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  • Liffol-le-Grand (88) : la chapelle Notre-Dame du Bois-le-Comte en pleine rénovation

    La chapelle du Bois-le-Comte se situe au sud de la butte témoin du massif, à 1 km au Nord-Est de Liffol.

    Depuis 2013, l’association Gacvie réhabilite le site dans le cadre de la sauvegarde du patrimoine historique et naturel, celle-ci est insérée dans un environnement et un panorama magnifiques qui permettent de voir toute la ville de Liffol ainsi que la large vallée de la Saônelle en amont jusqu’à Prez-sous-Lafauche.

    La chapelle qui se trouvait initialement au cimetière communal appartenait à la famille Buron, qui en fit cadeau à la commune. Le terrain appartenait à l’évêché de Saint-Dié. Le démontage et le remontage ont été effectués en 1946-1947 par les Liffolois, les habitants érigeant cette chapelle votive à la Vierge Marie, sous le vocable de Notre-Dame du-Bois-le-Comte, en reconnaissance de la protection du village et des prisonniers pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Actuellement, les travaux de rénovation extérieurs continuent et font suite à ceux déjà effectués comme le nettoyage du toit, des murs extérieurs dont la façade, la peinture des portes et l’élagage pour aérer le pourtour de la chapelle. Reste à faire quelques remplacements de tuiles, des joints de ciment pour neutraliser d’éventuelles infiltrations, poser une deuxième couche de peinture ainsi qu’une première sur les barreaux des fenêtres. Il faudra aussi reblanchir la tête et les mains de la statue de la Vierge.

    L’autel en marbre à l’intérieur de la chapelle a lui aussi subit un grand nettoyage : vert, recouvert de salpêtre il a retrouvé sa beauté il y a deux ans, les adhérents du Gacvie s’ingéniant à décaper l’ensemble. Les vitraux, vandalisés depuis des années malgré les grilles de protection, ont été recouverts par du vitrage neutre car comme partout, l’argent est le nerf de la guerre et les rénover coûterait bien trop cher à l’association.

    Pour permettre un accès plus facile aux randonneurs, le chemin menant à l’orée du bois a été aplani. Un fauchage automnal permettra de protéger les orchidées et toute la flore remarquable du site. Pour l’instant, le chemin a été fauché au centre du terrain pour accéder à la chapelle où les visites sont libres jusqu’au 6 novembre. L’autel est bien visible de l’extérieur.

    Le fléchage du site et d’un circuit de randonnée est en cours. Les visiteurs peuvent stationner leurs véhicules sur le parking du cimetière, le début du chemin (distant d’environ 200 m) ne disposant pas de place de stationnement.

    [d'après Vosges Matin]

  • Journée des familles sur la colline de Sion

  • Marie fêtée à Notre-Dame de Bermont

    lorraine,notre dame,assomption,notre dame de bermont,abbé jacques olivier,boris lejeune,sculpteur,jeanne d'arcL’ermitage de Bermont, le sanctuaire préféré de Jeanne d’Arc au temps de sa prime jeunesse, a fêté avec ferveur l’Assomption lors d’une messe célébrée par l’abbé Jacques Olivier, prêtre de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre. A l’issue, un repas fraternel rassemblait fidèles et amis de Bermont autour de la famille Olivier, cheville ouvrière de la renaissance des lieux.

    A 15 heures, sous un chaud soleil d’août, la procession s’est mise en place et a parcouru la propriété jusqu’au reposoir où l’abbé Olivier a lu l’acte de consécration de la France à la Vierge Marie, voulu par le roi Louis XIII en 1638, faisant de Notre-Dame de l'Assomption la patronne principale de la France.

    A cette occasion, rappelons le contexte dans lequel fut adopté cet acte royal consacrant le royaume à la Mère du Jésus. En 1636, la Sainte Vierge demande à Mère Anne-Marie de Jésus Crucifié, religieuse stigmatisée, que la France lui soit consacrée. L’année suivante, le roi Louis XIII, « dans le secret de son cœur », consacre sa personne et son royaume à Marie, et avec la reine, Anne d’Autriche, il multiplie les prières et les pèlerinages pour obtenir un héritier attendu depuis 22 ans.

    La Mère de Dieu répond en apparaissant à un religieux de Notre-Dame des Victoires, tout juste fondée par le roi, reconnaissant pour ses premiers succès. Elle demande trois neuvaines à Notre-Dame de Cotignac, en Provence, Notre-Dame de Paris et Notre-Dame des Victoires.

