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alain roussel

  • Bleurville (88) : des vœux et une médaille du travail

    La salle de réception de la mairie accueillait récemment élus et habitants pour la traditionnelle cérémonie des vœux du maire.

    C’est en présence d’Alain Roussel, conseiller départemental, des représentants de la gendarmerie, des sapeurs-pompiers et des associations locales que le maire Denis Bisval a accueilli les nouveaux résidents qui ont fait le choix de s’installer à Bleurville. Il a salué également la présence de M. et Mme Deschaseaux, propriétaires de la discothèque L’Etoile, installée route de Nonville depuis le printemps 2016, qui contribue à l’animation de notre secteur rural et à la notoriété de la commune. Et de souligner l’action irremplaçable des acteurs économiques du village qui contribuent à la création d’emplois. Cette cérémonie était aussi l’occasion de remercier Françoise Roussel, secrétaire attachée à la mairie de Bleurville depuis 30 ans. Entrée en fonction le 1er octobre 1986 sous le second mandat de Marcel Bisval, elle a été une précieuse assistante des maires successifs. « Collaboratrice exemplaire, elle maîtrise des dossiers de plus en plus lourds et complexes » rappelait Denis Bisval qui ne manquait pas de souligner également ses qualités de pâtissière ! La médaille du travail lui a été remise sous les applaudissements de l’assistance.

    Le maire a fait un rapide bilan des actions menées au cours de l’année écoulée : travaux de voirie, aire de jeux, renforcement du réseau électrique, acquisition de matériel de désherbage… 2017 verra se poursuivre le programme d’entretien de la voirie communale avec le soutien financier des différentes collectivités territoriales. Il est également prévu d’installer une protection du château d’eau et des captages d’eau potable, le renouvellement du matériel d’entretien de l’employé communal, la poursuite de l’étude du projet d’assainissement collectif, l’accessibilité handicapés de l’église paroissiale. Une réflexion est en cours sur le devenir de la bibliothèque municipale qui connaît une baisse de fréquentation. Denis Bisval a rappelé enfin que les affaires scolaires sont désormais prises en charge par la nouvelle communauté de communes des Vosges côté Sud-Ouest qui assume aussi l’entretien des bâtiments scolaires.

    Après avoir souhaité ses vœux à la population et remercier les conseillers municipaux pour leur implication dans la gestion communale, le maire a invité l’assistance a partagé le verre de l’amitié.

  • Mont-de-Savillon (88) : l’ancienne usine Gantois sera rénovée

    Dans le cadre du plan « Territoire à Énergie Positive pour la Croissance Verte » (TEPCV), la communauté de communes du pays de la Saône vosgienne prévoit de réhabiliter l’ancienne usine.

    Les bâtiments à l’abandon, publics ou privés, ne manquent pas ces temps-ci. A Monthureux-sur-Saône, au hameau du Mont-de-Savillon, à côté de la déchetterie, c’est l’ancienne usine Gantois de 7 300m² qui a besoin d’être réhabilitée. Elle le sera partiellement grâce au TEPCV, une aide pour les « projets verts ».

    La communauté de communes prévoit la rénovation de 3 000 m² et n’est pas en reste d’idées sur l’utilité future du bâtiment, qu’elle veut transformer en pôle multi-activités. Un moyen de préserver le patrimoine et les emplois.

    Parmi les activités prévues dans cet espace, la vente de produits locaux. Une étude de marché devra cerner les attentes des consommateurs. Selon les résultats, un simple local ou l’agencement d’un véritable magasin verra le jour. L’embauche mutualisée d’un vendeur par les producteurs est aussi envisagée.

    La communauté de communes entend ainsi donner un coup de pouce aux agriculteurs qui relèvent actuellement des défis de modernisation mais aussi de choix de production. « Ceux qui se lancent dans l’agriculture raison née ou bio commencent à mieux s’en sortir, mais il faut les aider, les encourager », soutient Alain Roussel.

    Un pressoir communal sera également acquis pour 3 000 €.

