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  • Metz : un régiment français stationné en Allemagne bientôt transféré dans la capitale régionale

    3e hussards.jpgLe ministre de la Défense Hervé Morin a confirmé auprès de sources autorisées (voir ci-dessous) que le régiment qui doit s'installer à Metz sera bien un régiment français de la brigade franco-allemande (BFA) actuellement stationné en Allemagne. Il n'y en a que deux : le 110ème régiment d’infanterie à Donaueschingen et le 3ème Hussards à Immendigen.

    Comme l'annonçait Les Dernières nouvelles d'Alsace, il est fort probable que ce soit le régiment de hussards qui sera transféré à Metz. Le ministre de la Défense devait parler de ce sujet ce vendredi 23 octobre avec son homologue allemand, en marge d'une réunion de l'Otan.

    [source : http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2009/10/metz-ce-sera-bien-un-r%C3%A9giment-fran%C3%A7ais-en-provenance-dallemagne.html]

  • Les Chasseurs de Lorraine : 1er et 2ème régiments de chasseurs

    chasseurs lorraine.jpgLes 1er et 2ème régiments de chasseurs sont aujourd'hui réunis en une seule formation de chars Leclerc stationnée à Verdun. Dénommés "Chasseurs de Lorraine", ils sont les dignes descendants des cavaliers légers qui ont marqué par leur audace, leur témérité et leur bravoure l'histoire de la cavalerie française depuis plus de deux siècles. Chasseurs d'Alsace, Chasseurs des Evêchés, ils ont traversé les siècles au galop de leurs montures sabre au clair.

    Le 1er régiment de chasseurs est l'héritier des traditions d'Humières-cavalerie levé en 1651, et le 2ème régiment de chasseurs, a hérité des traditions de Fimarcon-dragons levé en 1673. Par ordonnance royale de 1788, les régiments sont transformés en régiments de chasseurs à cheval. Ils sont de toutes les campagnes jusqu'en 1918. Uniformes chamarrés, trompettes sonnant la charge, Austerlitz, Iéna, Wagram, Eylau, la Moskowa, mais aussi Leipzig et Waterloo... Les chasseurs à cheval sont à la pointe de la cavalerie de l'Empire. Dissous puis recréés sous la Restauration, les deux régiments s'illustrent encore en Italie sous le Second Empire et se sacrifient en 1870 contre les prussiens. Reconstitués sous la IIIe République, les 1er et 2ème régiments de chasseurs à cheval entrent dans la Grande Guerre avec la certitude de la revanche. La victoire de 1918 débouche, moins de dix ans plus tard, sur la dissolution du 2ème chasseurs en 1927. La défaite de 1940 ne fait qu'accélérer la mutation d'un corps qui devient l'arme blindée cavalerie. Equipé par les Etats-Unis, le 1er régiment de chasseurs participe à la libération du territoire national puis à l'occupation de l'Allemagne avant de servir glorieusement en Indochine puis en Algérie.

    En 1994, le 2ème régiment de chasseurs renaît et reprend les traditions du glorieux 2ème régiment de chasseurs d'Afrique. Durant plusieurs décennies, les 1er et 2ème régiments de chasseurs veillent aux marches de l'Est. La professionnalisation de la fin du XXe siècle réunit les deux formations en une seule entité : le 1er-2ème régiment de chasseurs, dépositaire du patrimoine des chasseurs à cheval d'Ancien Régime.

    Un ouvrage rédigé par un spécialiste de l'histoire militaire et remarquablement illustré.

     

    >> Les Chasseurs de Lorraine. 1er-2ème régiment de chasseurs, Pierre Dufour, éditions Lavauzelle Graphic, 2009, 280 p., ill. (58 € franco de port)

    >> A commander aux Editions Lavauzelle Graphic, BP 12, 87350 PANAZOL

  • Le 1er Tirailleurs d'Epinal en mission au Liban

    1er tirailleurs épinal.jpg

     

    [source : Vosges Matin]

  • Commercy, du château à la ville

     Le château de Commercy, peinture sur toile du XVIIIe siècle.

    château commercy.jpgNée officiellement en 823, la petite cité de Commercy, située dans le Barrois, s’est développée autour de deux châteaux avant d’abriter les fastes de la dernière cour de la dynastie lorraine.

    Le cardinal de Retz, la duchesse Elisabeth-Charlotte, épouse de Léopold 1er, ou le duc Stanislas aimaient venir s’y reposer et profiter d’un art de vivre bien doux. Mais la cité fut aussi objet de luttes, depuis le siège du XIe siècle, qui provoqua l’incendie de la cité, jusqu’à la destruction du château du XVIIIe siècle le 31 août 1944.