    Le caractère surnaturel des faits est rapidement reconnu et la reine est prévenue. Le religieux, frère Fiacre, achève les trois neuvaines le 5 décembre et c’est neuf mois après, jour pour jour, que naîtra Louis XIV qui recevra le nom de baptême de « Louis Dieudonné ».

    Dès que la reine est certaine de sa grossesse, et sans attendre la naissance pour savoir si l’enfant serait garçon ou fille, Louis XIII publie le 10 février 1638 l’édit officiel qui consacre solennellement la France à Marie. Depuis, dans chaque paroisse, lors de chaque fête de l’Assomption, une procession était organisée rappelant cette consécration. Si cette tradition s’est plus ou moins perdue, notamment depuis le concile Vatican II et la raréfaction des prêtres, elle est maintenue avec vigueur à Notre-Dame de Bermont.

    Après le Salut au Saint-Sacrement dans la chapelle, Alain Olivier, président de l’association Notre-Dame de Bermont – Sainte Jehanne d’Arc, a annoncé que le 29 septembre prochain une statue dédiée à La vocation de Jeanne, réalisée par le sculpteur parisien Boris Lejeune, sera officiellement inaugurée et bénite à l’ermitage de Bermont. Cette statue est offerte par l’association nationale Avec Jeanne. 

     

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    Acte de consécration de la France à Marie

    Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre, à tous ceux qui ces présentes lettres verront, salut. Dieu, qui élève les rois au trône de leur grandeur, non content de nous avoir donné l’esprit qu’il départ à tous les princes de la terre pour la conduite de leurs peuples, a voulu prendre un soin si spécial et de notre personne et de notre Etat, que nous ne pouvons considérer le bonheur du cours de notre règne sans y voir autant d’effets merveilleux de sa bonté que d’accidents qui nous menaçaient.

    Lorsque nous sommes entré au gouvernement de cette couronne, la faiblesse de notre âge donna sujet à quelques mauvais esprits d’en troubler la tranquillité ; mais cette main divine soutint avec tant de force la justice de notre cause que l’on vit en même temps la naissance et la fin de ces pernicieux desseins. En divers autres temps, l’artifice des hommes et la malice du démon ayant suscité et fomenté des divisions non moins dangereuses pour notre couronne que préjudiciables à notre maison, il lui a plu en détourner le mal avec autant de douceur que de justice ; la rébellion de l’hérésie ayant aussi formé un parti dans l’Etat, qui n’avait d’autre but que de partager notre autorité, il s’est servi de nous pour en abattre l’orgueil, et a permis que nous ayons relevé ses saints autels, en tous les lieux où la violence de cet injuste parti en avait ôté les marques.

    Si nous avons entrepris la protection de nos alliés, il a donné des succès si heureux à nos armes qu’à la vue de toute l’Europe, contre l’espérance de tout le monde, nous les avons rétablis en la possession de leurs Etats dont ils avaient été dépouillés. Si les plus grandes forces des ennemis de cette couronne se sont ralliées pour conspirer sa ruine, il a confondu leurs ambitieux desseins, pour faire voir à toutes les nations que, comme sa Providence a fondé cet Etat, sa bonté le conserve, et sa puissance le défend.

    Tant de grâces si évidentes font que pour n’en différer pas la reconnaissance, sans attendre la paix, qui nous viendra de la même main dont nous les avons reçues, et que nous désirons avec ardeur pour en faire sentir les fruits aux peuples qui nous sont commis, nous avons cru être obligés, nous prosternant aux pieds de sa majesté divine que nous adorons en trois personnes, à ceux de la Sainte Vierge et de la sacrée croix, où nous vénérons l’accomplissement des mystères de notre Rédemption par la vie et la mort du Fils de Dieu en notre chair, de  » nous consacrer à la grandeur de Dieu  » par son Fils rabaissé jusqu’à nous et à ce Fils par sa mère élevée jusqu’à lui ; en la protection de laquelle nous mettons particulièrement notre personne, notre état, notre couronne et tous nos sujets pour obtenir par ce moyen celle de la Sainte Trinité, par son intercession et de toute la cour céleste par son autorité et exemple, nos mains n’étant pas assez pures pour présenter nos offrandes à la pureté même, nous croyons que celles qui ont été dignes de le porter, les rendront hosties agréables, et c’est chose bien raisonnable qu’ayant été médiatrice de ces bienfaits, elle le soit de nos actions de grâces.

