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traditions

  • T'es Lorrain (pour toujours) si...

    Si la Lorraine n'existe plus en tant que région à part entière, désormais englobée dans le "Grand Est", il n'en demeure pas moins que les Lorrains conservent leur identité et leurs expressions bien à eux.

    Sous un mode humoristique, les auteurs déclarent leur amour pour la Lorraine, son parler, ses expressions, ses traditions. L'ouvrage évoquera forcément des souvenirs d'enfance à son lecteur. Il renforcera son attachement à ce territoire qui revit à travers une foule d'anecdotes.

    Bref, un bouquin sans prétention qui nous fait redécouvrir notre Lorraine, son histoire et ses traditions avec une bonne dose d'humour.

     

    ‡ T'es Lorrain (pour toujours) si..., Laetitia Debrycke et Laurent Kasprowicz, auto édition, 2018, 96 p., ill., 10 €.

  • Traditions pascales dans le Bassigny lorrain

  • 772e procession en l'honneur de saint Nicolas à Saint-Nicolas-de-Port

    Trois mille fidèles pour la 772ème procession ancestrale en l'honneur de saint Nicolas, patron de la Lorraine, en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port, présidée par Mgr Gusching, évêque de Verdun.
     
    Avec une prière toute particulière pour l'abbé Jean-Louis Jacquot, recteur de la basilique portoise et fervent de saint Nicolas, qui nous a quitté le 30 septembre 2017.

  • Il y a cent ans... Les gens de Lorraine

    L'ouvrage ne se résume pas à une belle série de cartes postales nostalgiques des temps anciens. L'auteur replonge le lecteur dans la Lorraine au tournant des XIXe et XXe siècle, avant la grande déflagration mondiale qui fera tant de ravages sur notre terre lorraine...

    Tout ce qui touche la vie quotidienne des Lorrains de cette époque que l'on disait "belle" est abordé par le prisme de la carte postale qui était alors l'objet fétiche de la communication. Un zeste d'histoire politique et géographique de la Lorraine saupoudré d'un peu de vie rurale et industrielle, d'us et coutumes, de contes et légendes de nos pays lorrains, le tout assaisonné d'un peu d'ethnologie qui explique les mœurs et les caractères de nos Lorrains.

    Bref, un quotidien qui a fait ce que nous sommes. Des hommes et des femmes qui nous ont légué une histoire et un territoire qu'il nous appartient de continuer à faire vivre. Notre histoire en somme.

     

    ‡ Il y a cent ans... Les gens de Lorraine, Serge Pacaud, éditions des régionalismes, 2015, 204 p., ill. (23,50 €).

  • A découvrir : le n° 200 de Maisons paysannes de France

    Découvrez la revue Maisons Paysannes de France : un dossier spécial anniversaire pour son numéro 200 !

    Relire ensemble quelques-uns des meilleurs articles pour célébrer le n° 200 de la revue du patrimoine paysan de la France : c’était le souhait de l'association nationale pour mettre en avant l’action militante de Maisons Paysannes de France depuis 50 ans.

    Remettre à l’honneur des matériaux adaptés pour le bâti ancien, promouvoir des artisans et des savoir-faire, valoriser les circuits courts, applaudir des projets locaux innovants pour notre patrimoine, alerter sur les dangers qui menacent paysages et bâtis anciens, transmettre les connaissances de l’association en matière d’architecture rurale, soutenir la construction contemporaine en harmonie avec l’existant, faire connaître des restaurations de qualités et les hommes qui les ont menées…

    Comment choisir entre les milliers de pages, de photos, de thèmes, d’histoires, de témoignages parus depuis 1965 ? Ce numéro anniversaire rassemble et commente quelques belles feuilles qui sont offertes en bouquet d’anniversaire : les lecteurs y sentiront l’odeur des vieilles pierres, le feu des luttes militantes, la fraîcheur de la chaux juste projetée, l’encens de nos admirations, la bonne poussière du chaume neuf, le souffle des indignations, les effluves boisées des beaux colombages…

     

    ‡ Commande du numéro 200 et abonnement à la revue Maisons paysannes de France sur http://www.maisons-paysannes.org

  • Les métiers d'hier et d'aujourd'hui à Monthureux-le-Sec (Vosges)

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  • Notre patrimoine traditionnel lorrain démantelé

    Anthony Koenig, responsable de Maisons paysannes de France – Meuse, attire l’attention des défenseurs du patrimoine sur le phénomène de démantèlement et de « bradage » qui touche actuellement les éléments les plus remarquables du patrimoine architectural traditionnel de nos villages, à la faveur de la crise économique et de la désertification de nos campagnes.

