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  • 41 ans de boudin à Monthureux-sur-Saône (Vosges)

    boudin 2009.jpgVoici quarante-et-un an que Monthureux a rendez-vous avec le boudin. Un bail ! Et toujours autant d'animation dans les rues de la cité. Une véritable fête populaire au sens noble du terme.

    Ils étaient venus des Vosges bien sûr, mais aussi de la Franche-Comté et de la Champagne toutes proches pour déguster et acheter les quatre tonnes de boudin confectionnées par les bouchers-charcutiers locaux.

    mangeurs boudin 2009.jpgEntre produits du terroir et étalages divers, les milliers de promeneurs avait le choix. Le "roi Boudin" était cependant l'invité d''honneur. Porté haut par les charcutiers Jeantroux et Dispot qui ont le souci de la qualité, chacun a pu déguster le mets du jour en toute simplicité. Sans parler du traditionnel concours du plus gros mangeur de boudin... Mais pour l'apprécier, mieux vaut prendre son temps et déguster de petites portions !

    Bref, l'édition 2009 de la foire au boudin restera encore longtemps dans les mémoires monthurolaises comme un agréable souvenir... au doux fumet de boudin !

     

    >> Plus d'infos et d'images sur http://www.monthureux.fr/info%20monthureux.htm 

     

    [clichés : Ch. Thiébaut]

  • Maurice Barrès, le Prince oublié

    barrès.jpgBarrès le méconnu. Jean-Pierre Colin, lorrain tout comme Maurice Barrès, dialogue avec l'écrivain dans ce brillant essai. Barrès c'est avant tout une passionnante énigme. Nationaliste, fervent du général Boulanger et de Déroulède, anti-dreyfusard, député va-t'en-guerre, Barrès ne serait-il pas en réalité un proche, un frère ? Sans doute parce qu'il fut un écrivain de haut vol, dont il faut absolument redécouvrir les oeuvres, mais aussi parce que ses contradictions furent celles de son temps et parce qu'en beaucoup de matières il fut un visionnaire. Barrès, un moderne ?

    L'auteur met ses pas dans ceux de son personnage. Il compare les époques, situe, recadre, rétablit en quelque sorte Barrès dans ses droits. Tout en défendant ses propres options républicaines et laïques, Jean-Pierre Colin montre qu'au-delà des idées reçues, il est temps de reconsidérer l'ensemble de l'oeuvre et de l'action de Maurice Barrès.

    L'auteur, Jean-Pierre Colin, né à Nancy tout comme Barrès, est professeur des universités en science politique. Il a été conseiller auprès du ministre de la Culture Jack Lang de 1981 à 1986 et de 1988 à 1993.

     

    >> Maurice Barrès. Le Prince oublié, Jean-Pierre Colin, éditions Infolio, 2009, 250 p. (22 €).

  • Ville-sur-Illon (Vosges) sauvegarde son patrimoine religieux

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    [source : Vosges Matin]

  • Changement à la paroisse Notre-Dame de la Saône

    Dimanche 4 octobre, la messe de la communauté paroissiale Notre-Dame de la Saône était dite en l'église de Monthureux-sur-Saône par l'abbé Clément Ayéméné.

    Abbé Ayéméné installation ND Saône 26.10.08 009.jpgPour la première fois depuis son installation en octobre 2008 à la paroisse Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel à Lamarche, l'abbé Ayéméné a célébré le Saint Sacrifice dans la paroisse N.-D. de la Saône qui relève désormais pleinement de son ministère.

    L'abbé Charles Villaume, curé de la paroisse jusqu'alors, est maintenu dans son presbytère de Bleurville sans pouvoir exercer son ministère pastoral dans l'attente d'une décision épiscopale.

