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grande guerre

  • Emilienne, 1917

    La Première guerre mondiale sépare Emilienne de toute sa famille. À 14 ans, elle se retrouve seule dans son village de Joinville-en-Woëvre, situé à l'est de Verdun, occupé par les Allemands. En février 1917, les Allemands, craignant un recul du front, expulsent les civils français de la zone. Commence alors pour la jeune fille un long voyage de rapatriement vers la France non occupée avec l'espoir de retrouver sa mère dont elle n'a plus de nouvelles depuis deux ans.

    En s'appuyant sur le Journal d'Emilienne Richard, Claudie Lefrère-Chantre éclaire le sort de ces réfugiés - pour la plupart français ou belges - qui, en quittant pour la première fois leurs villages, découvrirent la géographie de la France et expérimentèrent de nouveaux genres de vie.

    Un document pour mieux comprendre comment, dans le cadre de ces amples déplacements de population, la France a pris conscience d'elle-même, et qui soulève la question suivante : l'épreuve de l'exil peut-elle devenir source d'émancipation ?

     

    ‡ Emilienne, 1917. Itinéraire d'une jeune Française réfugiée de la Première Guerre mondiale, Claudie Lefrère-Chantre, Fauves éditions, 2018, 258 p., 20 €.

  • Seichamps (54) : animations autour de la fin de la Grande Guerre les 1er-2 décembre 2018

  • La souffrance et la gloire : le culte du martyre de la Révolution à Verdun

    "La République nous appelle, / Sachons vaincre ou sachons périr !" Ces paroles du Chant du départ révolutionnaire de Marie-Joseph Chénier pourraient, un siècle plus tard, être reprises par les Poilus de 1914. Car les troupes qui se sont fait décimer dans les tranchées de Verdun avaient hérité de 1789 une profonde culture du sacrifice.

    Une véritable propagande d’État, nourrie de récits légendaires, de cérémonies commémoratives et de toute une imagerie d’Épinal, a en effet vu le jour dès les premiers combats de la République, en 1792. Elle a durablement façonné l’imaginaire national, dans un culte de la souffrance qui s’est perpétué en 1914-1918, et dont les monuments aux morts témoignent avec une force pathétique. Pour la première fois, deux spécialistes de chaque période collaborent pour révéler les liens sanglants qui unissent Grande Guerre et Révolution française.

     

    ‡ La souffrance et la gloire. Le culte du martyre de la Révolution à Verdun, Michel Biard et Claire Maingon, éditions Vendémiaire*, 2018, 209 p., 21 €.

  • Centenaire de l'Armistice de 1918

    A l'occasion du Centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale et de la signature de l'Armistice, souvenons-nous en ce 11 novembre 2018 des poilus nés à Bleurville déclarés "morts pour la France" dont les noms ne sont pas inscrits sur le monument aux morts du village :

    - BECLIER Jules Aimé Clément (+ 1914)

    - BECLIER Edmond Michel (+1917)

    - BECLIER Camille Arthur (+ 1916)

    - BOULANGER André Alphonse Georges (+ 1915)

    - DESBOEUF Jules Abel (+ 1915)

    - DOIZELET Auguste Charles (+ 1915)

    - FEVRE Joseph Constant (+ 1916)

    - KREMER Paul Charles (+ 1916)

    - MUNIER Jules Auguste Louis (+ 1915)

    - PARIS Joseph (+ 1915)

     

    Souvenons-nous de leur sacrifice. RIP+

  • La Grande Guerre du docteur Thiéry, de Contrexéville - Année 1918

    Depuis le 16 septembre 1917, le médecin Aide-Major de 1ère classe Jean Thiéry est dans un hôpital d'évacuation à Lachapelle-sous-Rougemont (Terr. de Belfort), au contact du front des Hautes-Vosges sous la mitraille des obus et les bombardements aériens. Il soigne ses premiers soldats intoxiqués par les gaz et en fait une description à la limite du soutenable. Le 16 mai 1918, il rejoint le service médical du 81e RI à Polaincourt (Haute-Saône), en retrait du front où il suit les nouvelles de l'offensive alliée en Artois, Picardie et Champagne. Il commence à soigner les premiers cas de grippe espagnole. Le 29 octobre, le docteur Thiéry est muté dans les  Vosges, à Remoncourt, au service médical du 2ème bataillon de tirailleurs marocains, poste qu'il ne peut assurer bien longtemps car c'est le canton où il faisait de la politique avant guerre... Le 2 novembre, i lest médecin-chef au service médical du 71e bataillon à Eclaron (Haute-Marne) : à son habitude, il commente le monde qui l'entoure et critique surtout la hiérarchie militaire des services de santé ! On le retrouve en compagnie de son épouse qui loge parfois avec lui. Entre temps, lors de ses permissions, il découvre la présence des Américains à Contrexéville et, toujours excessifs dans ses propos, il compare les hôtels de la station à des lupanars et stigmatise les commerçants et hôteliers comme des profiteurs de guerre...

