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soldat

  • Le soldat face au clerc : armée et religion en Europe occidentale (XVe-XIXe siècle)

    Nos deux universitaires lorrains publient ici les actes d'un colloque tenu en octobre 2013 à Nancy sur Armée et religions aux XVe-XIXe siècles organisé par l'université de Lorraine.

    Les communications analysent les rapports qu'entretiennent, entre la fin du Moyen Âge et à la veille de la Grande Guerre, l'armée et la religion, essentiellement les Eglises chrétiennes.

    De ces deux structures communautaires, il résulte un clergé, toujours plus nombreux et dont le rôle auprès des militaires est progressivement fixé par des textes ou la pratique. Leurs relations se caractérisent d'abord par des oppositions fondées sur le fait que l'une combat quand l'autre prêche une doctrine de la paix ; mais elles convergent aussi du point de vue idéologique ou politique, comme au temps des guerres de religion. Elles sont encore complémentaires, par leurs intérêts ou leurs liens avec les Etats.

    Les contributions des différents intervenants s'intéressent à de multiples aspects de ces relations : l'encadrement religieux des troupes, la place des religions et de leurs ministres dans la guerre, la généralisation de la figure de l'aumônier de troupe, la moralisation des soldats, les identités confessionnelles...

    On y lira avec intérêt plusieurs analyses historiques tirées de pratiques observées en Lorraine.

     

    ‡ Le soldat face au clerc. Armée et religion en Europe occidentale (XVe-XIXe siècle), Laurent Jalabert et Stefano Simiz (dir.), PUR, 2016, 280 p., ill. (21 €).

  • Verdun (55) : un soldat allemand exhumé devant le Mémorial

    Les ossements et les effets personnels d’un soldat allemand mort en 1916 ont été retrouvés le 5 novembre sur le chantier d’agrandissement du Mémorial de Verdun.

    ce-sont-d-abord-les-bottes-du-soldat-qui-ont-ete-retrouvees-sur-le-chantier-(photo-er).jpgIls ont d’abord vu des bottes. Aux commandes de la pelleteuse qui creusait la butte, les ouvriers de la société Navarra TS ont tout de suite stoppé le chantier. Depuis plusieurs mois, le Mémorial de Verdun est en effet en travaux pour être agrandi.

    Après avoir fait cette découverte, le personnel de l’entreprise a tout de suite prévenu l’architecte du Conseil général en charge du chantier qui a alerté à son tour Jean-Pierre Laparra, le maire de Fleury-devant-Douaumont, commune sur laquelle est situé le Mémorial. Le docteur Bruno Frémont, médecin légiste, et les gendarmes de la communauté de brigades de Verdun se sont également rendus sur place. Vers 13 h, ce sont les ossements quasiment entiers d’un corps qui sont dégagés, des os des jambes au crâne.

    Rapidement, la découverte fait penser au corps d’un officier allemand. « Il avait des bottes hautes à lacets », explique Jean-Pierre Laparra. Un équipement typique des officiers allemands pendant la Première Guerre mondiale. Un casque est aussi sorti de terre, ainsi qu’une gourde, des porte-monnaie vidés de tout contenu, un petit couteau de poche, une chaîne sans doute jadis reliée à une montre à gousset et enfin une plaque. « Elle n’est pas déchiffrable en l’état », note le maire de Fleury-devant-Douaumont.

    lorraine,meuse,verdun,mémorial,guerre 1914 1918,soldat,allemand,fouilles archéologiquesDifficile donc pour l’heure, d’identifier cet officier allemand. « Mais si l’on arrive à lire le nom d’un régiment, il sera alors possible de savoir qui il était », estime Jean-Pierre Laparra. L’ensemble des effets du soldat a été découvert dans un état plutôt correct, en tout cas identifiable, près de cent ans après avoir été enseveli. Ce serait leur conservation dans la terre qui aurait empêché leur dégradation. Une fois mis à l’air libre, les objets, notamment les bottes, commençaient d’ailleurs à se désagréger.

    Le soldat serait vraisemblablement mort à l’été 1916, en juin-juillet ou septembre, lors des combats qui se sont déroulés à Fleury. « Il appartenait peut-être à la division Alpenkorps, originaire de Bavière », suppose pour l’heure le maire de Fleury.

    Le corps se trouvait sous les escaliers qui menaient au Mémorial avant qu’ils ne soient détruits dans le cadre du chantier. La construction du bâtiment a débuté en 1963, mais à l’époque, les travaux n’ont pas atteint la butte dans laquelle les ossements de l’officier allemand ont été retrouvés. « Ce qui explique qu’ils ne sont pas tombés dessus à ce moment-là », explique Jean-Pierre Laparra.