    cheminee-lorraine 17e s..jpgTrop souvent les plus beaux et originaux éléments de décoration des vieilles demeures de nos villages s'en vont vers des cieux plus propices à la compréhension du patrimoine que le sort qu'on leur réserve malheureusement souvent dans le lieu qui les a vu naître et avec lequel ils ont pourtant tout leur sens. Comme ce fut le cas voici quelques années à Bleurville (Vosges) : les manteaux des cheminées d’une ancienne ferme XVIe-XVIIe siècles – achetée pour une bouchée de pain – ont été démontés par les nouveaux propriétaires luxembourgeois peu scrupuleux… qui laissent désormais la bâtisse s’écrouler lamentablement.

    Alors que nos villages se couvrent de menuiseries en PVC, de portes sans goût standardisées et sans lien avec le terroir local, certains éléments plus anciens sont vendus en pièces sur internet.

    Difficile de diffuser ce type d'information car on a l'impression d'en faire la publicité mais il est important de prendre conscience que si déjà les éléments du patrimoine protégés peuvent être menacés (abbaye cistercienne meusienne de l'Etanche par exemple), ceux des villages où il n'y a pas de protection et où le maire n'a pas eu la bonne idée de mettre en place un PLU avec un volet patrimoine à la hauteur, sont très souvent pillés par leurs propriétaires en recherche d'argent et souvent sans grande conscience de ce qu'ils possèdent.

    Nouvelle alerte en ce moment, une porte XVIIIe d'un village du Pays de Nied, en Moselle. Cette porte à vendre laisse présager une nouvelle perte et une nouvelle verrue en plastique : http://www.leboncoin.fr/bricolage/566925603.htm?ca=15_s

    Il y a urgence à agir pour une politique ambitieuse, massive et générale de mise en valeur des villages lorrains et de leur patrimoine, sinon entre les extensions anarchiques souvent mal intégrées et les cœurs de villages défigurés par le plastique, les enduits industriels et les coloris criards, il sera bien plus complexe encore de vendre l'image de la Lorraine dont on semble tant se préoccuper mais pas par ce canal pourtant essentiel…

    [cliché : démontage d'une cheminée monumentale XVIIe s. dans une ferme lorraine]

  • Les contes inédits de Lorraine

    lorraine,contes,traditions,veillées,campagne,ruralité,paysans,roger wadier,folkloreLe conte populaire est un conte oral traditionnel et communautaire. Il a longtemps régi la création et la circulation des histoires. C'est en fait la littérature de nos ancêtres, il a présidé les veillées de nos campagnes lorraines depuis la nuit des temps jusqu'au milieu du XXe siècle. Il a aujourd'hui quasiment disparu.

    Fort heureusement, à la charnières des XIXe et XXe siècles, quelques érudits passionnés de notre folklore ont pris soin de transcrire ces contes à l'écrit, ce qui leur a permis d'arriver jusqu'à nous, malgré le profond bouleversement de nos sociétés rurales qui ont rompu la transmission séculaire de ces histoires par le bouche-à-oreille. Quelques familles ont su faire subsister cette tradition jusqu'à la fin du XXe siècle malgré la disparition des veillées.

    D'infatigables collecteurs - dont fait partie notre auteur, Roger Wadier - ont poursuivi jusqu'à nos jours l'oeuvre de leurs prédécesseurs du XIXe siècle. Tout au long de ces pages, le lecteur découvrira ces récits authentiques qui faisaient le charme des veillées d'autrefois, et l'âme des campagnes : les contes animaliers, les récits sur le diable, tantôt dupé, tantôt triomphant et réellement terrifiant, ou encore les aventures merveilleuses et féeriques, de celles qu'on racontait volontiers aux enfants...

    Des passeurs de mémoire et de traditions.

     

    ‡ Les contes inédits de Lorraine, Roger Wadier, CPE éditions, 2013, 157 p. (20 €).

  • Saint Michel, protecteur des commerçants spinaliens

    Tradition ancestrale, la statue de saint Michel, protecteur des commerçants, a changé de mains à l’issue d’une messe chantée dimanche 13 octobre en la basilique Saint-Maurice d'Epinal. « L’Oiseau bleu » l’accueille pour un an.

    st michel.jpg« En fouillant dans les archives, on a retrouvé des traces de cette tradition en 1630 », explique Marie-Thérèse Luc-Chanel, l’infatigable et humble secrétaire qui œuvre depuis 35 ans au sein de la corporation Saint-Michel, à l’issue de la messe célébrée à la basilique Saint-Maurice.

