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châtillon sur saône

  • Saône lorraine : toujours de projets d'envergure pour 2019

  • Châtillon-sur-Saône (88) : avec le graveur Chantal Roumy

  • Châtillon-sur-Saône (88) : le four à pain nettoyé par Maisons paysannes des Vosges

  • Châtillon-sur-Saône (88) : les gravures de Chantal Roumy au Grenier à sel

  • Châtillon-sur-Saône (88) : les gravures de Chantal Roumy au Grenier à sel

    Lors du vernissage de l'exposition des gravures de Chantal Roumy [cl. ©H&PB]

    Le Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône accueille jusqu'au 5 août les gravures de Chantal Roumy, une passionnée qui a mis ses talents au service d'un art particulièrement difficile : la gravure. Nous l'avons rencontré lors du vernissage de son exposition « Sortie d'atelier », en présence de Jean-François Michel, président de Saône lorraine, et de quelques amis et membres de l'association.

    Pourquoi la technique de la gravure ?
    Ma profession d'enseignante d'arts plastiques m'a conduit à m'intéresser tout particulièrement à la gravure que je pratique depuis 15 ans au sein de l’atelier « Art Gravure » d’Elancourt, dans les Yvelines. J’ai participé à des expositions collectives de façon régulière en région parisienne et à Paris même, mais aussi dans la Drôme, et cet été à Châtillon où j'apprécie grandement le Grenier à sel dans lequel je me sens comme chez moi !

    La gravure, un art difficile ?
    La gravure est un champ expérimental d’une richesse inépuisable, je suis loin d’en avoir exploré toutes les techniques. Je suis un peu « touche-à-tout », allant du support cuivre au plexi, de la pointe sèche au burin, de l’eau forte à l’aquatinte… sans oublier la collagraphie que j’affectionne. Cette technique de gravure contemporaine utilise des matériaux récupérés et offre une grande liberté d’exécution. Elle permet d’obtenir, à l’impression sur le papier, des transparences, des effets de texture, de lumière surprenants et permet une grande expressivité. J’apprécie la part de jeu, de mystère que m’offre cette technique. Écrire une gravure demande beaucoup de temps : il faut un à deux mois pour achever une gravure et obtenir le « bon à tirer » ! C'est beaucoup de temps, des déceptions parfois mais aussi de grandes satisfactions face au résultat obtenu.

    La gravure, un moyen d'expression ?
    J’aime exprimer surtout le mouvement et les matières. Je trouve mes sources d’inspiration dans le quotidien, le hasard, les lieux, les rencontres, la nature… C’est à dire tout ce qui m’entoure ou croise mon chemin. Je suis aussi une amoureuse de la ligne et de la matière qui viennent nourrir mes travaux de gravure. Je suis en recherche permanente de nouveaux thèmes.

    ‡ Les gravures de Chantal Roumy accueillent le visiteur au Grenier à sel jusqu'au 5 août tous les après-midi. Jean-Luc Volatier prendra le relais avec une rétrospective sur les maisons à tourelles du XVe au XVIIe siècle à Châtillon et dans les villages des environs, de Jussey à Bleurville en passant par Saint-Julien.

  • Châtillon-sur-Saône (88) : "Les Beaux villages lorrains" en visite au village

  • Châtillon-sur-Saône sacré "beau village lorrain"

  • Châtillon-sur-Saône (88) : dernier conseil d'administration de Saône lorraine avant la saison estivale

    Dernier conseil d’administration au Grenier à sel sous la présidence de Jean-François Michel avant les animations estivales dans les différents sites gérés par l’association Saône lorraine.

    Le président Jean-François Michel était récemment l’invité de la présidence de la République à l’Elysée, au côté d’autres représentants d’associations patrimoniales, pour le lancement du loto du patrimoine dans le cadre de la mission de Stéphane Bern en faveur de la sauvegarde du patrimoine français : si le projet de restauration de l’église des Cordeliers des Petits-Thons ne fait pas partie des sites prioritaires soutenus par le loto, il pourra toutefois bénéficier de cette manne financière en plus des aides de la Drac, de la Région et de la Fondation du patrimoine des Vosges. Le conseil d’administration a remercié Marie-Françoise Michel qui a préparé un dossier de candidature qui a su convaincre la mission Bern.

