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vic sur seille

  • Les Amis d’Alfred Renaudin visitent « Saint Jérôme & Georges de La Tour » à Vic-sur-Seille

    Pour la dernière activité de l’année, quelques membres de l’association des Amis du peintre Alfred Renaudin de Val-et-Châtillon se sont rendus à Vic-sur-Seille au musée Georges de La Tour.

    assoc-renaudin-vic.JPGL’exposition exceptionnelle et temporaire présente l’œuvre de l’artiste vicois à travers le prisme du thème de saint Jérôme. Très courant dans la peinture du 17ème siècle, cette iconographie est chère à La Tour qui l’a traitée à plusieurs reprises dans sa carrière. La rareté des pièces, le caractère exclusif de la simultanéité de leur présence n’apparaissent pas étrangères au grand succès rencontré depuis le vernissage en septembre dernier.

    Pour ses 10 ans d’existence, le musée a frappé très fort. Le Saint Jérôme acheté pour un Dürer par le roi d’Angleterre n’était jamais sorti des collections de la reine Elizabeth II à l’instar du Saint Jérôme lisant confié par le Prado de Madrid, attribué à l’atelier La Tour depuis seulement 2005. La difficulté d’attribuer les tableaux à leur juste auteur est presque tout l’enjeu de l’exposition. Le cheminement du visiteur a été conçu pour servir ce questionnement, pour qu’il observe par lui-même ces quatorze représentations d’un même personnage. A travers une visite guidée, chacun a été sensibilisé à la reconnaissance de l’empreinte de l’artiste en l’absence de signature ainsi qu’au décryptage du style et de la symbolique de l’époque. La précision maîtrisée du coup de pinceau, l’aspect métallique des couleurs, les jeux de lumière dans les aplats de rouge et de noir, la réflexion autour du décorum englobant le sujet ou encore la largeur du plan fournissent autant d’éléments qui permettent de savoir qu’est ce qui, dans une toile, relève ou non de la main de l’artiste. À la fin du parcours, le visiteur n’a peut-être pas encore le regard assez aiguisé pour en juger par lui-même mais il peut ajuster avec une certaine subtilité son sens de l’observation, sa connaissance du métier d’historien de l’art, à mesurer l’importance de la médiation.

    Après cette nourriture artistique, les Amis d’Alfred Renaudin se sont retrouvés autour d’une bonne table à L'Event dont le menu était lui aussi un hommage mais cette fois-ci gastronomique à Georges de La Tour !

    Olivier Béna

  • "Saint Jérôme & Georges de La Tour" : expo' à Vic-sur-Seille (57)

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  • "Saint Jérôme & Georges de La Tour" avec les Amis d'Alfred Renaudin

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  • Saint Jérôme & Georges de La Tour

    st jerome.jpgPeu de maîtres anciens jouissent en France d'une popularité comparable à celle de Georges de La Tour. Redécouvert en 1915 après avoir sombré dans le plus profond oubli, le peintre est devenu en quelques décennies l'égal d'un Claude Lorrain, d'un Nicolas Poussin, voire d'un Vermeer ou d'un Rembrandt. Emouvant et étrange mélange de réalisme et de spiritualité, son oeuvre nous est parvenu de façon fragmentaire, on le sait, mais un sujet semble avoir retenu son attention toute sa carrière durant, un sujet de prédilection dont il a multiplié les versions de ses débuts jusqu'à la fin de sa vie : saint Jérôme.

    Présentée en 2013, au Musée départemental Georges de La Tour de Vic-sur-Seille à l'occasion du dixième anniversaire de son ouverture au public, l'exposition réunit autour du Saint Jérôme du Prado, le dernier chef-d'oeuvre redécouvert du maître lorrain, toutes les compositions de La Tour aujourd'hui connues sur ce thème. La confrontation inédite de ces toiles provenant de collections publiques et privées - un ensemble constitué d'originaux, d'oeuvres d'atelier, de copies anciennes et même de quelques tableaux ayant autrefois été considérés comme de La Tour - entend témoigner de la puissance plastique et de l'originalité iconographique caractérisant des interprétations picturales profondément marquantes, conçues par un artiste qui non seulement garde avec le temps sa part de mystère mais encore, depuis bientôt un siècle, sans cesse se donne et se reprend.

    Un somptueux ouvrage enrichi des reproductions des oeuvres de La Tour présentées pour la première fois à Vic-sur-Seille, venant de plus grands musées de France bien sûr, mais aussi du Canada, du Royaume-Uni, d'Espagne et de Suède.