    Chaque année, la statue représentant le protecteur des commerçants de la ville change de mains. Abritée à la librairie « Quai des mots » depuis un an, la statue représentant saint Michel terrassant le mal incarné par un dragon, logera désormais juste en face de la basilique, à « L’Oiseau bleu », la boutique de souvenirs tenue par Catherine Muller. « Je ne pensais pas être émue à ce point-là », confie cette dernière qui a repris en 2007 le flambeau de ses parents qui ont ouvert cette boutique place Saint-Goëry il y a 54 ans. Nul doute que la statue devrait trouver bonne place au milieu des innombrables petits objets de ce magasin qui a gardé son charme d’antan.

    A l’issue de cette messe célébrée par l’abbé Vuillemin et qui devrait apporter protection – et peut-être aussi prospérité ! – aux commerçants spinaliens, les membres de la corporation Saint-Michel se sont rendus au centre culturel.

    Car autre tradition, chaque année une association se voit remettre généreusement un chèque de 1 000 €. Cette année c’est l’association France Parkinson qui en a bénéficié car, lorsque les prières ne suffisent plus à apaiser les maux, il est bon d’aider la science à lutter contre la maladie. Un bel exemple de charité !

    [d’après Vosges Matin]

  • La Nouvelle revue lorraine n° 22 : chez Jean-Paul Marchal, imagier vosgien

    NRL22.jpgAvec ce numéro automnal de La Nouvelle revue lorraine, Jean-Marie Cuny nous fait entrer dans l'atelier de l'imagier vosgien Jean-Paul Marchal. Il nous conduit également à Lunéville et nous ouvre les portes du conservatoire de la broderie... et de la plume !

    Comme d'habitude, le numéro recèle encore maints articles qui nous font découvrir la Lorraine sous des aspects étonnants. Au sommaire :

    - la Lorraine et le nationalisme français

    - la vie rustique

    - il y a quarante ans, la réconciliation

    - 13 septembre 1914 : un épisode de la Grande Guerre en Lorraine

    - l'abbaye de Morimond, des cisterciens dans le Bassigny lorrain

    - René Veillon, artiste et fondateur de la Société cotonnière lorraine

    - le médecin-colonel Léon Hauvuy

    - le culte des fontaines

    - le Gaulois de la Grande Guerre

    - le Grand-Couronné

    - Epinal et ses remparts

    ... et les traditionnelles rubriques : les info's lorraines, les livres... et l'édito' du Jean-Marie !

     

    ‡ La Nouvelle revue lorraine, n° 22, octobre-novembre 2013 (7 € le numéro). Disponible en librairie et sur abonnement en envoyant ses coordonnées postales et le règlement (38 €, 6 numéros, chèque à l'ordre de "SEP Helenus") à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

    ‡ Plus d'info' : jmcuny@hotmail.fr 

  • Vaudémont (54) : Journée d’études « Murs et enduits de la maison rurale lorraine » samedi 16 mars

    bleurville maison 18e s.jpgEn partenariat avec Maisons Paysannes de Lorraine, le Comité d'Histoire Régionale de Lorraine organise une journée d’études « Murs et enduits de la maison rurale lorraine » le samedi 16 mars à l’Auberge de la Colline à Vaudémont.

    Programme de cette journée :

    - 09H00 : Accueil

    - 09H15 : L’usage du mortier de chaux dans le bâti monumental aux XIe-XIIIe siècles en Lorraine par Cédric MOULIS, ingénieur d’études, Pôle archéologique – Université de Lorraine  

    - 10H00 : Le mur médiéval et moderne en contexte domestique, configurations lorraines par Ivan FERRARESSO, archéologue à l’INRAP

    - 10H45 : Vivre l’architecture en couleur : enduits extérieurs et décors peints. Quelques exemples en Lorraine XVIe-XIXe par Mireille-Bénédicte BOUVET, directeur du Service régional de l’Inventaire général du patrimoine culturel – Nancy

    - 11H30 : Le torchis, origine de ce matériau, qualités et techniques de mise en œuvre par Gilbert SOMEIL, entrepreneur en maçonnerie

    - 12H15 : Déjeuner libre, possibilité de déjeuner sur place (18 € par personne hors boisson, à réserver sur le coupon-réponse, à régler sur place)

    - 14H00 : Les matériaux de construction du XXe siècle : l’apport des deux reconstructions par Jean-Yves HENRY, Ingénieur, Service régional de l'Inventaire général du patrimoine culturel (Nancy)