    Le taux de vacance des bâtiments dans la communauté de commune est important : 13,6 % en 2012. Pour Alain Roussel, cela constitue un non-sens de construire toujours plus de bâtiments neufs et « d’étendre » les villes alors que les centres des bourgs se désertifient. « On paye les réseaux, construire plus loin c’est payer des raccordements, ça a un coût », justifie-t-il. Autant utiliser l’existant.

    Mais racheter une maison pour mettre autant dans les travaux, cela en refroidit plus d’un. C’est pourquoi le projet prévoit de créer un « conseil », constitué probablement d’architectes, financé par la collectivité et le TEPCV. « Ainsi les particuliers sauront exactement comment et pour combien ils devront réhabiliter la maison, démarche contraignante qu’ils n’auraient peut-être pas entreprise sinon », explique Alain Roussel.

    Certaines maisons, trop abîmées ou sans réel apport pour la préservation du paysage, pourront aussi être détruites pour libérer les terrains.

    Ce lieu doit être un laboratoire d’expérimentation, y compris en matière d’énergie. Pour son autonomie électrique (chauffage et luminaires notamment), des panneaux photovoltaïques seront posés.

    Une étude doit également estimer combien cela coûterait de remettre en route le barrage hydro-électrique situé à côté. « Il n’est plus en usage depuis au moins une trentaine d’années, mais on l’a bien conservé, il est en bon état », note Alain Roussel, président de la communauté de communes de la Saône vosgienne. D’autres barrages comme celui-ci sont disséminés le long de l’eau et cela pourrait donc ouvrir la voie à d’autres remises en état.

    [d’après Vosges Matin]

  • Quel nom pour la future grande communauté de communes du sud-ouest vosgien : et pourquoi pas "Pays de Saône & Mouzon" ?

    [VM]

  • Canton de Darney (88) : Alain Roussel et Carole Thiébaut-Gaudé élus dès le 1er tour

    Le binôme Roussel - Thiébaut-Gaudé (divers droite) élu au 1er tour.

    Résultats du 1er tour des élections départementales

    Dimanche 22 mars 2015

    Canton de Darney (Vosges)

    Commune de Bleurville

    Binômes de candidats

    Nuances

    Voix

    % inscrits

    % suffrages exprimés

    M. Alain ROUSSEL - Mme Carole THIEBAUT-GAUDÉ

    DVD

    98

    35,00

    62,03

    M. Christophe ALEXANDRE - Mme Elodie VOIRIN

    FN

    47

    16,79

    29,75

    M. Olivier SUTER - Mme Fanny THEIS

    PCF-FDG

    13

    4,64

    8,23

     

     

    Nombre

    %

    inscrits

    %

    votants

    Inscrits

    280

     

     

    Abstentions

    116

    41,43

     

    Votants

    164

    58,57

     

    Blancs

    4

    1,43

    2,44

    Nuls

    2

    0,71

    1,22

    Exprimés

    158

    56,43

    96,34

  • Nouveau canton de Darney (88) : Alain Roussel candidat à sa réelection

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    [VM]

  • Bleurville (88) : des projets malgré un contexte difficile

    La municipalité accueillait récemment les habitants du village pour la traditionnelle cérémonie des vœux. Des projets à l'ordre du jour malgré les difficultés économiques.

    vosges,bleurville,denis bisval,maire,alain roussel,conseiller général,voeuxUne minute de silence a tout d'abord été respectée à la mémoire de toutes les victimes des récents attentats perpétrés à Paris. Le maire, Denis Bisval, entouré de son conseil municipal, a salué la présence d'Alain Roussel, conseiller général du canton et président de la communauté de communes, de Maurice Hatier, maire de Nonville, des représentants de la gendarmerie de Monthureux-sur-Saône ainsi que des responsables des différentes associations locales dont il a salué le travail d'animation réalisé tout au long de l'année. Denis Bisval a paticulièrement souligné le dynamisme des entreprises industrielles et artisanales du village ; il s'agit là d'un véritable atout de développement qui doit contribuer à renforcer la démographie de Bleurville. Sur ce plan, le maire a déploré la baisse de la population avec pour conséquence directe la fermeture d'une classe en 2014...