     

    ‡ Grande Guerre 1914-1918. Journal de route du docteur Jean Thiéry, de Contrexéville - Année 1918, tome 5, Cercle d'études locales de Contrexéville, 181 p., ill., 12 €.

  • Emile K., des champs de blé aux champs d'honneur

    C'est le tocsin de l'église de Frouard qui sortit définitivement Emile de son champs sur le plateau des Rays. Dès cet instant, sa vie bascula et se résuma à celles de milliers d'autres hommes en âge de combattre. Le gouvernement, l'état-major, "ceux d'en haut" allaient sacrifier une génération entière afin de laver l'affront de 1870 et récupérer l'Alsace et une partie de la Moselle...

    Emile K. ne revit pas sa tendre Isabelle abandonnée sur le quai de la gare alors que la foule criait "On les aura !". Il fut tué d'un éclat d'obus à l'âge de vingt-trois ans, à la Croix des Carmes. Il tenait dans le creux de sa main la photo de celle qu'il devait épouser... Il était un des "Loups du Bois-le-Prêtre".

    Un récit poignant rédigé à partir d'un carnet et des lettres envoyées à sa bien aimée par notre poilu lorrain. Histoire romancé aussi d'une amitié du Lorrain avec deux copains, du Sud-Ouest et de Bourgogne. Fraternité humaine et amour se conjuguent dans l'angoisse de cette terrible épreuve qui s'achève en terre de Lorraine, le 22 septembre 1914 à Mamey.

     

    ‡ Emile K., des champs de blé aux champs d'honneur, Bruno Rouyer, éditions Gérard Louis, 2018, 236 p., 18 €.

  • Nancy : le programme du Centenaire de l'Armistice 1918

  • Nancy dans la Grande Guerre

    A l'occasion du centenaire de l'Armistice 1918, la Ville de Nancy édite un magazine spécial "Nancy dans la Grande Guerre" qui raconte, année après année, le quotidien des Nancéiens lors du premier conflit mondial.

    >> Disponible en format numérique ➡️ bit.ly/2CQ2FHK 

  • Les allées d'arbres : de la guerre à la paix

  • Foch

    Depuis sa mort jusqu’en 1987, date du dernier ouvrage qui lui fut consacré, une vingtaine de biographes se sont succédés pour sculpter le même buste impressionnant d’un général sûr de lui, de ses théories et de son commandement, renversant le cours des batailles auxquelles il prenait part. En trente ans, bien des archives ont été exploitées et des livres écrits.

    Avec son souci habituel de la documentation, l’auteur a entrepris de reprendre l’une après l’autre chacune des étapes de la carrière du maréchal en tentant de démêler le mythe de la réalité. Ce long et passionnant travail de tri lui permet de dégager un portrait beaucoup plus balancé. C’est ainsi que les enseignements de Foch à l’Ecole de Guerre apparaissent avoir programmé la défaite de 1914 plus que prévu la victoire de 1918. Sa conduite de la bataille, particulièrement dans les trois premières années, est émaillée de désobéissances, d’imprudences et d’aveuglements. Le limogeage qui s’ensuivit prend alors une autre résonance, tout comme son retour en grâce et sa nomination au commandement suprême en 1918. Mais isoler ses erreurs permet aussi de remettre exactement en relief sa formidable contribution. Foch pouvait être hautain, borné, confus autant que fédérateur, clairvoyant et inspirant. A lui seul, il a semblé porté quatre ans durant l’espoir inextinguible de la victoire.

    Jean-Christophe Notin analyse également, de manière inédite et approfondie, l’influence exercée par Foch, pendant, mais aussi après la conférence de la paix où son obstination menaça de couper la France du reste de ses alliés.