    - 14H45 : Connaissance et restauration des murs, enduits et pierres de taille des maisons rurales lorraines par Jean-Gabriel MACAIRE, entrepreneur en maçonnerie

    - 15H30 : Visites à Vaudémont par Cédric MOULIS

    - 16H30 : Fin de la rencontre

    [cliché : Bleurville (88), ferme, XVIIIe s., © base Mérimée, Ministère de la Culture]

     

    ‡ L’inscription à cette journée est gratuite. Renvoyez le coupon réponse par mail à chr@lorraine.eu pour vendredi 8 mars : Coupon réponse Journée Murs et enduits de la maison lorraine.pdf

  • Dimanche de la Quadragésime : la tradition vosgienne des "bures"

     

    brandons.jpg

    Fête des Brandons en Allemagne.


    Jadis, en ce premier dimanche de Carême (ou dimanche de la Quadragésime, de l'adjectif latin quadragesimus, « quarantième »), dans les Vosges et, plus largement, dans certaines régions du nord de la France, en Belgique et en Allemagne, la tradition consistait à allumer des feux (des "brandons"), danser autour puis parcourir les rues et la campagne en portant des tisons allumés.

    Le Pays Lorrain de 1907 nous décrit cette coutume encore pratiquée à l'époque dans les Hautes Vosges.

    >> A découvrir ici : les bures.pdf

  • Une tradition lorraine : les gaufres

    sucrierjean-charlesdevelly.png

     

    Une tradition lorraine à découvrir dans cet article paru dans Le Pays Lorrain de 1908 : Les gaufres en Lorraine.pdf

  • La Nouvelle revue lorraine n° 17 : entre nature et histoire

    NRL17.jpgJean-Marie Cuny nous propose ce mois-ci le 17ème numéro de sa Nouvelle revue lorraine. Il nous fait découvrir notamment un homonyme, Jacques Cuny, un Vosgien qui fait découvrir les Vosges aux Vosgiens... et à tous ceux qui aiment cette nature à taille humaine imprégnée de traditions.

    Le sommaire est encore riche de nombreux récits qui vous feront découvrir la Lorraine d'hier et d'aujourd'hui :

    - Plombières la Jolie

    - La Petite-Fosse

    - Jeanne d'Arc et Poissy

    - Deux oeuvres de Monchablon à Domremy

    - La mort du dernier loup de Tranqueville

    - Mes "loups" du Bois-le-Prêtre

    - Henri Poincaré, un génie aux racines lorraines

    - Henri Cordebard, pharmacien et chimiste

    - Jeûne et abstinence au XVIIe siècle sous le duc Charles III

    - Renaissance mise à mal à Metz

    - Cigognes au pays de Sarrebourg

    - Le charbonnier

    - Les formulettes enfantines

    - Alain Cotinaut-Kempf, artiste peintre

    Et les rubriques habituelles : la revue vous avise, les livres, d'une revue à l'autre...

     

    ‡ En vente en librairie ou à commander (7 € le numéro ou abonnement : 38 € pour 6 numéros) en s'adressant à : La Nouvelle revue lorraine, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • La Lorraine d'antan à travers la carte postale ancienne

    lorraine jmc.jpgPays de la mirabelle et du vin gris, La Lorraine est une région riche d’une histoire qui a façonné son identité.

     

    Plus de 400 cartes postales anciennes relatent la vie et le quotidien des Lorrains il y a un peu plus d’un siècle.

     

    En Lorraine, la Belle Époque prend des allures singulières : annexée en partie en 1871, les villes de garnison sont nombreuses. La région est encore majoritairement rurale et forestière : paysans, schlitteurs, bûcherons et vignerons se partagent le vaste territoire. Les années 1880-1900 sont aussi un tournant pour l’industrie : forges et hauts-fourneaux, verreries, cristalleries, mines et carrières, artisanat et petits métiers s’imposent dans le paysage lorrain. Le Pays-Haut meurthe-et-mosellan a même été surnommé le « Texas français » ! Les moyens de transport se diversifient ; une des premières lignes de chemin de fer en France passe par la région. Les cités s’agrandissent et se modernisent. Mais la Lorraine à la Belle Époque, c’est encore les prémices du tourisme à Gérardmer, les joies des sports d’hiver, le début de l’aéronautique et le thermalisme.