    La nouvelle municipalité élue en mars dernier a poursuivi les travaux engagés sous la mandature d'André Granget : l'entretien des voies communales, l’aménagement de l'atelier municipal, l'installation d'une rampe d’accessibilité de l’école maternelle ; la pose d’un nouveau paratonnerre et le remplacement des moteurs et battants des cloches de l'église paroissiale. Et, dans un trait d'humour, Denis Bisval a souhaité qu'aucun grincheux ne demande la suppression des sonneries de cloches, car c'est une tradition qui ne souffrira d'aucune remise en cause ! Enfin, il a rappelé la création, à l'entrée du village, d'un chenal permettant d'éviter les inondations du quartier situé entre le ruisseau du Gras et celui des Ailes.

    Malgré la baisse des recettes fiscales, des subventions et des dotations de l'Etat, Bleurville va connaître courant 2015 quelques travaux d'aménagement et d'amélioration du confort des administrés : la desserte forestière du Neufmont sera achevée au printemps, la réparation des routes communales et forestières se poursuivra – Bleurville possède 20 km de voies à entretenir ! -, la salle du club Joyeux villageois, sous l’ancienne mairie, sera remise en état afin d'accueillir les rencontres des retraités et les réunions d’associations. « Le projet de schéma d’assainissement collectif a été adopté », a précisé le maire. « Il s’agit là d’un projet ambitieux. Dans quelques jours, je réunirai les personnes compétentes pour étudier et approfondir les coûts, définir les aides aux financements. Ce sera long, et nous tous devrons participer financièrement en premier lieu par l’augmentation du coût du m3 d’eau. » Au printemps, ERDF procédera au renforcement du réseau électrique dans le quartier de Belle-Perche avec des travaux d'enfouissement. Alain Roussel a également rassuré les Bleurvillois en annonçant l'arrivée prochaine du très haut débit pour les utilisateurs d'internet. Enfin, la carrière de granit de Noirmont sera relouée à deux entreprises candidates.

    Le conseiller général a souligné brièvement toutes les actions engagées par le Conseil général des Vosges et la Codecom en faveur du dynamisme du bourg centre et des communes du canton, notamment avec la création de la maison de santé. Plus que jamais, il faut que de jeunes actifs s'installent dans nos villages et y développent leurs talents pour que nos villages demeurent attractifs et dynamiques.

    Après l'échange des traditionnels souhaits, les participants ont partagé le verre de l'amitié dans une ambiance sympathique et une coupe de fleurs a été remise au seul couple venu s'installer à Bleurville en 2014. On les espère plus nombreux en 2015 !...

    [cliché : courtoisie de M. Bisval]

     

  • Actualités en Saône vosgienne

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    [Vosges Matin]

  • Les paysages de la Saône vosgienne passés au crible

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    [Vosges Matin]

  • Pays de la Saône vosgienne : des voeux... et des inquiétudes

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    [Vosges Matin]

  • Le Pays d'Epinal entre "Art & Histoire"

    Seul Pays de Lorraine à avoir obtenu pour le moment le label Pays d'Art & d'Histoire, le Pays d'Epinal-Coeur des Vosges entend poursuivre son développement avec, notamment, un travail sur le centenaire de la Première Guerre mondiale en 2014.