     

    ‡ Foch, Jean-Christophe Notin, éditions Perrin, 2018, 544 p., 27 €.

  • Bleurville (88) : à la recherche de photos de l'inauguration du monument aux morts

    A l'approche du centenaire de l'aménagement des monuments aux morts dans les villes et villages de France (début des années 1920), nous sommes à la recherche de documents iconographiques (photos, documents écrits...) sur l'inauguration du monument aux morts de la commune de Bleurville (Vosges) qui a eu lieu entre 1920 et 1922.

    Appel est lancé auprès des Bleurvillois du village ou expatriés ou ayant des ancêtres originaires de Bleurville : fouillez activement vos archives photographiques et souvenirs !

    Merci d'avance pour votre collaboration.

    Les documents recueillis seront présentés dans le cadre d'une rétrospective sur la fin de la Première Guerre mondiale en Saône vosgienne.

     

    ‡ Contactez-nous à l'adresse mail : abbayesaintmaur.bleurville@gmail.com

  • L'Echo des 3 Provinces octobre-novembre 2018 est paru

    >> Plus d'info et abonnement sur www.adp3p.com

  • Nancy dans la Grande Guerre

    Une rétrospective à voir jusqu'au 18 novembre 2018 autour de l'hôtel de ville de Nancy.

    Une trentaine de reproductions de cartes postales anciennes et de clichés sortis des archives municipales de Nancy illustre la vie des Nancéiens au cours de la Première Guerre mondiale.

  • Autigny-la-Tour (88) : en marge du Centenaire de la venue du futur George VI d'Angleterre en 1918

  • Brin-sur-Seille (54) : colloque d'histoire de la Grande Guerre le 6 octobre

  • Deux ouvrages en souscription sur les bombardements de 14-18 sur Nancy

  • La Légion vosgienne, le numéro d'août 2018

    On peut adhérer à la Légion vosgienne, association patriotique créée dans le département des Vosges au lendemain de la Grande Guerre afin d'entretenir la mémoire des combattants.

    > Renseignement au 03.29.82.25.05 ou legion-vosgienne-mutil@orange.fr

  • Bertille

    A l'aube de la Grande Guerre deux familles d'un village du sud-ouest des Vosges s'opposent. Guéguerre vieille comme le monde entre propriétaire terrien et paysan sans le sous attaché à sa forêt. Mais s'était sans compter avec l'amour qui permettra de dépasser rancunes et jalousies...

    Histoire familiale romancée de notre auteur vosgien qui nous transporte dans un monde rural disparu, entre 1914 et la première décennie du XXIe siècle. Une belle ode à nos ancêtres ruraux et à leur vie faite de rudesse et d'amitié partagée entre ennemis d'hier.

     

    ‡ Bertille, Roger Poinsot, éditions des Lutins, 2018, 165 p., 18 €.

  • Autigny-la-Tour (88) : lorsque le futur roi George VI d'Angleterre fréquentait le château en 1918

  • Vosges 1918 : la fin d'une guerre

  • René Fonck, as des as et pilote de la Grande Guerre

    Qui donc, aujourd’hui, connaît le Vosgien René Fonck ?

    Tombé dans un relatif oubli, cet aviateur, as des as de la Première Guerre mondiale, « vengeur de Guynemer »,  semblait tout avoir pour figurer en bonne position dans le roman national. Son rôle équivoque sous le régime de Vichy aurait occulté la mémoire de ce pilote et député des Vosges de la IIIe République. Mais est-ce aussi simple ? Mettant à jour des documents jamais étudiés jusqu’alors, l'universitaire et historien Damien Accoulon tente de saisir l’ensemble des facettes de ce personnage complexe que fut René Fonck, dans un ouvrage qui nourrit finalement une réflexion plus large sur ce qui forge, ou non, les héros nationaux.

     

    ‡ René Fonck. As des as et pilote de la Grande Guerre, Damien Accoulon, éditions Privat, 2018, 405 p., ill., 21 €.

  • Mémoire de René Fonck

    >> Plus d'info ou pour adhérer à l'association Mémoire de René Fonck : rene.fonck.free.fr

  • La Légion vosgienne

    Vous ne connaissez pas la Légion vosgienne ?!

    Il s'agit de la plus ancienne association patriotique vosgienne créée juste après la Grande Guerre par les anciens combattants. L'objectif était de poursuivre la fraternité des tranchées une fois la paix revenue et, surtout, entretenir le souvenir des poilus tombés au champ d'honneur.