     

    Regroupant près de 400 cartes postales anciennes, La Lorraine d’antan invite le lecteur à redécouvrir la lorraine au tournant des XIXe et XXe siècles. L’ouvrage s’articule autour de huit thématiques : La vie rurale ; De l’atelier à l’usine ; L’évolution des transports ; Les grandes cités ; La frontière ; La vie au village, au fil des saisons ; Les traditions et le folklore lorrains ; Les loisirs et l’essor du tourisme.

     

    Partez à la découverte d’une Lorraine encore pétrie de traditions rurales mais qui s’ouvre au progrès et à la modernité.

     

     

    ‡ La Lorraine d’antan à travers la carte postale ancienne, Jean-Marie Cuny, HC éditions, 2012, 160 p., 400 cartes postales anciennes (28,90 €).

  • La foire aux andouilles du Val d'Ajol : une tradition à préserver

    andouille.jpg« Je fais toujours l’andouille devant le public. C’est mon métier. Mais le faire avec une andouille entre les mains et surtout devant cette salle des fêtes où je me suis produit à plusieurs reprises, c’est bien la première fois. » Intronisé, hier midi lors de la 47 e édition de la célèbre fête ajolaise, troubadour enchanteur-dépendeur honoris causa, Claude Vanony n’a pas perdu une once de son célèbre humour. Il était chez lui au Val d’Ajol comme dans toutes les communes vosgiennes où il s’est un jour arrêté. « Je suis un amuseur. J’ai quand même un métier fantastique : celui de faire rire les gens. »

    Au moment de la prestation de serment, ses fans applaudissent, puis veulent poser pour une petite photo souvenir ou dédicacer un billet de l’Olympia où l’homme s’est produit il y a quelques semaines. Les visiteurs de cette foire ajolaise apprécient. Comme une vieille habitude.

    Claude Vanony savoure. A l’image de ces petits toasts proposés par trois jeunes ajolaises Lorine, Marie et Cloé. « Je l'ai dégusté souvent en casse-croûte. Il n’y a pas de moment particulier. Mais ce que je préfère, c’est la manger chaud avec des pommes de terre. C’est vraiment excellent ! ». Le comique vosgien ne compte plus les intronisations auxquelles il a participé. « L’une des premières, c’était à Rambervillers lors de la foire à la tête de veau », se souvient-il.

    Ce mets ou plutôt ces spécialités lui ressemblent, lui l’homme attaché au terroir vosgien, à ces terres qui l’ont vu naître voici 76 ans. « Cette fête comme les autres organisées partout dans les Vosges fait partie de notre identité et de nos traditions. On doit tout faire pour la préserver. C’est un folklore à préserver. »

    Heureux tout simplement d’être ce représentant vosgien dans la vie de tous les jours et sur scène. « Ce type de manifestation permet d’expliquer aux Parisiens que l’on sait bien vivre dans les Vosges et faire la fête comme il se doit », évoque-t-il encore sur le ton de l’humour.

    Comme un contre-pied à la caricature de la Déodatie proposée par l’humoriste parisien Laurent Gerra il y a quelques semaines sur l’antenne d’une radio nationale. D’où la proposition de Claude Vanony : « Je connais Laurent. Alors pourquoi ne pas l’introniser l’an prochain afin de lui montrer une partie de nos traditions. Ce serait une belle idée. » Celle-ci pourrait faire son bonhomme de chemin. « Mais attention, ici, les intronisés ne sont pas rémunérés. Ils viennent juste pour le plaisir. Il n’y a pas de star, juste les andouilles », prévient en souriant Jacques Racadot, grand dépendeur de la Confrérie des Taste-Andouilles et Gandoyaux.

    [d'après Vosges Matin]

  • La Nouvelle revue lorraine, numéro 6

    NRL 6.jpgTous les deux mois, les abonnés l'attendent avec fébrilité et impatience... La sixième livraison de La Nouvelle revue lorraine est sortie depuis début février ! Avec un sommaire toujours aussi riche. Qu'on en juge avec ces quelques articles sur l'histoire et les histoires qui ont marqué notre Lorraine, rédigés par des auteurs qui vous font partager leur amour pour la région :

    - Alfred Renaudin, peintre de la Lorraine

    - Thionville face au culte réformé (XVIe-XVIIIe siècles)

    - Un espion au service du duc Léopold

    - Des noms communs devenus propres... L'exemple des rues de Bleurville

    - Les dénicheurs

    - Deux courageuses vosgiennes

    - L'église restaurée de Mars-la-Tour

    - L'Alsace-Moselle : une mode ? Une volonté de se faire remarquer ?