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    [Vosges Matin]

  • Epinal Coeur des Vosges : "Les dîners insolites" s'exportent

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    [Vosges Matin]

  • Saône vosgienne : quel avenir pour nos territoires ruraux ?

    voeux.jpg

    [Vosges Matin]

  • Saône Lorraine : le sous-préfet au chevet du patrimoine

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    [Vosges Matin]

  • Saône vosgienne : recherche de financement pour les jardins partagés

    jardin.jpg

    [Vosges Matin]

  • Cantonales 2011 à Monthureux : Alain Roussel (divers droite) réélu

    ELECTIONS CANTONALES 2011 - CANTON DE MONTHUREUX-SUR-SAÔNE

    Résultats 1er tour – 20 mars 2011

     

     

    Nombre

    % Inscrits

    % Votants

    Inscrits

    2 034

     

     

    Abstentions

    668

    32,84

     

    Votants

    1 366

    67,16

     

    Blancs ou nuls

    35

    1,72 

    2,56

    Exprimés

    1 331

    65,44 

    97,44

    Liste des candidats

     Voix 

    % Inscrits 

     % Exprimés 

    Elu 

    M. Georges FAIVRE (FN)

     114

    5,60

     8,56

     

    M. Raynald MAGNIEN (MODEM)

     312

    15,33

     23,44

     

    M. Jean-Claude LACOUR (PCF)

     27

    1,32

     2,03

     

    M. Alain ROUSSEL (DVD)

     878

    43,16

     65,97

    REELU

     

     

     

    Résultats 1er tour cantonales 2011 - BLEURVILLE

     

     

    Nombre

     % Inscrits

     % Votants

    Inscrits

    305

     

     

    Abstentions

    120

     39,34

     

    Votants

    185

     60,66

     

    Blancs ou nuls

    3

     0,98 

    1,62

    Exprimés

    182

     59,67 

    98,38

    Liste des candidats

    Voix 

    % Exprimésésés 

    M. Georges FAIVRE (FN)

    21

    11,54

    M. Raynald MAGNIEN (MODEM)

    48

    26,37

    M. Jean-Claude LACOUR (PCF)

    4

    2,20

    M. Alain ROUSSEL (DVD)

    109

    59,89

    [Source : Préfecture des Vosges]
  • Cantonales 2011 à Monthureux : Alain Roussel fidèle au monde rural

    roussel.jpgDans le canton de Monthureux-sur-Saône, Alain Roussel reste l’enfant du pays. Et ses mandats de conseiller général n’ont rien changé à l’affaire. Pas question pour l’élu, marié, père de deux enfants, qui se dit « indépendant », comme son prédécesseur Raymond Recouvreur, de délaisser sa campagne pour les ors du Conseil général. Le cheval de bataille du maire de Claudon, qu’il partage avec sa suppléante Pascale Marchand : le monde rural. Son bras armé : la communauté de communes de la Saône vosgienne (19 communes, 4000 habitants), qui n’hésite pas à multiplier les conventions avec ses voisines plus importantes afin de mener à bien certains projets.

    « Nous avons la chance, dans le canton de Monthureux, d’avoir conservé un tissu commercial assez dense. Il existe une vraie dynamique rurale », note Alain Roussel qui, pour officialiser sa candidature, n’avait pas choisi par hasard le site de la future maison de retraite de Monthureux-sur-Saône. « C’est le dossier le plus important du territoire, assure l’élu, qui se monte à plus de 7 millions d’euros. » La fin des travaux est prévue fin 2012. Quant à l’ancienne maison de retraite, elle accueillera prochainement une maison de santé rurale. « Il est important que le territoire continue à vivre normalement, pas comme un musée ou de façon assistée », note Pascale Marchand, mariée, mère de deux enfants, qui a décidé de se lancer dans le grand bain politique.

    Dans les tiroirs de la campagne qu’ils viennent d’engager, le candidat et sa suppléante ont plein d’idées « pour faciliter le quotidien de la population ». De tous âges. Et le conseiller général sortant de citer pêle-mêle : « la construction d’une station-service en libre-service », « une aide aux particuliers pour qu’ils isolent leur habitation », « la gestion du transport scolaire », « la création, dans le cadre du plan départemental des déchets, d’une recyclerie/ressourcerie sur le site de Mont de Savillon », ou encore « un accueil périscolaire égal sur tout le territoire ».