    Les ossements et les objets retrouvés ont été confiés aux sépultures militaires, qui pourront tenter d’identifier le soldat, et rendront le corps aux services allemands. Avant cela, ce qu’il reste de cet officier repose à Verdun au même endroit où se trouvent les ossements des vingt-six corps de soldats français mis au jour en juin. Les bottes allemandes et leur propriétaire ont d’ailleurs été découverts à 500 mètres à peine de l’endroit où les vingt-six corps ont été retrouvés l’été dernier.

    [source : Vosges Matin]

  • Neuvilly-en-Argonne (55) : retour du crucifix « emprunté » par un Sammy en 1918

    La petite-fille d’un infirmier US du Kansas a rendu à la commune de Neuvilly-en-Argonne, dans le nord meusien, un Christ en croix du XVIIe siècle que son grand-père avait emporté en souvenir en 1918.

    patricia-carson-et-le-maire-alain-jeannesson-dans-l-eglise-de-neuvilly.jpgDevant le micro placé au chœur de l’église de Neuvilly-en-Argonne, elle réprime tant bien que mal les sanglots qui l’empêchent de parler. Venue spécialement de son Kansas natal avec son mari George et sa fille Brigitte, Patricia Carson a accompli ce 22 juin un geste fort. En effet, fin octobre 1918 son grand-père, Alfred Hayes, infirmier au 110e RI américain, quitte l’église de Neuvilly en emportant en souvenir un crucifix. Le lieu servait d’infirmerie et a vu passer des centaines de blessés touchés au cours de l’offensive de Meuse-Argonne. Le régiment qui compte 2075 hommes doit être en place pour 24 septembre 1918. « Votre grand-père est arrivé dans cette église le 19 ou le 20 septembre et il participe à l’installation d’un centre sanitaire », déclare Alain Jeannesson, le maire de la commune. « Ici, il s’occupera de très nombreux blessés ». Le village est complètement détruit ou presque et « l’église est dans un état pitoyable, mais c’est l’une des premières églises du front de Meuse à être rendue au culte ». Et 95 ans « plus tard presque jour pour jour, notre église retrouve son crucifix grâce à vous Madame Carson. Votre geste est un hommage à votre grand-père, l’infirmier Alfred Hayes, mais aussi à tous les jeunes soldats américains qui sont venus défendre des valeurs sur une terre qui n’était pas la leur, comme le font encore aujourd’hui des militaires américains et français, parfois côte à côte, sur des théâtres d’opération bien loin de chez eux ».

    Le crucifix en argent, datant probablement du XVIIe siècle, est mis en valeur sur le maître-autel. « Le crucifix était toujours chez ma grand-mère, à la place d’honneur ». « Merci d’avoir prêté ce crucifix même si vous ne saviez pas que vous l’aviez prêté ! » Patricia Carson n’a pas connu son grand-père puisqu’il est mort en 1942 lorsque sa mère avait 7 ans, mais l’objet faisait partie de sa vie. À sa mort, c’est à Patricia Carson qu’il fut confié.  

    [d’après ER]

  • Darney (88) : le Soldat de 1870 retrouve son piédestal

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    [Vosges Matin]

  • Darney (88) : le Soldat de 1870 rectifie sa tenue

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    [Vosges Matin]

  • Darney (88) : le centenaire oublié du Soldat de 1870

    Pour qui traverse le bourg de Darney, chef-lieu de canton du sud-ouest vosgien, un monument supportant un fantassin en uniforme du Second Empire attire l'attention de l'observateur. Il a fêté en 2012 le centenaire de son inauguration.

    lorraine,vosges,darney,guerre,1870 1871,monument,soldatInauguré en 1912 sur la place Masaryk, il ne fait jamais l'objet d'une commémoration particulière. Cependant, il a été érigé en mémoire des "enfants du canton morts pour la Patrie en 1870-1871". Ce monument aux morts fut aménagé grâce à une souscription publique et au concours du Souvenir français du département des Vosges ainsi que des communes du canton.

    Sur les quatre faces du socle en granit sont gravés en lettres d'or les noms des soldats tombés au champ d'honneur lors de ce conflit qui vit la chute de Napoléon III : 12 pour Darney, 6 pour Bonvillet, 3 pour Attigny, 4 pour Senonges, 6 pour Relanges, 5 pour Hennezel, 3 pour Belrupt, 4 pour Escles, 1 pour Sans-Vallois, 4 pour Pierrefitte, 3 pour Dombasle-devant-Darney, 1 pour Frénois et 1 pour Jésonville, soit 58 victimes militaires.

    Le monument, après avoir été restauré, a quitté voici quelques années le centre de la place pour rejoindre le trottoir proche de l'ancienne gendarmerie. Le piédestal de granit est surmonté d'un fier soldat brandissant un sabre de la main droite tandis que le bras gauche est pointé vers l'Est et les provinces perdues d'Alsace-Moselle... Et vers l'Empire allemand, attendant l'heure de la revanche.