     

    ‡ Saint Jérôme & Georges de La Tour, collectif, IAC éditions d'Art, 2013, 269 p., ill. (32 €).

  • Georges de La Tour

    de la tour.jpgRedécouvert à la fin du XIXe siècle, Georges de La Tour (Vic-sur-Seille 1593 - Lunéville 1652) est le peintre lorrain le plus mystérieux de l'histoire de l'art. Peintre à succès sous Louis XIII, il tomba dans l'oubli pour renaître en 1863 à la faveur d'une étude réalisée par un érudit local.

    Séduit par la révolution picturale introduite par Le Caravage, il en a tiré une forme de réalisme très personnelle et d'une rare poésie.

    Jacques Thuillier, en spécialiste reconnu de Georges de La Tour et de la peinture française du XVIIe siècle, s'appuie sur une documentation fort détaillée - correspondances, archives, figures de comparaison - pour livrer au lecteur une remarquable monographie des plus complètes.

    Avec plus de 200 illustrations analysant la vie et l'oeuvre de Georges de La Tour, l'auteur nous offre les clés du plus fascinant et important artiste lorrain et français de son siècle.

    L'ouvrage est accompagné d'un catalogue raisonné et d'une bibliographie mise à jour.

     

    ‡ Georges de La Tour, Jacques Thuillier, éditions Flammarion, 2013, 320 p., ill. (35 €).

  • Le canton de Vic-sur-Seille

    vic sur seille.jpgCe numéro de la collection Images du Patrimoine est le fruit de l'étude d'inventaire général du canton de Vic-sur-Seille (Moselle), menée entre 2000 et 2008. Alliant études de terrain et recherches en archives, l'ouvrage s'attache à la présentation et à la description du patrimoine architectural et du mobilier, de l'Antiquité aux années 1960.

    Ce territoire, d'une grande variété voit se côtoyer des vestiges les plus divers allant de l'exploitation du sel, pratiquée depuis l'âge du Bronze, à l'architecture urbaine en passant par les signes de la puissance temporelle des évêques de Metz (fortifications et édifices religieux majeurs) et maints témoignages plus modestes de l'activité agricole et de son évolution entre le XVIIIe et le XXe siècle.

    C'est donc un visage varié qu'offre ce territoire, dont le caractère doit une part de ses contrastes à son histoire riche en rebonds.

     

    ‡ Le canton de Vic-sur-Seille. Entre Seille et Sânon, collectif, Somogy éditions d'art, 2011, 160 p., ill. (30 €).

  • Le musée de Vic-sur-Seille, chronique d'une renaissance

    musée vic sur seille.jpgIl y a un siècle, l'empereur d'Allemagne Guillaume II marquait de sa visite le nouveau musée ouvert dans l'ancien Hôtel de la Monnaie de Vic-sur-Seille - alors en Lorraine annexée -, un bel édifice Renaissance qui témoigne de la qualité de l'architecture civile dans la région mosellane.

    Ce musée, consacré à l'histoire et à la vie traditionnelle en Lorraine, avait été voulu et créé par la Société d'Histoire et d'Archéologie de la Lorraine, propriétaire de l'édifice, dont elle avait aussi assuré la restauration. Aujourd'hui, l'Hôtel de la Monnaie abrite les services de la Conservation du Musée départemental Georges de La Tour construit tout à côté, place Jeanne d'Arc.

    Dans un ouvrage magnifiquement illustré,  Philippe Hoch, retrace l'histoire du musée de Vic-sur-Seille, depuis sa création durant l'annexion de l'Alsace-Lorraine au Reich, jusqu'aux manifestations artistiques les plus récentes présentées dans le bâtiment inauguré en 2003. L'auteur évoque également l'oeuvre de Georges de La Tour, l'enfant du pays, dont deux toiles sont conservées à Vic, ainsi que le milieu intellectuel et culturel bouillonnant dans lequel le peintre de la lumière grandit avant de s'établir à Lunéville.

     

    >> Le musée de Vic-sur-Seille. Chronique d'une renaissance, Philippe Hoch, Serge Domini éditeur, 2010, 112 p., ill.

  • Camille Hilaire, du trait à la lumière

    hilaire.jpgCamille Hilaire (1916-2004), peintre messin, s'expose jusqu'au 26 septembre au musée départemental Georges de la Tour de Vic-sur-Seille (Moselle). A cette occasion, un remarquable catalogue de ses oeuvres a été édité.