    Il s'agit-là d'une originalité vosgienne car nul autre département n'a connu une telle création. La Légion vosgienne est organisée en sections, elles mêmes rassemblées en circonscription. Jadis, chaque village possédait sa section à l'époque où les anciens combattants de 14-18 étaient encore nombreux...

    Désormais, les sections de la Légion vosgienne accueille tous ceux qui souhaitent œuvrer en faveur du souvenir des combattants de toutes les guerres, les anciens militaires d'active, les anciens du service national et tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté qui veulent entretenir la mémoire de ceux qui ont donné leur vie pour la patrie et la défense des libertés.

    Chaque adhérent reçoit le bulletin de liaison quadrimestriel "La Légion vosgienne".

    Enfin, la Légion vosgienne, par son porte-drapeau, est présente lors de toutes les commémorations patriotiques (11-Novembre, Déportés, 8-Mai, fin de la guerre d'Algérie...).

  • Ferveur religieuse pendant la Grande Guerre

  • Brin-sur-Seille (54) : grande fête autour de la reconstitution du poste de douane 1871-1918 le 3 juin

  • La mémoire retrouvée : les Américains dans le pays de Bourmont 1917-1919

    Entre Meuse et Mouzon, Bourmont, aujourd'hui en Haute-Marne, jadis du duché de Lorraine et de Bar, est le lieu où fut créée la 2ème Division d'infanterie américaine en 1917. Cent ans après, il importe de rendre hommage à ces hommes venus d'outre-Atlantique pour chasser l'ennemi du beau pays de France....

    Grâce à la générosité de collectionneurs privés, l'exposition, présentée à Bourmont jusqu'au 11 novembre 2018, met en valeur des fonds iconographiques et écrits tels que les Cahiers de dessins d'Yvonne de Mahuet et les exceptionnelles photographies sur plaques de verre de l'abbé Haquin. Des collectionneurs, des historiens, des amoureux du pays de Bourmont on relevé le défi de reconstituer la mémoire de la présence américaine à la fin de la Grande Guerre.

    Le catalogue réunit la plupart des objets et documents présentés dans le cadre de cette exposition mémorielle. L'ouvrage retrace également l'histoire de la présence des troupes américaines dans ce Bassigny éloigné de la ligne de front. Les Sammies ont laissé des traces à Bourmont certes, mais également dans les communes haut-marnaises et vosgiennes voisines : Breuvannes, Damblain, Sommerécourt, Vrécourt, Robécourt, Saint-Thiébaut...

    Ce magnifique catalogue réunit plus de 500 clichés inédits ainsi que des témoignages écrits ; autant de détails de cette histoire partagée qui nous réunit cent ans après.

     

    ‡ La mémoire retrouvée. Les Américains dans le pays de Bourmont 1917-1919, collectif, SHAB, 2017, 277 p., ill., 15 €.

  • Monthureux-sur-Saône (88) : AG de la 73ème section de la Légion vosgienne

    L'assemblée générale annuelle de la 73ème section de la Légion vosgienne s'est tenue à Monthureux-sur-Saône sous la présidence de Raymond Arnaud, en présence du maire de la commune.

    La Légion vosgienne est une association patriotique originale puisqu'elle fut fondée dans le département des Vosges à l'issue de la Grande Guerre par les anciens combattants qui voulaient prolonger la fraternité vécue dans les tranchées et, surtout, entretenir le souvenir de leurs frères d'armes tombés au champ d'honneur. Elle est organisée en sections cantonales, celle de Monthureux étant la 73ème section.

    Le président Arnaud a rappelé les activités de l'année écoulée : la Légion vosgienne participe à toutes les commémorations de la mémoire des anciens combattants et autres victimes des guerres. Il a regretté l'absence de la jeunesse dans les rangs des associations patriotiques et le peu d'enthousiasme des enseignants pour participer aux cérémonies du souvenir. Après avoir fait part de sa décision de « passer le flambeau » après 9 années de présidence, c'est Philippe Cassagne, adhérent de la Légion vosgienne et ancien militaire du 1er Tirailleurs d'Epinal, qui a été élu à l'unanimité pour succéder à Raymond Arnaud. Le nouveau président souhaite poursuivre l'action en faveur de la mémoire des anciens combattants avec le soutien de tous les membres de la Légion vosgienne, de Monthureux et des villages voisins (Bleurville, Regnévelle, Saint-Julien...).  Il a lancé un appel aux anciens militaires OPEX et à tous ceux qui ont effectué leur service militaire afin qu'ils rejoignent les rangs de la Légion vosgienne.

