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général bigeard

  • Une stèle dédiée au général Bigeard vandalisée à Aix-en-Provence

    stèle bigeard aix.jpegEn juin 2010, le conseil municipal d’Aix-en-Provence décidait de donner à un rond-point le nom du général Marcel Bigeard, alors décédé quelques jours auparavant. D’autres villes prendront la même initiative, quitte à susciter des polémiques avec les détracteurs les plus acharnés de “Bruno” (indicatif radio du général Bigeard).

    Mais ceux d’Aix-en-Provence n’en démordent pas. Ainsi, en septembre 2010, une cinquantaine de personnes répondirent à l’appel de la section locale du PCF pour effacer sur ce rond-point le nom du “Général Marcel Bigeard” pour le remplacer par celui de Maurice Audin, militant communiste et anticolonialiste, disparu lors de la bataille d’Alger en 1957. Cela donna lieu, un mois plus tard, à une contre-manifestation organisée par l’Union nationale des parachutistes (UNP).

    Quoi qu’il en soit, la mairie ne changea pas de position. Bien au contraire puisque le 5 décembre dernier, une stèle à la mémoire du général Bigeard fut inaugurée sur le rond-point.

    lorraine,toul,général bigeard,aix en provence,stèle,communiste,algérie,guerre,france,patrieSeulement, le monument n’est malheureusement pas resté intact longtemps. Le 26 décembre 2012, “sans aucun respect pour cette période de trêve de fêtes, la plaque dévoilée le 05 décembre par les autorités de la Ville d’Aix en Provence et les responsables nationaux, régionaux et départementaux de l’Union Nationale des parachutistes, [a été] détruite”, explique Stanislas Opolczynski, le responsable local de l’UNP. Non seulement, il ne reste plus grand’chose de la plaque sur laquelle était gravé le visage du général Bigeard mais la stèle a aussi été recouverte de peinture rouge et de tags.

    C’est “un geste inqualifiable qui désigne des personnages qui refusent l’histoire mais qui n’hésitent pas à imposer leur idéologie”, poursuit encore M. Opolczynski, qui a une parfaite idée des auteurs de ces actes de vandalisme, qui, selon lui, “relèvent du délit de saccage d’édifice public et d’atteinte aux valeurs et symboles de la République.” Et de conclure : “Pour les parachutistes, et les combattants de tous les conflits, la guerre ce fut le danger, l’audace, l’isolement. Le but fut atteint, la victoire remportée. Maintenant que la bassesse déferle, eux regardent le ciel sans pâlir et la terre sans rougir. Tout le monde ne peut en dire autant !”.

    Une plainte a été déposée par la mairie d’Aix-en-Provence. “Nous allons (…) plastifier des photos de la plaque dédiée à Bigeard et en coller à chaque destruction. Lorsqu’ils seront lassés nous reposerons une plaque définitive”, a confié M. Opolczynski.

    [source : Zone Militaire]

  • Hommage national au général Bigeard

     

    Ciel bleu immaculé hier au dessus du camp Lecocq du 21e RIMa de Fréjus. Il est midi. La France rend les honneurs militaires au général Bigeard dans une douceur presque printanière.

    les-cendres-de-bigeard-transferees-a-frejus-aupres-de-ses-soldats-photo-alexandre-marchi.jpgAutour de l’imposante et vaste place d’armes, les escadrons sont tous au garde à vous. Une centaine de porte-drapeaux et plus du double d’anciens compagnons d’armes du para le plus célèbre de la Nation sont alignés. Plus que jamais la fierté de porter cet emblématique béret rouge sur la tête se lit sur les visages de ceux qui ont un jour croisé la route de Marcel Bigeard.

    Le silence devient majestueux à l’arrivée du képi, de la grand Croix de la Légion d’honneur, des décorations et du portrait du général au milieu de la place. Posés sur coussins, ils sont les symboles de la mémoire et surtout de l’extraordinaire carrière militaire de celui qui a poussé son dernier souffle de vie au matin du 18 juin 2010 à Toul. L’émotion est intense, l’instant est solennel dans la tribune officielle où ont pris place sa fille Marie-France, la présidente de la Fondation Bigeard Anne-Marie Quenette et l'abbé Roland Noël, prêtre toulois proche du général.