    Notre cher abbé Villaume est un curé d'exception. Ce fut tout d'abord un bâtisseur : il est à l'origine de la construction de l'église Sainte-Maria Goretti d'Epinal. Ce fut ensuite un évangélisateur : durant 30 ans il fut prêtre fidei donum au Mali où il forma des centaines de catéchistes et de chrétiens africains. Ce fut encore un organisateur de paroisses : avec l'abbé Pierre Maillard, il mit en place la grande paroisse Notre-Dame de la Saône avec ses onze clochers. Ce fut enfin un formateur de laïcs (catéchistes et accompagnateurs pour les baptêmes et les obsèques). Ce fut aussi un compositeur de chants liturgiques... Et tout cela dans la plus grande discrétion.

    A 83 ans, notre curé Villaume serait tout à fait en droit d'attendre une fin de ministère plus paisible...  Et la reconnaissance de la hiérarchie épiscopale. Et puis ne pourrait-il d'ailleurs pas poursuivre un ministère "allégé" auprès de ses paroissiens de N.-D. de la Saône et vivre ainsi une retraite bien méritée ?

    En espérant que "la messe ne soit pas dite" pour le devenir de l'abbé Villaume à Notre-Dame de la Saône...

    *

    *       *

    A la suite de la réorganisation de la paroisse Notre-Dame de la Saône, l'abbé Clément Ayéméné tient désormais une permanence à la maison paroissiale à Monthureux-sur-Saône le mardi de 14h30 à 16h30 et célèbre une messe à 17h00 en l'église de Monthureux. Chaque semaine, une messe sera d'ailleurs célébrée selon un planning fixé dans une des onze églises de la paroisse N.-D. de la Saône.

    Des bénévoles assurent également des permanences les jeudis et vendredis de 14h30 à 16h30 à la maison paroissiale.

    Le curé de la paroisse est joignable au presbytère de Lamarche le vendredi de 14h30 à 16h30.

     

  • Une pétition pour le château de Saulxures-sur-Moselotte (Vosges)

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    [source : Vosges Matin]

  • 24 et 25 octobre : vente de livres à la Bibliothèque diocésaine de Nancy

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    Dans les locaux de la BDN à Villers-les-Nancy

  • Hennezel (Vosges) : Un descendant des gentilshommes verriers en visite au musée

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    [Vosges Matin | 01.10.09]
    >> Pour en savoir plus sur la généalogie des Hennezel : http://www.hennezel.net/dumesnil.htm

  • Haroué (Meurthe-et-Moselle) : pétition pour la sauvegarde du patrimoine historique

    « Non à la destruction de la ferme du 18ème siècle du château d'Haroué. Non à une architecture de lotissement qui viendrait côtoyer l'un des plus beaux fleurons de la Lorraine et de la France. Oui à une réhabilitation respectant l'inconstructibilité du site classé et mettant en valeur les bâtiments du 18ème ».

     

    ferme haroué.jpgLa pétition, lancée il y a un peu plus de trois semaines par l'association pour le développement durable du Bayonnais, du Saintois et de la Lorraine contre une opération immobilière en lieu et place de l'ancien corps de ferme du château d'Haroué a déjà recueilli 1.200 signatures. Anonymes et moins anonymes ont ainsi clairement manifesté leur opposition au projet de construction d'une vingtaine de résidences et d'une douzaine de garages, sur un terrain jouxtant la propriété de la princesse Minnie de Beauveau-Craon, appartenant au maire de la commune, Guy Bouvier.

     

    Parmi les signataires Elise Fischer, romancière, qui s'élève contre « une architecture contemporaine qui viendrait dénaturer le site. Le patrimoine est la mémoire de tous. Il est essentiel de le préserver », explique-t-elle. A ses côtés, Michel Caffier, auteur de nombreux ouvrages sur la Lorraine également : « Il faut sauver les espaces qui le méritent », indique-t-il. « Et c'est sans aucune réserve que j'adhère à cette démarche ».

     

    Promoteur du projet, Jésus Ramos-Ibanez, architecte-urbaniste, avait expliqué récemment que la réhabilitation des lieux, très délabrés du reste, était impossible et que ce projet, expression d'un « regard moderne sur le patrimoine » avait été conçu de manière à s'inscrire dans son environnement immédiat.

