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saintois

  • La broderie perlée dans le Lunévillois et le Saintois

    Les villages du Lunévillois et du Saintois ont été pendant plus d'un siècle, entre 1830 et l'entre-deux-guerres, le siège d'une activité artisanale et artistique originale : la broderie perlée.

    Lorsque le Lunévillois Louis Ferry a l'idée d'incorporer perles et paillettes au point de chainette, déjà célèbre dans la région, il ne s'imaginait pas qu'il allait créer une économie parallèle qui devint vite indispensable au bien-être des villageois et particulièrement des femmes lorraines. Sans "les perles", comment terminer le mois correctement, même en cultivant un lopin de terre ?

    Si les robes et accessoires réalisés dans cette Lorraine centrale étaient rapidement dirigés vers Paris et l'étranger, ils ne portaient jamais le nom de la brodeuse, ni même celui de l'entrepreneur en broderie... Il n'en reste pas moins que les brodeuses étaient très fières de les voir dans la presse ou, plus tard, à la télévision, portés par une célébrité à la mode.

    L'ouvrage, abondamment illustré, s'attache à présenter l'apparition et le développement de la broderie perlée en Lorraine, activité que pratiquent encore quelques amoureuses de ces travaux situés aux confins de l'artisanat de luxe et de l'art.

     

    ‡ La broderie perlée dans le Lunévillois et le Saintois, Marc Gabriel, NMG éditions, 2015, 104 p., ill. (15 €).

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  • La Nouvelle revue lorraine a son site Internet

    Tout le monde connaît La Nouvelle revue lorraine...


    Mais s'il existe encore quelques Lorrains qui ne connaissent toujours pas cette sympathique revue régionaliste (fondée en 1974), il faut vous rendre immédiatement sur le site Internet que son fondateur-directeur-animateur, Jean-Marie Cuny, vient de créer et que l'on découvre à l'adresse suivante :

    http://www.nouvelle-revue-lorraine.fr/ 

    Bonne découverte... et n'oubliez pas de vous abonnez !


    ... La Nouvelle revue lorraine n'est pas réservée aux seuls Lorrains : tous les amateurs d'histoire, de traditions et de terroirs sont bien sûrs invités à découvrir "le" bimestriel qui a la Lorraine au cœur !

  • De l’or noir dans le Saintois

    On s’apprête à chercher du pétrole dans le Saintois, là où il avait été exploité entre 1978 et 1995.

    petrole.jpgAndré Grosjean va-t-il devenir roi du pétrole ? T.E.R.R.E., sa société implantée dans le Loir-et-Cher, s’apprête à explorer le sous-sol lorrain. Les forages de reconnaissance devraient commencer juste après l’enquête publique, qui débute le 30 janvier et s’achève le 28 février, sur un terrain privé de la commune de Chaouilley, dans le secteur de Forcelles-Saint-Gorgon, au pied de la colline de Sion.

    André Grosjean croit en son étoile parce que de l’or noir sous les fruits d’or, on en a déjà trouvé dans « ce périmètre de 20 km² » : 13.698 tonnes exactement ont été pompées entre 1978 et 1995. Si un « brut léger » a pu jaillir des profondeurs du Saintois, c’est grâce à l’intuition et la pugnacité du professeur Pierre-Louis Maubeuge, un géologue qui a consacré une bonne partie de sa vie, ainsi que l’ensemble des économies familiales, à ce projet un peu fou. Le cours du baril de pétrole variait entre 15 et 30 dollars à l’époque. « On s’est intéressé à cette histoire il y a dix ans. Le parcours administratif et réglementaire est laborieux », explique André Grosjean, l’actuel titulaire du permis dit de Forcelle qui court jusqu’en 2016. T.E.R.R.E (Travaux Etudes Recherche Ressources en Eau), spécialisée dans la « captation de fluide », n’a encore jamais œuvré dans le secteur pétrolier.

    La petite société, qui effectuera des forages de reconnaissance à 250 m puis à 450 m de profondeur, mise sur une approche « maison », la « géomorphologie » pour trouver un gisement. T.E.R.R.E. assume la totalité du risque financier et industriel de cette aventure. « L’engagement de dépenses » pour cette phase de reconnaissance n’excédera pas 200.000 €. L’eau aura coulé sous les ponts et le cours du pétrole aura joué au yo-yo avant que de l’huile ne soit repérée puis exploitée. Une seule certitude : le Pr Maubeuge était un visionnaire. Il avait dit à sa fille sur son lit de mort : « Tu verras un jour que j’avais raison, ils reviendront ».