    Après avoir passé en revue les troupes au son de la musique des parachutistes de Toulouse, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian rappelle à la mémoire de tous quelques tranches de vie héroïques du général : « Et comme s’il n’avait rien laissé au hasard, il est parti le 18 juin. Une date synonyme de courage, de dévouement et de grandeur ». Mais de celui qui « sera de toutes les guerres de la France » au XXe siècle, « cinq fois blessé au combat », il retient avant tout l’abnégation de ce « chef charismatique » à Dien Bien Phû, à compter de son parachutage dans une cuvette amenée à entrer à jamais dans l’Histoire dès le 20 novembre 1953 : « Toute la France vibre au nom de Bigeard ». 59 ans plus tard, personne n’a oublié « l’acharnement, l’héroïsme et le lien avec ses hommes » de ce jeune officier audacieux. Même « l’ennemi Viet Minh le reconnaîtra » souligne le ministre. « De militaire du rang à général », Bigeard incarne selon Jean-Yves Le Drian « l’élévation au mérite ». « Un grand soldat, un grand destin ».

    L’ancien Président de la République Valery Giscard d’Estaing cite un poème de Victor-Hugo, et se fait volontiers porte parole de « la voix d’un peuple qui rend à Bigeard les honneurs qui lui sont dus ». C’est pourtant sur fond d’anecdote qu’il évoque le parcours politique de l’homme « qu’il a décoré de la Grand Croix de la Légion d’Honneur le 27 septembre 1974 aux Invalides. » Une première rencontre ponctuée d’une « accolade » inhabituelle. « J’avais devant moi le dernier soldat emblématique de notre histoire militaire. » Il pense tout naturellement à Bigeard quand il ressent "un malaise profond dans l’armée française en 1975. Je l’ai reçu seul à l’Elysée avec pour mission de remonter le moral des militaires et la discipline. » Le secrétaire d’Etat à la défense « est revenu en 1976 en me disant qu’il avait rempli sa mission. Il m’a demandé de le laisser partir. Notre armée avait retrouvé son allure ». Mettant en exergue « la reconnaissance et la fidélité » de Marcel Bigeard, le président d’honneur de la Fondation-Bigeard la perçoit jusqu’au dernier jour : « Je l’ai eu au téléphone alors qu’il était à l’hôpital. Il était toujours plein d’allant et d’optismisme ». Valéry Giscard d'Estaing y voit toute une symbolique : « Les vieux soldats ne meurent jamais, ils s’effacent à l’horizon ».

    [source : ER]

  • Général Bigeard : ses cendres déposées à Fréjus le 20 novembre

    Plus de deux ans après sa mort, les cendres de Marcel Bigeard, qui n’ont pas pu aller aux Invalides, ni être dispersées au-dessus de Dien Bien Phu, seront déposées au mémorial des guerres d’Indochine à Fréjus.

    bigeard.jpgLa famille du général Bigeard, comme la fondation qui porte son nom, se disent « soulagées ». « Les cendres de mon père se trouvent au crématorium de Nancy depuis deux ans et demi. C'est long », soupire sa fille Marie-France, qui avait envisagé, faute de mieux, une stèle au cimetière de Toul, sa ville natale.

    « Au mémorial des guerres d'Indochine, à Fréjus, le général rejoindra ses compagnons d'armes. Il était temps de trouver à un soldat de cette envergure une résidence éternelle », ajoute Anne-Marie Quenette, présidente de la fondation Bigeard.

    Le transfert des cendres aura lieu le 20 novembre, au cours d'une cérémonie en présence du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. Ce dernier « a bien connu mon père quand il était secrétaire d'État à la défense puis parlementaire. Il avait de l'admiration pour lui », assure Marie-France Bigeard. La date choisie pour cet hommage lui paraît idéale : le 20 novembre correspond à l'opération Castor menée à Dien Bien Phu en 1953, par son père.

    Le général Bigeard était tellement attaché à cette phase de son histoire qu'il avait émis le souhait que ses cendres soient dispersées au-dessus de Dien Bien Phu pour « rejoindre ses camarades tombés au combat » en mai 1954. Le gouvernement vietnamien a catégoriquement refusé « malgré toutes nos démarches », raconte Anne-Marie Quenette. Gérard Longuet, ministre de la Défense, avait ensuite proposé, en novembre dernier, le transfert des cendres du général aux Invalides, lieu de repos des grands noms de l'armée française. Cette éventualité avait engendré une polémique, un collectif demandant au gouvernement de« renoncer à cette initiative historiquement infondée, politiquement dangereuse et humainement scandaleuse ».