    [Vosges Matin | 17.02.2011]

  • Bleurville : des projets... et de la patience

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    [Vosges Matin]

  • Epinal Coeur des Vosges : un centre du patrimoine en projet

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    [Vosges Matin]

  • En Saône Lorraine, une association pour défendre le projet de parc naturel régional

    Elle vient tout juste de faire son apparition dans le paysage vosgien. Le 30 novembre dernier exactement, l'association " Aux sources du Parc " a vu le jour.

     

    L'idée de créer un parc naturel régional dans le sud-ouest des Vosges en association avec la Haute-Saône et la Haute-Marne n'est pourtant pas nouvelle. Elle avait émergé en 2006 lors d'une fête du paysage à Nonville. Marc Benoît, chercheur à l'INRA de Mirecourt, avait alors lancé aux habitants : " Vous ne vous rendez pas compte de la qualité de votre patrimoine. " Il n'en fallait pas plus…

     

    Par la suite, Alain Roussel, conseiller général du canton de Monthureux-sur-Saône, s'est également fait le défenseur de cette idée. Depuis le début de l'année 2009, des réunions ont été organisées afin d'expliquer le projet et surtout de convaincre la population et les élus d'y adhérer. " La première condition de son existence c'est bien l'adhésion ", rappelle Fabrice Cahez. « Il faut battre en brèche les préjugés, un parc ce ne sont pas des contraintes. »

     

    fabrice cahez.jpgL'homme, retraité de l'enseignement depuis juin dernier et parallèlement photographe animalier, a pris la présidence de l'association " Aux sources du Parc ". Celui qui milite depuis plus de 20 ans en faveur de la protection de l'environnement avait envie de s'investir concrètement. " Je ne pensais pas qu'il y aurait une telle mobilisation ", avoue-t-il. Car les réunions d'information ont fait le plein et la toute nouvelle association ne manque pas de bonnes volontés. Réunis en cinq commissions, leur premier travail sera de réaliser un diagnostic initial du patrimoine naturel, humain, économique, bâti… de ce périmètre qui comprend la tête de bassin de la Saône. " L'objectif n'est pas de mettre la nature sous cloche. Nous voulons être promoteurs d'actions positives ", assure Fabrice Cahez.

     

    Normalement, c'est une région qui doit porter un tel projet. Sauf que les trois régions concernées (Lorraine, Champagne-Ardenne et Franche-Comté) ont déjà fait savoir leur peu d'intérêt. Ce sont elles également qui amènent le financement. Alors l'association doit fonctionner à l'envers. C'est-à-dire monter un dossier qui prouve l'adhésion de la population et le bien-fondé d'une telle démarche puis ensuite aller convaincre les trois régions.

     

    Un défi que Fabrice Cahez et toute son équipe sont prêts à relever. Car le périmètre choisi ne manque pas d'atouts. " La qualité des paysages, la forêt, le tissu associatif… ", énumère Fabrice Cahez. Le projet a déjà réussi à fédérer cinq communautés de communes (quatre pour les Vosges et une en Haute-Marne). Celles de Haute-Saône restent à convaincre.

     

    L'association va donc se mettre très rapidement au travail. Des réunions sont programmées dès le début de l'année pour les commissions. " C'est ouvert à tout le monde, à tous ceux qui se sentent concernés pour bâtir quelque chose ", invite le président. Il sait que le travail sera long mais que le résultat bénéficiera aux jeunes générations.

     

    " La création d'un parc est un moyen de dynamiser la ruralité. C'est un label qui va permettre de communiquer, c'est un véritable plus en termes économique et touristique ", ajoute-t-il. Ce n'est donc que le début de l'aventure, que le président espère pouvoir partager avec le plus grand nombre, sans exclusion aucune.

     

    >> Contact : association " Aux sources du Parc ", tél. : 03.29.07.57.84.

    [Vosges Matin | 09.12.2009]

  • Intérêt pour le parc naturel interrégional des Trois Provinces

    La dernière réunion relative à la création d'un parc naturel interrégional à cheval sur le sud-ouest vosgien, le nord de la Haute-Saône et l’ouest de la Haute-Marne a fait avancer le projet. Une association en ce sens devrait se créer le 29 septembre.

    parc régional.jpgPlusieurs réunions ont déjà eu lieu pour évoquer l'utilité d'un parc naturel interrégional entre Haute-Saône, Haute-Marne et Vosges. Mais, cette fois, la salle des fêtes du village était comble pour ce nouveau rendez-vous qui, normalement, devait déboucher sur la création d'une association de préfiguration.