    L’empreinte militaire (et nous ne parlerons pas de la disparition annoncée du régiment historique de Commercy, le 8ème RA !) a donc laissé, dans le paysage et la société, des traces profondes. Elle n’a pas empêché les évolutions économiques : de l’agriculture à l’industrie, des forges jusqu’au biscuit (la célèbre « madeleine » de Commercy !) puis à la tertiarisation récente. Ces douze siècles illustrent l’histoire complexe de la Lorraine, terre indépendante, déchirée par les guerres, transformée par l’industrie.

    Un livre qui fait un point précis et rigoureux sur l’histoire de cette cité du sud meusien. A lire par tous ceux que l'histoire de la Lorraine passionne !

    • Commercy. Du château à la ville, Noëlle Cazin et Philippe Martin (sous la dir.), éditions Serpenoise, 2008, 288 p. ill. (25,00 €)
  • L’adieu aux armes en Lorraine

    militaires.jpgLa Lorraine paie un lourd tribut à la restructuration militaire. Bitche, Commercy, Dieuze abandonnent leurs régiments. A Metz, la saignée est considérable, notamment avec la fermeture de la base aérienne d'Augny-Frescaty (2.502 personnels) et du 2ème régiment du génie. Lunéville par contre sauve son régiment de transmission.

    Après les traumatismes des crises charbonnières, sidérurgiques et textiles, après les crashs économiques plus récents d'Arcelor Mittal à Gandrange, de Kléber à Toul et d'Altadis à Metz, la Lorraine essuie un nouveau séisme avec la restructuration militaire présentée ce matin par le Premier Ministre François Fillon. Repoussée deux fois, ce rendez - vous épié avec fébrilité par les élus et les habitants des 141 communes françaises qui accueillent des forces armées, n'apporte pas de bonnes surprises pour l'Est de la France. Au terme de la réflexion sur le Livre blanc, le gouvernement annonce la suppression de 83 sites ou unités militaires à travers la France à partir de 2009, ainsi que 33 déménagements d'une ville à l'autre. Au cœur de la réforme, la Lorraine, la Champagne, mais aussi l'Alsace sont particulièrement touchées.

    Les unités fermées en Lorraine

    Voici dans le détail, les unités qui seront fermées en Lorraine :

    > 57ème régiment d'Artillerie de Bitche [Moselle] (1138 personnes)

    > 2ème régiment du Génie de Metz [Moselle] (874)

    > 13ème régiment de Dragons parachutistes de Dieuze [Moselle] (913)

    > 8ème régiment d'Artillerie de Commercy [Meuse] (849)

    > la base aérienne 128 d'Augny- Metz-Frescaty [Moselle] (2502)

    A cela s'ajoutent les différents états-majors du renseignement (Metz), de la brigade aéro-mobile et son détachement du 3ème régiment d'hélicoptère de combat (Essey-les-Nancy). Metz perd aussi la direction du service des essences, le centre d'instruction santé de Montigny, etc. Et Nancy quelques services administratifs. A Lunéville, l'état-major des transmissions (76 personnes) sera transféré à Douai.

    A contrario, plusieurs renforcements opérationnels seront effectués à l'horizon 2014. Il en va du 516ème régiment du train à Ecrouves (+ 184 personnes), du 53ème régiment de transmission de Lunéville (+129), du service des essences de Nancy (+ 55), du centre d'administration territorial et de comptabilité de Nancy (+ 57). Le 40ème régiment de transmission de Thionville sera également renforcé (+ 104), comme la direction régionale d'infrastructure de défense de Metz (+ 93) et le groupement de stockage d'Augny (+ 101).

    Un " grand préfet " pour la région Est

    A ce propos, Hubert Falco, secrétaire d'Etat à l'Aménagement du territoire, a indiqué, qu'un " grand préfet " allait être nommé pour "synthétiser un plan d'accompagnement du Nord-Est". Hubert Falco a ajouté : " Il y a 320 millions d'euros qui sont des fonds spécifiques mis en place pour cette politique d'aménagement du territoire mais il y a plus que cela : 14 mesures nouvelles fiscales, sociales, des mesures d'accompagnement, telles que de véritables zones franches introduites sur ces sites touchés ", a-t-il expliqué.

    " Nous allons tenir compte de la situation financière des communes, leur assurer une solidarité d'Etat ", a ajouté M. Falco. " Il y aura des délocalisations : on envisage de délocaliser près de 5.000 fonctionnaires qui pourront compenser en partie certes, l'activité des militaires ", a-t-il affirmé.

    Interrogé sur la pertinence des 320 millions pour réaliser cette tâche, M. Falco a répondu : " C'est plus de 300 millions lorsqu'on peut chiffrer les 14 mesures qui vont accompagner ce plan. Je dirais, même moi, que c'est près d'un milliard d'euros qui sera dégagé par l'Etat ".