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faïencerie

  • La faïence et l'enfant

    Né d'une remarquable exposition présentée au château de Lunéville durant l'été 2015, ce sympathique catalogue illustre parfaitement le développement de la faïence en Lorraine à partir du XVIIIe siècle qui a permis un renouvellement des arts de la table et la création de nouvelles pièces ornementales.

    Les jouets n'ont pas été oubliés avec les dînettes de poupée, les services à thé et à café ou les ensembles de toilette qui ont fait le bonheur des petites filles sages jusque dans les années cinquante du siècle dernier.

    Modeleurs et sculpteurs ont aussi laissé pour la postérité d'admirables groupes et figurines qui traduisent toute la grâce et la spontanéité de l'enfance.

    L'art au service de l'enfance pour exprimer l'innocence, rendre la douceur, magnifier l'amour, faire naître l'émotion, voire inspirer la spiritualité. A découvrir et à admirer dans ce beau catalogue magnifiquement illustré avec des clichés d'objets provenant de collections particulières.

     

    ‡ La faïence & l'enfant, catalogue de l'exposition présentée au château de Lunéville - Eté 2015, Guy Levieuge et Jeannine Guenot, Association des amis de la faïence ancienne de Lunéville - Saint-Clément, 2015, 83 p., ill. Disponible auprès de M. Guy Levieuge, 24 rue Boffrand, 54300 Lunéville.

  • La faïencerie de Niderviller

    couverture Niderviller.jpgL’ouvrage, édité par la Société d'histoire et d'archéologie de la Lorraine section de Sarrebourg, retrace l’histoire de la manufacture de Niderviller (Moselle) à travers ses propriétaires successifs : Madame Desfontaines, Jean-Louis Beyerlé, le comte Adam Philippe de Custine, Jean-François Lanfrey et la famille Dryander.

    Il est richement illustré par la reproduction d’œuvres emblématiques en faïence et en porcelaine, fabriquées par des peintres et sculpteurs éminents, tels que Lemire, Cyfflé, Anstett, etc. Celles-ci enrichissent aujourd’hui les collections des amateurs de céramique d’art et les musées, comme celui du Pays de Sarrebourg, avec de belles assiettes, soupières, statuettes et autres objets richement décorés.

    On y trouve aussi les procédés de fabrication : y sont en particulier évoqués les fonctionnements des différents fours et notamment celui des fours à bouteilles, qui ont fait l’objet de restaurations réussies, au cours des dernières décennies. Une particularité de Niderviller que les nombreux visiteurs apprécient.

    Cette manufacture fait la fierté de la commune de Niderviller, de la Communauté des communes de la vallée de la Bièvre et de la Lorraine, qui ont largement contribué à sa préservation par des restaurations successives, dont certaines sont encore en cours et d’autres à venir.


    ‡ Pour souscrire ou acquérir l’ouvrage, imprimer ou recopier le bon de souscription/commande : Bulletin de réservation.pdf

    ‡ Plus d’info, en écrivant à : S.H.A.L. - Section Sarrebourg, 1 avenue Clemenceau, 57400 SARREBOURG ou shalsarrebourg@wanadoo.fr

  • Val-et-Châtillon (54) : conférence "La faïencerie de Lunéville Keller & Guérin : entre industrie et atelier d'art"

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  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville : faïences et bénitiers de chevet

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    [Vosges Matin]

     

  • Auguste Majorelle et la faïencerie de Toul

    majorelle toul.jpgAuguste Majorelle s'installe à Toul en 1858 et y ouvre un commerce d'objets d'art. Ses liens amicaux avec les propriétaires de la faïencerie Toul-Bellevue, la famille Aubry, lui permettent d'exercer son art de décorateur. Il y invente également des procédés de décoration. En 1864, il dépose un brevet pour la décoration d'objets "genre chinois" sur des biscuits de faïence à l'aide d'un vernis laqué fabriqué par ses soins et appliqué à froid. En 1876, il met au point une seconde innovation où le décor est appliqué par la double utilisation du laquage et de l'émaillage. Ses techniques permettent de décorer des objets aux formes à la mode reprenant allégrement copie de style et exotisme.

     

    A la naissance de Louis en 1859, l'entreprise familiale commence à prospérer grâce à la vente notamment de meubles et de faïences dans le goût japonisant. Après son installation à Nancy en 1860, Auguste Majorelle continuera sa collaboration artistique avec la faïencerie touloise et s'y approvisionnera régulièrement en objets de toute sorte destinés à la vente.

     

    Dans le cadre des manifestations autour de la maison Majorelle, le Musée d'Art et d'Histoire de Toul présente une quarantaine de pièces de la faïencerie Toul-Bellevue décorées par Auguste Majorelle dans le goût japonisant. Un remarquable catalogue en conserve le souvenir et présente dans le détail ces oeuvres d'art.

     

    >> Auguste Majorelle et la faïencerie de Toul, Michel Hachet et Alde Harmand, Musée d'Art et d'Histoire de Toul, 2009, 77 p., ill. couleurs (10 €).

  • Cyfflé, l’orfèvre lorrain de l’argile

    Cyfflé.jpgPaul-Louis Cyfflé, sculpteur, doit sa célébrité à ses créations en Terre de Lorraine, pâte patiemment mise au point, dont la finesse lui a permis de mouler des sculptures à l’aspect velouté. Les caractéristiques de son talent sont le réalisme des attitudes et les expressions des personnages représentés avec une extrême précision dans le détail.

     

    Il crée ses premiers biscuits auprès de maîtres faïenciers lorrains puis fonde sa propre manufacture à Lunéville en 1768. Avant de repartir aux Pays-Bas autrichiens, il vend ses nombreux modèles aux faïenceries de la région et ses créations sont éditées jusqu’à l’aube du XXe siècle.

     

    L’ouvrage évoque la carrière de l’artiste, la place de sa Terre de Lorraine dans la quête de la porcelaine au XVIIIe siècle et la fabrication complexe de ses statuettes ; un point est fait sur les productions des manufactures qui ont édité ses œuvres. Une étude de ses créations par thèmes les replace dans leur contexte, confrontant l’œuvre originale à ses multiples copies.

     

    Le catalogue est édité à l'occasion de l’exposition « Cyfflé, Orfèvre de l’Argile » présentée à la salle des fêtes de Saint-Clément (54) jusqu’au 17 août 2009. C’est le premier ouvrage illustré entièrement consacré aux œuvres de ce sculpteur, les derniers travaux remontant à plus de 50 ans, et n’ayant pas été publiés pour le grand public. Cette étude a bénéficié de l’aide de musées français (Sèvres, Marseille, Limoges, Toul, Lunéville), mais aussi étrangers (Musée Royal de Bruxelles, musée d’Andenne).

     

     

    >> Cyfflé, orfèvre de l’argile. Ses statuettes en terre de Lorraine et les reprises par les manufactures régionales, Catherine Calame, édition des Amis de la Faïence ancienne de Lunéville, 188 p., plus de 400 clichés couleur.

     

    >> A commander à Catherine CALAME, 57 rue du Neuf Pays, 54950 SAINT-CLEMENT (32 € + 4 € de frais de port, chèque à l’ordre de « Association Saint-Clément, ses Fayences et son Passé »).