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Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 182

  • Les Lorrains ont réinvesti La Mothe !

    Après le siège de 1645 de la cité fortifiée lorraine, l’antique cité de La Mothe a été de nouveau réoccupée par les troupes lorraines - bien inoffensives - tous étendards déployés, le temps de la fête annuelle organisée ce dimanche 23 août par l’association « Pour La Mothe ».

     

    fête la mothe3 23.08.09.jpgLa cité – devenue haut-marnaise depuis la Révolution - a revécu l’espace d’une journée une animation exceptionnelle. Sous un chaud soleil d’août, la matinée a débuté par une visite historique des ruines de la cité guidée par M. Jean Charles, historien et membre de l’association « Pour La Mothe ». L’après-midi, les nombreux visiteurs ont pu découvrir l’exposition historique et généalogique des descendants des habitants de La Mothe ainsi que de nombreux documents sur l’histoire de la ville et diverses pièces et objets découverts dans les fouilles.

     

    fête la mothe2 23.08.09.jpgDiverses animations ont réjoui toute la journée nos amis lorrains et champenois : « Les Ruistres sans terres » ont présenté un campement de voyageurs et pèlerins du XIVe siècle (tentes de couchage, costumes civils, harnois et armes) et l'association « La Trace » de Robécourt fit une démonstration d'une coulée de cloche. Cette cloche a été attribuée par tirage au sort en fin de journée à un heureux bénéficiaire.

     

    fête la mothe5 23.08.09.jpgDifférents métiers anciens animaient encore l’ancienne cour du château de La Mothe : brodeuses, tisseuses, atelier de bimbeloterie et de cuir, plantes et épices avec utilisation en cuisine médiévale.

     

    La soirée s’acheva par un bal et, la nuit tombée, les feux d'artifices illuminèrent la vieille forteresse lorraine. Qui va se rendormir sur ses souvenirs... jusqu'à l'été prochain.

     

    [clichés H&PB]

  • 31 août : les Vosgiens à Sion

    ND Sion.jpgLe diocèse de Saint-Dié invite les catholiques vosgiens à se rassembler sur la colline de Sion (entre Mirecourt et Nancy) pour le traditionnel pélerinage des Vosges.

     

    Le pélerinage du diocèse de Saint-Dié se déroulera toute la journée du lundi 31 août 2009. Au programme : accueil, messe en extérieur devant la basilique, repas en commun, chapelet.

    >> Se renseigner dans les paroisses vosgiennes pour les modalités pratiques.

  • A Domrémy : spectacle spirituel autour de Thérèse de Lisieux et Jeanne d’Arc

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    jeanne d'arc.jpgLes Travailleuses missionnaires de Domrémy présentent samedi 29 août à 21h00 en la Basilique du Bois-Chenu un spectacle spirituel intitulé « Rencontre de Sainte Jeanne d’Arc et de Sainte Thérèse ».

     

    Ce spectacle est donné dans le cadre du renouvellement annuel de la communauté des jeunes Travailleuses missionnaires de l’Immaculée en formation à Domrémy.

     

     

    >> Domrémy (Vosges), Basilique du Bois-Chenu, samedi 29 août à 21h00, entrée libre.

  • De l’inélégance des façades

    façade nancy.jpgNos façades urbaines ou rurales sont trop souvent enlaidies par des tas d’objets parasites liés à nos besoins modernes qui finissent par faire passer au second plan les éléments architecturaux les plus remarquables. En voici un « bel » exemple relevé sur un immeuble nancéien : les fées Electricité et Téléphonie auraient-elles oubliées d'être élégantes ? Force est de constater que oui.

    Certes le propriétaire des lieux a tenté de minimiser les dégâts en suivant les contours de cette ravissante niche de façade XVIIe. Mais le résultat n'est tout de même pas des plus esthétiques. Notre Vierge et les anges prennent de la distance avec ses artefacts sans âme, et ne semblent pas émus de voir ces câbles finir à leurs pieds…

    [cliché Est Républicain]

  • Patrimoine et culture du Pays de Neufchâteau

    Les actes des Journées d'études vosgiennes d'octobre 2008 viennent d'être publiés sous l'égide de la Fédération des Sociétés savantes des Vosges. L'ouvrage rassemble les travaux résultant de deux années de recherches et de mises au point des connaissances menées par une trentaine de passionnés d'histoire, de géographie, de culture et d'art.

     

    JEV neufchateau.jpgRetraçant l'histoire du site et de la ville de Neufchâteau de l'Antiquité à nos jours, sans prétendre à l'exhaustivité, ces articles exposent bien des aspects inédits : fouilles archéologiques, plans anciens, évolution de l'architecture civile, militaire et religieuse, lignées bourgeoises et modes de vie sous l'Ancien Régime, artistes et oeuvres, imprimeurs et éditeurs, hommes politiques de la Révolution au XXe siècle, en somme tous ceux qui ont contribué au rayonnement de Neufchâteau dans la Plaine des Vosges, sans oublier Nicolas François, dit "François de Neufchâteau", qui s'est fait connaître dans le monde littéraire et politique durant la Révolution et sous l'Empire.

     

    L'important patrimoine artistique et monumental de la ville s'est développé grâce à une prospérité économique soutenue, fondée sur une activité commerciale forte dès le Moyen Âge et au XVIIIe siècle (industrie du bois et de l'ameublement notamment) : cette étude globale du Pays de Neufchâteau mettant en perspective historique ses enjeux socio-économiques, témoigne que la ville reste assurément l'un des pôles dynamiques de l'Ouest vosgien.

     

    >> Patrimoine et culture du Pays de Neufchâteau, actes des Journées d'études vosgiennes, Jean-Paul Rothiot et Jean-Pierre Husson (sous la dir.), Fédération des Sociétés Savantes des Vosges et Amis du livre et du patrimoine de Neufchâteau, 511 p., ill. (35 €).

    >> En vente dans les librairies de Neufchâteau ou commande possible (dans la limite du stock) à l'Association Saône Lorraine, Grenier à Sel, 88410 CHÂTILLON-SUR-SAÔNE.