    A ces causes, nous avons déclaré et déclarons que, prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre état, notre couronne et nos sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une sainte conduite et défendre avec tant de soin ce royaume contre l’effort de tous ses ennemis, que, soit qu’il souffre le fléau de la guerre, ou jouisse de la douceur de la paix que nous demandons à Dieu de tout notre cœur, il ne sorte point des voies de la grâce qui conduisent à celles de la gloire. Et afin que la postérité ne puisse manquer à suivre nos volontés à ce sujet, pour monument et marque immortelle de la consécration présente que nous faisons, nous ferons construire de nouveau le grand autel de l’église cathédrale de Paris, avec une image de la Vierge qui tienne entre ses bras celle de son précieux Fils descendu de la croix ; nous serons représenté aux pieds du Fils et de la Mère, comme leur offrant notre couronne et notre sceptre [1].

    Nous admonestons le sieur Archevêque de Paris, et néanmoins lui enjoignons, que tous les ans, le jour et fête de l’Assomption, il fasse faire commémoration de notre présente Déclaration à la Grande Messe qui se dira en son église cathédrale, et qu’après les Vêpres dudit jour il soit fait une procession en ladite église, à laquelle assisteront toutes les compagnies souveraines, et le corps de la ville, avec pareille cérémonie que celle qui s’observe aux processions générales plus solennelles. Ce que nous voulons aussi être fait en toutes les églises tant paroissiales, que celles des monastères de ladite ville et faubourgs ; et en toutes les villes, bourgs et villages dudit diocèse de Paris.

    Exhortons pareillement tous les Archevêques et Evêques de notre royaume, et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales, et autres églises de leurs diocèses ; entendant qu’à ladite cérémonie les cours de parlement, et autres compagnies souveraines, et les principaux officiers des villes y soient présents. Et d’autant qu’il y a plusieurs églises épiscopales qui ne sont point dédiées à la Vierge, nous exhortons lesdits archevêques et évêques en ce cas, de lui dédier la principale chapelle desdites églises, pour y être faite ladite cérémonie ; et d’y élever un autel avec un ornement convenable à une action si célèbre, et d’admonester tous nos peuples d’avoir une dévotion toute particulière à la Vierge, d’implorer en ce jour sa protection, afin que, sous une si puissante patronne, notre royaume soit à couvert de toutes les entreprises de ses ennemis, qu’il jouisse longuement d’une bonne paix ; que Dieu y soit servi et révéré si saintement que nous et nos sujets puissions arriver heureusement à la dernière fin pour laquelle nous avons tous été créés ; car tel est notre bon plaisir.

    Donné à Saint-Germain-en-Laye, le dixième jour de février, l’an de grâce mil-six-cent-trente-huit, et de notre règne le vingt-huitième.

    Louis

     

    [1] Louis XIII mourut sans avoir pu mettre la main au monument qu’il avait projeté ; mais Louis XIV se chargea d’acquitter la dette de son père. La décoration du chœur de Notre-Dame, entreprise par ce prince, ne fut terminée qu’en 1714. Marie est représentée assise au pied de la croix, tenant le Christ mort sur ses genoux ; à droite Louis XIII, et à gauche Louis XIV, qui avait voulu se réunir à son père dans cet acte solennel, offrent leur couronne à la Vierge. A la suite de la révolution de 1830, les statues des deux rois, œuvre de Nicolas Coustou, de Guillaume, son frère, et de Coysevox, furent déposées, par mesure de précaution, dans les musées de l’Etat ; elles ont repris depuis leur place, dans le chœur de Notre-Dame de Paris.


    ‡ On peut lire ici la lettre apostolique de 1922 du pape Pie XI proclamant Jeanne d'Arc patronne secondaire de la France : Galliam Ecclesiae.pdf

  • 31e pèlerinage de Notre-Dame de Chrétienté : 18, 19 et 20 mai 2013

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    ‡ Plus d'info's sur le site de Notre-Dame Chrétienté : www.nd-chretiente.com 

  • Le saint lorrain de septembre : Notre-Dame de Benoîte-Vaux

    ND benoite vaux.jpgA peu près au centre du diocèse actuel de Verdun, à la limite de l’ancien diocèse de Toul, se situe le village de Benoîte-Vaux.

    Le nom de Benoîte-Vaux (la "vallée bénie") apparaît pour la première fois sur une bulle pontificale datée de 1180 et signée par le pape Alexandre III. C’est le début de Benoîte-Vaux.