     

    Pour l'heure, la demande de permis de construire est toujours en cours d'instruction à la commission des sites de Paris. Et l'affaire, qui fait grand bruit, a été portée par l'association pour le développement durable du Bayonnais, du Saintois et de la Lorraine, présidée par Henri de Mitry, devant les ministères de l'environnement et celui de la culture.

     

    [d’après l’Est Républicain | 07.10.09]

  • "Le Pays Lorrain" est paru

    pays lorrain.jpgDans son numéro de septembre, la revue d'histoire et d'art du Musée Lorrain de Nancy nous réserve de bien belles pages sur notre Lorraine. Au sommaire notamment :

    - la restauration du château de Lunéville : chantiers et réflexions en cours

    - l'ouvrage "Sermon de charité" de Thomas Illyricus, de Saint-Nicolas-de-Port (1525)

    - petite histoire du goût et des arts de la table au XVIIIe siècle à travers les collections du Musée Lorrain

    - les Adt et l'industrie du carton laqué (Pont-à-Mousson)

    - l'iconographie du duc Léopold de Lorraine : l'exemple des médailles de Saint-Urbain

    - à propos du portrait de Mgr Allemand-Lavigerie, évêque de Nancy

    - un Claude Lorrain de retour au musée des Beaux-Arts de Nancy

    Et encore de nombreux autres articles et chroniques, sans oublier les habituelles rubriques qui nous informent sur la vie culturelle en Lorraine.

     

    >> Le Pays Lorrain, septembre 2009 (10 €). En vente au numéro ou sur abonnement au Musée Lorrain, 64 Grande-Rue, 54000 NANCY.

  • Eglise d'Isches (Vosges) : découverte de fresques du XIVe siècle

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    [Vosges Matin | 02.10.09]
    Quel avenir pour nos églises rurales ?
    On doit se réjouir de constater que des municipalités ont à coeur d'entretenir et de restaurer leur patrimoine religieux. Et on doit les y encourager. Cependant, l'abandon généralisé de ce patrimoine va grandissant. Quel est l'avenir de nos quelques deux milles églises rurales lorraines ? La plupart du temps fermées et inutilisées, pourra-t-on les maintenir ainsi longtemps ? Evidemment, la solution est connue et conforme à la destination de ces lieux sacrés : y célébrer des messes et y prier. Mais chacun connaît la situation de la démographie des clercs et le niveau de pratique religieuse de nos contemporains... même si l'avenir peut nous réserver d'agréables surprises et des retournements de situations inattendus.
    Que peut-on faire pour que ces édifices multiséculaires vivent en attendant des jours meilleurs ? Car inhabité et inoccupé, le patrimoine bâti est bientôt mort. Et que lèguerons-nous aux futures générations qui pourront légitimement nous reprocher d'avoir négliger ce patrimoine chrétien construit et transmis par nos ancêtres.

  • Sur les pas de Jeanne d'Arc : pélérinage de tradition à Domrémy

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  • Rencontres d'Automne à Domrémy et à Grand (Vosges)

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  • "La Gazette Lorraine" de l'automne est parue

     

    gazette lorraine.jpgAvec son 75ème numéro, la Gazette Lorraine nous enmène à la découverte du bois gravé en Lorraine (histoire de la xylogravure, techniques et outils, le bois gravé dans l'imagerie, la Lorraine gravée...). Fidèle également à ses choix éditoriaux, la Gazette nous décrypte l'Art Nouveau à Riga. Jean-Marie Cuny nous fait saliver avec son paté en terrine "façon Jean Morette" et Martine Bontemps nous replonge à la Belle Epoque avec une étude sur les kiosques à musique en Lorraine. La rubrique "Art Déco" est consacrée à la présentation du pavillon de Nancy à l'expo internationale de 1925. Et les habituelles autres rubriques qui font tout le charme de cette élégante revue.

    Bref, un numéro automnal qui vous offre de très bonnes et belles feuilles sur le patrimoine et l'environnement en Lorraine.