    Les élections et une nouvelle équipe en place ont eu raison de ce débat.

    Le général Bigeard, mort à 94 ans, aura donc sa stèle à Fréjus, dans le jardin du souvenir du mémorial. À la grande joie des associations patriotiques locales et régionales. « Bigeard, c'est un personnage emblématique. C'est un honneur de l'avoir ici », s'exclame Christian Tafforin, président de l'association des anciens d'Indochine. « C'était un grand monsieur et un grand soldat », renchérit Pierre Monjal, président régional des anciens prisonniers et déportés d'Indochine. Il avait 20 ans à Dien Bien Phu. Et il n'est pas près d'oublier.

    Quant aux critiques essuyées par le général Bigeard, considéré comme un meneur d'hommes aux méthodes jugées parfois musclées, cet ancien combattant les balaye d'un revers de la main. « La guerre ne se fait pas avec des enfants de chœur », conclut-il.

    [Var Matin | 04.11.2012 - cliché Vosges Matin]

  • Général Bigeard : entrée refusée aux Invalides

    Le ministère de la Défense a officiellement annoncé son refus de faire entrer les cendres du général Marcel Bigeard aux Invalides, sanctuaire des gloires militaires nationales.

     

    lorraine,toul,général bigeard,indochine,fréjus,invalides,mémorial des guerres en indochineLes cendres du général Bigeard seront prochainement transférées de Nancy à Fréjus pour être déposées solennellement le 20 novembre prochain sous une stèle du mémorial des Guerres en Indochine.

     

    De son vivant, le général avait émis le souhait que ses cendres soient dispersées au-dessus de Dien Bien Phu, pour « rejoindre ses camarades tombés aux combats ». Devant le refus du gouvernement vietnamien, Gérard Longuet – alors ministre de la Défense - avait adressé une lettre à la fille du général, Marie-France, proposant le transfert des cendres de son père aux Invalides. Celle-ci avait donné son accord et l’officialisation de cette entrée aurait dû avoir lieu ce 29 septembre. Cette annonce avait déclenché des réactions d’opposition. L’actuel ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en a donc décidé autrement.

     

    Le Vieux Soldat lorrain reposera finalement entouré de ses anciens compagnons d’armes morts en Indochine.

     

    On peut regretter cette décision politique. Marcel Bigeard n’était évidemment pas politiquement correct, et surtout pas de gauche, ce qui lui vaut d’être sanctionné même jusque dans la mort. Mais les ministres de la Défense passent… Un jour, espérons-le, notre général lorrain aura droit à sa place d’honneur aux Invalides…

  • Bigeard, l'album souvenir

    bigeard.jpgLa longue vie du général Marcel Bigeard a été ponctuée de luttes sur les divers théâtres d'opérations où il a été engagé. Il en est ainsi de plusieurs continents : Europe, Asie, Afrique dont l'Afrique du Nord. Ses actions militaires et civiles, ses batailles... jusqu'à la dernière - le 18 juin 2010 - ont inspiré de très nombreux clichés pris par des photographes amateurs, professionnels et par les plus grands photoreporters de guerre.

    La vie du dernier héros du XXe siècle est illustrée par des photos légendées et commentées dans l'ordre chronologique, depuis ses années de jeunesse : ses engagements des années 1940, son mariage avec Gaby, ses mutations et déplacements en famille dans l'ouest africain et dans l'Océan indien, les années d'Indochine et d'Algérie, les défilés et autres prises d'armes, ses rencontres glorieuses avec les présidents de la République René Coty, Charles De Gaulle, Valéry Giscard d'Estaing, les années de secrétaire d'Etat et les voyages liés à sa fonction, ses années de député jusqu'au plus récentes, les photos des obsèques en la cathédrale de Toul et l'hommage de la Nation aux Invalides.