    Ce lieu s’appelait autrefois Martin-Han ("la demeure de Martin"). Un jour, attirés par les chants de l’Ave Maria, des bûcherons découvrirent, au pied d’un chêne déraciné, une statue de la Vierge Mère. Ils décidèrent de lui construire un oratoire. Un ermite nommé Martin en eut d’abord la garde, puis des prêtres, puis des Prémontrés, des Oblats, et le clergé diocésain.

    La Madone actuelle, exposée dans l’église, date du XVIIe siècle. De nos jours, les pèlerinages ont toujours lieu annuellement ; ils manifestent l’attachement des Meusiens et des Lorrains à la Vierge Marie. La Neuvaine se déroule tous les ans début septembre, à l’occasion de la fête de Notre Dame.

    Notre-Dame de Benoîte-Vaux est fêtée le 9 septembre par l'Eglise diocésaine de Nancy & de Toul.

    [source : http://www.introibo.fr]

  • Une statue de saint Michel à Notre-Dame de Bermont (Vosges)

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    [Lettre aux Amis et Bienfaiteurs, n° 60, juin 2011, FSSP)

  • 2000 ans d'art marial

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    Cliché : statue de Notre-Dame de Sion

    [L'Abeille de Neufchâteau]

  • Un nouveau site pour l'association Notre-Dame de Bermont

    L'association Notre-Dame de Bermont inaugure son nouveau site internet dédié à l'ermitage de Bermont, situé sur la commune de Greux (Vosges). Une mine d'informations sur un site johannique vosgien incontournable.

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    Situées à trois kilomètres au Nord de la maison natale de Jehanne d’Arc, la chapelle et l’ermitage de Bermont veillent depuis de longs siècles sur la vallée de la Meuse. Jehanne aimait s’y rendre en pèlerinage, le samedi et souvent en semaine, afin d’offrir des cierges et des fleurs à Notre Dame, s’y recueillir et prier.

    Pour Maurice Barrès, « C’est là qu’il faut aller si l’on veut avoir avec Jehanne le plus sûr trait d’union… L’ombre de Jehanne est sur cette vallée comme un mystérieux clair de lune. »

    Chapelle N.-D. de Bermont (Greux-88) 001.jpgLa fondation de ce frêle sanctuaire se perd dans la nuit des temps, à l’ombre de saint Maurice, de saint Martin et de saint Thibaut. Humble terre de catholicité, témoin discret de l’histoire de France depuis Hugues Capet, Bermont a pourtant survécu aux épreuves des siècles. Aujourd’hui, l’association Notre Dame de Bermont–Sainte Jehanne d’Arc, simple maillon d’une longue chaîne, s’efforce de restaurer ce modeste sanctuaire, dans le respect de son histoire et de sa tradition érémitique, mais aussi d’en faire découvrir l’histoire, si attachante.

     

    >> Pour en savoir plus : http://www.nd-bermont.fr

  • Ballade en Lorraine : redécouvrir la colline de Sion

    Octobre, mois dédié dans le calendrier liturgique au Rosaire et aux saints Anges, nous offre l'occasion de partir à la (re)découverte de la colline de Sion posée, entre Mirecourt et Nancy, comme un phare spirituel éclairant notre belle Lorraine. L'introduction de l'ouvrage Sion le grand pèlerinage lorrain de Mgr Eugène Martin, paru en 1948, nous initiera à cette quête.

    sion.jpg"Il est, de par le monde, des sommets prédestinés, vers lesquels les hommes se tournent, pressés par le désir de se concilier les puissances du Ciel, ou par le souci de se défendre contre les puissances de la terre : hauts-lieux, tout ensemble, et camps retranchés.

    Telle apparaît, au-dessus de l'immense plaine qui s'étend des côtes de Meuse jusqu'à la chaîne des Vosges, l'abrupte colline qui porte, depuis des siècles, un sanctuaire de plus en plus aimé et une place forte, jadis fameuse et redoutée.

    Longue, étroite et sinueuse, cette butte isolée, de calcaire oolithique, à calotte bajocienne, témoin multiséculaire d'un gigantesque travail d'érosion, porte un nom évocateur de souvenirs bibliques : Sion. Le devrait-elle, comme d'aucuns l'ont pensé, à la dévotion d'anciens croisés ? Ce qui peut-être, à certains égards, pourrait convenir à cette "Colline inspirée", comme l'appela Maurice Barrès, dans une oeuvre historico-mystique, qui, aux approches de la Première guerre mondiale, eut, en France et ailleurs, un profond retentissement.