    [d’après ER]

  • Destin' à Sion

    sion.jpgQui, en Lorraine, ne connaît pas la colline de Sion, au cœur du pays du Saintois ? Irène Génin-Moine entraîne le lecteur dans ses pas d'adolescent lorsqu'elle grimpait naguère vers le sanctuaire marial avec ses camarades. La foi les portait. Notre-Dame de Sion les protégeait. Pas à pas, année après année, Sion a pris une place grandissante dans son cœur.

    Avec poésie, elle nous fait partager la découverte des lieux à travers sa vision de la colline, et sa poésie apaisante. Pour nous donner envie d'y monter ou d'y revenir... Pour un temps de ressourcement et d'échange spirituel avec Marie... Ou avec les paysages... Ou avec les horizons et les saisons...

    Un petit ouvrage rempli de belles images de cette "colline inspirée". Avec plein de ces fameuses petites étoiles dans les poches... et dans les yeux !

     

    ‡ Destin' à Sion, Irène Génin-Moine, éditions Bialec, 2013, 135 p., ill. (19 €).

  • Entre Toulois et Saintois, les "Trésors du Pays" à découvrir

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  • Saintois : le tourisme est dans le Pré

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    [L'Est Républicain]

  • La Nouvelle revue lorraine n° 2 est parue !

    La revue préférée des Lorrains et de tous ceux qui aiment notre belle province est parue !

    NRL 2.jpgDans son 2ème numéro, La Nouvelle revue lorraine vous présente un beau et riche sommaire. En voici un avant-goût... pour vous mettre l'eau à la bouche :

    - le haras de Rosières-aux-Salines

    - Fribourg et sa motte féodale

    - le château de Chanteheux ou deux rares jetons en argent de Stanislas

    - l'instruction populaire à Mirecourt sous le Directoire

    - Etain, capitale de la Woëvre

    - la catastrophe de Bouzey

    - le Père Umbricht (1873-1941)

    - l'année où les doryphores...

    - Pierre-Louis Maubeuge (1922-1999)

    - que sont devenues nos fêtes patronales ?

    - 2010, année du millénaire de la fondation de Saint-Sauveur

    ... et bien d'autres articles encore, et les infos sur la vie en Lorraine, sur les livres...

     

    >> La Nouvelle revue lorraine est vendue sur abonnement (36 € pour 6 numéros) en envoyant vos coordonnées postales accompagnées de votre règlement à : Jean-Marie CUNY | La Nouvelle revue lorraine | Le Tremblois | 54280 LANEUVELOTTE.

    >> La NRL est également en vente dans toutes les bonnes librairies... lorraines, bien sûr !

  • Ballade en Lorraine : redécouvrir la colline de Sion

    Octobre, mois dédié dans le calendrier liturgique au Rosaire et aux saints Anges, nous offre l'occasion de partir à la (re)découverte de la colline de Sion posée, entre Mirecourt et Nancy, comme un phare spirituel éclairant notre belle Lorraine. L'introduction de l'ouvrage Sion le grand pèlerinage lorrain de Mgr Eugène Martin, paru en 1948, nous initiera à cette quête.

    sion.jpg"Il est, de par le monde, des sommets prédestinés, vers lesquels les hommes se tournent, pressés par le désir de se concilier les puissances du Ciel, ou par le souci de se défendre contre les puissances de la terre : hauts-lieux, tout ensemble, et camps retranchés.

    Telle apparaît, au-dessus de l'immense plaine qui s'étend des côtes de Meuse jusqu'à la chaîne des Vosges, l'abrupte colline qui porte, depuis des siècles, un sanctuaire de plus en plus aimé et une place forte, jadis fameuse et redoutée.

    Longue, étroite et sinueuse, cette butte isolée, de calcaire oolithique, à calotte bajocienne, témoin multiséculaire d'un gigantesque travail d'érosion, porte un nom évocateur de souvenirs bibliques : Sion. Le devrait-elle, comme d'aucuns l'ont pensé, à la dévotion d'anciens croisés ? Ce qui peut-être, à certains égards, pourrait convenir à cette "Colline inspirée", comme l'appela Maurice Barrès, dans une oeuvre historico-mystique, qui, aux approches de la Première guerre mondiale, eut, en France et ailleurs, un profond retentissement.

    Mais non : l'origine en est beaucoup plus lointaine. Le nom de pagus, ou canton, gallo-romain, le Saintois, sur lequel se dresse la colline, donnait entre autres formes en latin médiéval, l'adjectif seiuntensis, qui, romanisé, mais avec la prononciation gutturale du terroir, fit hon, nom patois du village de Saxon, dont l'x, comme dans nombre de noms de lieux lorrains (Laxou, Xeuilley, Maxéville, Xaintois...) fut et devrait rester une gutturale - Seion, Sion en sont les formes progressivement adoucies.