    Toutes ces photos constituent un album souvenir unique, retraçant le parcours prodigieux du Lorrain Bigeard, le "saute ruisseau" toulois devenu général de corps d'armée. Elles célèbrent toute la volonté, le devoir, l'intégrité morale et l'honneur. Autant d'images qui composent la mémoire impérissable des vertus supérieures que le général Bigeard avait érigées en unique règle de conduite. Cet album exprime l'exemplarité, une grâce, une voie, un dialogue plus que jamais nécessaire entre souvenir et avenir. Il constitue une pierre supplémentaire à l'édifice d'un homme d'exception, une force d'âme qui avait choisi de bâtir plus qu'une vie, son destin avec et pour la France.

    Un bel hommage avant le prochain transfert des cendres du général Bigeard aux Invalides, panthéon des gloires militaires français.

     

    ‡ Bigeard. L'album souvenir, éditions du Rocher, 2011, 144 p., ill. (29,90 €).

  • Bigeard, l'hommage

    bigeard.jpgLe 18 juin 2010, jour du 70e anniversaire de l'Appel du général De Gaulle, le mythique Marcel Bigeard répondait à un autre appel : l'ultime appel du Ciel.

    Né à Toul en 1916, c'est encore à Toul que le général a bouclé le "paquetage" d'une vie exceptionnelle de vertu, de sacrifice, de sens du devoir et d'engagement pour la France.

    Ce livre raconte les derniers instants du général Bigeard, les souvenirs qu'il évoquait avec son épouse et sa fille, avec ses proches, ses amis et confidents, peu avant le dernier grand saut.

    L'ouvrage relate aussi la cérémonie des obsèques en la cathédrale de Toul, et le dernier honneur de la nation aux Invalides, à Paris. De très nombreux hommages ont été rendus à Marcel Bigeard par une foule de Français et d'étrangers anonymes, mais aussi par des religieux, des militaires, des politiques.

    Des milliers de lettres ont été adressées à son épouse Gaby et à sa fille Marie-France, autant de textes écrits avec ferveur, exprimant le respect et l'admiration. Plusieurs de ces lettres ont été sélectionnées pour figurer dans ce recueil unique.

    Bigeard, l'hommage restera un livre qui témoignera de l'inoubliable.

    L'auteur, René Guitton, oeuvre pour un dialogue culturel et religieux entre l'Orient et l'Occident. Il est membre du réseau mondial d'experts de l'Alliance des Civilisations des Nations Unies. Il a reçu le Prix des Droits de l'Homme en 2009 pour son livre Ces chrétiens qu'on assassine. René Guitton est un ami de longue date du général Bigeard.

     

    ‡ Bigeard, l'hommage, René Guitton, éditions du Rocher, 2011, 299 p. (22 €).

  • Les cendres du général Bigeard déposées à Fréjus ?

    Il l’a souvent affirmé, au cours des décennies passées. Le général Bigeard souhaitait que ses cendres soient dispersées à Dien-Bien-Phu, pour retrouver — dans l’éternité — ses compagnons d’armes, morts au combat.

     

    lorraine,toul,général bigeard,vietnam,fréjus,dien bien phuDans les semaines qui suivirent la disparition du Vieux soldat, l’été dernier, les premières démarches de l’État Français buttèrent rapidement sur les atermoiements, les réticences des autorités vietnamiennes. À l’évidence, le chemin s’annonçait difficile, compliqué, semé d’embûches.

     

    Hervé Morin, alors ministre de la Défense, puis Michèle Alliot-Marie et Alain Juppé, qui se sont succédé au Ministère des affaires étrangères, ont eu le dossier en main. Sans résultat probant. Visiblement, le Vietnam fait la sourde oreille. En tout cas, ne montre pas un réel enthousiasme à relayer les dernières volontés du héros de 1954.

     

    Aujourd’hui, l’urne cinéraire est toujours entreposée dans un crématorium lorrain. Pour peu de temps encore. Car la législation est claire. Le réceptacle ne peut rester dans l’établissement plus d’un an. Passé ce délai, il doit être déposé dans une sépulture ou un columbarium, voire scellé sur un monument funéraire ou son contenu dispersé dans un jardin du souvenir. Une solution transitoire va donc être proposée par la famille, en attendant une mesure définitive.