    Mais non : l'origine en est beaucoup plus lointaine. Le nom de pagus, ou canton, gallo-romain, le Saintois, sur lequel se dresse la colline, donnait entre autres formes en latin médiéval, l'adjectif seiuntensis, qui, romanisé, mais avec la prononciation gutturale du terroir, fit hon, nom patois du village de Saxon, dont l'x, comme dans nombre de noms de lieux lorrains (Laxou, Xeuilley, Maxéville, Xaintois...) fut et devrait rester une gutturale - Seion, Sion en sont les formes progressivement adoucies.

    Ce nom s'applique plus spécialement au promontoire de configuration sensiblement quadrangulaire, qui se relève et s'avance vers le nord après la dépression où passe l'une des routes d'accès.

    colline de sion.jpgC'est là proprement le mons seiuntensis, la "colline du Saintois", à laquelle était réservé de devenir un centre de prière, un foyer de dévotion mariale, une source de grâces surnaturelles et de faveurs temporelles, pour la contrée qu'elle domine de toute sa hauteur.

    Cette destinée providentielle est allée s'accusant chaque siècle davantage et, jamais, plus qu'aujourd'hui, les âpres sentiers du mont n'ont tressailli de la foi, de la confiance, de la ferveur des pèlerins.

    C'est à montrer par quelle progression lente, ininterrompue, cette humble "église mère" du Saintois, devenue sanctuaire marial des comtes de Vaudémont, puis des ducs de Lorraine et de Bar, de leurs vassaux et de leurs sujets, c'est acquis le droit de prendre rang parmi les grands pèlerinages de France, que nous nous attacherons dans la première partie historique de cet ouvrage, en laissant tout simplement parler les faits.

    Une seconde partie, que nous nous emploierons à rendre aussi complète, aussi précise, aussi pratique qu'il convient à une partie descriptive, guidera le pèlerin sur la sainte montagne, lui fera visiter l'église, le trésor, le plateau, lui expliquera le vaste panorama que l'oeil parcourt, ravi et intéressé, de ce haut belvédère, et lui facilitera la "lecture" de ce paysage lorrain."

  • Les fêtes de la Vierge en septembre en Lorraine

    benoîte vaux.jpgDans l’Église catholique, septembre est marqué par deux fêtes mariales : la Nativité de Marie, le 8 septembre, à l’origine l’une des quatre plus grandes fêtes de la Vierge dans l’Église (avec la Purification le 2 février, l’Annonciation le 25 mars, et l’Assomption le 15 août ; la Nativité est plutôt oubliée aujourd’hui, effacée par l’Assomption et l’Immaculée Conception) et son jour "octave", la fête de Notre-Dame des Douleurs, le 15. On peut rajouter à ces deux fêtes, celle du Saint Nom de Marie le 12 septembre. Cette fête commémore la victoire de la coalition chrétienne contre les Turcs à Vienne en 1683, coalition de 70.000 soldats polonais et impériaux menés par Charles V duc de Lorraine et le roi de Pologne Jean Sobieski.

     

    En Lorraine, septembre est un mois particulièrement marial, avec les deux grandes neuvaines des deux célèbres sanctuaires de Sion dans le diocèse de Nancy & Toul, et Benoîte-Vaux, dans l’actuel diocèse de Verdun, à la frontière de l’ancien diocèse de Toul.

     

    Le 9 septembre, on prie par l’intercession de la Reine des Cieux à Benoîte-Vaux pour tous les Lorrains.

     

    ND Sion.jpgLe 10 septembre, à Sion, sur la « colline inspirée » chère à Maurice Barrès, les Lorrains prient par l’intercession de notre « bonne Duchesse » :

     

    « Dieu Tout-puissant,

    qui, par l’intercession

    de la Vierge Marie,

    avez préservé admirablement

    nos ancêtres de bien des désastres,

    accordez-nous d’être protégés par elle

    des maux qui nous menacent,

    et de parvenir à la patrie du Ciel. »

     

    Enfin, le 20 septembre, le diocèse de Nancy & Toul commémore l’antique statue de Notre-Dame au Pied d’Argent de la cathédrale de Toul, détruite pendant la Révolution.

  • 31 août : les Vosgiens à Sion

    ND Sion.jpgLe diocèse de Saint-Dié invite les catholiques vosgiens à se rassembler sur la colline de Sion (entre Mirecourt et Nancy) pour le traditionnel pélerinage des Vosges.

