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obsèques

  • Saint-Dié (88) - Obsèques de Mgr Vilnet : l'homélie de Mgr Mathieu

    Homélie de Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié, prononcée lors des funérailles de Mgr Jean Vilnet

    Cathédrale de Saint-Dié – Samedi 26 janvier 2013

    lorraine,vosges,diocèse,saint dié,obsèques,mgr vilnet,mgr mathieu,évêque,homélie"La vie de Mgr Jean Vilnet s’est achevée discrètement là où a commencé son ministère épiscopal. Des messages reçus par dizaines montrent que beaucoup de ceux qui l’ont rencontré en sont restés marqués. Il a marqué l’histoire de l’Eglise de France. Sa vie fait signe aujourd’hui encore aux pasteurs comme aux fidèles et aux hommes de bonne volonté. Sa vie fait écho à l’évangile.

    L’évangile nous présente l’ami de l’époux. Jean-Baptiste traduit ainsi le sens de sa vie et de sa mission. Il est le précurseur envoyé devant le Christ, pour favoriser la rencontre de l’époux et de l’épouse, la grande rencontre du Messie avec le peuple des derniers temps. Quand on lui fait remarquer que ses propres disciples s’éloignent de lui et vont à Jésus, Jean-Baptiste se réjouit de ce mouvement vers Jésus. Il connaît la joie promise à l’ami de l’époux. C’est bien le début de l’Alliance nouvelle. C’est ma joie et j’en suis comblé. Lui, il faut qu’il grandisse et que moi je diminue.

    On en trouve un écho quand le Concile Vatican II définit l’Eglise-sacrement, signe et moyen de l’union intime avec Dieu et de l’unité de tout le genre humain. L’Eglise est au service de cette Alliance intime et unique. L’Eglise reprend la mission du Précurseur.

    Le Père Vilnet affectionnait Jean-Baptiste. Il l’avait rappelé dans son dernier message aux diocésains de Saint-Dié il y a trente ans. L’évêque est attiré par le Christ, disait-il cherchant le Christ, séduit par lui, aimé par lui, sauvé comme vous tous, de son péché. L’évêque n’est pas le Christ : disciple du Christ comme vous, il a en plus la charge de guider jusqu’au Christ, puis il se retire comme jadis Jean-Baptiste.

    Et il poursuivait : Si j’ai eu un rôle à remplir parmi vous, c’est de vous indiquer le Christ, route de l’homme, vous montrer le Christ puis vous laisser avec lui. Il fallait que le Christ grandisse en vous et dans toute notre Eglise et que l’évêque se fasse comme Jean-Baptiste, petit et oublié, rejoignant à sa place le peuple des croyants en marche vers le Royaume de Dieu. La joie du père Vilnet a donc été de nous conduire au Christ, de nous aider à accueillir le Christ, à nous unir à lui pour faire corps avec lui. Pour que l’Eglise se fortifie et atteigne la stature du Christ. Magnifique définition du ministère pastoral.

    Il rejoignait ainsi l’ardente invitation que Saint Paul adressait aux Ephésiens depuis sa prison : Je vous encourage à suivre fidèlement l’appel que vous avez reçu de Dieu : ayez beaucoup d’humilité, de douceur et de patience, ayez à cœur de garder l’unité de l’Esprit par le lien de la paix. C’est le fondement de l’unité des chrétiens, pour laquelle nous continuons de prier. Saint Paul à la source de notre unique espérance : Il n’y a qu’un seul Seigneur, une seule foi, une seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui règne au-dessus de tous, par tous, et en tous. Le Père Vilnet y était très attaché.

    Saint Paul évoque la diversité de l’Eglise, qui donne au Christ sa plénitude. Chacun a reçu de Dieu ministères et charismes : nous sommes donnés les uns aux autres : apôtres, missionnaires de l’évangile, pasteurs et chargés d’enseigner. C’est de cette manière que les tâches du ministère sont accomplies et que se construit le corps du Christ. Aujourd’hui comme hier, tous les baptisés ont leur part de la vie de l’Eglise et de sa mission.