     

    Aujourd’hui, on s’oriente vers une solution qui va sans doute satisfaire les fidèles du général Bigeard : le probable dépôt des cendres au Mémorial des guerres en Indochine à Fréjus. Un monument composé de plusieurs édifices, dont une nécropole où reposent les corps de 20.000 civils et militaires, et le Mur du Souvenir, long d’une soixantaine de mètres, sur lequel est gravé le nom des 34.000 « morts pour la France » dont la dépouille n’a pas été rapatriée.

     

    Si l’on en croit des proches du général Bigeard, la cérémonie à Fréjus pourrait avoir lieu avant la fin de l’année.

     

    [L’Est Républicain | 08.06.11]

  • Le général Bigeard persona non grata à Banyuls

    A la veille d’un anniversaire inscrit dans le cœur et la mémoire des Anciens d’Indochine (la fin de la Bataille de Dien-Bien-Phu, le 7 mai 1954), la polémique fait rage à Banyuls, commune des Pyrénées-Orientales, à propos du général Bigeard, décédé le 18 juin 2010 à Toul.

     

    general-bigeard.jpgLe 15 mai prochain, un rond-point de cette bourgade de 5.000 habitants, prendra le nom de l’ancien secrétaire d‘État à la Défense. Un parachute en bronze, avec le nom du célèbre général, doit y être inauguré.

     

    Décidée par le conseil municipal à majorité UMP, la décision provoque de vives réactions de la part de l’opposition de gauche, à l’approche de l’inauguration. Bref, c’est la guerre à Banyuls, et les esprits s’échauffent, à l’approche du 15 mai ! En toile de fond, le conflit algérien et l’amalgame classique des organisations gauchistes : l’OAS, « le mal du pays » des pieds-noirs, le comportement controversé de l’armée… et le refus de voir le nom du général Marcel Bigeard inscrit sur le rond-point de Banyuls ! Comme si Bigeard devait supporter tous les péchés des relations franco-algériennes.

     

    On le voit, la guerre d’Algérie n’est pas vraiment terminée de ce côté-ci de la Méditerranée.

  • Le livre testament du général Bigeard

    ma vie pour la france.jpgAvec cet ouvrage posthume du général Marcel Bigeard, décédé le 18 juin dernier dans sa 95ème année, les Editions du Rocher rendent hommage au dernier des héros militaires français du XXe siècle.

    Auteur fidèle de cette maison d'édition où il a publié de nombreux livres de souvenirs et d'essais, le général Bigeard avait confié à son éditeur le texte de son ultime opus à paraître à titre posthume.

    Dans "Ma vie pour la France", Marcel Bigeard retrace son parcours d'exception depuis sa naissance à Toul, en Meurthe-et-Moselle, le 14 février 1916, jusqu'à ses derniers mois de 2010.

    En guide de dédicace, le général écrit : "Ma vie pour la France paraîtra quand je ne serai plus de ce monde. Mon ultime souhait est que mon parcours rappelle aux jeunes générations le sens des valeurs que j'ai toujours défendues, celles qui font la grandeur d'un homme et d'un pays".

    Un ouvrage à mettre entre toutes les mains et surtout celles des plus jeunes.

     

    >> Ma vie pour la France, Bigeard (général Marcel), éditions du Rocher, 2010, 503 p., cahier photos (24 €).

  • Le général Bigeard à nouveau hospitalisé

    général bigeard.jpgLe général et ancien ministre Marcel Bigeard, 94 ans, est hospitalisé depuis plusieurs jours à Nancy, a-t-on appris auprès de la préfecture de Meurthe-et-Moselle.

     

    La préfecture a toutefois indiqué qu’il n’y avait pas "d’alerte particulière", l’état du militaire n’étant pas jugé "grave". "Il n’y a rien de grave ni d’inquiétant", a confirmé une source proche du général à l’AFP.

     

    L'ancien combattant, grande figure de la Seconde Guerre mondiale et des conflits d'Indochine et d'Algérie, avait déjà été soigné pendant une dizaine de jours en mars dernier pour une phlébite au CHU de Nancy. Le général Bigeard, qui fut secrétaire d'Etat dans les années 1970 sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing, et député de Meurthe-et-Moselle, réside toujours à Toul avec son épouse Gaby.

     

    [source : AFP | 26.05.2010]

  • Le général Bigeard va mieux

    bigeard.jpgLe général Marcel Bigeard, 94 ans, doit sortir aujourd'hui 2 avril du CHU de Nancy où il était soigné pour deux phlébites.