     

    Le pélerinage du diocèse de Saint-Dié se déroulera toute la journée du lundi 31 août 2009. Au programme : accueil, messe en extérieur devant la basilique, repas en commun, chapelet.

    >> Se renseigner dans les paroisses vosgiennes pour les modalités pratiques.

  • 15 août : fête de l'Assomption à Notre-Dame de Bermont (Vosges)

    La chapelle Notre-Dame de Bermont, située sur la commune de Greux à quelques kilomètres de Domrémy (Vosges), accueille les fidèles pour la fête de l'Assomption.

     

    Chapelle N.-D. de Bermont (Greux-88) 003.jpgSamedi 15 août, l'association Notre-Dame de Bermont ouvre les portes de la chapelle et de l'ermitage pour la fête de l'Assomption de la Vierge Marie. Le programme proposé est le suivant :

     

    > 11h30 : messe en la chapelle selon le Missel de 1962

    > 13h00 : pique-nique autour de la chapelle

    > 15h30 : procession et salut au Saint-Sacrement

     

    Rappelons que la chapelle de Bermont était fréquentée par Jeanne d'Arc qui venait y prier souvent les samedis. Propriété du diocèse de Saint-Dié, elle a été confiée à l'association "Notre-Dame de Bermont" qui en assure l'entretien et l'animation. A l'occasion du Centenaire de la béatification de Jeanne d'Arc, l'ermitage de Bermont accueille une intéressante exposition sur la piété au temps de Jeanne d'Arc.

  • Notre-Dame de Paris transformée en mosquée ?

    Elena Tchoudinova, publie en français un roman « La mosquée Notre-Dame de Paris - année 2048 », best-seller russe (près de 100.000 exemplaires vendus depuis sa parution en 2005).

     

    mosquée notre-dame de paris.jpgCe roman projette le lecteur dans une France de 2048 devenue musulmane. Après l’invasion et la prise du pouvoir des islamistes, l'Europe est devenue « l’Eurabie ». Elle est séparée de la Russie par le rideau vert. De son côté l’Amérique a perdu toute sa puissance et se retrouve déchirée par les querelles ethniques. Le Vatican, lui, est rasé. Cependant une Eglise clandestine s’est mise en place. A Paris, il ne reste que quelques ghettos dans lesquels survivent les non-convertis. Notre-Dame de Paris a été transformée en mosquée. Une résistance existe, qui décide de lancer une insurrection.

     

    Dans ce roman, tous les problèmes ont pour origine la perte de la foi en Occident. Plus qu’une aventure, son roman est un avertissement sur un danger qui menace. Elle l'écrit elle-même : "Il est très important de souligner que, lorsqu’on parle de l’affrontement entre civilisation chrétienne et musulmane, les croyants chrétiens ne sont pas les seuls concernés. Oriana Fallaci, qui se déclare athée, rappelle que tous les Européens, croyants ou non, sont détenteur des fruits de la civilisation chrétienne. L’architecture, la peinture, la littérature, la science, toutes ces richesses dont nous avons l’habitude de disposer sont nées dans le sein du christianisme. C’est cette réalité que l’on tente aujourd’hui de nous contester."

     

    Pure fiction ou réalité de demain ? A lire pour prendre la mesure de l’emprise de l’islam dans un Occident déchristianisé.

    >> La Mosquée Notre-Dame de Paris - année 2048, Elena Tchoudinova, éditions Tatamis, 2009, 491 p. (19 €)

  • Quelques événements johanniques à venir

    L’association Pèlerins de Lorraine nous informe en avant-première de ses prochaines activités johanniques. A noter dès maintenant sur vos tablettes :

     

    Ø      samedi 18 et dimanche 19 avril : colloque sur "Jehanne « la Bonne Lorraine »" à l'ocassion du Centenaire de la béatification de Jeanne d'Arc, à Domremy et à l'ermitage Notre-Dame de Bermont (Greux).

    A l’occasion du colloque, sortie de l’ouvrage Jeanne la Bonne Lorraine de Jean-Marie Cuny et séance de dédicace par l’auteur

     

    Ø      dimanche 26 avril : visite commentée de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Lunéville. Explications sur les 28 verrières par Catherine Guyon, universitaire à Nancy 2 (rendez-vous à 15 h 00 sur le parvis de l'église)

     

    Ø      samedi 9 et dimanche 10 mai : pèlerinage annuel de Domremy-Vaucouleurs

     

    Ø      samedi 20 juin : visite commentée du Pays de Jeanne avec Jean-Marie Cuny

     

     

     

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    Pélèrinage Domremy-Vaucouleurs 2008

     

     

    >> Toutes ces activités sont accessibles à tous et surtout aux plus jeunes qui souhaitent découvrir la véritable histoire de notre héroïne nationale.