    Exposer Hilaire n'est pas un acte neutre. Face à un artiste dont l'oeuvre reste présente sur le marché de l'art, il s'agissait d'adopter une démarche raisonnée en présentant l'ensemble de sa carrière jusque-là peu mise en valeur. Hilaire au musée, c'est comprendre le processus créatif, s'arrêter sur les dessins, mettre les oeuvres en rapport les unes avec les autres.

    Hilaire est un "touche-à-tout". Tour à tour peintre, créateur de cartons pour vitraux, céramiques et tapisseries, peintre-décorateur pour monuments à la dimension de son art, Camille Hilaire se révèle dans ce superbe ouvrage qui propose la redécouverte de sa peinture et de ses multiples talents.

    Replacées dans l'histoire de l'art, ses créations artistiques, loin de l'avant-garde, révèlent une modernité étonnante.

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    Camille Hilaire, La liseuse, détail, vers 1950.

     

    >> Hilaire, du trait à la lumière, collectif, Conseil général de la Moselle & Serge Domini éditeur, 2010, 104 p., ill. (20 €).

  • Vic-sur-Seille : le Gallé brisé est retiré de l'exposition

    Une délégation du musée de l'Ermitage a sorti le vase de sa vitrine. Enquête en cours.

     

    gallé fendu.jpgLe fameux vase Gallé brisé mystérieusement dans sa vitrine à Vic-sur-Seille n'est désormais plus visible. Il a été retiré de la vue du public mais ne rejoindra, en principe, Saint-Petersbourg qu'à la fin de l'exposition, en compagnie des autres pièces prêtées. Dans la vitrine, il ne reste plus qu'une seule des urnes jumelles décorées d'orchidées.

     

    Une équipe du musée de l'Ermitage, conduite par la conservatrice en chef, est venue constater les dégâts. Deux experts ont examiné le vase. Les vidéos de surveillance du musée départemental Georges de la Tour vont également être analysées. L'identification de la cause, ou des causes, pourrait être relativement longue.

     

    Toutefois, en Lorraine pays du verre et du cristal, le phénomène ne paraît pas aussi mystérieux qu'il parait. « C'est un vase en cristal multicouches », explique Jean-Claude Mathiot, verrier à Baccarat. « Il a été exécuté en plusieurs phases, la cuisson est évidemment cruciale. La mise en température est progressive suivant l'épaisseur. L'extérieur refroidit plus vite que l'intérieur, il y a des paliers à respecter pour éviter qu'apparaissent des tensions au sein de la pièce. »

     

    A l'époque de la fabrication du vase, Emile Gallé utilisait un four à bois. « Les cristalleries étaient installées dans les régions à forte capacité forestières car elles étaient grosses consommatrices de bois », poursuit Jean-Claude Mathiot. « Les fours à bois ne permettaient pas toujours des cuissons parfaitement homogènes, et cela malgré le grand talent de l'artiste verrier. »

     

    Les couleurs et les différentes textures des verres utilisés sont également susceptibles d'engendrer des fragilités et des tensions. « Une pièce peut se fendre au bout de quelques semaines, ou tenir un siècle sans soucis et se briser à cent ans et deux jours », ajoute le verrier de Baccarat. « Une variation de températures d'une quinzaine de degrés, voire moins, peut suffire à compromettre la solidité. Surtout s'il y a des tensions résultant de la cuisson. Ces tensions peuvent être facilement observées à l'aide d'un polariscope (1). »

     

    Cette mésaventure n'aura eu qu'un seul aspect vaguement positif : des visiteurs se sont déplacés spécialement pour voir le vase brisé alors qu'ils avaient déjà vu l'exposition ou même qu'ils n'avaient pas prévu de venir à Vic-sur-Seille... Indépendamment de l'incident, « Emile Gallé : nature et symbolisme, influence du Japon » est un succès puisque ce sont déjà 38.000 visiteurs qui l'ont visitée.

     

    (1) Le polariscope est utilisé notamment en gemmologie. Il permet de rendre visibles les tensions internes.