    Les monuments commémoratifs dédiés au conflit franco-prussien de 1870-1871 sont rares, notamment en Lorraine méridionale. Celui de Darney méritait bien qu'on lui rende hommage pour son centenaire !

    [cliché : ©H&PB]

     

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  • La foi du général de Gaulle : une vie sous le regard de Dieu

    de gaulle.jpgLaurent de Gaulle n'était qu'un enfant à la mort de son grand-oncle. De ce manque est née une quête : toute sa vie il va le chercher auprès de ceux qui l'ont connu. Cette fréquentation a fait naître en lui une conviction profonde : sans une relation singulière avec Dieu, Charles de Gaulle n'aurait pas été le grand homme que nous connaissons.

    Des indices de cet enracinement chrétien sont présents dès l'enfance du petit Charles. Dans son comportement de militaire, de résistant, d'homme d'Etat, l'empreinte chrétienne, presque franciscaine, apparaît comme une évidence. Dans les sources de sa pensée, comme dans son éducation, le général de Gaulle s'est forgé une âme autant qu'un caractère. Lorsque son heure arrive, s'il ne l'a pas planifiée, il l'a anticipée.

    L'auteur propose une nouvelle chronologie commentée de la vie de Charles de Gaulle. Favorisée par l'articulation du livre, cette véritable redécouverte du général, permet de mieux comprendre l'homme, mais aussi son engagement presque sacerdotal au service de la France. De Gaulle est un soldat de Dieu qui combat au nom du Bien contre le Mal. La démonstration de l'auteur emporte la conviction.

    Basé sur des documents inédits, y compris des archives familiales, l'ouvrage comble un vide. Une vie sous le regard de Dieu montre la force et la permanence de la dimension chrétienne chez le général de Gaulle, non seulement dans sa vie privée, mais aussi dans l'accomplissement de son destin national.

     

    >> Une vie sous le regard de Dieu. La foi du général de Gaulle, Laurent de Gaulle, L'Oeuvre éditions, 2009, 205 p. (17 €).

  • Verdun : des archéologues pour identifier 80.000 poilus anonymes

    Alain Fournier avait été exhumé à Saint-Rémy-la-Calonne (Meuse) par des archéologues il y a dix ans. Le Conseil général souhaite systématiser cette démarche pour tous les Poilus.

    archéologues à verdun.jpg« Aujourd'hui, chaque famille aimerait retrouver le corps de son grand-père sur le champ de bataille de la Grande Guerre, comprendre comment il a été tué et dans le cadre de quelle bataille. Il y a actuellement chez les gens, un besoin de se réapproprier l'Histoire universelle à travers l'histoire familiale. » Serge Barcellini en est profondément conscient. Lui qui dirige la mission « histoire » au Conseil général et qui a pour ambition de relancer le tourisme de mémoire dans le département. Avec l'objectif d'organiser d'importantes festivités à l'occasion du centenaire de la Bataille de Verdun : « Il y a un exemple, un modèle sur lequel nous souhaiterions nous appuyer. C'est celui des recherches archéologiques qui ont été faites il y a dix ans pour retrouver le corps de l'écrivain Alain Fournier à Saint-Remy-la-Calonne sur le champ de bataille des Eparges. C'est pour cela que nous avons fait venir Frédéric Adam de l'Institut national de la recherche archéologique et préventive (INRAP). C'est lui qui avait dirigé les recherches pour retrouver les restes de l'auteur du Grand Meaulnes. Nous essayons de voir avec lui comment nous pourrions procéder pour nous rapprocher de spécialistes comme lui et du ministère de la Culture. »

     

    En effet, aujourd'hui, la loi qui a été votée par le parlement en 1918 est formelle. Seuls les agents du ministère de la Défense - en l'occurrence, le service des anciens combattants à Metz - sont autorisés à exhumer les corps sur les champs de bataille : « En 1999, une exception avait été faite. En effet, on savait à 99 % que le corps d'Alain Fournier était enterré à Saint-Rémy-la-Calonne. L'enjeu historique et le prestige de l'écrivain étaient considérables », rappelle Serge Barcellini.

     

    « Pour découvrir l'identité et l'histoire d'un soldat, on étudie le mobilier situé à proximité du corps, c'est-à-dire, la plaque d'identité du combattant, son paquetage, son uniforme, son armement, ses effets personnels et l'on retrouve sa nationalité, son nom, son histoire », précise Frédéric Adam qui, dernièrement, a opéré en 2005 sur le chantier du contournement d'Etain et a retrouvé une douzaine de corps de Poilus.

     

    L'archéologie est en effet systématiquement utilisée sur des sites historiques plus anciens sur lesquels on retrouve parfois des corps de Poilus.