  • Voyage dans la vallée de l'Ourche

    vallée ourche.jpgCette brochure est un extrait d'un document réalisé par le comte d'Hennezel-d'Ormois dans les premières décennies du XXe siècle. Il relate plusieurs voyages de l'auteur dans les villages de la forêt de Darney et, en particulier, dans la vallée de l'Ourche, entre Claudon et Hennezel. La brochure présente l'histoire des différents sites historiques et industriels qui font encore la richesse de cette vallée boisée. Elle est illustrée par des reproductions de cartes postales anciennes des différents lieux visités.

     

    Le bénéfice de la vente de cette brochure va intégralement à l'association "Droiteval-Ourche-Patrimoine" qui s'est engagée dans une vaste entreprise de sauvegarde du patrimoine de la vallée de l'Ourche.

     

    >> Brochure "Voyage dans la vallée de l'Ourche" à commander à l'association Droiteval-Ourche-Patrimoine, 21 rue de l'église, 88410 CLAUDON (10 € port compris).

  • Bleurville : conférence sur l'affaire Buzenet à l'abbaye Saint-Maur

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    >> Conférence donnée par Marie-Françoise Michel, historienne de la Saône Lorraine et membre des Amis de Saint-Maur de Bleurville, dimanche 23 août à 15h00 à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville (Vosges).
    >> La conférencière présentera le résultat de ses travaux de recherches concernant une affaire judiciaire qui marqua la Lorraine dans les années 1760 et à laquelle s'intéressa Voltaire. Il s'agit de rétablir la vérité sur cette affaire criminelle qui fut à l'origine d'une erreur judiciaire.

  • Vic-sur-Seille : le Gallé brisé est retiré de l'exposition

    Une délégation du musée de l'Ermitage a sorti le vase de sa vitrine. Enquête en cours.

     

    gallé fendu.jpgLe fameux vase Gallé brisé mystérieusement dans sa vitrine à Vic-sur-Seille n'est désormais plus visible. Il a été retiré de la vue du public mais ne rejoindra, en principe, Saint-Petersbourg qu'à la fin de l'exposition, en compagnie des autres pièces prêtées. Dans la vitrine, il ne reste plus qu'une seule des urnes jumelles décorées d'orchidées.

     

    Une équipe du musée de l'Ermitage, conduite par la conservatrice en chef, est venue constater les dégâts. Deux experts ont examiné le vase. Les vidéos de surveillance du musée départemental Georges de la Tour vont également être analysées. L'identification de la cause, ou des causes, pourrait être relativement longue.

     

    Toutefois, en Lorraine pays du verre et du cristal, le phénomène ne paraît pas aussi mystérieux qu'il parait. « C'est un vase en cristal multicouches », explique Jean-Claude Mathiot, verrier à Baccarat. « Il a été exécuté en plusieurs phases, la cuisson est évidemment cruciale. La mise en température est progressive suivant l'épaisseur. L'extérieur refroidit plus vite que l'intérieur, il y a des paliers à respecter pour éviter qu'apparaissent des tensions au sein de la pièce. »

     

    A l'époque de la fabrication du vase, Emile Gallé utilisait un four à bois. « Les cristalleries étaient installées dans les régions à forte capacité forestières car elles étaient grosses consommatrices de bois », poursuit Jean-Claude Mathiot. « Les fours à bois ne permettaient pas toujours des cuissons parfaitement homogènes, et cela malgré le grand talent de l'artiste verrier. »

     

    Les couleurs et les différentes textures des verres utilisés sont également susceptibles d'engendrer des fragilités et des tensions. « Une pièce peut se fendre au bout de quelques semaines, ou tenir un siècle sans soucis et se briser à cent ans et deux jours », ajoute le verrier de Baccarat. « Une variation de températures d'une quinzaine de degrés, voire moins, peut suffire à compromettre la solidité. Surtout s'il y a des tensions résultant de la cuisson. Ces tensions peuvent être facilement observées à l'aide d'un polariscope (1). »

     

    Cette mésaventure n'aura eu qu'un seul aspect vaguement positif : des visiteurs se sont déplacés spécialement pour voir le vase brisé alors qu'ils avaient déjà vu l'exposition ou même qu'ils n'avaient pas prévu de venir à Vic-sur-Seille... Indépendamment de l'incident, « Emile Gallé : nature et symbolisme, influence du Japon » est un succès puisque ce sont déjà 38.000 visiteurs qui l'ont visitée.

     

    (1) Le polariscope est utilisé notamment en gemmologie. Il permet de rendre visibles les tensions internes.

     

    [d’après l’Est Républicain | 20.08.09]

  • Contrexéville : au chevet de l'église Saint-Epvre malade de ses multiples transformations

    L'église paroissiale de Contrexéville est malade des multiples remaniements réalisés au cours des siècles. Un nouveau chantier de consolidation s'avère indispensable pour garantir la pérénité de l'édifice cultuel.

     

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    [Vosges Matin | 10.08.09]
  • La forteresse vosgienne de Châtel-sur-Moselle toujours en chantier

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    [Vosges Matin | 04.08.09]

  • Eté 2009 : fréquentation touristique en hausse à Nancy

    Le tourisme est plutôt souriant à Nancy selon une note de conjoncture de l'office de tourisme qui relève notamment un plus fort passage d'étrangers que d'ordinaire.

    tourisme nancy.jpgNon, non, on ne va pas s'amuser à comparer les fréquentations touristiques entre Biarritz, Saint-Tropez et Nancy, par exemple. Bien sûr, on ne joue pas dans la même division, mais n'empêche que le mois de juillet chez Stanislas n'est pas mauvais à en croire les observations de l'office de tourisme. « La fréquentation à la banque d'accueil est en légère, mais sensible hausse depuis le début de la saison d'été », indique une note de conjoncture.

