aloi n’a jamais fait de tort à personne !

    Auteur de plusieurs essais, Jean-Pierre Snyers est rédacteur à la revue mensuelle belge Médiatrice et Reine. Il est en outre conférencier et membre de l'Association des écrivains belges. On peut visiter son blog : http://jpsnyers.blogspot.fr 


    ‡ A ceux qui cherchent..., Jean-Pierre Snyers, éditions Sursum Corda, 2013, 25 p. (3 € port compris).

    >> La brochure peut être commandée à : Sursum Corda asbl, rue Vinâve d’Île, 20/64, B-4000 Liège.

    >> IMPORTANT ! Contactez le mail sursumcorda@skynet.be afin d'obtenir les références bancaires pour le règlement.

  • Colloque "Armée et religion - XVe-XIXe siècles"

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    ‡ Consultez le programme du colloque ici Armée et religion_programme colloque.pdf

  • Patrimoine et vie religieuse dans les Vosges

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    Mission prêchée dans la paroisse de La Bresse (88) en 1931.

    [Vosges Matin]

  • Dans le cochon tout est bon ?...

    cochon.jpgA Rennes, au centre commercial Italie, dans le quartier du Blosne, le boucher-traiteur a définitivement fermé ses portes fin avril. « Usé par les pressions », le commerçant a vendu ses murs. Début juin, dans un local rénové, s’installera une boucherie halal, la deuxième de cet ensemble qui compte une quinzaine d’enseignes.

    En onze ans d’exploitation, le boucher s’est fait démolir sa vitrine une dizaine de fois. Pourquoi ? « Parce que j’avais le malheur de vendre du porc ! », assure Jérôme. Il y a quelques années, une inscription d’une cinquantaine de centimètres a été gravée au couteau sur la porte en bois de son arrière-boutique : « A mort les porcs, on vous saignera. » Selon le quadragénaire, les intimidations sont allées jusqu’aux menaces physiques. « Il y a trois ans, un soir, une dizaine de voyous est entrée dans ma boutique. Ils m’ont dit que si le lendemain, vendredi, je faisais cuire des galettes-saucisses dehors, comme c’était la tradition depuis toujours, ça se passerait très mal. Du coup, j’ai arrêté de faire des galettes-saucisses le vendredi, jour de prière chez les musulmans. Je les ai faites le samedi en fin de matinée, quand les perturbateurs de ce quartier dorment encore. » 

    « Comme les fois précédentes, j’ai déposé plainte au commissariat. Comme les fois précédentes, les policiers ont refusé de se déplacer pour constater », déplore-t-il amèrement.

    Après cela, les médias français adeptes du « religieusement correct » et de la dhimmitude, nous dirons que l’islam est une… « religion d’amour et de tolérance » !...

    Et bien, nous, Lorrains, nous défendrons toujours et partout le cochon, que cela plaise ou non !

    [source : Le Salon Beige]

  • "Trésors de Meuse" au musée d'art sacré de Saint-Mihiel

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  • Des fleurs à l'encre violette

    laporte.jpgLe nouveau roman de Gilles Laporte nous introduit dans la Lorraine entre 1873 et 1923, entre une IIIe République qui se cherche et les "Années Folles" de l'après Grande Guerre. Roman où s'oppose deux frères : l'aîné, Victor Delhuis, personnalité brillante, n'aspire, jusqu'au mépris des siens, qu'à la réussite sociale, tandis que le cadet, Clément, épouse les idées progressistes de son époque et prépare le concours d'entrée à l'Ecole normale d'instituteurs de Mirecourt.

    Au coeur de cette désunion fraternelle, leur mère, Rose-Victoire, qui, très jeune, s'est affranchie du carcan bourgeois de sa famille pour épouser un modeste cantonnier, et qui portait en elle un rêve secret, devenir institutrice.

    Avec ces vies pleines et attachantes, portées par un idéal, Gilles Laporte rend un bel hommage à l'instruction publique naissante.

     

    ‡ Des fleurs à l'encre violette, Gilles Laporte, éditions Presses de la Cité, 2012, 373 p. (20 €).