     

    [d’après l’Est Républicain | 20.08.09]

  • Vic-sur-Seille : le mystère du Gallé fendu

    L'une des pièces majeures de l'exposition Gallé de Vic-sur-Seille (Moselle) a été découverte fendue, un matin par une jeune visiteuse.

    gallé.jpgCoup dur pour le musée Georges de la Tour à Vic-sur-Seille (Moselle). Ecrin de Emile Gallé, nature et symbolisme, influences du Japon, l'une des plus belles expositions de l'été (150 références), il présente désormais une pièce fêlée. Et pas n'importe laquelle puisqu'il s'agit d'une des deux urnes aux orchidées de la tsarine Fjodorowna. Cette anomalie bien visible a d'ailleurs été repérée un matin par une petite fille prise dans l'impressionnant flot de visiteurs. Déjà près de 30.000 personnes... L'exposition, qui a ouvert ses portes début mai, se finira à la fin du mois. Depuis le 22 juillet au matin, date officielle du constat, de nombreux visiteurs ont pu relever l'ampleur des dégâts dont l'origine reste une énigme.

     

    Le petit vase, toujours présenté dans une vitrine désormais éteinte, est fissuré sur les deux tiers de son col et sur une dizaine de centimètres. Un constat d'huissier a été dressé. Et le processus finalement assez classique dans ce type d'exposition suit son cours. Rien ne bouge... Les experts, dont celui de l'assurance, sont attendus. Comme il est d'usage, '' Toutes les mesures conservatoires ont été prises ''. Denis Schaming, directeur général adjoint du Conseil général de Moselle, explique : '' La pièce a été prêtée par le musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg. Nous les avons immédiatement avertis après l'incident. Pour l'instant, nous n'avons pas de réponse. A priori, cela n'a pas l'air de les affoler. Rien ne se passera sans la présence de la conservatrice russe ''.

    L'impression d'une pièce mal recollée

    vase gallé.jpgLes œuvres d'art voyagent et, souvent, elles s'abîment. En Moselle, on se souvient par exemple qu'une sculpture d'Ousmane Saw avait été renversée par un gamin un brin chahuteur. Gallé a d'ailleurs connu son lot de mésaventures. En octobre 2004, quatre pièces du Musée de l'Ecole de Nancy prêtées à la Fondation Neumann à Gingins (Suisse) avaient été dérobées. Plusieurs d'entre elles avaient été brisées (une en 33 morceaux) par des voleurs sans doute surpris lors de leur larcin.

     

    Là, la situation n'a rien de commun. Pas de bris, juste sur longue fêlure. L'amateur a l'impression d'être en face d'une pièce mal recollée dont une partie se superpose légèrement sur l'autre. '' On dirait qu'elle a explosé '', confie François Le Tacon, le commissaire de l'exposition. Denis Schaming se veut serein. '' L'exposition (NDLR : 600.000 euros de budget) a une assurance. L'urne peut être restaurée ''. Et elle le sera. Car il s'agit d'une des pièces majeures de la manifestation. Passionné de botanique et d'orchidées, Emile Gallé a présenté ces deux urnes double-couche aux orchidées tropicales à l'Exposition universelle de 1889. Ces petits vases roses et violets, dont les sommets sont sertis d'un anneau d'argent, ont été offerts par la ville de Paris aux tsars Nicolas II et à la tsarine Fjorodorowna en 1896 lors de leur visite en France destinée à sceller l'alliance franco-russe dirigée contre l'Allemagne. Depuis ils n'avaient pas revu la France, voyageant uniquement entre les différents musées de Saint-Pétersbourg. Leur présence en Lorraine a donc des allures d'événement. Qui plus est après l'apparition d'une fêlure.

    Plusieurs hypothèses

    Reste à trouver une explication. Car, pour l'instant, il n'y en a pas. A Vic-sur-Seille, comme ailleurs, les musées prennent un maximum de précaution. Denis Schaming poursuit : '' Depuis que la conservatrice de Saint-Pétersbourg l'a mise en place, nous n'avons pas touché la pièce. Et tous nos relevés le prouvent. Il n'y a pas eu de choc, aucune variation thermique importante. La vitrine est scellée ''. Alors, reste les hypothèses. Les deux urnes aux orchidées marient métal et verre. '' Deux matières qui n'ont jamais fait bon ménage. Elles n'ont pas le même coefficient de dilatation '', avance un spécialiste. '' Juste avant d'arriver chez nous, la pièce a été démontée, nettoyée, souligne Denis Schaming, peut-être que l'anneau de métal a été trop serré et qu'il a fendillé le verre. Après, il y a eu le voyage en avion avec des chocs, des variations de température ''.

     

    Pourtant, une seule de ces urnes vieilles de près de 120 ans a été endommagée. Le mystère du Gallé fendu demeure donc entier. Et la situation ne serait pas sans doute pour déplaire au fondateur de l'Ecole de Nancy qui a toujours su que la transparence du verre n'était qu'apparence.