     

    Qui pousse la porte de l'office à l'angle de la place Stanislas et de la rue des Dominicains ? 400.000 personnes par an. Un chiffre affolant. La moitié de ces visites concerne des demandes d'informations sur la région, mais également d'autres coins de France. Qui se montre curieux ? Des Nancéiens à la recherche de documentation pour des hôtes, mais aussi des habitants d'Ile-de-France (que le TGV met à 1h30 de Nancy), des voisins d'Alsace, de Bourgogne et de Champagne.

     

    Phénomène nouveau : Nancy intéresse désormais les Bordelais et les Toulousains qui ne « montent » pas paradoxalement leurs 35-45 ans dans l'Est par les lignes à grande vitesse, mais en voiture et sans leurs enfants.

     

    Nancy attire les regards depuis l'international. Cet été, les étrangers (Allemands, Néerlandais, Belges, Anglais en majorité) sont en plus grand nombre et l'habituelle proportion de 20 % d'étrangers, calculée sur les années antérieures, risque fort d'évoluer vers le haut.

     

     

    touristes nancy.jpgLa tendance voulant que Nancy ne soit qu'une courte étape d'une journée ou d'une demi-journée dans un voyage serait en train de changer. Le phénomène reste à confirmer, mais, depuis une semaine, la demande de renseignements évolue. « Elle porte désormais sur des activités du lendemain ou du surlendemain, ce qui suppose des séjours de 48 à 72 heures sur place », indique la note de conjoncture.

     

    Ça implique donc de se trouver un toit. Là aussi, de nouveaux comportements se font jour avec l'apparition de réservations de dernière minute. Elles se concluent au comptoir de l'office de tourisme où les clients recherchent une chambre pour le soir même, à l'image du 4 août où l'on a enregistré 15 réservations qui ont toutes trouvé où dormir. En ce qui concerne ses lits, Nancy dort à la même enseigne que le reste du pays où la clientèle des hôtels, quand elle n'est pas descendue d'une étoile dans le choix de sa catégorie, goûte aux campings haut de gamme, aux chambres d'hôtes et aux gîtes au détriment de couettes plus urbaines. Peut-être cela tient-il au fait de ne pas s'enfermer en ville pour « rayonner » par demi-journée ou par journée sur l'ensemble de la région.

     

    C'est aussi vraisemblablement par souci d'économie. L'argent, à l'intérieur d'un panier moyen en baisse, est dépensé de façon moins accessoire. Les touristes préféreront parfois payer une visite guidée (d'ailleurs en augmentation en semaine par rapport au week-end) plutôt qu'un cadeau même modeste. L'incidence sur le chiffre d'affaires de l'office est limitée. Il reste globalement stable, compensé par le volume d'affaires.

     

     

    Des affaires qui tiennent pour partie à une spécificité nancéienne : l'attractivité de son enseignement supérieur et la taille de sa population estudiantine qui génèrent un tourisme utilitaire, notamment, depuis le 20 juillet. De nombreux parents accompagnent durant plusieurs jours le futur étudiant dans sa quête d'une résidence et passent plusieurs en ville, armés des plans des rues, des lignes de transports en commun et d'une liste d'adresses utiles, glanés à l'office. Une fois le « petit » ou la « petite » logés, ils reviennent l'esprit plus léger au comptoir, pour cette fois, visiter Nancy dans la foulée ou prendre la documentation en vue d'un prochain passage en ville.

     

    « Mieux qu'un frémissement, ce début de saison 2009 à l'office de tourisme rappelle un peu l'été 2007 », sent la note de conjoncture.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 17.08.09]

  • L'Assomption solennisée à l'ermitage Notre-Dame de Bermont (Vosges)

    Ce 15 août, le site de l'ermitage Notre-Dame de Bermont, sur le ban de la commune de Greux, à quelques pas de la maison natale de Jeanne d'Arc, a fêté dans la ferveur l'Assomption de la Vierge Marie sous un ciel limpide et illuminé par un chaud soleil.

     

    ND Bermont4 15.08.09.jpgLa messe matinale était célébrée en la petite chapelle - qui conserve pieusement le souvenir des visites de notre Jeannette - par les prêtres de la Fraternité Saint-Pierre d'Epinal. Après un sympathique repas pris en commun, la procession du Voeu de Louis XIII rassembla à 15 heures les pèlerins aux pieds d'un autel-reposoir surmonté d'une statue de Notre-Dame de Lourdes : le célébrant renouvella la consécration de la France à Marie selon le Voeu du roi Louis XIII de 1638. Puis la procession se poursuivit jusqu'à la chapelle pour le Salut au Saint-Sacrement.

     

    Les fidèles ont pu profiter encore de la remarquable exposition installée dans l'ancien ermitage consacrée à la piété populaire au temps de Jeanne d'Arc. D'utiles précisions historiques sur l'épopée johannique accompagnent cette présentation.

     

     

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    [clichés H&PB]
  • Sauvegarder l'habitat traditionnel avec la Communauté de communes de la Saône vosgienne

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    [Vosges Matin | 02.08.09]

  • Hommage à Mercédès Guingot à Châtillon-sur-Saône (Vosges)

     

    L’association Saône Lorraine a souhaité honorer Mercédès Guingot, membre éminent de la grande famille d’artistes lorrains des Guingot, en lui consacrant une exposition au Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône.

     

    expo mercedes guingot 14.08.09 017.jpgDans la famille Guingot, il y a le père, le fils et la belle-fille. Les œuvres ont fait l’objet d’une grande exposition en début d’année au Musée départemental des Vosges à Epinal. A Châtillon-sur-Saône, comme l’a expliqué Jean-François Michel, lors du vernissage de la rétrospective-hommage, il s’agit de présenter « la Saône Lorraine peinte et dessinée par Mercédès Guingot, des dessins, encres et aquarelles, réalisés lors du dernier séjour de l’artiste à Darney en 1986. »

     

    Les parents de Mercedès sont arrivés à Saint-Dié à la fin du XIXe siècle et c'est là qu'elle a vu le jour en 1905 et qu'elle rencontra son futur mari Henri Guingot, qui réalisa les décorations des stalles de la cathédrale du diocèse.