     

     

    >> Plus d’infos en écrivant à : Association Pèlerins de Lorraine – Le Tremblois – 54280 LANEUVELOTTE

  • Paroisse Notre-Dame de la Saône : l'abbé Villaume au repos

    Bénédiction maison paroissiale 01.10.06 023.jpgL'abbé Charles Villaume, curé de la paroisse Notre-Dame de la Saône (Monthureux-sur-Saône - Bleurville) regroupant onze clochers du canton de Monthureux et du sud de celui de Lamarche, va prendre quelque temps de repos.

     

    L'animation liturgique dominicale est prise en charge par les laïcs de la paroisse dans le cadre des assemblées dominicales en attente de prêtre (ADAP). Elle se fera avec l'accompagnement et le soutien du curé administrateur, l'abbé Clément Ayéméné, curé de Lamarche.

     

    Nous souhaitons au Père Villaume un repos serein et, avec les beaux jours, son retour parmi ses ouailles.

     

    L'abbé Villaume exerce son ministère pastoral dans la paroisse N.-D. de la Saône depuis 1994 in solidum avec l'abbé Pierre Maillard (décédé en 2005). Après avoir exercé à la paroisse spinalienne de La Vierge, il poursuivit un ministère missionnaire comme prêtre fidei donum au Mali durant près de 30 ans.

  • L'église Notre-Dame-au-Cierge d'Epinal

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    Construite au milieu du XXème siècle, l'église Notre-Dame-au-Cierge d'Epinal est un témoignage de l'art sacré des années 1950 en France.

    Répondant aux exigences de son temps et soucieuse de correspondre aux besoins de la paroisse catholique, elle cache sous une apparente simplicité des oeuvres d'art au symbolisme fort. Cependant, ce qui force l'admiration dans cet ensemble, c'est la grande verrière due à Gabriel Loire, illustrant sur 180 m², dix-sept scènes de la vie de la Vierge Marie.

    La plaquette, éditée par la Société d'Emulation des Vosges, présente un historique synthétique de l'édifice religieux construit dans le quartier de la gare d'Epinal qui avait été détruit lors des bombardements de la Libération en 1944.

    Epinal. L'église Notre-Dame-au-Cierge, Société d'Emulation des Vosges, 2008, 35 p., ill. (3,50 €)

  • Installation de l'abbé Clément Ayéméné à la paroisse Notre-Dame de la Saône

    Abbé Ayéméné installation ND Saône 26.10.08 014.jpg

    Après avoir été installé dans la paroisse Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel en l'église de Lamarche, l'abbé Clément Ayéméné a été officiellement installé et présenté aux fidèles de la paroisse Notre-Dame de la Saône en l'église de Monthureux ce dimanche 26 octobre 2008.

    Il a été installé par l'abbé Claude Durupt, vicaire général du diocèse de Saint-Dié, et par le curé-doyen Jean-Marie Lallemand, et en présence du desservant de la paroisse N.-D. de la Saône, l'abbé Charles Villaume.

    C'est devant une nef archi-comble, où l'on notait la présence de nombreux maires et conseillers municipaux des onze communes constituant la grande paroisse, que l'abbé Ayéméné a célébré sa première messe dans sa nouvelle paroisse. L'office a été animé par la chorale paroissiale.

    L'abbé Ayéméné est nommé administrateur des paroisses Bx J.-B. Ménestrel (Lamarche) et N.-D. de la Saône (Monthureux-Bleurville). Il a pour tâche de venir seconder dans leurs ministères les abbés Febvet et Villaume. Il pourra compter sur le soutien actif des équipes paroissiales mises en place depuis plusieurs années grâce à l'action des abbés Houot, Maillard et Villaume.

    Clément Ayéméné, originaire de Côte d'Ivoire, est âgé de 46 ans. Il a fait son séminaire à Abidjan puis, après un ministère paroissial dans son pays d'origine, il poursuit ses études à la faculté de théologie catholique de Strasbourg. Il exerce un nouveau ministère paroissial en Alsace avant d'être accueilli dans les Vosges. Monseigneur Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, lui a confié la rude tâche de réévangéliser ce secteur vosgien situé en milieu rural où le christianisme a depuis fort longtemps imprégner les consciences et les paysages : la région a accueilli à partir du XIème siècle de nombreux monastères bénédictins, cisterciens et franciscains (tiercelins, cordeliers, récollets).