    Le trésorier Jacques Durupt a présenté le bilan financier et a insisté sur la contribution de la section locale dans la campagne du Bleuet de France, œuvre de soutien en faveur des soldats blessés et des veuves et veufs de militaires tués en opérations commandées. Il a confirmé que Roland Thomas, ancien déporté, se verra remettre la médaille d'or de la Légion vosgienne lors d'une cérémonie présidée par le président départemental de la Légion vosgienne.

    Enfin, Christian Jatteau, de Lironcourt, a rappelé le sacrifice oublié des anciens d'Indochine entre 1946 et 1954, et a regretté que leur mémoire soit complètement passée sous silence lors des cérémonies officielles.

    L'assemblée générale s'est clôturée dans la convivialité par le partage du verre de l'amitié.

  • Centenaire de la création de la Tchécoslovaquie commémoré à Darney (Vosges)

    Le 30 juin 2018, Darney commémorera le centenaire de la fondation de l'Etat Tchécoslovaque.

    C'est en effet à Darney que le président Poincaré et des représentants tchèques et slovaques en exil en France ont décidé la création de ce nouvel Etat le 30 juin 1918, sur les décombres de l'empire austro-hongrois.

    En tant que Lorrains, nous ne pouvons pas nous réjouir de cet abandon de l'empire d'Autriche-Hongrie : nos ducs entretinrent des relations étroites avec les empereurs au cours des siècles et le dernier duc François III fut même à l'origine de la dynastie des Habsbourg-Lorraine par son mariage avec Marie-Thérèse de Habsbourg en 1736...

    D'ailleurs, depuis, -ironie de l'Histoire - la Tchécoslovaquie a volé en éclats puisque chaque nation a repris son indépendance avec la création de la République tchèque et la Slovaquie.

  • Nancy a commémoré le 102e anniversaire de la mort du colonel Driant

    Les porte-drapeaux rendent les honneurs au colonel Driant devant la plaque commémorative, place Driant à Nancy [cl. ©H&PB].

    102 ans plus tard, la Ville de Nancy s'est souvenue de son député, le colonel Emile Driant, tombé au champ d'honneur le 22 février 1916 au Bois des Caures, près de Verdun, au côté de ses valeureux chasseurs.

    La cérémonie patriotique était présidée par Eric Freysselinard, préfet de Meurthe-et-Moselle et arrière-petit-fils du président de la République lorrain Albert Lebrun.

  • Nancy rend hommage au colonel Emile Driant

    Il y a 102 ans, le 22 février 1916, le colonel Emile Driant était tué au Bois des Caures à Verdun

    A l’occasion du début de la bataille de Verdun, les bataillons de chasseurs de Driant ont été quasiment anéantis par le pilonnage d'artillerie et l'assaut de l'infanterie allemande. Ayant largement ralenti la progression du général Falkenhayn, Driant ordonne à ses chasseurs survivants de se replier. Il tombe vers 15h00 frappé d'une balle à la tempe. Il avait 60 ans.

    Officier saint-cyrien brillant, il est à plusieurs reprises sanctionné pour des articles publiés sans autorisation dans lesquels il défend la mémoire de son beau-père, le général Boulanger, ou bien dénonce trop vigoureusement « l'affaire des fiches » du ministre de la guerre franc-maçon, le général André.

    En 1905, sa carrière étant définitivement compromise, il se lance en politique avec l'appui de Déroulède et Barrès et est élu député à Nancy. Il poursuit parallèlement son activité d'écrivain, sous le nom de « Capitaine Danrit », nom d’emprunt adopté alors qu'il était encore militaire. Talentueux, il écrit une vingtaine de romans d'anticipation ayant pour thème la guerre prochaine et remporte un vif succès à chaque parution. Il devient ce que l'on appellerait aujourd'hui un "best-seller" du thriller technologique.

    Lorsqu’éclate la guerre, il est toujours député et a 59 ans. Il demande malgré tout son incorporation.

     

    ‡ La Ville de Nancy lui rendra hommage samedi 24 février en après-midi lors d'une cérémonie place Driant, proche de la porte Saint-Georges.