     

    expo mercedes guingot 14.08.09 007.jpgMercedès Guingot s'attacha à Darney en venant voir son frère Joannes Stouls installé dans le chef-lieu de la Vôge. Une fois devenue veuve, elle s'installera en Bretagne mais revenait régulièrement à Darney plusieurs fois par an pour y pratiquer son art. Elle aimait installer son chevalet dans les endroits les plus typiques du bourg.

     

    Elle organisa des expositions estivales dans les Vosges, en 1978 à Vittel, en 1979 à Epinal où le public appréciait particulièrement ses encres de Chine, ses gravures, ses collages et ses aquarelles. En 1986, elle choisit la salle des fêtes de Darney pour présenter une soixantaine de grands tableaux représentant notamment les signes du zodiaque, mais aussi la série des saints rappelant l'imagerie ancienne. Mercédès Guingot est décédée en 1993.

     

    Voilà donc une belle occasion d'aller découvrir - ou redécouvrir - les œuvres de Mercedès Guingot au Grenier à sel à Châtillon-sur-Saône où l’on peut admirer outre des représentations de Darney, des dessins d’Attigny, des Thons, de Châtillon et des paysages buccoliques de la Saône Lorraine.

     

     

    Quelques photos du vernissage du 14 août 2009...

     

     

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    [Clichés H&PB]

    >> Exposition hommage à Mercédès Guingot, Grenier à sel à Châtillon-sur-Saône (Vosges), jusqu’au 20 septembre.

  • Exposition à Domrémy : "Une histoire de famille : Jean Hordal et Charles du Lys, premiers historiens de Jeanne d'Arc au 17e siècle"

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  • Les grès flammés d'Alphonse Cytère à Rambervillers

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    [Vosges Matin | 28.07/09]

  • Sur les routes du Sud-Ouest vosgien avec les scouts d'Europe de Nancy

    Des jeunes scouts et guides d'Europe nancéiens étaient sur les routes du Sud-Ouest vosgien cet été. C'est toujours avec plaisir que nous croisons ces jeunes pleins d'enthousiasme, "toujours prêts" pour réaliser leur "BA" et animer les villages et les bourgs où ils font halte.

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    [source : Vosges Matin]
  • L'affaire Busenet : "Faites entrer l'accusé !"

    L'abbaye Saint-Maur de Bleurville (Vosges) va vivre des instants "historiques" dimanche 23 août. Marie-Françoise Michel va révéler toute la vérité sur l'affaire Busenet, une incroyable affaire criminelle qui défraya la chronique dans les années 1760.

     

    Bleurville 46.JPGGrâce à ses recherches, Marie-Françoise Michel, historienne du pays de la Saône Lorraine, a pu reconstituer dans le détail tout le déroulement de cette affaire judiciaire. On devrait plutôt parler "des" affaires puisque nous avons eu une première condamnation d'un pauvre innocent - François Martin, tonnelier à Bleurville - suivie du procès du véritable auteur des crimes et tentatives de meurtres perpétrés dans le pays : François Busenet (ou Buzenet), chapelier également du village de Bleurville.

     

    Nous vous promettons des révélations... historiques, assez éloignées - il faut bien l'avouer - du spectacle de la Compagnie L'Odyssée des étés 2007 et 2008 qui s'était inspiré de cette affaire locale.

     

    Venez nombreux écouter notre chroniqueuse judiciaire d'un jour !

     

    >> Conférence "Toute la vérité sur l'affaire Busenet" par Marie-Françoise Michel, dimanche 23 août à 15h00 à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville.

     

     

  • 15 août : fête de l'Assomption de la Très Sainte Vierge Marie

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    Assomption (XVIIIe siècle), église lorraine.

  • A la découverte de l'église de Martinvelle (Vosges)

    Chaque village vosgien possède son église, pour la plupart d'une beauté toute simple et toute remplie de la foi des générations passées qui ont enrichi la maison divine.

     

    martinvelle maître-autel église 2009.jpgL'église Saint-Pierre-aux-Liens de Martinvelle en fait partie : elle mérite un détour. Le village est situé aux confins du canton vosgien de Monthureux-sur-Saône et du département de la Haute-Saône.

     

    Le visiteur remarquera en particulier le retable du maître-autel qui vient de faire l'objet d'une remarquable restauration. Il s'agit d'un magnifique retable en bois du XVIIIe siècle qui renferme une toile de 1687 représentant le martyre de saint Gibert, abbé de Luxeuil, mort en 888.

     

    L'église possède par ailleurs d'autres éléments dignes d'intérêt : un Christ en croix (XVIe s.), une Vierge à l'Enfant (XVIe), une statue de saint Gibert (XVIe), saint François aux stigmates (XVIe), saint Pierre et saint Paul (XVIIIe), un tableau de la Vierge (XVIIIe), un tableau du miracle de saint Nicolas (XVIIIe).

     

    [cliché H&PB]

  • 15 août : fête de l'Assomption à Notre-Dame de Bermont (Vosges)

    La chapelle Notre-Dame de Bermont, située sur la commune de Greux à quelques kilomètres de Domrémy (Vosges), accueille les fidèles pour la fête de l'Assomption.

     

    Chapelle N.-D. de Bermont (Greux-88) 003.jpgSamedi 15 août, l'association Notre-Dame de Bermont ouvre les portes de la chapelle et de l'ermitage pour la fête de l'Assomption de la Vierge Marie. Le programme proposé est le suivant :

     

    > 11h30 : messe en la chapelle selon le Missel de 1962

    > 13h00 : pique-nique autour de la chapelle

    > 15h30 : procession et salut au Saint-Sacrement

     

    Rappelons que la chapelle de Bermont était fréquentée par Jeanne d'Arc qui venait y prier souvent les samedis. Propriété du diocèse de Saint-Dié, elle a été confiée à l'association "Notre-Dame de Bermont" qui en assure l'entretien et l'animation. A l'occasion du Centenaire de la béatification de Jeanne d'Arc, l'ermitage de Bermont accueille une intéressante exposition sur la piété au temps de Jeanne d'Arc.