  • Mariage homosexuel : un bel exemple de subversion sociétale

    mariage,homosexuel,religion,minorité,lobby,tyrannie médiatiqueLa tyrannie médiatique passe par une dictature sémantique. Ainsi le mariage homosexuel, devenu rapidement mariage gay est maintenant le mariage pour tous. Il s'agit de présenter positivement et comme une volonté de l’expression de la majorité démocratique ce qui est le fruit d’un lobby de préférences sexuelles très minoritaires. Une pratique contestable mais qu’il est interdit de contester est érigée en norme de la tolérance et des libertés. Cela est rendu possible par l’action du gouvernement, des associations de gauche et des médias notamment audio visuels. Il faut de toute urgence diaboliser les opposants à ce mariage et aux droits des homos. Cela va jusqu’à reprocher à l’enseignement catholique d’être catholique…

    Soyons clair, les religions ont le droit de condamner certaines pratiques sexuelles. On a le droit d’être contre le mariage homo sans être monothéiste. Etre contre le mariage homo c’est s’opposer à une main-basse sur les mœurs d’un groupe sexuel se considérant comme victime ayant droit à des réparations à l’infinie.

    On peut se sentir plus proche cependant d’un Lyautey que d’un rappeur machiste. Ce qui est insupportable, c’est l’exhibitionnisme des invertis. Mais c’est cela bien sûr qui séduit l’idéologie médiatique, la provocation contre la tradition des valeurs. Les médias font tout pour effrayer les manifestants du 13 janvier. On  ne peut mieux dire sur ce sujet que le site Polémia : « La manifestation du 13 janvier 2013 contre le mariage gay peut être un grand succès. A une condition toutefois : que les organisateurs et les participants osent affirmer leurs convictions sans crainte du qu’en dira-t-on politiquement correct. La tyrannie médiatique, voilà l’ennemi !

    Le mariage homosexuel est la revendication de la minorité d’une minorité : quelques pour cent d’activistes au sein d’une minorité sexuelle représentant elle-même quelques pour cent de la population. Réussir à mettre au centre du débat politique la question du « mariage gay » est donc aussi étrange qu’artificiel.

    Cela n’est possible que parce que les médias ont fait du mariage homosexuel un sujet d’actualité majeur grâce à une technique simple : mettre en avant les sujets portant sur l’homosexualité et les « angler » dans un sens toujours favorable aux revendications homosexualistes. Ainsi le jour de la présentation en conseil des ministres de la loi sur le « mariage pour tous », le quotidien Le Parisien titrait : « Raphaëlle, heureuse avec deux mamans ». Davantage de la communication que de l’information. Et comme par hasard, du Figaro à France Télévisions, le bébé choisi comme « premier bébé de l’année » fut présenté comme l’enfant de deux lesbiennes…

    L’inscription dans le débat du mariage homosexuel relève à la fois du leurre et de la démarche idéologique : du leurre, puisque cela n’est pas la préoccupation de l’immense majorité des Français que l’on « distrait » ainsi d’autres sujets politiques ou tenant à leurs difficultés quotidiennes ; de la démarche idéologique aussi, puisqu’il s’agit d’une étape de plus dans la déconstruction des repères et des identités.

    Il y a plus grave : le souci, malgré tout, de plaire aux médias s’infiltre chez les adversaires du mariage homosexuel. Pour les uns, il faudrait améliorer le statut fiscal des couples homosexuels comme si c’était une priorité dans un pays endetté et frappé par la dénatalité. Pourquoi créer des niches fiscales pour ceux qui ne nichent pas ? Pour d’autres, il faudrait solenniser en mairie la signature du Pacte d’union civile. Pour la très médiatique organisatrice de la « Manif pour tous », il faudrait lutter contre « l’homophobie » : ce qui revient à donner du crédit aux armes incapacitantes du lobby homosexualiste.

    Le mariage homosexuel, une avancée démocratique ? Alors organisons un référendum…. Mais les médias, au lieu d'affronter les urnes, préfèrent manipuler l’opinion et confisquer le débat pour diaboliser ceux qui ne pensent pas comme les journaleux d’opinions.

