pays bas
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Eglise des Cordeliers des Thons (88) : chorale d'homme "Wilhelmina" le 12 septembre
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La Meuse à vélo de Pouilly-en-Bassigny à Rotterdam
[Vosges Matin]
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Ferdinand de Habsbourg (1503-1564)
Il est parfois difficile d'être le cadet d'un grand homme !
Ferdinand de Habsbourg apparaît trop souvent dans l'ombre de son aîné Charles Quint auquel il succéda à la tête du Saint Empire. Or, il fut un fondateur : en réunissant les duchés autrichiens et les royaumes de Bohême et de Hongrie, il jeta les bases de cette monarchie d'Europe centrale - à laquelle participa activement la Maison de Lorraine - qui ne succomba qu'en 1918 et fut pendant quatre siècles un élément essentiel de l'équilibre européen.
Ferdinand fut aussi, comme roi des Romains puis comme empereur, à la tête du Saint Empire, quand la Réforme divisait profondément les princes et les peuples, au risque d'une guerre civile. En négociant les accords d'Augsbourg (1555), il procura à l'Allemagne soixante ans de paix.
Cet ouvrage n'a pas pour but de réhabiliter Ferdinand Ier ; les historiens allemands ont réagi fermement au parti pris négativiste d'une certaine historiographie "petite-allemande". Il s'agit ici de révéler la personnalité d'un souverain assez atypique, un prince de la paix dans un siècle qui fut celui de la Renaissance mais aussi celui de tous les dangers.
L'auteur, Claude Michaud, a enseigné à l'Université d'Orléans puis à Paris 1-Panthéon-Sorbonne, dont il est professeur émérite.
‡ Ferdinand de Habsbourg (1503-1564), Claude Michaud, éditions Honoré Champion, 2013, 388 p. (70 €).
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Henriette de Lorraine, une princesse au coeur de l'Europe
Personnage romanesque, type de la "femme forte" du XVIIe siècle, Henriette de Lorraine (ou de Phalsbourg) est la fille de François, comte de Vaudémont, fils du duc Charles III et de Claude de France, et de Christine, comtesse de Salm.
Réputée pour son caractère trempé et son intelligence politique, elle est mariée à seize ans contre son gré et celui de sa famille, à Louis de Guise âgé de 33 ans. Ce mariage, resté sans enfant, fait de la princesse l'héritière d'un vaste domaine au décès de son époux en 1631. Henriette soutient son frère, le duc Charles IV, dans sa politique anti-française et franchement favorable aux Habsbourg.
L'occupation de la Lorraine et du Barrois par les Français en 1633 contraint Henriette à fuire vers les Pays-Bas espagnols alliés à la Lorraine. Elle tentera d'organiser une coalition afin de libérer les duchés et faire reconnaître Charles IV comme l'unique souverain légitime. A Bruxelles et Anvers, elle fréquente de nombreux exilés et diplomates, forge des complots contre Richelieu. Alors que la princesse s'apprête à rejoindre la Lorraine, elle épouse en 1643 Charles de Guasco, gentilhomme italien au service de l'Espagne, qui meurt en 1650. A cours d'argent et malgré l'opposition de sa famille, elle se remarie en 1652 avec son banquier d'Anvers, le marquis François Joseph de Grimaldi, noble génois apparenté aux Grimaldi de Monaco. Après s'être rapprochée de Mazarin et de la régente Anne d'Autriche, la princesse négocie la neutralité de ses seigneuries et son retour en Lorraine. C'est un duché occupé et dévasté par la guerre de Trente Ans que découvre le couple en septembre 1653. Henriette et son jeune époux tentent de reconstruire leur domaine. Le couple séjourne à Neufchâteau où la princesse meurt le 16 novembre 1660, regrettée de ses sujets.
L'auteur, Pascal Flaus, est historien, directeur des Archives municipales de Saint-Avold et président de la Société d'Histoire du Pays Naborien.
‡ Henriette de Lorraine. Une princesse au coeur de l'Europe (1605-1660), Pascal Flaus, co-édition Rotary Club - Ville de Saint-Avold - SHPN, 2011, 128 p., ill. (24 €).
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Bleurville : un bazar sur la place
Non, ce n’est pas ce que vous croyez. Nul besoin d’appeler les gendarmes ! Christa et Herman van den Hoek, propriétaires des chambres et tables d'hôtes aménagées dans l’ancienne épicerie Barbou-Lhuillier sur la place du village, viennent d’ouvrir un charmant petit magasin bazar, complément à leur activité d’accueil.
Aménagé dans l’ancienne cuisine de l’épicerie de Gilbert Lhuillier, le petit magasin est tenu par Christa, la maîtresse des lieux. Elle y propose une variété d’articles de quincaillerie, petit électro-ménager, pêche, jouets, carterie... Bref, le bazar a pris la suite de l’épicerie d’antan. La demeure, transformée après la seconde guerre mondiale par Jean Barbou, poursuit ainsi la tradition commerçante. Une bonne surprise pour les Bleurvillois qui apprécient ces jeunes et sympathiques commerçants originaires des Pays-Bas.
Avec le café de la Place et après le changement de propriétaire à la boulangerie, Christa’s Bazar contribuera, nous n’en doutons pas, à l’animation du centre historique du village. Et nos amis attendent nombreux les visiteurs…
>> Plus d’infos sur http://www.leeglise.eu/pageID_7280685.html