    Le maire de Lironcourt était heureux d'accueillir cette assemblée composée d'élus, d’habitants, de responsables ou membres d'associations... Après l'accueil du public, il a laissé la parole à Alain Roussel, conseiller général de Monthureux, qui a rappelé les principaux arguments pour le lancement de ce projet. « Nous nous sommes déjà retrouvés plusieurs fois et nous sommes tous persuadés des atouts de notre secteur... Cependant, peu d'encouragements se font sentir. A croire qu'un parc naturel n'intéresse pas au niveau plus haut. »

     

    C'est un projet de longue haleine et tous les participants en sont conscients. « Il faudra peut être dix ans pour le concrétiser ! » Pourtant, ce secteur enclavé dans trois régions voisines et similaires a le droit de vivre et de montrer ses atouts. Et un label intéressera diverses filières : agricole, bois et touristique notamment. « Les élus sont déjà des membres dynamiques de notre territoire », soulignait l'intervenant.

     

    réunion parc régional.jpgClaire et Virginie, de la communauté de communes de la Saône vosgienne, ont rappelé qu'un parc naturel est un contrat entre des communes pour préserver et protéger un patrimoine bâti et naturel. C'est donc une volonté locale d'un ensemble de personnes intéressées qui fera aboutir un tel projet.

     

    Des questions se posent toutefois : quels sont les avantages d'un parc par rapport à un pays ? Il faut « écrire un projet » et ce sont aux élus de porter la bonne parole. Dommage que la Haute-Saône soit peu représentée.

     

    Il faudra mener une action auprès des agriculteurs pour pouvoir constituer un document pour vingt ans. Créer des commissions avec comme principaux objectifs de faire un état des lieux comme celui du patrimoine et surtout ne pas oublier la communication.

     

    Bref, les échanges ont été fructueux lors de cette réunion. A l’issue, plus d'une cinquantaine de personnes (dont des étudiants et enseignants du lycée agricole de Mirecourt) étaient désireuses de créer une association de préfiguration. Un conseil d'administration verra le jour puis un bureau. Toutes les personnes qui voudraient travailler dans cette association, absentes ou empêchées lors de la dernière réunion, seront les bienvenues.

     

    [Vosges Matin | 25.09.09]

  • Vers un parc naturel régional au Pays des Trois Provinces ?

    Un environnement et un patrimoine exceptionnels ont donné envie à l'Ouest vosgien et ses voisins champenois et francs-comtois de se lancer dans la course à un parc naturel régional.

     

    parc naturel régional.jpgCe n'est qu'un début certes mais il faut bien commencer un jour. Le 16 septembre, à Lironcourt, une petite commune de l'Ouest vosgien dans le canton de Monthureux-sur-Saône, une centaine de personnes se sont réunies à la salle des fêtes. Le but était de créer une association, structure qui pourrait ensuite porter un projet de parc naturel régional.

     

    Cette idée est née, voilà deux ans à peine, en partant du constat que cette partie ouest du département des Vosges, frontalière avec la Haute-Marne et la Haute-Saône, possède un environnement et un patrimoine exceptionnels, de l'aveu même d'Alain Roussel, conseiller général et président de la communauté de communes du pays de la Saône vosgienne. Justement, la surface de ce parc naturel régional comprend la tête de bassin de la Saône.

     

    Pour l'instant, les communautés de communes du pays de Saône et Madon (Darney), du val de Vôge (Bains-les-Bains), des marches de Lorraine (Lamarche) et du pays de Bourbonne-les-Bains (Haute-Marne) ont rejoint celle du pays de la Saône vosgienne. La Haute-Saône hésite encore.