    Le verre de l'amitié a été joyeusement et fraternellement partagé à l'issue de la messe par les fidèles et le clergé à la maison paroissiale.

    Tous nos voeux accompagnent l'abbé Ayéméné dans son ministère au sein de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône.

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  • Les jeunes prêtres ne viendront pas dans les paroisses du sud-ouest vosgien

    La presse locale s'est faite récemment l'écho d'une information qui concerne directement la vie des paroisses du sud-ouest vosgien (Bienheureux Jean-Baptiste Menestrel de Lamarche-Frain et Notre-Dame de la Saône de Monthureux-sur-Saône-Bleurville).

    Avant l'été, les bulletins paroissiaux avaient informé les fidèles de l'arrivée en septembre de trois jeunes prêtres venant de la paroisse de Domremy-Coussey. Ils devaient aider les abbés Febvet et Villaume sur les paroisses des cantons de Lamarche et de Monthureux.

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    Notre-Dame de la Saône (église de Bleurville)

    Or, coup de théâtre : ces prêtres de la fraternité Saint-Thomas Becket quittent le diocèse de Saint-Dié pour aller sous des cieux... plus cléments (sud de la France). M. l'abbé Michel Lambert, qui devait remplacer l'abbé Jean Mangin comme recteur de la basilique de Domremy, resterait à Lamarche... Et nos vieux prêtres de Frain et Bleurville devront encore attendre d'autres temps pour voir arriver du renfort... Et pourtant. De jeunes prêtres formés par la fraternité Saint-Pierre (installée à Epinal notamment) ne demandent qu'à prendre en charge de nouvelles paroisses...

  • Nancy : inauguration de l'église Notre-Dame de Bonsecours restaurée le week end des 28 et 29 juin 2008

    ND Bonsecours plaquette VDN.jpgLa restauration de l'église Notre-Dame de Bon-Secours est terminée. Pendant les quatre années qu'a duré la restauration de ce joyau de l’art religieux lorrain, le chantier est devenu de jour en jour plus passionnant. Maintenant, c'est une église totalement différente que l'on peut admirer.

    Notre-Dame-de-Bonsecours a été construite sur les lieux des combats de la Bataille de Nancy qui a vu la victoire du duc René II sur Charles le Téméraire et c'est en août 1738 que Stanislas Leszczynski, duc de Lorraine, pose la première pierre de la chapelle qui deviendra une église paroissiale en 1844.

    Notre-Dame-de-Bonsecours est le lieu de mémoire de la famille Leszczynski tout en étant un sanctuaire national lorrain. C'est Emmanuel Héré qui en est le maître d'œuvre, Provençal en a peint les fresques et la Vierge de Bonsecours est réalisée par le sculpteur Mansuy Gauvin.

    Simple chapelle érigée au XVe siècle, « ce joyau du patrimoine nancéien » va être transformé en église baroque par Stanislas. Il avait porté son choix sur cet édifice modeste pour y être inhumé.

    Le roi de Pologne et duc de Lorraine fait donc construire un monument original et surprenant où se croisent avec grâce les décors baroques proches de sa Pologne natale associés à la tradition française gothique, aux influences italiennes et germaniques.

    Considérée comme un chef-d'œuvre d'architecture du siècle des Lumières, l'église va connaître moult modifications, restaurations hasardeuses et ajouts successifs.

    Au fil du temps, Notre-Dame de Bonsecours va perdre de sa beauté et de son panache, mais les travaux engagés par la ville de Nancy sous la direction de l'architecte en chef des Monuments historiques Pierre-Yves Caillaut lui ont permis de retrouver tout son lustre.

    bonsecours1.jpgLes amateurs d'art et les fidèles de l’église, réunis ce week-end pour une visite guidée de l’édifice après rénovation, ont pu témoigner de cette transformation spectaculaire.

    L'église accueillait dimanche matin 29 juin la première Eucharistie célébrée par Monseigneur Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul. Dans son homélie, Monseigneur l’évêque a retracé l'historique de cette petite chapelle érigée par René II et dédiée à la Vierge pour son Bon-Secours, jusqu'à nos jours. Une célébration solennelle accompagnée par les chants de la chorale Cantica de Felkirch.

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    Durant l'homélie de Mgr Papin
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    Vue de l'assistance durant la messe
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    Vin d'honneur sur le parvis à l'issue de la messe
    [clichés Ville de Nancy et Est Républicain]