    Travaux. – Des travaux d’insonorisation de la salle de réunion du Grenier à sel sont à l’étude ainsi que l’installation d’une nouvelle vitrine au musée de Hennezel afin d’accueillir des dons de verreries de Clairey. Par ailleurs, le président Michel a confirmé que les travaux sur le chœur de l’église Notre-Dame des Anges des Thons et sa chapelle Saint-Bonaventure devraient débuter à l’automne. L’architecte en chef des Monuments historiques procède actuellement à la recherche des entreprises. L’église sera fermée durant les travaux mais la visite reste possible pour les groupes. Le conseil d’administration s’inquiète du refus du Conseil départemental des Vosges de subventionner les travaux engagés par les associations patrimoniales.

    Vie de l’association. – Saône lorraine a recruté Mathilde Leclerc, de Relanges, dans le cadre d’un emploi service civique : elle intervient au musée de Hennezel-Clairey et au Grenier à sel de Châtillon. Le voyage d’automne conduira une cinquantaine d’adhérents à la découverte du patrimoine architectural du Cotentin. Enfin, après le succès des premiers « café-histoire », Saône lorraine proposera le 13 octobre une nouvelle rencontre sur le thème du protestantisme en Lorraine animée par Julien Léonard, maître de conférences en histoire moderne à l’Université de Lorraine.

  • Etude des maisons anciennes au Pays des Trois Provinces

  • Monthureux-sur-Saône (88) : Saône lorraine en assemblée générale

    Les assises annuelles de l’association Saône lorraine se sont tenues à Monthureux-sur-Saône. Moment privilégié pour dresser le bilan 2017 des activités de la structure de défense et de promotion du patrimoine du sud-ouest vosgien, et de dessiner les perspectives à court et moyen termes.

    Le président Jean-François Michel s’est dit plutôt satisfait de l’année écoulée malgré la somme des énergies qui a été mobilisée afin de « monter » les dossiers auprès des collectivités publiques, en particulier celui de la restauration de l’église conventuelle des Cordeliers des Petits-Thons, et la création du site internet de l’association. Ces efforts devraient être récompensés par de belles satisfactions.

    Adhésions. – le nombre d’adhérents connaît une légère érosion au fil des années. Cependant, Saône lorraine demeure forte de 361 adhérents.

    Fréquentation des sites. – Les animations proposées ont connu un beau succès, que ce soit les concerts donnés en l’église des Cordeliers des Thons ou l’exposition « L’enfance d’autrefois dans l’œil du photographe » présentée au musée de Hennezel. Ce dernier a cependant enregistré un léger recul de la fréquentation liée aux déviations hasardeuses mises en place autour de Darney une grande partie de l’année. Châtillon attire toujours un public fidèle notamment grâce aux animations autour du musée et dans les rues du vieux village.

    Les projets. – Saône lorraine est fortement mobilisée pour le projet de restauration de l’église Notre-Dame des Anges des Cordeliers des Petits-Thons. La souscription populaire a été lancée avec le soutien de la Fondation du Patrimoine : les travaux sur le chœur et la chapelle funéraire débuteront en septembre prochain, avec le soutien financier de la Région Grand-Est, la DRAC, la Fondation du Patrimoine et le Conseil départemental des Vosges. L’association prépare déjà le dossier en vue de la réhabilitation de la nef qui présente un état sanitaire dégradé, projet qui devrait se concrétiser dans les prochaines années. Le musée de Hennezel accueille cette année une passionnante exposition sur les sources, étangs et moulins en Saône vosgienne. Par ailleurs, l’association du Musée de Châtillon animera encore cet été la petite cité Renaissance avec ses musées vivants et des « café-histoire », soutenus par des spécialistes reconnus du monde universitaire, rythmeront la vie culturelle dans les différents sites gérés par Saône lorraine (l’histoire des moulins, le protestantisme dans le sud-ouest de la Lorraine..). Le président Michel conduira les adhérents à la découverte d’autres patrimoines architecturaux dès la fin avril, en Catalogne et, en septembre, dans le Cotentin et en Bretagne.