     

    >> La Gazette Lorraine, sept. 2009, n° 75 (4,50 €). En vente en librairie et sur commande à La Gazette Lorraine, 44 avenue du Château, 54600 VILLERS-LES-NANCY.

  • L'évêque de Verdun soutient les agriculteurs

    Le prélat lorrain n’a certes pas vocation - ni l'envie - de fixer le prix du lait. Mais alors que les agriculteurs manifestaient dernièrement à Verdun, Strasbourg, Nancy et Epinal, l'évêque de Verdun et le pape Benoît XVI ont apporté leur soutien aux producteurs de lait.

     

    mgr maupu.jpgC'est rarissime qu'un évêque, celui du diocèse de Verdun en l’occurrence, s'exprime sur un sujet qui touche au social ou à l'économie en dehors de son église-cathédrale. Si l'on croise d'ordinaire un curé de campagne meusien comme l’abbé Yves Colardelle sur le piquet de grève des laitiers, c'était au tour de son évêque, Mgr François Maupu, de faire connaître son point de vue sur le sujet.

     

    Dans une tribune dédiée à la crise du lait, on retrouve plus largement une prise de position sur la condition des agriculteurs en général. « L'épandage massif et spectaculaire de lait dans les champs (...) a quelque chose de choquant, parce que la situation des éleveurs est choquante. (...) Ce qu'ils traitent est le produit de leur travail, fait avec conscience et même avec amour ». Et pour Mgr Maupu, plus que de mériter la charité, les éleveurs « ont droit à une espérance dans une profession qui mérite d'être mieux appréciée des consommateurs ». Economiste un instant, il analyse : « C'est le début d'une dérégulation qui apparaît comme une menace », en référence à la fin des quotas laitiers. Et de reprendre la dernière encyclique de Sa Sainteté Benoît XVI. « Le marché n'existe pas à l'état pur (...) l'économie et la finance, en tant qu'instruments, peuvent être mal utilisées (...) La sphère économique doit être structurée et organisée intentionnellement de façon éthique ».

     

    Si Mgr François Maupu reconnaît que « le pape n'a pas à déterminer le prix du litre de lait, une solution qui tienne compte de la dignité de chaque travailleur » lui apparaît indispensable. C'est aussi l'avis des agriculteurs.

     

    (d’après l’Est Républicain | 03.10.09]

  • Les Journées d'études vosgiennes à Raon-l'Etape les 16, 17 et 18 octobre 2009

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  • Contes et légendes de la Meuse

    contes meuse.jpgEn Meuse, si de nombreuses fontaines sont réputées miraculeuses, il vaut mieux éviter les forêts hantées par le souvenir de rencontres du Malin, l'esprit perdu de malheureux chercheurs de mandragore ou les accents maléfique de la Haute-Chasse...

    Terre de frontières entre l'Empire germanique et le royaume de France, la Meuse est aussi fortement liée à l'histoire qui a laissé de nombreuses empreintes : châteaux, abbayes, villes fortifiées et villages disparus regorgent de légendes témoignant d'un passé mouvementé. Qui se doutait que Nostradamus était venu à Fains-les-Sources, Jeanne d'Arc à Massey, le duc de Lorraine Charles III à Pagny... et le diable un peu partout dans la contrée ? Ici, pierres et statues se meuvent, saint Pierre et le Christ cheminent volontiers entre Dieue et Ancemont. Et les trésors ? Celui de la reine Marie-Antoinette en fuite à Varennes ou celui des vierges de Verdun font toujours courir les chercheurs.

    Les Contes et légendes de la Meuse explorent la plupart des cantons meusiens et révèlent leurs différentes facettes en revisitant les antiques légendes qui côtoient celles de l'histoire contemporaine.

    L'auteur : Jean-Claude Georges est poète, romancier, conteur et généalogiste. Il est né et vit en Meuse.

     

    >> Contes et légendes de la Meuse, Jean-Claude Georges, éditions De Borée, 2009, 452 p. (26 €).