  • Dimanche 16 août : rallye-promenade avec Droiteval-Ourche-Patrimoine

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  • Toul : marche silencieuse de soutien à l’abbé Noël

    Ce dimanche 9 août à 11h30, devant l'hôtel de ville de Toul, environ 70 personnes ont participé à la marche silencieuse de soutien organisée en faveur de l'abbé Roland Noël, ce prêtre toulois victime de jets de pierres et de dégradations répétées depuis plusieurs mois dans sa chapelle à la Croix-de-Metz.

     

    soutien abbé noel toul2 09.08.09.jpgLes organisateurs et participants, catholiques et non catholiques, pratiquants et non pratiquants, ont souhaité protester contre ces actes inadmissibles dirigés contre la religion catholique et un de ses ministres ; cette démarche se voulait non revendicative et surtout apolitique.

     

    Des jeunes du mouvement "Autonome Lorrain" s’étaient associés à ce rassemblement silencieux. Il s’agit d'un collectif régional pour la défense des valeurs de la civilisation occidentale et de la culture française. Une délégation nancéienne s'était spécialement déplacée pour l'occasion. L'une des adhérentes a lu une déclaration sur le parvis de la collégiale Saint-Gengoult, fustigeant les atteintes de plus en plus nombreuses aux symboles du christianisme dans notre pays et dénonçant la passivité des pouvoirs publics. Puis le cortège a rejoint dans le plus grand calme le parvis de la cathédrale Saint-Etienne pour la dislocation.

     

    On peut regretter que les paroissiens toulois ne se soient pas associés à cette marche de soutien envers leur prêtre…

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 10.08.09]

  • Jachères fleuries et abeilles font bon ménage en Saône vosgienne

    Depuis quelques semaines, des jachères apicoles fleurissent sur le bord des routes vosgiennes. Un plaisir pour les yeux et les insectes pollinisateurs qui se délectent de ce casse-croûte indispensable à leur survie.

     

    Elles s'appellent ail des ours, bouillon blanc, luzerne, millepertuis, sainfoin, sauge des près ou encore trèfle blanc. Multicolores, ces plantes sauvages sont un plaisir pour les yeux. Mais surtout pour les insectes pollinisateurs qui y trouvent un véritable "garde-manger", indispensable à leur survie.

    Toutes ces espèces mellifères présentent un avantage nutritif notamment pour l'abeille qui, la belle saison venue, se fait un plaisir de les butiner : de fleur en fleur, elle y trouve de façon variable du nectar, source de glucides, qui se transformera en miel, et du pollen, source de protéines. Si on peut croire que ces plantes nectarifères et pollinifères sont abondantes, ces ressources ne sont pas forcément présentes de manière suffisante tout au long de l'année. Une malnutrition qui a perturbé les butineuses et qui a participé à la forte mortalité des cheptels en 2008.

     

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    Dominique Roussel, Marcel Prétot, Alain Roussel et Hervé Destrignéville dans le verger fleuri
    [cliché Vosges Matin]

     

    "Les 50 % de pertes de ruches étaient directement liées à un hiver trop long mais aussi à un manque de pollen durant l'été 2007", note Dominique Roussel, président du Groupement de défense sanitaire des abeilles (GDSA). Faute de butinage, les abeilles s'étaient arrêtées de pondre trop tôt. Alors que les jeunes butineuses vigoureuses auraient pu affronter cet hiver rigoureux, les autres ne l'ont pas supporté. " Et il n'y avait plus personne pour attaquer le boulot au printemps", explique Marcel Prétot, président d'Apivosges. Un scénario catastrophe qui avait poussé Dominique Roussel à monter au créneau. En interpellant notamment les élus locaux et le conseiller général en charge de l'environnement, Alain Roussel.

    "Il fallait trouver des solutions pour assurer un avenir à nos abeilles", explique le président du GDSA en sachant que les apiculteurs ne peuvent plus compter sur les jachères agricoles depuis que la nouvelle réglementation européenne a réduit fortement le gel obligatoire des surfaces cultivées. Résultat : le garde-manger des insectes pollinisateurs a été réduit à peau de chagrin.

    Pour pallier ces carences alimentaires, le plan départemental, intitulé "Biodiversité : abeilles et insectes pollinisateurs", porté par Vosges développement, a encouragé les collectivités territoriales, les agriculteurs, les entreprises ou encore les particuliers à multiplier ces jachères apicoles. Dans le cadre de ce plan "abeilles", environ 1200 personnes ont reçu au printemps des sachets de graines.

    "Et 52 communes vosgiennes se sont inscrites au sein de ce dispositif", note Alain Roussel dont une dizaine sur la seule Communauté de communes de la Saône vosgienne qu'il préside. Ainsi, le maire de Tignécourt, Hervé Destrignéville, n'a pas hésité à planter 200 mètres carrés de mélanges mellifères dans son verger. Cela peut paraître insuffisant mais l'effort collectif a permis de planter en tout plus d'un hectare de jachères apicoles sur le secteur de la communauté de communes. "Ce n'est miraculeux mais ça aide", note Marcel Prétot.

    Et lorsqu'on sait qu'une ruche a besoin de 80 kg de miel pour survivre, on mesure l'importance de ces ressources alimentaires diversifiées qui ont un coût (environ 31 € le kilo de graines). Un obstacle économique qui pourrait en rebuter plus d'un. Mais les défenseurs de ces jachères poursuivent leur travail de sensibilisation. En espérant que les particuliers s'y mettent dès le printemps prochain. En prenant toutefois quelques précautions car les semis ne doivent pas se faire à la légère. Gare aux plantes invasives ou à fleurs doubles qui sont, certes, très jolies mais inutiles aux abeilles qui n'y piochent aucun nutriment.