     

    L'impulsion de départ vient peut-être de la fête du paysage à Nonville en 2006 où Marc Benoît, scientifique à l'INRA, a attiré l'attention des élus du secteur sur les richesses de ce territoire. Claire Masade, animatrice de la charte forestière en 2007, n'est pas non plus étrangère à cette prise de conscience. Mais le projet doit se nourrir d'une volonté locale. " Sans cela, on n'y arrivera pas ", prévient le président Alain Roussel.

     

    Pourquoi vouloir créer un parc naturel régional ? " Ca donne un label connu et reconnu, c'est un outil de valorisation intéressant et de protection ainsi qu'un outil de développement économique ", argumente-t-on du côté des bénévoles qui se mobilisent autour de ce projet. Car pour l'instant, tout n'est affaire que de bonnes volontés. Celle de Virginie Rivière-Faliszek n'est pas prise en défaut non plus. L'enseignante du lycée agricole de Mirecourt a tout de suite adhéré au projet et y a apporté son expertise. C'est des compétences et de motivation dont a besoin le projet pour aboutir. Et d'une bonne dose de persévérance puisqu'il faut, en moyenne, dix ans pour le concrétiser.

     

    Apparemment, la motivation ne fait pas défaut aux habitants du secteur de l'Ouest vosgien. Ce n'étaient sans doute que les premiers balbutiements d'une histoire qui pourrait s'écrire sur la durée.

     

    [Vosges Matin | 17.09.09]

  • Jachères fleuries et abeilles font bon ménage en Saône vosgienne

    Depuis quelques semaines, des jachères apicoles fleurissent sur le bord des routes vosgiennes. Un plaisir pour les yeux et les insectes pollinisateurs qui se délectent de ce casse-croûte indispensable à leur survie.

     

    Elles s'appellent ail des ours, bouillon blanc, luzerne, millepertuis, sainfoin, sauge des près ou encore trèfle blanc. Multicolores, ces plantes sauvages sont un plaisir pour les yeux. Mais surtout pour les insectes pollinisateurs qui y trouvent un véritable "garde-manger", indispensable à leur survie.

    Toutes ces espèces mellifères présentent un avantage nutritif notamment pour l'abeille qui, la belle saison venue, se fait un plaisir de les butiner : de fleur en fleur, elle y trouve de façon variable du nectar, source de glucides, qui se transformera en miel, et du pollen, source de protéines. Si on peut croire que ces plantes nectarifères et pollinifères sont abondantes, ces ressources ne sont pas forcément présentes de manière suffisante tout au long de l'année. Une malnutrition qui a perturbé les butineuses et qui a participé à la forte mortalité des cheptels en 2008.

     

    jachère fleurie vosgienne.jpg
    Dominique Roussel, Marcel Prétot, Alain Roussel et Hervé Destrignéville dans le verger fleuri
    [cliché Vosges Matin]

     

    "Les 50 % de pertes de ruches étaient directement liées à un hiver trop long mais aussi à un manque de pollen durant l'été 2007", note Dominique Roussel, président du Groupement de défense sanitaire des abeilles (GDSA). Faute de butinage, les abeilles s'étaient arrêtées de pondre trop tôt. Alors que les jeunes butineuses vigoureuses auraient pu affronter cet hiver rigoureux, les autres ne l'ont pas supporté. " Et il n'y avait plus personne pour attaquer le boulot au printemps", explique Marcel Prétot, président d'Apivosges. Un scénario catastrophe qui avait poussé Dominique Roussel à monter au créneau. En interpellant notamment les élus locaux et le conseiller général en charge de l'environnement, Alain Roussel.

    "Il fallait trouver des solutions pour assurer un avenir à nos abeilles", explique le président du GDSA en sachant que les apiculteurs ne peuvent plus compter sur les jachères agricoles depuis que la nouvelle réglementation européenne a réduit fortement le gel obligatoire des surfaces cultivées. Résultat : le garde-manger des insectes pollinisateurs a été réduit à peau de chagrin.