    [Metamag | 09.01.2013]

     

  • Les Jeudis de la Renaissance : "Croire au XVIe siècle", conférence de Philippe Martin

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  • Géo Condé : vers une exposition de ses oeuvres religieuses

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    [Est Républicain]

  • Pont-à-Mousson : Journées d'histoire régionale "La Lorraine religieuse"

    Journées histoire PAM 09.04.11 078.jpgL'abbaye des Prémontrés de Pont-à-Mousson accueillait les 9 et 10 avril les 6èmes Journées d'histoire régionales sur le thème de "La Lorraine religieuse".

    Organisées par le Comité d'histoire régionale, ces Journées rassemblaient une soixantaine d'acteurs associatifs qui contribuent tout au long de l'année à populariser l'histoire de la Lorraine auprès du grand public.

    Durant ce week-end, les associations lorraines ont dévoilé les multiples facettes des rites religieux qui ont marqué - ou qui marquent encore de nos jours - l'espace public lorrain, notamment par l'édification de nombreux sanctuaires comme les cathédrales, églises, chapelles, temples ou synagogues jusqu'aux monuments plus modestes comme l'art funéraire, la statuaire...

    Accueillie amicalement sur le stand des associations Mémoire des Lorrains - Pèlerins de Lorraine animées par Jean-Marie Cuny, l'association des Amis de Saint-Maur de Bleurville a présenté le site de l'ancienne abbatiale bénédictine du village ainsi que le musée de la piété populaire et ses activités aux nombreux visiteurs de ces deux journées.

    Journées histoire PAM 09.04.11 072.jpgCes Journées furent inaugurées par Thibaut Villemin, vice-président du Conseil régional de Lorraine chargé de la culture, Henri Lemoine, maire de Pont-à-Mousson, et Jean-Luc Demandre, animateur du Comité d'histoire régionale.

    Rappelons que l'abbaye des Prémontrés de Pont-à-Mousson a été édifiée dès 1705. D'inspiration classique, c'est l'architecte Thomas Mordillac qui en posa la première pierre et elle fut achevée par Nicolas Pierson. Elle laisse un bel exemple de style baroque d'une sobriété très marquée. L'abbaye présente des éléments architecturaux remarquables : trois escaliers rond, carré et ovale, un cloître ceint de trois galeries sur lesquelles s'ouvrent les salles historiques dont l'intéressante salle du Chauffoir avec ses voûtes en anse de panier.

     

    Journées histoire PAM 09.04.11 083.jpg

    L'abbaye Saint-Maur de Bleurville... entre drapeau lorrain et bannière de Sainte Jeanne d'Arc.

    [clichés H&PB]

  • Pont-à-Mousson : Journées d'histoire régionale "La Lorraine religieuse" les 9 et 10 avril 2011

    pont-a-mousson-abbaye-premontres.jpgPour la 6ème année le Comité d’Histoire Régionale organise les Journées d’Histoire Régionale consacrées à « La Lorraine religieuse ».

    Seule manifestation de ce type en France, elles rassembleront à Pont-à-Mousson 60 associations et organismes, venant de toute la région, qui œuvrent dans les domaines de l’histoire et du patrimoine. Le thème de cette édition, la Lorraine religieuse, sera décliné grâce à 45 expositions, des concerts et des conférences de vulgarisation.

    Les Journées d'Histoire Régionale se dérouleront les samedi 9 et dimanche 10 avril de 14h à 18h à l'abbaye des Prémontrés de Pont-à-Mousson.

    L'association des Amis de Saint-Maur de Bleurville y présentera l'histoire de l'abbaye bénédictine Saint-Maur.

    Journées ouvertes à tous les publics. Entrée gratuite.

     

    >> Plus d'infos en cliquant sur ce lien : JER PAM 2011.pdf

  • Villoncourt (Vosges) : pitié pour la croix

    Villoncourt croix 2011.jpgImage désolante d’une croix de chemin à Villoncourt, dans le canton de Châtel-sur-Moselle, qui est progressivement déstabilisée dans ses fondations et mangée par un bosquet d’arbustes.

    Allez Monsieur le Maire, un petit effort pour dégager et mettre en valeur cet élément du patrimoine religieux local et de la piété populaire ! En souvenir de ceux qui l’ont érigé.

    [cliché G. Salvini]

  • Lieux magiques et sacrés d'Alsace et des Vosges

    lieux magiques.jpgLes hauts lieux qui guérissent le corps, l'âme et l'esprit recensés dans ce livre sont de merveilleux cadeaux de la Nature : des trésors d'énergies vibratoires ou le Ciel et la Terre se rejoignent.