    Si la multiplication des jachères apicoles ne sera pas le seul facteur qui permettra d'enrayer le déclin des abeilles, ça y participe. Un premier pas dont les premiers effets ne seront visibles qu'au printemps prochain lorsqu'il s'agira de faire le compte des ruchers. Et de constater si leur casse-croûte, qui profite aussi aux autres insectes pollinisateurs que sont le papillon et le bourdon, était de qualité.

     

    [Vosges Matin | 09.08.09]

  • Cyfflé, l’orfèvre lorrain de l’argile

    Cyfflé.jpgPaul-Louis Cyfflé, sculpteur, doit sa célébrité à ses créations en Terre de Lorraine, pâte patiemment mise au point, dont la finesse lui a permis de mouler des sculptures à l’aspect velouté. Les caractéristiques de son talent sont le réalisme des attitudes et les expressions des personnages représentés avec une extrême précision dans le détail.

     

    Il crée ses premiers biscuits auprès de maîtres faïenciers lorrains puis fonde sa propre manufacture à Lunéville en 1768. Avant de repartir aux Pays-Bas autrichiens, il vend ses nombreux modèles aux faïenceries de la région et ses créations sont éditées jusqu’à l’aube du XXe siècle.

     

    L’ouvrage évoque la carrière de l’artiste, la place de sa Terre de Lorraine dans la quête de la porcelaine au XVIIIe siècle et la fabrication complexe de ses statuettes ; un point est fait sur les productions des manufactures qui ont édité ses œuvres. Une étude de ses créations par thèmes les replace dans leur contexte, confrontant l’œuvre originale à ses multiples copies.

     

    Le catalogue est édité à l'occasion de l’exposition « Cyfflé, Orfèvre de l’Argile » présentée à la salle des fêtes de Saint-Clément (54) jusqu’au 17 août 2009. C’est le premier ouvrage illustré entièrement consacré aux œuvres de ce sculpteur, les derniers travaux remontant à plus de 50 ans, et n’ayant pas été publiés pour le grand public. Cette étude a bénéficié de l’aide de musées français (Sèvres, Marseille, Limoges, Toul, Lunéville), mais aussi étrangers (Musée Royal de Bruxelles, musée d’Andenne).

     

     

    >> Cyfflé, orfèvre de l’argile. Ses statuettes en terre de Lorraine et les reprises par les manufactures régionales, Catherine Calame, édition des Amis de la Faïence ancienne de Lunéville, 188 p., plus de 400 clichés couleur.

     

    >> A commander à Catherine CALAME, 57 rue du Neuf Pays, 54950 SAINT-CLEMENT (32 € + 4 € de frais de port, chèque à l’ordre de « Association Saint-Clément, ses Fayences et son Passé »).

  • Un bon cru 2009 pour la mirabelle de Lorraine

    Après plusieurs années particulièrement difficiles, les producteurs lorrains ont retrouvé le sourire. D'autant que l'alternance soleil et pluie de ces dernières semaines a permis aux fruits de mûrir dans de bonnes conditions.

    mirabelle.jpgDans certains secteurs de la région, la cueillette est avancée de quelques jours. A Rozelieures (54), par exemple, au Gaec de "La maison de la Mirabelle", les grandes manoeuvres ont commencé tôt dès le 6 août. Par la cueillette manuelle qui a permis de récolter quatre tonnes de fruits de bouche beaux et blonds à croquer qui se retrouveront sur les marchés dès le lendemain. La cueillette se poursuivra pendant environ trois semaines dans toute la Lorraine, de la Meuse aux Vosges en passant par Metz et son célèbre fruit d’or (qui n’a rien à voir avec la mirabelle de Nancy, comme chacun le sait !).

    [d'après l'Est Républicain | 07.08.09]

  • Renommée internationale pour les Hautes-Mynes du Thillot (Vosges)

    Les Hautes-Mynes du Thillot bénéficient aujourd'hui d'une renommée internationale. Une réputation qui pourrait entraîner une nouvelle dynamique sur un site minier singulier mais partiellement exploité.

    mines-de-cuivre-du-thillot.jpgBien avant que la Société d'études et de sauvegarde des anciennes mines (Sésam) se penche sur deux siècles d'exploitation minière, on savait qu'il y avait eu d'importantes extractions de cuivre au Thillot. Ce qui représentait la première source de minerais pour les Ducs de Lorraine. Mais ça s'arrêtait là. Les découvertes tiennent souvent à peu de choses. L'histoire des Hautes-Mynes du Thillot aurait pu rester enfouie si les archéologues de la Sésam n'avaient décidé de laisser de côté les fouilles des mines d'argent de Bussang pour passer à un minerai bien moins noble, le cuivre. Eux-mêmes n'avaient aucune idée des informations que les souterrains et les documents d'archives allaient révéler. Des découvertes qui ont chamboulé l'historiographie et qui font désormais la renommée du site thillotin.

    Pour s'en convaincre, il suffit de surfer un peu sur le net et de taper "gunpowder" (« poudre » en anglais). Les Thillotins seraient certainement surpris de constater que leur village est aujourd'hui cité dans le monde entier pour ses mines et l'utilisation de la poudre noire. Grâce au travail de recherche effectué par la Sésam - les archéologues n'ont pas hésité à se mettre à la paléographie pour transcrire les relevés trimestriels écrits en vieux français -, les mines de cuivre ont grillé la politesse à un autre site, celui de Banska Stiavnica en Slovaquie qui se vantait - à tort - d'être le premier à avoir utilisé la fameuse poudre dès 1627. En réalité, Le Thillot a dix ans d'avance sur eux. Et dès 1617, elle servira de façon continue à percer les galeries vosgiennes.