     

    [d’après l’Est Républicain | 04.08.09]

  • Émile Gallé, nature et symbolisme au musée de Vic-sur-Seille (Moselle)

    Le Musée départemental Georges de La Tour à Vic-sur-Seille (Moselle) est le théâtre d’une nouvelle exposition : « Émile Gallé : nature et symbolisme, influences du Japon ». Cette exposition, à l’initiative du Conseil Général de la Moselle, est à découvrir du 5 mai au 30 août 2009. Elle me à l'honneur au travers de 150 pièces cet illustre verrier lorrain.

     

     

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    À mi-chemin entre Nancy et Meisenthal, l’objectif de l’exposition à Vic-sur-Seille est de faire découvrir au public à quel point la nature et le symbolisme sont essentiels dans l’art d'Emile Gallé. Au Musée départemental Georges de La Tour, seront exposées environ 75 pièces de verre provenant du Japon, de Saint-Petersbourg, du Danemark, d’Allemagne, des Etats-Unis et bien sûr de Lorraine, mais aussi une quarantaine de pièces en céramique et des dessins.

     

    Botaniste reconnu et scientifique de grand talent, Gallé vouait un véritable culte à la nature. Cet irrésistible attrait a conduit Emile Gallé à s’intéresser à l’art du Japon et à s’imprégner de la culture japonaise que l’Europe découvre au milieu du 19ème siècle. Il rejoint la sensibilité japonaise pour la nature et y puise une belle inspiration, tout en préservant ses propres conceptions. Émile Gallé va ainsi renouveler à la fois l’art européen et l’art japonais. S’il emprunte au Japon, c’est pour créer un art nouveau, synthèse des deux cultures.

     

    Le symbolisme qui se cache dans les œuvres de Gallé ne peut se découvrir qu’après une longue étude. Les citations qu’il fait apposer sur beaucoup de ses œuvres, associant leurs auteurs à ses propres émotions, nous aident souvent à découvrir le sens qu'Émile Gallé leur attribue.

     

    Dans l’esprit social de la deuxième moitié du 19ème siècle, Émile Gallé a la volonté de mettre l’art au service de tous grâce aux nouvelles possibilités qu’offrent les procédés industriels. Il crée à la fois des œuvres accessibles au plus grand nombre et des chefs-d’œuvre de verre, de bois et de céramique, le plus souvent sur commande. Ses œuvres de verre, jamais égalées, suscitent l’admiration. Émile Gallé, né à Nancy le 4 mai 1846, est reconnu mondialement pour être l’un des maîtres d’un courant original pour son époque : « l’Art nouveau ». Il est l’un des fondateurs de l’École de Nancy, berceau de ce nouveau genre d’art décoratif en France et en Europe.

     

     

    >> Exposition Emile Gallé, nature et symbolisme, influences du Japon du 5 mai au 30 août 2009, Musée départemental Georges de La Tour à Vic-sur-Seille.

    >> Ouverture du mardi au dimanche de 9 h 30 à 18 h 00.

     

    >> Catalogue de l’exposition : Emile Gallé, nature & symbolisme, influences du Japon, François le Tacon (sous la dir.), Serge Domini éditeur, 2009, 144 p., ill. (25 €)

  • Le château des évêques de Metz à Vic-sur-Seille

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    L’ouvrage, qui sert de support à l’exposition présentée à Vic-sur-Seille (Moselle) du 12 octobre 2008 au 22 février 2009, fait le point sur les découvertes archéologiques réalisées autour des restes de l’ancien château des évêques de Metz.

     

    Propriété des évêques de Metz durant 600 ans, le château médiéval de Vic est un site remarquable pour l’histoire lorraine et du Saulnois. Les dernières découvertes archéologiques enregistrées en 2006 et 2007 ont fourni de nombreuses informations inédites sur son origine et son évolution.

     

    Les textes, rédigés par un archéologue de l’Inrap, Jean-Denis Laffite, passe en revue les origines de la localité de Vic et son importance au haut Moyen Âge, le développement des places fortifiées médiévales au XIe et XIIe siècles, la fortification du château de Vic et le développement de la ville de la fin du XIIe et du début du XIIIe siècle, le château du XIIIe au XVe siècle, la résidence épiscopale du XVIe au XXIIIe siècle et, enfin, l’état du château à la Révolution jusqu’à sa ruine au XIXe siècle.

     

    >> Le château des évêques de Metz à Vic-sur-Seille, Jean-Denis Laffite, éditions Serpenoise, 2008, 65 p., ill., cartes (20 €)