    Pour pallier ces carences alimentaires, le plan départemental, intitulé "Biodiversité : abeilles et insectes pollinisateurs", porté par Vosges développement, a encouragé les collectivités territoriales, les agriculteurs, les entreprises ou encore les particuliers à multiplier ces jachères apicoles. Dans le cadre de ce plan "abeilles", environ 1200 personnes ont reçu au printemps des sachets de graines.

    "Et 52 communes vosgiennes se sont inscrites au sein de ce dispositif", note Alain Roussel dont une dizaine sur la seule Communauté de communes de la Saône vosgienne qu'il préside. Ainsi, le maire de Tignécourt, Hervé Destrignéville, n'a pas hésité à planter 200 mètres carrés de mélanges mellifères dans son verger. Cela peut paraître insuffisant mais l'effort collectif a permis de planter en tout plus d'un hectare de jachères apicoles sur le secteur de la communauté de communes. "Ce n'est miraculeux mais ça aide", note Marcel Prétot.

    Et lorsqu'on sait qu'une ruche a besoin de 80 kg de miel pour survivre, on mesure l'importance de ces ressources alimentaires diversifiées qui ont un coût (environ 31 € le kilo de graines). Un obstacle économique qui pourrait en rebuter plus d'un. Mais les défenseurs de ces jachères poursuivent leur travail de sensibilisation. En espérant que les particuliers s'y mettent dès le printemps prochain. En prenant toutefois quelques précautions car les semis ne doivent pas se faire à la légère. Gare aux plantes invasives ou à fleurs doubles qui sont, certes, très jolies mais inutiles aux abeilles qui n'y piochent aucun nutriment.

    Si la multiplication des jachères apicoles ne sera pas le seul facteur qui permettra d'enrayer le déclin des abeilles, ça y participe. Un premier pas dont les premiers effets ne seront visibles qu'au printemps prochain lorsqu'il s'agira de faire le compte des ruchers. Et de constater si leur casse-croûte, qui profite aussi aux autres insectes pollinisateurs que sont le papillon et le bourdon, était de qualité.

     

    [Vosges Matin | 09.08.09]

  • Visite de conseillers généraux à Saint-Maur

    3f17c58ebf2b34445b0f8deb7c37a9f0.jpgLundi 29 octobre 2007, le président des Amis de Saint-Maur accueillait MM. Alain Roussel, vice-président du Conseil général des Vosges et conseiller général du canton de Monthureux-sur-Saône, et Luc Gereck, conseiller général du canton de Bulgnéville, chargé des affaires culturelles, ainsi que deux représentants de la direction des affaires culturelles du CG88. On notait également la présence du vice-président de l'association et celle du président de Saône Lorraine, Jean-François Michel, également membre du conseil d'administration des Amis de Saint-Maur.

    Il s'agissait pour les conseillers de visiter un site qui bénéfice régulièrement des aides départementales et de faire le point avec les animateurs de l'association sur les projets de l'abbaye Saint-Maur à échéance de dix ans.

    Après avoir découvert les différents aménagements et investissements réalisés depuis plus de 30 ans à Saint-Maur, les participants ont assisté à une réunion de travail où a été présenté le programme des travaux qui pourraient être engagés dans les années à venir : poursuite de l'aménagement du jardin monastique, restauration des voûtes, pose de vitraux, requalification de l'entrée ouest de l'église, reprise des toitures...

    Les conseillers généraux ont réaffirmé leur volonté de s'engager auprès de l'association des Amis de Saint-Maur dans ses efforts pour la sauvegarde et la promotion du site classé de l'ancienne abbaye. Cette action doit s'inscrire dans une démarche de développement local défendue avec force et conviction par M. Roussel.

    Le président des Amis de Saint-Maur s'est félicité du soutien régulier des instances départementales et a souhaité que le travail et l'engagement des bénévoles soient encore plus valorisés dans les décisions d'attribution des subventions.

    [cliché : Alain Roussel, vice-président du Conseil général des Vosges, conseiller général de Monthureux et maire de Claudon]