    Ce nom s'applique plus spécialement au promontoire de configuration sensiblement quadrangulaire, qui se relève et s'avance vers le nord après la dépression où passe l'une des routes d'accès.

    colline de sion.jpgC'est là proprement le mons seiuntensis, la "colline du Saintois", à laquelle était réservé de devenir un centre de prière, un foyer de dévotion mariale, une source de grâces surnaturelles et de faveurs temporelles, pour la contrée qu'elle domine de toute sa hauteur.

    Cette destinée providentielle est allée s'accusant chaque siècle davantage et, jamais, plus qu'aujourd'hui, les âpres sentiers du mont n'ont tressailli de la foi, de la confiance, de la ferveur des pèlerins.

    C'est à montrer par quelle progression lente, ininterrompue, cette humble "église mère" du Saintois, devenue sanctuaire marial des comtes de Vaudémont, puis des ducs de Lorraine et de Bar, de leurs vassaux et de leurs sujets, c'est acquis le droit de prendre rang parmi les grands pèlerinages de France, que nous nous attacherons dans la première partie historique de cet ouvrage, en laissant tout simplement parler les faits.

    Une seconde partie, que nous nous emploierons à rendre aussi complète, aussi précise, aussi pratique qu'il convient à une partie descriptive, guidera le pèlerin sur la sainte montagne, lui fera visiter l'église, le trésor, le plateau, lui expliquera le vaste panorama que l'oeil parcourt, ravi et intéressé, de ce haut belvédère, et lui facilitera la "lecture" de ce paysage lorrain."

  • Haroué (Meurthe-et-Moselle) : pétition pour la sauvegarde du patrimoine historique

    « Non à la destruction de la ferme du 18ème siècle du château d'Haroué. Non à une architecture de lotissement qui viendrait côtoyer l'un des plus beaux fleurons de la Lorraine et de la France. Oui à une réhabilitation respectant l'inconstructibilité du site classé et mettant en valeur les bâtiments du 18ème ».

     

    ferme haroué.jpgLa pétition, lancée il y a un peu plus de trois semaines par l'association pour le développement durable du Bayonnais, du Saintois et de la Lorraine contre une opération immobilière en lieu et place de l'ancien corps de ferme du château d'Haroué a déjà recueilli 1.200 signatures. Anonymes et moins anonymes ont ainsi clairement manifesté leur opposition au projet de construction d'une vingtaine de résidences et d'une douzaine de garages, sur un terrain jouxtant la propriété de la princesse Minnie de Beauveau-Craon, appartenant au maire de la commune, Guy Bouvier.

     

    Parmi les signataires Elise Fischer, romancière, qui s'élève contre « une architecture contemporaine qui viendrait dénaturer le site. Le patrimoine est la mémoire de tous. Il est essentiel de le préserver », explique-t-elle. A ses côtés, Michel Caffier, auteur de nombreux ouvrages sur la Lorraine également : « Il faut sauver les espaces qui le méritent », indique-t-il. « Et c'est sans aucune réserve que j'adhère à cette démarche ».

     

    Promoteur du projet, Jésus Ramos-Ibanez, architecte-urbaniste, avait expliqué récemment que la réhabilitation des lieux, très délabrés du reste, était impossible et que ce projet, expression d'un « regard moderne sur le patrimoine » avait été conçu de manière à s'inscrire dans son environnement immédiat.

     

    Pour l'heure, la demande de permis de construire est toujours en cours d'instruction à la commission des sites de Paris. Et l'affaire, qui fait grand bruit, a été portée par l'association pour le développement durable du Bayonnais, du Saintois et de la Lorraine, présidée par Henri de Mitry, devant les ministères de l'environnement et celui de la culture.

     

    [d’après l’Est Républicain | 07.10.09]

  • Les grandes affaires criminelles de Meurthe-et-Moselle

    crimes 54.jpgToutes les régions de France recèlent depuis toujours de drames et de tragédies. La Meurthe-et-Moselle n'y échappe pas. Pour preuve, l'ouvrage de Frédérique Volot regorge d'affaire qui se sont étalées depuis le XIXe siècle à la une de la presse régionale et nationale. L'auteur a consciencieusement dépouillé journaux et archives afin de restituer le plus justement possible les plus grandes affaires qui ont marqué le département depuis la fin du XIXe siècle. Ainsi, ressurgissent à la surface l'affaire de l'homme à la pèlerine (1881), l'affaire Eugène Meunier (1891), le paricide de Leyr (1898), le satyre de Pompey (1912), l'affaire Mario Verona (1950) ou encore l'affaire du monstre de Maxéville (1960).

     

    La Lorraine a aussi ses laideurs, ses laideurs humaines. Le lecteur revivra ces moments tragiques où la justice fut parfois impitoyable. La terrible "veuve" faisait encore son oeuvre...