     

    Il rentre à son domicile toulois où il continuera à recevoir des soins. Il "va mieux et son état général s'améliore. Son moral est excellent" assure le général Piquemal, président de l'Union nationale des parachutistes, qui s'est entretenu avec Gaby, l'épouse du général Bigeard.

     

     

    [source : http://secretdefense.blogs.liberation.fr]

  • Général Bigeard : des nouvelles de son état de santé

    General Bigeard Indochine1951.jpgHospitalisé depuis plus d'une semaine, le général Marcel Bigeard, 94 ans, est en soins intensifs au CHU de Nancy, où il a été transféré depuis l'hôpital de Toul.

     

    Il est soigné pour deux phlébites avec complications. Son état inspire de vives inquiétudes.

     

     

     

    Selon des sources non médicales, les médecins pourraient accepter son retour à son domicile, s'il souhaite y finir ses jours.

     

    Le 28 mars en fin de journée, le général Christian Piquemal, président national de l'Union nationale des parachutistes, a publié le message suivant : "Je viens d'avoir Madame Bigeard au téléphone. Toujours au CHU de Nancy, notre grand Ancien va légèrement mieux. Les médecins ont réussi à stabiliser sa thrombose. Il a un moral d'acier et se bat avec énergie pour sortir de ce mauvais pas. C'est lui qui réconforte son épouse, alors tout reste possible..."

     

     

    [source : http://secretdefense.blogs.liberation.fr]

  • Le général Bigeard hospitalisé

    bigeard 2010.jpg

     

    On apprend l'hospitalisation au CHU de Nancy du général Marcel Bigeard, qui est âgé de 94 ans. L'ancien combattant, grande figure de la Seconde Guerre mondiale et des conflits d'Indochine et d'Algérie, fut secrétaire d'Etat à la Défense sous la présidence Giscard d'Estaing et député de Meurthe-et-Moselle.

     

    Hospitalisé depuis le 16 mars pour une phlébite, il devrait regagner prochainement son domicile à Toul, à quelques kilomètres de Nancy, où il réside avec son épouse.

    marcel bigeard 2010.jpg

     

    [source : http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense]

  • Le " dernier round " du général Bigeard

    A 93 ans, le vieux baroudeur publie « Mon dernier round ». Un regard sans complaisance sur l’état de la France, du monde et... sur la vieillesse. « Mon pire ennemi » dit-il.

     

    général bigeard.jpgSi Bigeard est toujours le même, l’homme se livre comme il ne l’a sans doute jamais fait dans « Mon dernier round » à paraître aujourd’hui aux Editions du Rocher. « Mon combat final. Espérons qu’au-delà de moi, les lecteurs me prolongeront » écrit-il, sur la quatrième de couverture.

     

    Début 2006, à l’aube de son 90ème anniversaire, « Adieu ma France » devait être son dernier ouvrage. « Un livre testament », comme il nous le confiait à l’époque. Portant un regard critique et désabusé sur une France aspirée par le bas, Bigeard était représenté avec sa « gueule de héros » en couverture. Mais depuis « le vieux caïman aux yeux pochés » n’a jamais lâché son feutre noir ni l’attention qu’il porte à la France et au monde. Alors, il a noirci encore et encore des feuilles, avec toujours la même acuité sur les événements. Et sur la couverture de « Mon dernier round », il pose cette fois en civil, la main sur le canon qui trône dans son jardin, rue François-Badot à Toul.

     

    mon dernier round.jpgSi la passion et les coups de gueule sont toujours là, le vieux para se confie, à propos de ce sac-à-dos qui pèse lourd sur les épaules. « Vieillir, voilà un mot auquel je ne pensais jamais quand j’étais sur mes terrains de combat ! La mort, je la voyais autour de moi à chaque bataille, bien présente, trop présente, parmi mes camarades. La mort, oui, mais pas la vieillesse ! » écrit-il dans ce dernier opus. Bigeard conclut : « Avec ce ’’Dernier round’’, je veux transmettre, encore transmettre, avant le grand départ. Mais j’ai le sentiment que je n’aurai pas le temps de dire tout ce que je voudrais dire ».

     

     

    • Mon dernier round, Marcel Bigeard (général), éditions du Rocher, 2009, 273 p. (19 €).

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 22.10.09]