    En conclusion des travaux, Jean-François Michel a remis un cadeau à Nicole Hottier et Jacques Durupt pour la qualité de la gestion de la trésorerie de l’association. Enfin, Robert Mougin, vice-président de Saône lorraine et maire des Thons, a clôturé l’AG en rappelant la nécessité de défendre la ruralité et le rôle des associations dans le « vivre ensemble » de nos communautés rurales, les grandes oubliées des politiques publiques depuis trop longtemps.

    La matinée s’est achevée par un apéritif convivial et un repas partagé par les quelques 120 participants. L’après-midi a été consacré à un hommage émouvant à Martinvelle au docteur Daniel Durand, décédé en 2015, en présence de sa famille. Historien de son village et des confins de la Lorraine et de la Comté, Daniel Durand fut un membre fidèle de Saône lorraine durant de nombreuses années.

  • Animations en Saône lorraine

  • Saône lorraine lance la saison touristique

    Le conseil d'administration de Saône lorraine s'est réuni au musée de Hennezel-Clairey afin de lancer la nouvelle saison touristique dans les différents sites animés par l'association présidée par Jean-François Michel.

    Exposition au musée de Hennezel. - L'exposition sur les sources, étangs et moulins en Saône lorraine ouvrira au public le 1er avril. Le concours photos associé est doté de quatre prix dont un prix « junior ». Les dotations de ces prix ont été rendues possibles grâce au mécénat généreux d'entreprises et commerces locaux et des particuliers.

    Site internet. - Grâce au travail du président Jean-François Michel, le site internet de l'association patrimoniale du sud-ouest vosgien est désormais opérationnel. Il peut être consulté à l'adresse www.saonelorraine.com : il présente de façon dynamique et intuitive toutes les informations sur les sites animés par Saône lorraine, son histoire et les manifestations proposées.

    Emploi service civique. - Saône lorraine est habilitée à recruter un emploi service civique qui sera affecté à la gestion et à l'animation des différents lieux gérés par l'association. Les candidatures doivent être adressées par mail à Jean-François Michel : jean-f.michel@wanadoo.fr

    Travaux aux Cordeliers des Thons. - Une souscription populaire est lancée en lien avec la Fondation du patrimoine afin de restaurer le choeur de l'église des Cordeliers. Ces travaux d'envergure sont réalisées avec le soutien financier de la DRAC et de la région Grand Est, et pourraient débuter dès cet été. Par ailleurs, les travaux de réhabilitation des anciens logements des religieux et de l'ancienne sacristie se poursuivront cette année.

    Animations. - Le musée de Hennezel accueille le 25 mars le marché de Pâques avec 18 exposants. Le prochain « café-histoire » aura lieu le 7 avril au Grenier à sel à Châtillon-sur-Saône avec Patrick Corbet sur la statuaire médiévale en Champagne et en Lorraine méridionale. L'assemblée générale de Saône lorraine se tiendra le 15 avril à Monthureux. Jean-Luc Volatier prépare une exposition temporaire sur les maisons à tourelle à Châtillon et dans les environs qui sera présentée cet été au Grenier à sel. Enfin, le voyage d'automne conduira les adhérents dans le Cotentin et en Bretagne.

  • L'association Saône lorraine se dote d'un nouveau site internet

    Visitez le nouveau site internet de l'association Saône lorraine - association fondée en 1980 afin de sauver l'ancien couvent des Cordeliers des Thons (Vosges), et découvrez les différents lieux historiques et culturelles qu'elle anime dans le sud-ouest des Vosges ainsi que les animations proposées tout au long de l'année...


    ‡ A voir ici https://www.saonelorraine.com/ 

  • Beaux villages lorrains

    L'association Beaux villages lorrains fédère une dizaine de communes rurales des quatre départements lorrains qui oeuvrent en faveur de la valorisation de leur patrimoine vernaculaire, architectural et historique. Elle ne demande qu'à accueillir de nouveaux villages...