    Au terme, dit encore Saint Paul, nous parviendrons ensemble à l’unité dans la foi et la vraie connaissance du Fils de Dieu, à la plénitude de la stature du Christ. Nous serons donc des adultes, nous ne serons plus comme des enfants nous laissant mener à la dérive par tous les courants d’idées au gré des hommes. Nous grandirons dans le Christ dans l’harmonie et la cohésion. Le Corps du Christ se construit dans l’amour. Parmi ces ministères, le Père Vilnet travailla à instaurer dans les Vosges le diaconat permanent comme le concile l’avait décidé : nous avons encore à mieux en comprendre le sens et la place parmi nous. Et il insistait beaucoup sur la place des laïcs. Avec un cœur d’apôtre, le Père Vilnet nous a constamment poussés à grandir.

    lorraine,vosges,diocèse,saint dié,obsèques,mgr vilnet,mgr mathieu,évêque,homélieNe vivez pas votre vie chrétienne seuls, mais en partageant en équipe et en communauté de croyants. Son dernier message aux vosgiens, toujours actuel, loin de nous laisser sommeiller sur les traditions de notre héritage chrétien, nous poussait ainsi à rajeunir sans cesse notre foi et nous rappelait : le Christ est à votre porte, il frappe, ouvrez sans attendre. Puissions-nous continuer de rajeunir notre foi en de multiples lieux de prière, de partage, de formation pour mieux accueillir le Christ.

    Il encourageait à l’engagement, chacun à votre place, selon vos possibilités, pour que vive notre Eglise, car elle ne croule pas notre Eglise, la sève du Christ lui redonne le printemps, la force de l’Esprit l’habite. Recommandation actuelle, de développer nos talents, nos charismes et de travailler ensemble, en particulier pour les jeunes.

    Le Père Vilnet avait aussi une préoccupation concrète de la charité, soyez solidaires du monde dans lequel nous vivons. Ce monde a besoin de la justice telle que Dieu la donne... Il a besoin de la Paix de Dieu... Il a besoin de se savoir aimé. C’est par là que commence l’évangélisation. Les hommes de notre temps ont besoin d’espérer, de savoir qu’aujourd’hui même les aveugles voient, les boiteux marchent, que ceux qui sont privés des droits essentiels vont voir tomber leurs chaînes, et que tous les pauvres entendent la Bonne nouvelle, la vraie, la seule qu’ils guettaient. Le rassemblement Diaconia 2013 à Lourdes, au moment de l’Ascension va nous le rappeler.

    Ainsi le Père Vilnet nous adressait souvent une parole d’apôtre, brûlante, presque lyrique. Il en était habité. On n’annonce vraiment la Bonne nouvelle que si elle transforme d’abord celui qui évangélise. Le service de la Parole est la première tâche de l’Eglise, inséparable de la charité. Le Père Vilnet nous y encourageait encore avec la création de la Fondation Jean Rodhain, cet inlassable apôtre de la charité.

    L’appel que Jean Vilnet avait reçu à venir servir l’Eglise dans les Vosges, avant de rejoindre le Nord, était enraciné dans l’expérience d’Eglise que fut le Concile Vatican II. et il nous encourageait sans relâche à en vivre à notre tour. Continuons à rajeunir notre foi avec ce Concile dont le Père Vilnet fut un héraut inlassable, même parvenu à la retraite. La flamme du Concile continuera à brûler parmi nous et éclairera aussi les nouvelles générations.

    – Regarder le monde avec amitié, c’est-à-dire avec le regard même du Christ.

    – Portons toujours attention aux hommes, à ceux qui vivent la précarité, l’inquiétude des lendemains. C’est essentiel pour l’annonce de l’évangile.

    – Que chacun entende l’appel à prendre la place qui est sienne, dans la diversité des ministères : ainsi nous sommes « donnés par Dieu les uns aux autres » pour la construction du Corps. Le Père Vilnet nous a appelés à grandir toujours dans le Seigneur. Pour devenir adultes dans le Christ.

    Puissions-nous ensemble, en Eglise, chercher le Christ, le Christ crucifié, qui nous aime et nous sauve, et nous appelle à le suivre. Travaillons ensemble au service du Corps du Christ, toujours en croissance, signe de Dieu au milieu du monde.

    Rendons grâce à Dieu pour le don qu’il nous a fait à travers ces 48 années du ministère épiscopal de Jean Vilnet. Que Dieu l’accueille parmi les bons serviteurs de l’Evangile. Et qu’il nous donne son Esprit, pour continuer chacun à notre place et avec la même ardeur, la Mission du Christ parmi nos frères les hommes.