  • Redécouvrir Jean Ferdinand Monchablon, peintre de la Saône Lorraine

    La réhabilitation du moulin de Lironcourt nous invite à évoquer brièvement la vie et l’œuvre du peintre qui a immortalisé cette reposante vallée de la Saône naissante et les environs de Châtillon-sur-Saône.

     

    Jan Monchablon jardins à châtillon.jpgJean-Baptiste Ferdinand Monchablon est né à Châtillon-sur-Saône, village des confins des Vosges, de la Haute-Marne et de la Haute-Saône, le 6 septembre 1854. Son père, Claude Ferdinand, officier de santé, était né en 1815 à Bar-le-Duc, et sa mère, née Marie Joséphine Vagneux, née en 1820, était originaire de Rupt-aux-Nonains.

     

    Elève studieux, il obtient en 1863 le prix d’écriture du cours élémentaire de la pension Notre-Dame à Nantes.

     

    En 1875, Jean-Baptiste est professeur au collège à Quimper. En 1881, il est à l’école des Beaux-Arts de Paris et travaille chez Laurens. En 1883-1884, il est chez Cabanel.

     

    Monchablon et son épouse Fanny Elisa Julien venaient régulièrement à Châtillon. Le pays lui a inspiré la plus part de ses tableaux.

     

    En plus de la peinture, il se passionne pour la vigne, la photographie et l’écriture. Les habitants de Châtillon le considéraient un peu comme un original… Il aimait aussi faire bonne chair et se faisait livrer gigots et abats par la boucherie du village !

     

    Jean-Baptiste Ferdinand Monchablon – qui peignit sous le nom d’artiste de "Jan Monchablon" - aimait passionnément son village natal où il passait la moitié de l’année, du printemps jusqu’à l’automne.

     

    Les paysages et les villages des environs de Châtillon-sur-Saône lui ont servi de modèle. C’est réellement « le » peintre de la Saône Lorraine qui a su traduire sur ses toiles, en cette fin du XIXe siècle, toute la variété et la subtilité des couleurs et des formes des paysages vosgiens ainsi que la nonchalance de la rivière amoureuse du Rhône.

     

    Jan Monchablon est décédé le 2 octobre 1904 à Châtillon. Il est inhumé dans le cimetière communal. En 1909, la municipalité fit ériger un monument à la mémoire de l'artiste avec un buste dessiné par Bourdelle. Mais durant la seconde guerre mondiale, le buste fut raflé par l’occupant. Un nouveau buste en pierre réalisé par un artisan local le remplace.

     

    Jan Monchablon remporte un grand succès aux Etats-Unis où un grand nombre de ses tableaux est conservé (au musée de l'Etat de Californie à Stockton notamment). Plusieurs musées français en possèdent également (Amiens, Chambéry, Nancy, Nantes).

     

     

    >> Plus d’infos sur Jan Monchablon sur http://www.chatillonsursaone.com/Montchablon/Monchablon.htm

     

     

    Quelques peintures du maître de la Saône Lorraine…

     

     

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    Châtillon-sur-Saône

      

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    Pâturage en Saône Lorraine
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    Paysage d'été
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                                                                      Les amoureux au bord du puits à Grignoncourt
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    Le petit moulin près de Jonvelle
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    Champs d'avoine à Grignoncourt
  • Opéra de Nancy : les sculptures extérieures en cours de restauration

    Pour la plupart réalisés en 1752, les pots à feu, balustres et groupes sculptés sont restaurés par des mains expertes, avec des blocs de pierre hissés sur le toit de l'Opéra national.

     

    opéra nancy.jpg« On a une grue de 50 tonnes en pleine place Stanislas à 26 m de haut. Sur la baslique Saint-Epvre on était à 34 m, ce qui n'était pas simple non plus ! », explique Olivier Thouvenin, conducteur de travaux pour le groupement d'entreprises France Lanord et Chanzy Pardoux.

     

    On est au paradis des maçons, tailleurs de pierre et sculpteurs. Le temps s'arrête et le grutier manœuvre en aveugle aux ordres des collègues suspendus aux balustrades. Des gestes lents, une translation de l'ordre du centimètre, pour déplacer un fût en pierre de 1752, qu'il va falloir reprendre avec minutie.