    Au travers d'une passionnante quête dans l'univers de l'Invisible, rédigée sous la forme d'un circuit touristico-initiatique, le lecteur ira à la découverte d'une Alsace et du massif vosgien inconnus et il prendra conscience des prodigieuses ressources d'auto-guérison et des énergies saines et fécondes émanants de ces lieux sacrés (chapelle de Frère Joseph à Ventron, le Grand Ballon, le dolmen du Schauenberg, les eaux guérisseuses des stations thermales vosgiennes,géomagnétisme de la montagne vosgienne, le camp celtique de la Bure à Saint-Dié, le lac de la Maix...).

    L'auteur, Gilbert Altenbach, est chercheur de formation pluridisciplinaire. Il est l'auteur d'une quinzaine d'ouvrages traitant de santé, de mieux être et d'environnement. Il est depuis plus de 30 ans un des pionniers de la géobiologie et du feng-shui en Europe.

     

    >> Lieux magiques et sacrés d'Alsace et des Vosges, Gilbert Altenbach, éditions Saint-Brice, 2009, 397 p., ill. (29,50 €).

  • La foi du général de Gaulle : une vie sous le regard de Dieu

    de gaulle.jpgLaurent de Gaulle n'était qu'un enfant à la mort de son grand-oncle. De ce manque est née une quête : toute sa vie il va le chercher auprès de ceux qui l'ont connu. Cette fréquentation a fait naître en lui une conviction profonde : sans une relation singulière avec Dieu, Charles de Gaulle n'aurait pas été le grand homme que nous connaissons.

    Des indices de cet enracinement chrétien sont présents dès l'enfance du petit Charles. Dans son comportement de militaire, de résistant, d'homme d'Etat, l'empreinte chrétienne, presque franciscaine, apparaît comme une évidence. Dans les sources de sa pensée, comme dans son éducation, le général de Gaulle s'est forgé une âme autant qu'un caractère. Lorsque son heure arrive, s'il ne l'a pas planifiée, il l'a anticipée.

    L'auteur propose une nouvelle chronologie commentée de la vie de Charles de Gaulle. Favorisée par l'articulation du livre, cette véritable redécouverte du général, permet de mieux comprendre l'homme, mais aussi son engagement presque sacerdotal au service de la France. De Gaulle est un soldat de Dieu qui combat au nom du Bien contre le Mal. La démonstration de l'auteur emporte la conviction.

    Basé sur des documents inédits, y compris des archives familiales, l'ouvrage comble un vide. Une vie sous le regard de Dieu montre la force et la permanence de la dimension chrétienne chez le général de Gaulle, non seulement dans sa vie privée, mais aussi dans l'accomplissement de son destin national.

     

    >> Une vie sous le regard de Dieu. La foi du général de Gaulle, Laurent de Gaulle, L'Oeuvre éditions, 2009, 205 p. (17 €).

  • Les Vosges, terre catholique ?

    Le bassin parisien élargi est l'un des territoires où l'audience de l'Eglise catholique est la plus faible, à l'opposé de l'Est et de ses diocèses concordataires.

     

    france catholique.jpgLes Vosgiens seraient-ils plus catholiques que la moyenne des Français ? Oui, selon l'Ifop, pour qui 74,6 % des Vosgiens se déclarent comme tels. A l'échelle de la France, l'Est fait toujours figure de bastion du catholicisme, mais avec des taux de pratiquants très disparates.

     

    Ce dimanche, dans les Vosges, 17.000 personnes auront reçu la bénédiction d'un prêtre. 4,5 % de la population du département se rend en effet chaque dimanche à la messe. Cette moyenne nationale est l'une des nombreuses statistiques contenues dans l'analyse "Le catholicisme en France en 2009" que vient de publier l'Ifop. "Attention ! Il ne s'agit pas d'un sondage, prévient Frédéric Dabi, directeur du département "Opinion et stratégies d'entreprise" à l'Ifop. Nous avons exploité des renseignements signalétiques obtenus lors de 135 enquêtes : le sexe, l'âge, la profession, la religion…" Voilà pour la méthodologie.