    Amen."


    [texte et clichés : Diocèse de Saint-Dié]

  • Obsèques grandioses pour l’archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine

    Des milliers d'Autrichiens et d’étrangers se sont rassemblés ce samedi après-midi dans le centre historique de Vienne afin d'assister aux funérailles d'Otto de Habsbourg-Lorraine, héritier du dernier empereur d'Autriche-Hongrie et duc de Lorraine et de Bar.

     

    L'archiduc Otto sera enseveli, après une vie d'exil, dans la crypte des Capucins à Vienne, où reposent la plupart des membres de la famille impériale et royale. Son épouse, la princesse Regina de Saxe-Meiningen, décédée en 2010, sera portée en terre à ses côtés.

     

    C’est le cardinal-archevêque de Vienne, Sa Grandeur Christoph Schönborn, représentant le pape Benoît XVI, entouré d'un nombreux clergé, qui a chanté la messe de requiem en la cathédrale Saint-Etienne. Les funérailles ont rassemblé de nombreux représentants de la noblesse européenne, liée pour partie aux Habsbourg : en tête, le roi Carl XVI Gustaf de Suède et la reine Silvia, le grand-duc Henri du Luxembourg, le prince Adam II du Liechtenstein ainsi que les ex-rois de Bulgarie Siméon II et de Roumanie Michel Ier.

     

    Le président autrichien Heinz Fischer, son homologue géorgien Mikhail Sakachvili - une des filles d'Otto de Habsbourg, Gabriela, est ambassadeur de Géorgie en Allemagne -, les chefs de gouvernement croate, Jadranka Kosor, et de Macédoine, Nikola Gruevski, étaient également présents.

     

    Le cœur de l’archiduc Otto sera déposé dimanche 17 juillet dans une abbaye en terre de Hongrie, exprimant ainsi la fidélité de l'homme à sa dynastie et à son destin brisé.

     

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    Cercueils de l'archiduc et de l'archiduchesse déposés en l'église des Capucins de Vienne.

     

     

    [source : http://yannsinclair.over-blog.com]

  • Otto de Habsbourg-Lorraine fait Grand Croix de la Légion d’honneur par la France

     

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    Otto de Habsbourg-Lorraine et son épouse Régina en 2002 [cliché © Paris Match]

     

     

    Les dépouilles de l'archiduc Otto et de son épouse Régina sont arrivées vendredi 15 juillet au soir à Vienne et ont été déposées dans l'église des Capucins en attendant le requiem qui aura lieu à la cathédrale Saint-Etienne ce samedi 16 juillet. A cette occasion, les cercueils seront amenés à la cathédrale avant d'être déposés définitivement dans la crypte des Capucins.

     

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    La République française a rendu un hommage posthume au chef de la maison impériale d'Autriche en lui décernant la Grande Croix de la Légion d'honneur à titre posthume.

     

    La décoration a été remise à l'archiduc Karl de Habsbourg-Lorraine en l'église de Pöcking (Bavière) par le grand chancelier de la Légion d’honneur, le général Georgelin.

     

     

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    [source : http://yannsinclair.over-blog.com]

  • Im memoriam chanoine Daniel Boichot

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    Chanoine Daniel Boichot (1955-2011)

    Les obsèques du chanoine Daniel Boichot, curé de la cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Nancy, se sont déroulées lundi 27 juin en présence d'une foule nombreuse, émue et recueillie.

    La messe d'enterrement était présidée par Mgr Papin, évêque de Nancy & de Toul. Il était assisté de Mgr Raffin, évêque de Metz, et de Mgr Schockert, évêque de Belfort-Montbéliard. L'homélie a été prononcée par l'abbé Munier, vicaire épiscopal.

    Plusieurs dizaines de prêtres du diocèse et des diocèses voisins ont accompagné leur frère Daniel Boichot jusqu'à sa dernière demeure.

    RIP.