     

    « Nous serons dans les temps pour les 5 et 6 décembre. La partie Est de l'hôtel de ville était programmée pour 2009, l'Opéra en 2010 et le musée des Beaux-arts en 2011. Avec le plan de relance gouvernemental, on gagne un, voire deux ans sur la programmation », confirme Lorraine Penin responsable des travaux sur les monuments historiques de Nancy. Une vraie passion pour les balustres, pots à feu, groupes sculptés et mains courantes, mais aussi une responsabilité au regard de l'Histoire : « L'objectif c'est l'état de 1752 en préservant au maximum ce qui peut l'être. Certains goujons en métal du 18ème ont d'ailleurs mieux résisté que ceux du 19ème fabriqués dans un alliage de moins bonne qualité ».

     

    Si le chantier de l'Opéra est si particulier, c'est aussi parce que Pierre-Yves Caillault, l'architecte en chef des Monuments historiques, a demandé que la taille et la sculpture soient réalisées en hauteur sur le toit même de l'Opéra national : « C'est plus compliqué, on a moins ses aises que dans l'atelier, mais en contrepartie on a une bonne vision du chantier et de la cohérence de l'ensemble. Par ailleurs les éléments restaurés sont moins manipulés, donc il y a moins de risque de casse », rappelle Olivier Thouvenin.

     

    Pour Maïder Aizicovici sculpteur, la restauration est une école d'humilité. « On doit en voir le moins possible et on ne signe pas son travail. Le but n'est pas de tout refaire à neuf à l'identique mais de préserver au maximum. S'il y a vraiment un défaut structurel, la pierre bien sûr est alors changée », explique la jeune femme, en caressant doucement la pierre de Savonnières (Meuse), avec sa livrée blanche au grain si fin, qui fait merveille sous le soleil d'automne.

     

    Sur la tranche 2007-2013, les travaux de restauration auront coûté la bagatelle de 2,224 M €. Rien que pour l'Opéra, l'enveloppe frise les 405.000 €. Si la DRAC participe à hauteur de 35 % sur l'Opéra national de Lorraine, elle abonde en revanche à hauteur de 50 % de l'enveloppe sur les balustres, pots à feu et groupes sculptés du Musée des Beaux-Arts.

     

    [d’après l’Est Républicain | 30.09.09]

  • L'almanach des Pays Lorrains 2010 est paru !

    almanach lorrain 2010.jpgL'almanach-agenda des Pays Lorrains est paru ! Huguette Max et Jean-Marie Cuny se sont à nouveau associés pour publier ce concentré d'histoire et de traditions lorraines. Pour le plus grand plaisir des lecteurs.

    L'almanach 2010 est placé sous le signe des châteaux lorrains. On y découvrira différents châteaux historiques qui marquent de leur empreinte les paysages de nos quatre départements lorrains. Mais la publication ne se résume pas aux seuls châteaux. Le lecteur pourra y lire de nombreuses notices et d'anecdotes sur l'histoire et les histoires qui ont fait notre Lorraine, de l'Argonne aux Hautes-Vosges et de la Saône vosgienne aux pays des étangs en passant par le Saintois.

    Huguette Max et "le" Jean-Marie se sont entourés de fameux conteurs pour égayer leur almanach 2010. On y retrouve un peu l'esprit de La Revue Lorraine Populaire mêlant avec subtilité contes de nos pays, anecdotes culinaires, récits historiques, traditions et richesses patrimoniales.

    L'almanach des Pays Lorrains sera votre compagnon fidèle tout au long de l'année 2010. Alors, n'attendez pas que votre libraire soit en rupture de stock, précipitez-vous pour l'acheter dès aujourd'hui !

     

    >> Almanach-agenda des Pays Lorrains 2010, Huguette Max et Jean-Marie Cuny, éditions L'Huillier, 135 p., ill. (16 €).