    - Charlemagne, empereur d'Occident

    - Henriette de Lorraine à Sampigny

    - La dernière croisade de la Croix de Lorraine

    ... et de nombreux autres articles, chroniques et notes de lecture.

    La Nouvelle revue lorraine, c'est la revue de tous les Lorrains de Lorraine et des Lorrains expatriés ! Alors, ceux qui ne sont pas encore abonnés, abonnez-vous vite !

    >> Abonnement pour 1 an (36 €, 6 numéros) en envoyant vos coordonnées postales et votre règlement à : Jean-Marie Cuny, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE

  • La Nouvelle revue lorraine rend hommage à Saint Nicolas

    nrl5.jpgLa Nouvelle revue lorraine continue son petit bonhomme de chemin. Déjà 5 numéros depuis son retour chez les amoureux de la Lorraine et sur les rayons des libraires.

    Encore une fois, Jean-Marie Cuny nous propose un sommaire varié et une belle première de couverture consacrée à Saint Nicolas. Normal, à la veille de la fête du saint patron de la Lorraine !

    Dans ce numéro de début d'hiver, vous découvrirez notamment :

    - Denis Mellinger, sculpteur-restaurateur et un fondeur

    - La Vierge de Lorry-lès-Metz opte pour la France après 1871

    - Georges Claude, génial inventeur oublié

    - Quand on vidait ses pots de chambre par les fenêtres

    - Histoire du comté de Dabo

    - Au temps des sorciers

    - L'abbaye Sainte-Marie-Majeure à Pont-à-Mousson

    - La consultation des pauvres malades des campagnes en 1764

    - Capitaines de la Grande Armée

    - Le miracle de Brin-sur-Seille

    - Saint Nicolas et les trois clériaux

    - Saint Nicolas, le retour...

    Et encore bien d'autres histoires et anecdotes, des infos sur la vie en Lorraine, sur les livres...

     

    >>  Pour s'abonner à La Nouvelle revue lorraine, envoyer vos coordonnées postales et votre règlement (36 € pour 6 numéros) à Jean-Marie Cuny, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Abonnez-vous à La Nouvelle revue lorraine !

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    >> Abonnement et règlement à envoyer à : La Nouvelle revue lorraine, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE

  • La Lorraine se dévoile...

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    La Lorraine se dévoile sur... http://la-lorraine-se-devoile.blogspot.com

    Un blogue passionnant qui vous fera voyager dans l'univers du patrimoine historique, architectural et naturel de notre belle Lorraine. Vous y découvrirez la Lorraine sous un jour méconnu, parce que sa richesse patrimoniale est encore trop ignorée des Lorrains eux-mêmes et pas suffisamment mise en valeur.

    Allez vite découvrir le blogue La Lorraine se dévoile... Et surtout allez le visiter aussi souvent que celui de Histoire & Patrimoine Bleurvillois !

  • Une tradition religieuse oubliée : le pain bénit

    Les rites de l'Eglise catholique ont une finalité symbolique. Celui de la bénédiction du pain et de sa distribution étaient des symboles forts parmi de nombreux autres. Il est dommage qu'ils aient été négligés par l'Eglise post-conciliaire.

    pain bénit1.jpgLa coutume du pain bénit était encore fort répandue en Lorraine jusque dans les années 60 du siècle dernier. Au moment de la consécration, les fidèles présentaient au prêtre les corbeilles de pain : celui-ci était alors solennellement béni selon le rituel prescrit par l'Eglise. A l'issue de la messe, les enfants de choeur procédaient à sa distribution parmi l'assistance.

    Le pain bénit était offert par les paroissiens, à tour de rôle. Lors de la fête patronale, certaines familles offraient de la brioche - évidemment plus appréciée en ce jour de fête que le simple pain quotidien ! -.

    De nos jours, si la tradition du pain bénit a disparu, certaines paroisses la "ressussitent" le temps d'une grande fête liturgique ou lors de la fête du saint patron de la paroisse : ce qui est le cas dans la paroisse vosgienne Notre-Dame de la Saône (Monthureux-Bleurville). Lors de la messe de la fête patronale, dans chacune des paroisses de la "grande" paroisse, le desservant bénit le pain - le plus souvent de la brioche ! - qui est ensuite offert aux fidèles après l'envoi.

    pain bénit2.JPGIl s'agit d'une belle coutume pleine de symboles et, en particulier, celui de la fraternité - ou de la charité, pour employer une terminologie plus chrétienne - entre les croyants qui, à l'image du Christ, partagent le pain entre eux. Parce que la messe est avant tout le lieu du Saint Sacrifice renouvelé et du pain partagé.