    L'ouvrage présente chacune des localités concernées avec de belles images qui donnent envie d'y vivre. Et qui révèle l'âme du bâti qui a su être conservé et valorisé.

    Valoriser un village n'est pas chose insurmontable : il suffit d'insuffler un esprit, celui de l'amour de sa "petite patrie" et le reste suivra... Un bel exemple à suivre, car nos villages lorrains le méritent bien. Et la ruralité aussi.

     

    ‡ Beaux villages lorrains, collectif, Association Beaux villages lorrains, 2017, 101 p., ill., 15 €.

  • Un livre pour les "Beaux villages lorrains"

  • Châtillon-sur-Saône entre dans le club des "Beaux villages lorrains"

  • Châtillon-sur-Saône (88) : succès pour le premier "café-histoire"

  • Les rendez-vous d'automne de Saône lorraine

  • Des paysans du nord de la Franche-Comté vers 1580-1635

    Entre le plateau de Langres et le pied des Vosges lorraines, à l'écart des grands centres urbains, les paysans de ce nord franc-comtois situé au confins du royaume de France, du Barrois mouvant et du duché de Lorraine vivaient au rythme des saisons, des calendriers agraire et liturgique, et des usages communautaires. Un monde de routines et d'inertie, nous dit-on, où les villages semblaient immobiles de toute éternité, bornés comme les gens rustiques qui vivaient dans une économie de subsistance...

    Or, les archives révèlent des réalités bien différentes : les habitants de cette contrée participaient à des foires éloignées nécessitant plusieurs journées de voyage. Leur horizon n'était pas bloqué, les familles rurales, jeunes et dynamiques, se renouvelaient continuellement. Les paysans manipulaient des monnaies étrangères, ne mangeaient pas que du pain et des produits locaux, consommaient parfois des denrées exotiques - huile d'olive, poissons de la Mer du Nord et de la Méditerranée. Ces paysans franc-comtois étaient en contact avec les grands circuits d'échanges commerciaux et fermiers et métayers réglaient leurs redevances en épices venues d'Afrique ou d'Asie...

    Cet ouvrage examine la part de l'autarcie et celle de l'ouverture sur le monde à partir de l'observation d'un groupe d'une centaine de villages relevant de trois souverainetés différentes - française, habsbourgeoise et lorraine-barroise - entre la fin des guerres de religion et la guerre de Trente Ans. Instructif.

     

    ‡ Des paysans au temps de la poule au pot sur les plateaux de la Haute-Saône vers 1580-1635, Paul Delsalle, éditions Franche-Bourgogne, 2017, 366 p., ill. (22 €).

     

    A noter : l'auteur présentera son ouvrage au Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône (88) le 28 octobre 2017 à 15h30.

  • Châtillon-sur-Saône (88): fête Renaissance le 13 août 2017

  • Châtillon-sur-Saône (88) : début de saison encourageant pour Saône lorraine

    Le président Jean-François Michel a réuni le conseil d'administration de Saône lorraine au Grenier à sel afin de faire le point sur le début de la saison touristique dans les différents sites gérés par l'association patrimoniale.

    Point financier. - Les activités déployées au Grenier à sel à Châtillon présentent un équilibre financier sur les premiers mois d'ouverture ; le site ayant connu une fréquentation correcte. Bernard Delémontey a confirmé qu'au musée de Hennezel-Clairey, le bilan intermédiaire est également plutôt positif grâce au succès du marché de Pâques qui demeure un « véritable ballon d'oxygène » pour le musée, mais connaît cependant un léger essoufflement de la fréquentation alors que le site présente une remarquable rétrospective sur l'enfance de jadis à travers l'œil du photographe.