    Les scientifiques étrangers au Thillot

    Blason_Le_Thillot.pngL'erreur historique une fois réparée, les communications et les publications internationales de Francis Pierre se sont répandues comme une traînée de poudre. Chimiste de formation, le président de la Sésam devenu archéologue parcourt l'Europe et participe à de nombreux colloques internationaux. Un travail qui paye. Les scientifiques se bousculent désormais au Thillot. Dès la fin du mois, le conservateur du musée minier slovaque, Jozef Labuda, accompagné d'archéologues tchèques, investira les lieux pour se pencher sur ce saut technique qui ne s'est pas fait brutalement mais par des aménagements techniques successifs. Une amélioration rendue nécessaire par la dureté de la roche. "Parfois, les mineurs pouvaient mettre un an pour avancer de deux mètres", explique Francis Pierre avant d'ajouter que la Sésam avait été la première à publier la manière dont les fronts de taille étaient réalisés. Au XVIe siècle, toute la technicité pour creuser les galeries reposait sur l'utilisation du marteau et de la pointerolle. Deux outils que l'on retrouve encore au moment de l'utilisation du feu qui permettait de fragiliser la roche. Pour diriger le feu, les mineurs effectuaient une saignée. Ce sera une des dernières évolutions avant qu'un mineur ait l'idée de creuser un trou et d'y mettre de la poudre afin de faire exploser la roche. Si les archéologues ont pu décortiquer toutes ces étapes, c'est aussi parce que les Hautes-Mynes n'ont jamais été reprises après leur arrêt au XVIIIe siècle, figeant ainsi dans le temps l'état des galeries. Et par la même occasion les techniques qui n'ont pas été modifiées par les processus modernes.

    Mais l'intérêt du site ne s'arrête pas là. En 1996, Francis Pierre et son équipe ont fait une découverte exceptionnelle, celle d'une pompe à bras, d'un treuil et d'une deuxième pompe trouvée au fond de la mine Saint-Charles. Actionnée par une roue de plus de 10 mètres de hauteur et située à 200 mètres des galeries, cette dernière servait à évacuer l'eau stockée au fond de la mine. Des vestiges sortis de l'ombre qui n'ont pas "d'équivalent en Europe", assure Francis Pierre. D'autant que leur état de conservation est excellent.

    Ces techniques hydrauliques minières, datées de la première moitié du XVIIIe siècle, renforcent l'attractivité du Thillot. "Cet ensemble cohérent nous permet d'aborder le thème de manière complète sur le terrain", insiste Francis Pierre, convaincu que la réputation internationale du site thillotin peut entraîner une nouvelle dynamique. Et une plus grande valorisation de ce patrimoine minier singulier.

     

    [Vosges Matin | 03.08.09]

  • Toul : la paroisse pas solidaire avec l’abbé Noël

    Une manifestation destinée à dénoncer les faits qui ont été commis à la chapelle de la Croix-de-Metz à Toul et contre les menaces dont a été victime son curé, l’abbé Roland Noël, est programmée ce dimanche 9 août. Départ 11h30 dans la cour de l'Hôtel de ville, pour rejoindre la place de la République.

     

    église de toul.jpgL'objectif de cette manifestation vise également à apporter un soutien à l'abbé Noël, lequel est actuellement en vacances à l'étranger.

     

    Pour éviter toute confusion, l’abbé Patrick Beugin, curé de Toul et d'Ecrouves, souhaite préciser que cette manifestation n'est pas à l'initiative, ni de l'Eglise, ni de la paroisse, et que l'une comme l'autre ne s'associent à ce rendez-vous. « Il y a deux raisons à cela », confie le curé de la paroisse Saint-Mansuy du Toulois : « En premier lieu, une enquête est en cours. Laissons la police faire son travail. Ensuite, si les fauteurs de troubles doivent être sanctionnés, la paix civile dépend de l'implication de tous ». « S'il y a lieu de dénoncer de tels agissements », le prêtre souligne que l'on ne peut se focaliser sur la Croix-de-Metz. Le journal en main, il évoque le sentiment d'insécurité qui se développe aussi dans le secteur médiéval de la cité touloise.

     

    L’abbé Patrick Beugin conclut et insiste : « la paix civile est entre les mains de tous ».

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 07.08.09]

  • Un musée original à découvrir cet été : le prieuré-musée de la piété populaire à Bleurville (Vosges)

    Loin de reléguer la religion dans un musée, le prieuré-musée de Bleurville, a entrepris de rassembler des éléments significatifs et originaux de la piété pour mieux comprendre - et expliquer - les évolutions de la pratique du culte chrétien catholique.

     

    musée piété populaire st maur1 juill 09.jpgEtabli au rez-de-chaussée de l'ancien logis prieural du XVIIIe siècle, le conservatoire de la piété populaire de Bleurville rassemble dans trois pièces une partie des collections collectées par l'association des Amis de Saint-Maur depuis plusieurs années. L'idée est qu'il fallait trouver une destination à cette demeure historique qui jouxte l'ancienne abbatiale puis prieurale bénédictine Saint-Maur. Quoi de plus normal donc d'y installer tout ce qui a fait l'histoire de la piété chrétienne.

     

    jeu de messe2.jpgLa notion de "piété" s'entend au sens large puisqu'on y trouve du mobilier d'église, des vêtements liturgiques, des livres de piété et des missels de toutes époques, des objets de la piété populaire (chapelets, images pieuses, statuettes, bénitiers...). On est surpris d'y découvrir des jeux de messe. Qu'est-ce donc ? La tradition des jeux de messe apparaît dès le XVIIIe siècle. Moyen pratique utilisé par le clergé et les catéchistes pour initier les enfants au déroulement du Saint Sacrifice de la messe. On y trouve un ensemble de poupons et de poupées revêtus d'ornements sacerdotaux, des reproductions d'objets du culte (autel, croix, calice, hostie...), du mobilier (banc, harmonium...). Les jeux de messe exposés à Bleurville ont été fabriqués et utilisés jusque dans les années 1960 par les Soeurs du couvent de Godoncourt qui assuraient la catéchèse des enfants des paroisses environnantes. Ces jeux permettaient ainsi aux religieuses d'expliquer tout en s'amusant le déroulement de la messe selon le rite tridentin.