     

    [Remerciements à Ph. M. pour les clichés pris lors d'une messe célébrée à Nancy lors des fêtes pascales 2010]

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    Le pain bénit, par Dagnan-Bouveret (fin XIXe s.)
  • La Nouvelle Revue Lorraine : le numéro 1 est sorti

    NRL n° 1.jpgLe numéro 1 de La Nouvelle Revue Lorraine est paru le 25 mars.

    Fidèle à sa ligne éditoriale, Jean-Marie Cuny, fondateur de La Revue Lorraine Populaire en 1974 et "re-fondateur" de La Nouvelle Revue Lorraine, propose à ses lecteurs un sommaire d'une impressionnante richesse. Tous ses collaborateurs ont donné le meilleur d'eux-même pour faire voyager le lecteur dans la Lorraine de jadis et d'aujourd'hui : grande et petite histoire de la Lorraine, traditions et anecdotes ponctuent la cinquante de pages, dont de nombreuses en couleurs !

    Découvrez vite ce 1er numéro qui est en vente dans toutes les bonnes librairies... et sur abonnement (voir ci-dessous) en envoyant vos coordonnées accompagnées de votre règlement à LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

     

     

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  • "La Nouvelle Revue Lorraine" : un nouveau magazine pour tous les Lorrains !

    Depuis l'arrêt de la parution de La Revue Lorraine Populaire, tous les amoureux de l'histoire, des traditions et du terroir lorrain attendaient avec impatience le retour d'un périodique qui parle de notre pays.

    Et bien, c'est désormais chose faite. Jeudi 25 mars, Jean-Marie Cuny a publié le 1er numéro de La Nouvelle Revue Lorraine !

    Ce bimestriel prend la suite de La Revue Lorraine Populaire. Nouveau titre et présentation rajeunie, mais contenu et ligne éditoriale identiques toujours centrés sur la promotion de la Lorraine, de son terroir, de son histoire, de ses traditions, de son identité ainsi que des femmes et des hommes qui font l'originalité et la richesse de la vie artisanale et artistique en Lorraine.

    Alors, pas une minute à perdre !

    Abonnez-vous sans tarder en renvoyant votre bulletin d'abonnement accompagné de votre règlement (36 € pour 6 numéros par an) à :

    LA NOUVELLE REVUE LORRAINE

    JEAN-MARIE CUNY

    LE TREMBLOIS

    54280 LANEUVELOTTE

     

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  • Sud-ouest vosgien : l'union des communautés de communes et syndicats d'initiative pour la promotion du territoire

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    [Vosges Matin | 30.01.10]

  • "Les Vosges à portée de main", 10ème livre de Joël Couchouron

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville : le poirier de la Place du Prince est mort

    Le vieux poirier de "chez Recouvreur" a vécu. Victime de la modernité et de la pollution... et de son grand âge aussi peut-être.

    BLEURVILLE la place du Prince.jpgIl aura marqué nombre de générations de Bleurvillois qui le côtoyaient sans y faire vraiment attention lorsqu'ils se rendaient chez Hélène Recouvreur qui tenait la recette buraliste ou à l'épicerie Barbou puis Lhuillier. Il égayait la place du Prince à chaque saison : ses premières feuilles annonçaient le printemps puis l'été et l'apparition des succulentes poires préparait l'automne avant que ses feuilles ne se dispersent au gré du vent annonciateur des premiers frimas.

    Avec les premières cartes postales du tout début du XXe siècle, nous le voyons bien jeune. Il était de tradition en Lorraine de planter des poiriers à proximité, voire contre les murs des maisons. Ces arbres avaient la réputation d'assainir les fondations en pompant l'humidité des sols. Ces arbres devaient être nombreux dans les rues du village au point qu'une des rues actuelles porte celui de "rue poireuse". En souvenir probablement de la profusion de poiriers plantés dans cette rue.

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    [Vosges Matin | 12.10.09]
  • 10 & 11 octobre 2009 : 1er Salon du Livre à Remiremont

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  • A Nancy : Fêtes et traditions dans le judaïsme

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    >> Contacts et réservations :
    communauté juive de Nancy : http://www.cjn54.fr

  • Les Mystères des Vosges

    mystères des vosges.jpgLes Mystères des Vosges vous feront revisiter un territoire qui fourmille de faits insolites. De la ténébreuse "affaire Grégory", qui garde son mystère au-delà des eaux tumultueuses de la Vologne, à la terrible catastrophe de la rupture de la digue de Bouzey en 1895 ; de l'invisible Bête des Vosges à la "reconstitution" de la station thermale de la Belle Epoque de Martigny-les-Bains, l'ouvrage est bigarré à souhait.