    Travaux. - La rénovation du réfectoire d'été au couvent des Cordeliers des Petits-Thons s'achève : l'équipe d'Acti'Sov a mis tout son savoir-faire dans la réhabilitation du plafond du XVIIIe siècle et la pose de tomettes en terre cuite. Par ailleurs, le CA a pris connaissance du devis des travaux programmés par l'architecte en chef de MH sur le chœur de l'église conventuelle et a validé la demande de subvention auprès du Conseil régional Grand Est, le Conseil départemental des Vosges n'intervenant plus sur ce type de projet. À ce propos, le conseil d'administration, appuyé par Jean-François Michel, déplore que « le sud-ouest vosgien soit de plus en plus délaissé par les instances départementales au niveau culturel et touristique. » Le président Michel rappelle que « chargé d'histoire et de patrimoine attractif, ce secteur mérite plus et mieux, notamment en considérant les efforts que font les départements voisins pour leurs atouts, sans exclusive. Le cœur des Vosges devrait battre partout ! »

    Animations. - A l'occasion des 30 ans de l'ouverture du Grenier à sel, un « café-histoire » sera organisé à l'automne par Jean-Luc Volatier où il devrait accueillir un historien de nos confins lorrains et franc-comtois. Le concours photo lancé dans le cadre de l'exposition 2018 à Hennezel sur les sources, ruisseaux, étangs et moulins en Saône lorraine sera doté d'un prix de 500 €. Un appel au mécénat est lancé. Enfin, les actes des Journées d'études vosgiennes qui se sont déroulées à Monthureux-sur-Saône en 2016 seront officiellement présentés le 24 août prochain en présence des différents partenaires (FSSV, DOP, Mairie de Monthureux, Saône lorraine).

    [cliché : courtoisie de M.-M. Boulian]

  • Châtillon-sur-Saône (88) : la vie quotidienne dans la prévôté de Châtillon (XVIe-XVIIIe s.)

  • Châtillon-sur-Saône (88) : les animations estivale au village Renaissance

  • Saône Lorraine prépare la saison 2017

  • Saône Lorraine : une saison 2016 plutôt faste

    Le conseil d'administration de l'association Saône Lorraine s'est réuni récemment sous la présidence de Jean-François Michel afin de dresser le bilan de la saison sur les différents sites gérés par l'association patrimoniale du sud-ouest vosgien. Le président a souligné le succès des Journées d'études vosgiennes organisées fin octobre à Monthureux-sur-Saône conjointement par Droiteval-Ourche-Patrimoine, présidée par Jean-Pierre Huguet, et Saône Lorraine, sous l'égide de la Fédération des sociétés savantes des Vosges.

    Grenier à sel de Châtillon. - Le Grenier à sel a enregistré une belle fréquentation durant l'été. Des travaux de mise aux normes incendie sont programmés et le CA s'est prononcé à l'unanimité pour la poursuite de l'activité d'accueil en 2017.

    AG 2017. - L'assemblée générale de l'association qui compte 400 adhérents, se tiendra le 2 avril prochain à Lamarche, bourg qui accueillera également en octobre les 19èmes Journées d'études vosgiennes auxquelles Saône Lorraine apportera son soutien.

    Musée de Hennezel-Clairey. - Le musée du verre, du fer et du bois a connu une fréquentation irrégulière avec une tendance baissière par rapport à 2015, malgré la venue de plusieurs groupes d'enfants.

    Couvent des Cordeliers des Thons. - Le chantier d'insertion de la communauté de communes, piloté par Robert Mougin, interviendra sur le réaménagement du sol de l'ancien réfectoire des religieux. Par ailleurs, les travaux de restauration de l'intérieur de l'église des Cordeliers ont fait l'objet de devis : des demandes de subventions ont été lancées.

    Animations 2017. - Le marché de Pâques aura lieu le 9 avril au musée d'Hennezel. Saône Lorraine organise un voyage en Allemagne centrale (Hesse) du 15 au 20 avril. L'église des Cordeliers des Thons accueillera deux concerts estivaux : fin juin, un concert de musique des Balkans et en septembre, une chorale accompagnée d'une chanteuse libanaise.

  • Châtillon-sur-Saône (88) : une association pour sauver la maison du sacristain

    L’association Sauvegarde de la Maison Forte a été constituée par des habitants de Châtillon-sur-Saône (sud-ouest des Vosges) en 2015 afin d'acquérir, sauvegarder et restaurer la maison dite du « Sacristain ».

    Dénommée à l'origine « Maison Forte », en raison de la présence d'une des dernières tourelles défensives de Châtillon-sur-Saône, des recherches ont permis de confirmer la présence en 1530 d'un sacristain au service de l'église paroissiale issu de la famille Olivier.