    ‡ Découvrez les textes de la messe des obsèques du chanoine Boichot ici : http://paroissenotredamedebonnenouvelle.cef.fr/spip.php?article227

  • Obsèques de Mgr Jacques Masson : samedi 23 octobre à 14h30 en l'église Saint-Pierre de Nancy

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    Mgr Jacques Masson

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    >> Les obsèques de Mgr Jacques Masson seront célébrées samedi 23 octobre à 14h30 en l'église Saint-Pierre de Nancy suivies de l'inhumation au cimetière de Bouxières-aux-Dames.

    > Le texte de l'homélie prononcée par M. l'abbé Husson lors des obsèques de Mgr Masson est consultable sur  http://www.hermas.info/article-homelie-de-m-l-abbe-husson-aux-funerailles-de-mgr-masson-59745133.html

  • A Nancy, il y a 75 ans : les obsèques nationales du maréchal Lyautey

    Il y a 75 ans, Nancy offrait des obsèques nationales au maréchal Hubert Lyautey. Petit retour sur la vie et l'œuvre de cet illustre Lorrain.

     

    Lyautey.jpgLe 2 août 1934, il y a 75 ans, Nancy allait offrir au maréchal Lyautey, l'un de ses illustres enfants, né 80 ans auparavant, des funérailles nationales dignes d'un prince lorrain. Plutôt que des obsèques nationales organisées à Paris comme le veut la tradition, le maréchal avait souhaité que ce soit à Nancy, la capitale de sa « Lorraine bien aimée ».

     

    Le maréchal Lyautey s'était éteint le 27 juillet dans sa propriété de Thorey, au pied de la colline de Sion. Ce village deviendra Thorey-Lyautey à la demande de ses habitants pour conserver la mémoire de ce véritable homme d'Etat qui symbolise plus que jamais la grandeur de la France qu'il a si bien servie et dont il avait su montrer outre-mer le visage humain et généreux.

     

    Lyautey obseques.jpgDès la nouvelle connue, la foule commença à se presser pour venir se recueillir au château de Thorey devant sa dépouille. Le sultan Mohammed ben Youssef est revenu de Marseille où il était prêt à embarquer à l'issue d'un voyage en France. Il tenait à présenter ses condoléances à Madame Lyautey et à s'incliner devant le corps de celui dont le nom restera associé à l'histoire du Maroc où il a servi de 1912 à 1925. Hubert Lyautey, jeune officier sorti de Saint-Cyr à 21 ans avait d'abord fait un séjour de deux ans en Algérie avec son régiment, le 2ème Hussards.

     

    Lyautey spahis.jpgEn 1912, il est nommé premier Résident général de France au Maroc. Pendant 13 ans, jusqu'à son retour en France en 1925 et son installation à Thorey, il s'attache à jeter les bases du Maroc moderne, tout en respectant son sultan, ses traditions, sa religion, son patrimoine culturel et architectural. Il dote le pays des infrastructures indispensables à son évolution économique et sociale avec le dessein avoué de l'amener à son indépendance dans les meilleures conditions.

     

    Lyautey nancy.jpgÉlevé à la dignité de Maréchal de France en 1921, élu en 1912 à l'Académie Française où il fut reçu en 1920, ministre de la Guerre de décembre 1916 à mars 1917, Résident général de France au Maroc, de 1912 à 1925, commissaire général de l'Exposition Coloniale de 1931, il avait accepté, en 1928 la présidence d'honneur de tout le scoutisme français.

     

    Lyautey clerge.jpgLe 28 juillet, après les honneurs militaires rendus par la troupe dans le parc du château et un service religieux dans l'église du village, le cortège funèbre gagna Nancy à une cadence qui permettait aux Lorrains des bourgades traversées de manifester leur émotion sur son passage et le parcours dans Nancy se fit encore plus majestueux. Pendant trois jours la foule défila devant le cercueil exposé à la chapelle ducale des Cordeliers et veillée par des officiers et des scouts. Dans la nuit du 1er au 2 août, le cercueil fut transporté au Palais du Gouvernement, sur l'affût d'un canon, à la lueur des flambeaux, dans le vent et sous la pluie, au milieu des hommes en armes, tandis que sonnait le glas dans toutes les églises. Le jeudi 2 août, les funérailles nationales se déroulèrent en présence du Président de la République Albert Lebrun.