     

    Mais hier, Serge Barcellini avait pris soin d'inviter sur les champs de Bataille verdunois, où 80.000 corps sont encore ensevelis, Bernard Koelsch, le responsable du bureau des Monuments historiques et des lieux de mémoire à la direction de la Mémoire du patrimoine et des archives au ministère de la Défense. L'objectif étant de convaincre les différentes parties concernées sur l'utilité d'un tel projet, susceptible de permettre aux familles de retrouver des racines qui paraissaient perdues à jamais.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 28.01.09]

  • Darney : le Soldat de 1870 est rentré dans le rang

    Le monument à la mémoire des combattants de 1870-1871 de Darney était installé sur le rond-point à l'entrée de la ville depuis 1936. Après un nettoyage salvateur, il vient de regagner sa place d'origine, celle de 1912. A découvrir.

    Monument 1870 Darney.jpg

     

    En raison de la modification de la voirie, il n'était plus possible de le laisser sur le rond-point où il se trouvait depuis 1936. Sur les plans des services de la DDE, le Soldat de 1870 vient d'être installé à l'endroit où il fut inauguré le 14 avril 1912 : c'est-à-dire sur le trottoir à quelques mètres de son précédent emplacement. Le trottoir élargi à cet endroit accueille le piédestal de granit et sa statue en bronze. Désormais, chacun peut venir y lire les noms gravés en lettres d'or des combattants du canton de Darney tombés au cours de la guerre de 1870-1871 contre la Prusse.

     

    Le monument a été érigé juste avant la Première Guerre mondiale par souscription publique avec le concours du Souvenir Français des Vosges et des communes du canton. Au total, c'est 60 soldats qui sont tombés au champ d'honneur au cours de ce conflit désastreux pour la France : Attigny : 3, Belrupt : 3, Bonvillet : 6, Darney : 12, Dombasle-devant-Darney : 3 (dont le commandant Poirot), Escles : 4, Esley : 3, Frenois : 1, Hennezel : 5 (dont le capitaine Page), Jésonville : 1, Pierrefitte : 4 (dont le commandant Delorme), Pont-les-Bonfays : 2 (dont le commandant Parisot), Relanges : 6, Sans-Vallois : 3, Senonges : 4.

     

    Désormais, notre Soldat est accessible en toute sécurité à tout ceux qui s'intéressent à l'histoire de notre pays et qui souhaitent rendre hommage à la mémoire de ces combattants. Et notre fier fantassin - qui a retrouvé son épée disparue depuis longtemps - de pointer à nouveau de l'index la ligne bleue des Vosges et les chères provinces annexées (l'Alsace et la Lorraine, bien sûr)... mais fort heureusement retrouvées depuis !

  • Noëls de guerre : l'album d'images des soldats et de leurs familles

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    A quoi songeaient les Poilus le jour de Noël ? Comment vivait-on le réveillon dans les tranchées, les camps de prisonniers durant la Seconde Guerre mondiale, au sein des familles rongées par l'attente ? Quels cadeaux s'échangeait-on le 24 décembre au soir ?

    A travers cent cinquante affiches, photos, dessins, cartes postales, menus de fête et jouets d'époque, la vosgienne Rosine Lagier restitue avec une grande force - avec humour et tendresse aussi - l'atmosphère de recueillement et de solidarité des fêtes de Noël en temps de guerre.

    Autant qu'un superbe livre d'images, voici un hommage vibrant et coloré à tous les soldats et leurs familles, de France et d'ailleurs, qui surent garder l'espoir pendant les heures tragiques de la première moitié du XXe siècle.

    > Noëls de guerre. L'album d'images des soldats et de leurs familles, Rosine Lagier, éditions La Nuée Bleue, 2008, 98 p., ill. (25 €)

  • Le soldat inconnu de La Chipotte

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    La nécropole de La Chipotte (1914-1918)

    Une découverte de taille vient d'être faite par les historiens de la Société Philomatique Vosgienne de Saint-Dié sur le site de la bataille de La Chipotte.

    A la suite de fouilles sauvages effectuées dans le secteur du col de La Chipotte, entre Raon-l'Etape et Rambervillers, des ossements avaient été récemment mis au jour. La Société Philomatique Vosgienne, aidée par un archéo-anthropologue de l'Inrap de Metz, est intervenue sur le site. D'après les conclusions des fouilles, il s'agit d'un soldat français - un fantassin probablement - qui a participé aux combats qui se sont déroulés entre le 26 août et le 12 septembre 1914 ; combats que les historiens de la Grande Guerre nomment communément "Combats de la Mortagne et de La Chipotte".

    Aucune identification du soldat n'a été possible : les éléments d'identification militaire sont manquants (notamment la plaque d'identité du soldat et la matriculation des effets militaires).

    Les ossements découverts lors des dégagements archéologiques ont été remis au services des sépultures militaires de Metz.