    La maison de Sulpice Olivier, bâtie en 1530, est un des bâtiments emblématiques du cœur historique de Châtillon, notamment avec sa tourelle d’escalier au décor intérieur gothique.

    Face à une menace d'écroulement, l’association de sauvegarde a donc acquis le bâtiment afin de procéder le plus rapidement possible à sa sécurisation.

    Miraculeusement épargnées entre 1635 et 1645 lors de la période lorraine et comtoise de la guerre de Trente Ans, les maisons Renaissance de Châtillon sont patiemment restaurées par des associations et par des particuliers passionnés : grenier à sel, hôtel de Lignéville, hôtel du Faune, hôtel de Sandrecourt, Hôtel du Gouverneur, maisons du cordonnier et du berger...

  • Châtillon-sur-Saône, de la ruine à la renaissance

    La maison du pèlerin récemment restaurée, Châtillon-sur-Saône.

    Depuis 30 ans, Châtillon-sur-Saône, aux confins des Vosges, de la Haute-Marne et de la Haute-Saône, restaure son carré Renaissance. Question de survie.

    « Les gens vivent dans un désert et on a parfois l’impression qu’ils s’y complaisent et ne veulent pas en sortir. » Maire de Châtillon-sur-Saône depuis 1983, Aimé Bonneret avoue sa perplexité. Sa commune de 145 habitants semble l’ultime rempart à la désertification qui, alentour, a vidé les paysages.

    Entre Vosges, Haute-Saône et Haute-Marne, le bourg surplombe la confluence de l’Apance et de la Saône. Excentré, il présente toujours les stigmates de l’exode qui a bien failli le rayer de la carte au XXe siècle. « On est les derniers des Mohicans », s’amuse Bruno Daval. Premier adjoint au maire, l’intéressé dirige l’usine d’éclairage Sammode et ses 35 salariés. « Avec 16 habitants/km², contre 44 pour Vittel-Contrex, c’est la fin des commerces, des médecins… On se sent livrés à nous-mêmes », déplore Aimé Bonneret.

    D’une calamité à l’autre, celle qui s’est abattue sur la petite commune au tournant des années 80 aurait pu lui coûté cher. « On les a vus arriver, mais pas repartir. En revanche, ils nous ont laissé quelques tas de gravats obstruant les ruelles. » Aimantés par les vieilles pierres, promoteurs et brocanteurs jettent alors leur dévolu sur les belles bâtisses qui composent le carré Renaissance au centre du bourg. « Les maisons étaient à l’abandon ou servaient de remise. Dans les années 60, la population qui en avait les moyens préférait se faire bâtir des pavillons à l’extérieur, seuls les moins fortunés sont restés », rapporte Nathalie Bonneret, présidente de l’association du Musée de Châtillon. Livrées à un pillage en règle, les bâtisses, rachetées à vil prix, sont mises en pièces. Ornements, cheminées, boiseries alimentent le marché de l’antiquité. L’ancien village de vignerons n’est plus que l’ombre de lui-même…

    Mais, heureusement, quelques passionnés de vieilles pierres s’en émeuvent et permettent un sursaut salvateur. Classés dans l’urgence à l’inventaire des monuments historiques, huit bâtiments échappent à la démolition. Professeur d'histoire messin, Jean-François Michel mobilise les politiques, les administrations, lève des fonds et jette les bases de l’association Saône Lorraine, futur rempart contre le pillage. La fondation Gould, liée au site via la trajectoire du peintre Jan Monchablon, enfant du pays, met la main à la poche.