     

    Sur le fond de l'analyse, plusieurs données retiennent l'attention. Premièrement, bien que tous les bancs ne soient pas occupés le dimanche à l'église, 64 % des Français se déclarent catholiques. Ils étaient 81 % en 1952. Mais 87 % en 1972. L'Ifop attribue en partie cette courbe ascendante à l'impact du concile Vatican II sur l'image de l'Eglise. "En revanche, à partir de 1978, nous n'observons pas d'effet Jean-Paul II", reprend Frédéric Dabi.

     

    Certaines régions résistent mieux que d'autres à cette "baisse de l'audience", telle que qualifiée par l'institut : l'Ouest intérieur, le Sud du Massif Central, les Pyrénées-Atlantiques et l'Est de la France. En bleu foncé sur la carte ci-dessus, les Vosges comptent au nombre de ces bastions. Dans le diocèse de Saint-Dié, 76,4 % des personnes interrogées se sont déclarées catholiques, dix points de plus que la moyenne nationale ! Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, n'est pas surpris : "Il y a toujours eu un certain nombre de terres catholiques dans les Vosges, mais elles sont inégalement réparties." Autre explication avancée par l'évêque : "La population immigrée, qui pratique une autre religion, y est moins nombreuse que dans d'autres régions."

     

    abbés pierré et villaume1 16.08.09.jpgMais ce n'est pas parce que les catholiques y sont plus nombreux qu'ils pratiquent plus que la moyenne nationale. A peine 15,5 % de pratiquants de Neufchâteau à Saint-Dié et de Charmes à Remiremont (15,2 % dans l'Hexagone). Pourquoi cette rupture ? Frédéric Dabi, de l'Ifop, y discerne la marque des catholiques sociologiques : "Des personnes nées dans des familles catholiques mais qui sont éloignées de la croyance et de l'institution."

     

    Pour l'évêque, cet effondrement de la pratique est plus sensible "dans le rural que dans le monde urbain", alors que les campagnes, territoires où les traditions sont sacrées, auraient pu nous convaincre du contraire. "Mais les prêtres y sont moins nombreux et les croyants doivent beaucoup se déplacer pour se rendre à une messe", reprend le prélat qui se demande si les sondeurs, à l'avenir, prendront en considération les nouvelles formes de célébration autour de la parole de Dieu, appelées à se démocratiser dans les paroisses sans curé.

     

    messe en lorraine.jpgParmi ces 15,5 % de Vosgiens pratiquants, ils ne sont donc, nous l'avons vu, que 4,5 % (moyenne nationale, pas de chiffres locaux) à fréquenter l'eucharistie tous les dimanches. Réduire la pratique religieuse au seul fait d'assister à la messe est discutable pour l'évêque des Vosges. "Je suis en effet frappé par les personnes rencontrées lors de rassemblements : la proclamation du projet diocésain à Saint-Dié, Festi Jeunes, celui du MRJC hier à Moriville…" Ce serait donc cela aussi, pratiquer. En 1952, 27 % des Français se rendaient à l'église tous les dimanches…

     

    Un dernier indicateur semble en revanche général dans cette livraison de l'Ifop : l'âge et le sexe des catholiques. 50 % d'entre eux ont plus de 50 ans, alors que les plus de 50 ans ne représentent que 42 % de la population française. Et l'écart se creuse encore chez les pratiquants (65 % ont plus de 50 ans) qui sont, à 61 %, des pratiquantes. "Les jeunes sont souvent accaparés par leur installation dans la vie professionnelle et dans la vie familiale. L'adhésion est plus tardive, quand intervient la stabilité, quand les enfants sont plus grands. Voyez le nombre de recommençants", termine, confiant, le chef de l'Eglise catholique des Vosges, qui appelle à "une nouvelle forme d'organisation de la vie de l'Eglise." Tout le sens du projet diocésain proclamé le 31 mai dernier devant la cathédrale de Saint-Dié.

     

    Au final, ce qui fait la force d’une Eglise, ce n’est pas forcément le nombre. C’est avant tout l’intensité de la foi. Et ça cela ne se mesure pas par sondage…

     

     

    [d’après Vosges Matin |13.09.09]

  • Toul : marche silencieuse de soutien à l’abbé Noël

    Ce dimanche 9 août à 11h30, devant l'hôtel de ville de Toul, environ 70 personnes ont participé à la marche silencieuse de soutien organisée en faveur de l'abbé Roland Noël, ce prêtre toulois victime de jets de pierres et de dégradations répétées depuis plusieurs mois dans sa chapelle à la Croix-de-Metz.