     

    cruxifix bois ivoire XVIIIe s.JPGLes responsables du musée prévoient à terme une extension du musée ; elle occupera le premier étage du logis prieural. Elle permettra de valoriser les objets et documents actuellement conservés dans les réserves... et d'accueillir les futurs dons de tous ceux qui souhaient que leurs objets religieux ne disparaissent pas ou finissent chez des antiquaires ou des brocanteurs. A Bleurville, ils seront mis en valeur dans un esprit complétement désintéressé. Simplement, pour montrer à nos contemporains - souvent ignorants du fait religieux - ce que nos ancêtres utilisaient pour exprimer leur foi.

     

    Le musée du prieuré réserve encore beaucoup d'autres surprises. A vous de venir les découvrir cet été !

     

    >> Le prieuré-musée de la Piété populaire de Bleurville est ouvert jusqu'au 1er septembre, les jeudis, vendredis, samedis et dimanches de 14h à 18h. Bleurville est situé dans les Vosges, entre Darney et Monthureux-sur-Saône, 21 km sud de Vittel.

    >> L'association des Amis de Saint-Maur recueille avec bienveillance tous les dons d'objets et de documents ayant trait à la piété religieuse en Lorraine afin de les mettre en valeur au sein du musée. Le musée recherche en particulier des tableaux, statues, crèches, objets du culte (encensoir, navette, calice, ciboire, clochette, croix de procession, reliquaire...). 

    >> Pour tout renseignement concernant les dons d'objets religieux, contactez abbaye.saint-maur@laposte.net

  • A Nancy, il y a 75 ans : les obsèques nationales du maréchal Lyautey

    Il y a 75 ans, Nancy offrait des obsèques nationales au maréchal Hubert Lyautey. Petit retour sur la vie et l'œuvre de cet illustre Lorrain.

     

    Lyautey.jpgLe 2 août 1934, il y a 75 ans, Nancy allait offrir au maréchal Lyautey, l'un de ses illustres enfants, né 80 ans auparavant, des funérailles nationales dignes d'un prince lorrain. Plutôt que des obsèques nationales organisées à Paris comme le veut la tradition, le maréchal avait souhaité que ce soit à Nancy, la capitale de sa « Lorraine bien aimée ».

     

    Le maréchal Lyautey s'était éteint le 27 juillet dans sa propriété de Thorey, au pied de la colline de Sion. Ce village deviendra Thorey-Lyautey à la demande de ses habitants pour conserver la mémoire de ce véritable homme d'Etat qui symbolise plus que jamais la grandeur de la France qu'il a si bien servie et dont il avait su montrer outre-mer le visage humain et généreux.

     

    Lyautey obseques.jpgDès la nouvelle connue, la foule commença à se presser pour venir se recueillir au château de Thorey devant sa dépouille. Le sultan Mohammed ben Youssef est revenu de Marseille où il était prêt à embarquer à l'issue d'un voyage en France. Il tenait à présenter ses condoléances à Madame Lyautey et à s'incliner devant le corps de celui dont le nom restera associé à l'histoire du Maroc où il a servi de 1912 à 1925. Hubert Lyautey, jeune officier sorti de Saint-Cyr à 21 ans avait d'abord fait un séjour de deux ans en Algérie avec son régiment, le 2ème Hussards.

     

    Lyautey spahis.jpgEn 1912, il est nommé premier Résident général de France au Maroc. Pendant 13 ans, jusqu'à son retour en France en 1925 et son installation à Thorey, il s'attache à jeter les bases du Maroc moderne, tout en respectant son sultan, ses traditions, sa religion, son patrimoine culturel et architectural. Il dote le pays des infrastructures indispensables à son évolution économique et sociale avec le dessein avoué de l'amener à son indépendance dans les meilleures conditions.

     

    Lyautey nancy.jpgÉlevé à la dignité de Maréchal de France en 1921, élu en 1912 à l'Académie Française où il fut reçu en 1920, ministre de la Guerre de décembre 1916 à mars 1917, Résident général de France au Maroc, de 1912 à 1925, commissaire général de l'Exposition Coloniale de 1931, il avait accepté, en 1928 la présidence d'honneur de tout le scoutisme français.

     

    Lyautey clerge.jpgLe 28 juillet, après les honneurs militaires rendus par la troupe dans le parc du château et un service religieux dans l'église du village, le cortège funèbre gagna Nancy à une cadence qui permettait aux Lorrains des bourgades traversées de manifester leur émotion sur son passage et le parcours dans Nancy se fit encore plus majestueux. Pendant trois jours la foule défila devant le cercueil exposé à la chapelle ducale des Cordeliers et veillée par des officiers et des scouts. Dans la nuit du 1er au 2 août, le cercueil fut transporté au Palais du Gouvernement, sur l'affût d'un canon, à la lueur des flambeaux, dans le vent et sous la pluie, au milieu des hommes en armes, tandis que sonnait le glas dans toutes les églises. Le jeudi 2 août, les funérailles nationales se déroulèrent en présence du Président de la République Albert Lebrun.

     

    Lyautey cathedrale.jpgCes obsèques à la fois majestueuses et baignant dans la ferveur populaire n'avaient eu d'égal que la célèbre pompe funèbre de Charles III. Le cercueil fut ensuite reconduit dans la crypte de la cathédrale où il devait rester quinze mois, le temps de la construction d'un mausolée à Rabat où il fut emmené en grande pompe fin octobre 1935.

     

    Depuis le 10 mai 1961, le maréchal Lyautey repose sous le dôme des Invalides à Paris.

     

    >> L'Association présidée par Pierre Geoffroy a sauvé et restauré le château de Thorey-Lyautey, à 35 km au sud de Nancy, en assure l'animation. Visite tous les après-midi sauf mardis du 1er mai au 30 septembre. Plus d'infos sur www.lyautey.fr

     

    >> Le 4 octobre 2009, une cérémonie nationale aura lieu à la chapelle des Cordeliers à Nancy.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 06.08.09 - clichés site internet "Nancy hier"]