    Peu à peu, la population comprend qu’elle vient d’échapper au pire. Elle saisit la portée d’un patrimoine dont elle va faire un levier pour renouer avec une certaine forme de prospérité. « Le bilan est énorme. Châtillon n’est pas un champ de ruines », se réjouit rétrospectivement l’édile. Mais la renaissance reste un combat de tous les instants. « Lorsqu’il a fallu investir 1,7 MF dans la restauration de la grosse tour dont le parement s’était effondré, beaucoup se sont interrogés. A l’époque, c’était une somme. Les gens tiraient le diable par la queue. Certains habitants jugeaient plus judicieux d’investir dans l’école ou les routes et trouvaient que les amoureux des vieilles pierres, ça commençait à bien faire. »

    Pourtant, à l’instar de Joinville en Haute-Marne ou de Marville en Meuse, le nom de Châtillon commence à rayonner. L’association de Jean-François Michel ouvre un gîte d’étape et un salon de thé dans l’ancien grenier à sel. Une auberge fonctionne à l’année. Quelques couples s’y établissent avec la volonté d’apporter leur pierre à l’édifice. « On n’est pas encore sauvé, mais 30 ans de chantier ont permis de freiner le déclin », soupire Bruno Daval, plutôt enclin à voir le verre à moitié plein.

    [source : Le Républicain lorrain]

  • Châtillon-sur-Saône (88) : cité Renaissance de caractère

  • Châtillon-sur-Saône (88) : vers la reprise du Grenier à sel par le Musée de Châtillon ?

    Nathalie Bonneret, réélue présidente de l'association du Musée de Châtillon, a reconnu que  "L’année 2015 a été difficile mais mon souhait, c’est de continuer à développer Châtillon dans l’esprit du départ". "Ce musée est avant tout un lieu de mémoire et de réflexion" soulignera-t-elle.

    L’association du musée va s’engager dans une réflexion avant fin novembre afin d’assumer éventuellement la reprise du Grenier à Sel ; Saône Lorraine, propriétaire de l'immeuble, ne souhaitant plus s’y investir l’an prochain.

    La traditionnelle soirée hors du temps se déroulera le 9 juillet de 19 h à 23 h. Un repas paysan autour du chaudron sera proposé avec de la soupe à l’ortie, du jambonneau, saucisse et lard… Cette soirée sera "une ballade du Moyen Age au 19e siècle".

    L’association Saône Lorraine ne souhaite plus renouveler la collaboration avec le musée pour la fête Renaissance d'août. Le musée louera la cuisine du Grenier à Sel. Deux troupes spécialisées dans l’animation historique ont été engagées : Les Lames d’antan et Historica tempus avec musiciens. Un petit spectacle intitulé « En quête de vérité » sera joué lors de cette fête Renaissance le dimanche 7 août.

  • L'Echo des Trois Provinces d'avril-mai 2016

    Cette revue locale est toujours très attendue par les habitants du secteur... Mais la question de sa pérennité est désormais posée en raison de la baisse des subventions, de l'érosion des annonceurs et du trop faible nombres d'adhérents.

    Quoi qu'il en soit ce numéro printanier propose un sommaire varié :

    - hommage à Jacques Le Coustumier, historien du maréchal Victor
    - l'AG de l'ADP3P
    - Sainte Germaine de Pibrac à Villars-Saint-Marcellin
    - billets d'humeur : désertification et "ortografe"
    - archéologie : un atelier de fausse monnaie du IVe siècle à Martinvelle
    - de Paris à Thuillières : Eve Lavallière
    - lignes et points triples de partage des eaux
    - J comme Jasmin
    - la noblesse de Damblain
    - les Cahiers de Melle Marchal de Lamarche (1914-1918)
    - la vie des associations : Bleurville et la vie du musée de la piété populaire, Châtillon-sur-Saône, Natur'Images à Tignécourt, Claudon et la 36ème foire aux occasions du 1er mai, Isches, Bourbonne-les-Bains, Fayl-Billot...
    - Enfance d'autrefois dans l'oeil du photographe à Hennezel
    - les manifestations au Pays des Trois Provinces

    Les animateurs de cette revue associative, qui couvre les confins de la Lorraine, de la Franche-Comté et de la Champagne, compte sur le soutien des lecteurs afin qu'ils puissent continuer encore longtemps à promouvoir cette région à travers ce bulletin bimestriel si proche de la vie des habitants.

     

    > L'Echo des Trois Provinces est disponible sur abonnement (24 €) en envoyant ses coordonnées postales et le règlement à : ADP3P, 10 rue Jules-Ferry, 88320 Martigny-les-Bains.