     

    Bon voyage dans les arcanes de la criminalité et de la justice. La Lorraine n'est pas seulement le pays de la mirabelle !

     

    L'auteur, Frédérique Volot, est née en Lorraine. Auteur de contes pour enfants (Histoires de la chouette Hulu), elle publie également des recueils de nouvelles insolites et décapantes (Rue Maison-Dieu). Fascinée par le comportement humain, elle s'est naturellement tournée vers le mystère des affaires criminelles.

     

    >> Les grandes affaires criminelles de Meurthe-et-Moselle, Frédérique Volot, éditions De Borée, 2009, 320 p. (24 €)

  • La « drôle de guerre » et la défaite de juin 1940 dans le Grand Est

    Pour ceux qui vécurent cette époque, comme pour les historiens qui l'étudient, la « drôle de guerre » puis la défaite militaire de juin 1940 constituèrent l'une des pages les plus sombres de l'histoire de la France contemporaine.

     

    la grande débâcle.jpgSoixante-dix ans après la déclaration de guerre, L’Est Républicain a pris l'initiative d'explorer cette période au travers des archives historiques et grâce aux souvenirs des témoins.

     

    Pendant le conflit ou lors de l'exode, ils étaient sous les drapeaux ou encore adolescents : ils ont tous assisté plus ou moins impuissants à l'effondrement de l'armée et du pouvoir politique, à l'arrivée des troupes allemandes dans les villes et les villages, à la mise en place du régime de Vichy, à partir de juillet 1940. Leurs souvenirs sont évidemment précieux. Ils ont été recueillis avec le plus grand soin afin de les confronter aux événements et de les replacer dans le contexte général.

     

    L'accent est mis dans ce magazine sur la dimension régionale de la guerre. La Lorraine, l'Alsace, la Franche-Comté - avec le nord de la France - furent une fois encore en « première ligne » dès septembre 1939 avec les grandes opérations d'évacuation des populations civiles qui vivaient à proximité de la frontière et l'installation des troupes dans les abris de la ligne Maginot. Nos régions furent ensuite, en juin 1940, le théâtre des opérations terrestres et aériennes lancées par Hitler et ses généraux : des Ardennes à la Suisse en passant par le Toulois, le Saintois, le massif des Vosges, des unités françaises mais également polonaises résistèrent et infligèrent même des pertes importantes à l'ennemi. Mais, ces poches de résistance - alors que partout le front craquait - ne permirent pas de vrai sursaut militaire.

     

    L'Est de la France, après la défaite, n'en avait pas fini avec l'histoire : la Moselle et l'Alsace subissaient l'annexion, le reste de la Lorraine était englobé dans une zone interdite, les Vosges étaient placées sous haute surveillance tandis que la Franche-Comté était coupée au sud par la ligne de démarcation. Les populations allaient souffrir encore longtemps avant la Libération.

     

    >> « 39-40 : la grande débâcle », hors-série de L'Est Républicain, septembre 2009 (7 €).

  • La Fondation du Patrimoine pour restaurer le bâti religieux

    A Forcelles-Saint-Gorgon, dans le Saintois, une souscription est ouverte pour la restauration des bancs de son église.

    église forcelles saint gorgon.jpg

    Injecter 400.000 € dans la restauration de son église n'est pas chose facile pour une commune de 150 habitants.

    Ce choix a été fait par l’équipe municipale de Forcelles-Saint-Gorgon. En effet, le chœur et le clocher de l'église dédiée à la Conversion-de-Saint-Paul sont inscrits à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1926.

    De la fin du 12ème siècle date le chœur de cette église en pleine restauration en 2008. La nef du 16ème siècle est formée de trois travées voûtées d'ogives et ne possède pas de bas-côtés. Les bancs qui s'y trouvent font partie du mobilier ancien et seront restaurés un à un.

    Trouver des fonds est le souci de cette commune rurale pour préserver ce patrimoine. La chasse aux aides est lancée avec la signature de deux conventions avec la Fondation du Patrimoine. La première de ces conventions traite d'une souscription publique ; la seconde est relative à la subvention de la Fondation du Patrimoine accordant une somme complémentaire à celle qui sera recueillie par la souscription.

    Créée par la loi du 2 juillet 1996, et reconnue d'utilité publique, la Fondation du Patrimoine est le premier organisme national privé qui vise à promouvoir la connaissance, la conservation et la mise en valeur du patrimoine non protégé par l'Etat. De ce fait, les dons faits par les entreprises et les particuliers bénéficient d'une déduction fiscale.

    • Pour tout renseignement, s'adresser à la Fondation du Patrimoine - Délégation régionale Lorraine, 62 rue de Metz, 54000 Nancy.

    [d'après L'Est Républicain | 09.06.08]