     

    Lyautey cathedrale.jpgCes obsèques à la fois majestueuses et baignant dans la ferveur populaire n'avaient eu d'égal que la célèbre pompe funèbre de Charles III. Le cercueil fut ensuite reconduit dans la crypte de la cathédrale où il devait rester quinze mois, le temps de la construction d'un mausolée à Rabat où il fut emmené en grande pompe fin octobre 1935.

     

    Depuis le 10 mai 1961, le maréchal Lyautey repose sous le dôme des Invalides à Paris.

     

    >> L'Association présidée par Pierre Geoffroy a sauvé et restauré le château de Thorey-Lyautey, à 35 km au sud de Nancy, en assure l'animation. Visite tous les après-midi sauf mardis du 1er mai au 30 septembre. Plus d'infos sur www.lyautey.fr

     

    >> Le 4 octobre 2009, une cérémonie nationale aura lieu à la chapelle des Cordeliers à Nancy.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 06.08.09 - clichés site internet "Nancy hier"]

  • Hommage aux gendarmes de Neufchâteau morts en intervention

    4a85fec5527b4c776e4f25eb22766b50.jpgLe chef de l'Etat Nicolas Sarkozy, accompagné de la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie et du ministre de la Défense Hervé Morin, est arrivé à Neufchateau ce mardi 29 janvier à 10 h 20 où il a été accueilli par le maire Jacques Drapier, le président du Conseil général des Vosges et président du Sénat Christian Poncelet, et le préfet Albert Dupuy. Le président de la République a gagné la place Carrière proche de l'église Saint-Nicolas, où une foule de 350 personnes environ, composée d'officiels, de militaires mais aussi beaucoup de néocastriens, avait pris place dans une atmosphère de ferveur recueillie. Nicolas Sarkozy a d'abord salué les familles des trois gendarmes tués. Pendant une dizaine de minutes, il a échangé des mots de sympathie et de compassion à l'égard des proches des gendarmes Boyer, Régnier, et Bienfait, membres de la communauté de gendarmerie de Neufchateau-Coussey,  morts en service dans la nuit du 24 au 25 janvier, percutés par un train sur un passage à niveau.

    Portés par six gendarmes, les cercueils des trois militaires ont été déposés au centre de la place sur un catafalque. Les 341d97776002d73de8e430af835aefce.jpgcercueils ont ensuite été recouverts d'un drapeau tricolore tandis que la fanfare de la Garde républicainne interprétait les partitions de rigueur en pareilles circonstances. Le Président Sarkozy a ensuite pris la parole : " Je sais pour y avoir été malheureusement trop souvent confronté, le lourd tribut que paie la gendarmerie, comme la police, pour assurer la sécurité à laquelle aspirent logiquement nos concitoyens " a-t-il déclaré. " Les femmes et les hommes qui la composent et qui sont ainsi marqués dans leur chair, montrent la grandeur de l'idéal de justice et de paix qu'ils défendent chaque jour par un engagement absolu et sans faille, dans un contexte difficile où le danger est présent en permanence " a poursuivi Nicolas Sarkozy. Le président a également évoqué sa lassitude. " Que les choses soient claires : ce n'est pas normal pour moi que trois hommes puissent trouver la mort par l'inconscience d'un délinquant multirécidiviste. Quel que soit l'âge du délinquant, il y a un moment où trop, c'est trop " a déclaré le président de la République, avant d'ajouter : " je n'ai pas l'intention d'assister indéfiniment à des cérémonies où je dois accompagner des policiers ou des gendarmes à leur dernière demeure. La société doit choisir de quel côté elle est. Je souhaite qu'elle soit du côté des victimes " a poursuivi le chef de l'Etat avant de promettre l'exercice d'une grande sévérité à sanctionner les délinquants multirécidivistes.  

    5d8ace40d93a9abb31907b456d207224.jpgA l'issue de son discours, Nicolas Sarkozy a décoré les cercueils des trois gendarmes de la croix de chevalier de la Légion d'honneur, décernée à titre posthume. Les militaires ont également reçu la médaille de la gendarmerie avec citation et tous les trois ont été promus. A l'issue de la cérémonie, le chef de l'Etat a rencontré les militaires de la région Nord-Est et du groupemnt de gendarmerie des Vosges avant de quitter Neufchateau.

    RIP.

    [sources : Est Républicain, clichés Présidence de la République]