     

    soutien abbé noel toul2 09.08.09.jpgLes organisateurs et participants, catholiques et non catholiques, pratiquants et non pratiquants, ont souhaité protester contre ces actes inadmissibles dirigés contre la religion catholique et un de ses ministres ; cette démarche se voulait non revendicative et surtout apolitique.

     

    Des jeunes du mouvement "Autonome Lorrain" s’étaient associés à ce rassemblement silencieux. Il s’agit d'un collectif régional pour la défense des valeurs de la civilisation occidentale et de la culture française. Une délégation nancéienne s'était spécialement déplacée pour l'occasion. L'une des adhérentes a lu une déclaration sur le parvis de la collégiale Saint-Gengoult, fustigeant les atteintes de plus en plus nombreuses aux symboles du christianisme dans notre pays et dénonçant la passivité des pouvoirs publics. Puis le cortège a rejoint dans le plus grand calme le parvis de la cathédrale Saint-Etienne pour la dislocation.

     

    On peut regretter que les paroissiens toulois ne se soient pas associés à cette marche de soutien envers leur prêtre…

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 10.08.09]

  • Religion et politique au sommaire des Annales de l'Est

    annales de l'est.jpg

    Au sommaire de la dernière livraison des Annales de l'Est consacrée à "Religion et politique" :

     

    - Religion et Révolution d'après les délibérations de municipalités vosgiennes, J.-P. Rothiot

    - Tradition, politique et religion en Lorraine de 1815 à nos jours, J. El Gammal

    - Les Eglises chrétiennes et l'Etat durant l'annexion de la Lorraine-Moselle à l'Empire allemand, F. Roth

    - Les gaulistes et la laïcité sous la IVe République : la défense de l'enseignement libre comme argument électoral du RPF, F. Audigier

    - Moyeuvre, la plus grande forge d'Europe au XVIe siècle, K. Horikoshi

    - Les rivalités entre les maires et le clergé durant les fêtes publiques sous la Restauration dans le departement de la Meurthe (1814-1830), F.-X. Martischang

     

    Et encore plusieurs autres articles de fond sur le thème "Religion et politique" en Lorraine.

     

    >> A commander à : Association d'Historiens de l'Est - UFR des Sciences historiques - 3 place Godefroy-de-Bouillon - 54000 NANCY (23 € le numéro)

  • La crèche de Pont-à-Mousson saccagée

    Beaucoup d'émotion à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle) aujourd'hui où la crèche de la Nativité installée sur la place Duroc a vu ses personnages guillotinés.

    crèche pont à mousson profanée.jpg « Honteux, ignoble, nul, bas, zéro, minable ! ». Les passants sur la place Duroc ne manquaient pas, et avec raison, de qualificatifs pour les actes commis dans la nuit de samedi à dimanche. Toutes les têtes des personnages qui constituaient la superbe crèche de la place Duroc ont été guillotinées. Dans le même temps, la majorité des arbres qui constituaient les jardinières du Pont Gelot a été arrachée pour être jetés dans la Moselle.

     

    Autant d'actes qui laissent les organisateurs et les élus amers alors que les fêtes ont avant tout pour vocation d’animer la cité. Aucun signalement des auteurs n'avait été relevé par les patrouilles de police. Les caméras qui sont en fonctionnement sur la place Duroc et sur le pont Gelot devraient faciliter les recherches engagées par les enquêteurs. Les bandes vidéo étaient en cours de visionnage ce lundi matin. La mairie instruit un dossier avant de déposer officiellement plainte.

     

    Un acte de christianophobie supplémentaire. Après tant d’autres. Qui sont ces imbéciles iconoclastes qui s’attaquent aux symboles de nos croyances religieuses ? Après les cimetières, les lieux de culte, voici maintenant ‘LE’ symbole chrétien par excellence – la crèche de la Nativité – qui est victime de la folie de ces êtres abjectes. On attend les réactions des autorités…

     

    [d’après l’Est Républicain | 22.12.08 et commentaires personnels]