     

    Comment ne pas être séduit par la première bachelière de France, Julie-Victoire Daubié, de Fontenoy-le-Château ; subjugué par des personnages tels que Maurice ou Frédéric Pottecher, de Bussang, Jules Ferry ou le résistant héroïque André Pflug ? Sans oublier l'histoire étonnante de Clémentine Delait, la célèbre femme à barbe de Thaon, ou le parcours d'Eve Lavallière jusqu'au château de Thuillières. Mais aussi le verrier Legras qui fit ses premières armes dans les verreries de la forêt de Darney avant de connaître le succès en région parisienne...

     

    L'auteur, Bruno Théveny, est rédacteur en chef adjoint et éditorialiste au Journal de la Haute-Marne après avoir été journaliste à La Liberté de l'Est à Epinal.

     

    >> Les Mystères des Vosges, Bruno Théveny, éditions De Borée, 2009, 448 p., ill., préface de Christian Poncelet, président du Conseil général des Vosges et ancien président du Sénat (24 €).

  • Traditions pascales : les crécelles en Lorraine

    Le mot "crécelle" est d'origine incertaine. Certains le rapprochent du latin « crepicella » ou de « crepitaculum ». Le dictionnaire le donne comme apparu au XIIe siècle. Au XVIIIe siècle, Boileau dit : « Prenons du Jeudi saint la bruyante crécelle ». Bref retour sur une tradition qui a toujours court dans des paroisses lorraines.

     

    crécelleurs lorrains en 2009.jpgIl s'agit fort probablement au départ d'un jouet d'enfant fabriqué à la maison de manière artisanale. On sait qu'il servait aux lépreux pour s'annoncer lorsqu'ils évoluaient dans un lieu public. Au Moyen Âge, les magistrats messins autorisèrent les lépreux à quitter leurs bordes et à quêter dans les rues. C'est peut-être de là que vient la coutume d'utiliser la crécelle le Vendredi et le Samedi Saints… Cette coutume n'est certes pas spécifique à la Lorraine ; elle s'est perdue dans beaucoup de régions mais survit dans nombre de paroisses lorraines.

     

    Lors de la Semaine Sainte, en signe de pénitence et de deuil, les cloches se taisent après le Gloria de la messe de la Sainte Cène jusqu'au matin de Pâques où elles carillonnent joyeusement la résurrection du Christ. Pour les enfants (mais chut ! il ne faut pas leur dire), elles sont supposées être parties en voyage à Rome...

     

    Dans la tradition de l’Eglise catholique, les crécelles font partie du mobilier liturgique de la sacristie : elles servaient notamment au moment de l’élévation à la messe du Jeudi Saint. Elles étaient alors prêtées aux enfants de chœur ou, comme à Champigneulles (Meurthe-et-Moselle), au milieu du XXe siècle, réservées aux communiants qui avaient l'honneur d'agiter les crécelles trois fois dans la journée aux heures habituelles de l'angélus. Maintenant, depuis que les filles peuvent servir la messe au chœur, les groupes sont mixtes et comprennent les enfants des catéchismes qui acceptent de se lever très tôt !

     

    Vendredi, dès 6 h 30, on entendait ainsi dans les rues de Bruley, dans le Toulois, le bruit des crécelles interrompu par une sorte de ritournelle : « C'est l'angélus ! Ave Maria ! ». Il existe bien d'autres variantes d’antiennes selon les villages.

     

    Après la messe du jour de Pâques, les crécelleurs, appelés aussi « bruants » ou « brouants », effectueront leur dernière tournée de porte en porte pour recevoir le fruit de leurs efforts. Dans le sud-ouest vosgien, on appelle cette tournée « la roulée ». Aujourd'hui, il s'agit de récolter des friandises ou plus souvent quelques pièces de monnaie dont le chef des crécelleurs fera le partage entre tous. Souvent, une partie de l'argent est réservée à une œuvre charitable. A Bleurville (Vosges), jusque dans les années 1980, l’argent de la « roulée » servait au curé de la paroisse à payer un voyage à ses servants de messe. Mais jadis, l'argent étant rare, les crécelleurs recevaient des œufs, du beurre et de la farine ; ils se réunissaient alors chez l'un d'entre eux pour faire des crêpes. Ces produits pouvaient aussi être vendus au boulanger du village et l’argent réparti entre les enfants.

     

     

    [cliché Est Républicain]