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faïence

  • La faïence et l'enfant

    Né d'une remarquable exposition présentée au château de Lunéville durant l'été 2015, ce sympathique catalogue illustre parfaitement le développement de la faïence en Lorraine à partir du XVIIIe siècle qui a permis un renouvellement des arts de la table et la création de nouvelles pièces ornementales.

    Les jouets n'ont pas été oubliés avec les dînettes de poupée, les services à thé et à café ou les ensembles de toilette qui ont fait le bonheur des petites filles sages jusque dans les années cinquante du siècle dernier.

    Modeleurs et sculpteurs ont aussi laissé pour la postérité d'admirables groupes et figurines qui traduisent toute la grâce et la spontanéité de l'enfance.

    L'art au service de l'enfance pour exprimer l'innocence, rendre la douceur, magnifier l'amour, faire naître l'émotion, voire inspirer la spiritualité. A découvrir et à admirer dans ce beau catalogue magnifiquement illustré avec des clichés d'objets provenant de collections particulières.

     

    ‡ La faïence & l'enfant, catalogue de l'exposition présentée au château de Lunéville - Eté 2015, Guy Levieuge et Jeannine Guenot, Association des amis de la faïence ancienne de Lunéville - Saint-Clément, 2015, 83 p., ill. Disponible auprès de M. Guy Levieuge, 24 rue Boffrand, 54300 Lunéville.

  • Lunéville (54) : faïences et peintures

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  • Bleurville : les secrets des faïenceries vosgiennes dévoilées

    Les amateurs de belles pièces en faïence ont été comblés par la passionnante causerie donnée par Claude Guyot ce dimanche à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville sur les faïenceries vosgiennes.

     

    lorraine,vosges,bleurville,claude guyot,faïenceries,faïence,épinal« François Vautrin, marchand magasinier originaire de Lunéville, obtient la permission en 1759 de Stanislas Leszczinski, duc de Lorraine et de Bar, de créer la manufacture de faïences à Épinal. Ce sera la 19ème manufacture de faïences créée en Lorraine après Waly, Niderviller, Champigneulles, Rambervillers, Badonviller, Saint-Clément, Lunéville et Toul » a précisé Claude Guyot dans son introduction. M. Guyot, collectionneur et historien des faïenceries du Grand Est, vient d’achever une histoire de la faïencerie de Rambervillers et travaille à l’édition de celle de Langres, c’est dire que c’est en spécialiste qu’il a présenté l’histoire et surtout la diversité de la production de la faïencerie d’Epinal.

     

    A sa création en 1759, la manufacture d’Epinal employait 8 ouvriers, puis 25 en 1777 dont 16 manœuvres et 50 ouvriers en 1780, sans compter les enfants qui secondaient ouvriers et peintres en faïence. « Elle était une concurrente de la manufacture royale de Lunéville qui ne comptait que 20 ouvriers en 1778 » précise encore Claude Guyot.

     

    lorraine,vosges,bleurville,claude guyot,faïenceries,faïence,épinalSes recherches l’ont conduit à fréquenter de nombreux centres d’archives et les musées français mais aussi les antiquaires et les collectionneurs privés afin de reconstituer patiemment les différentes productions spinaliennes. Les différentes pièces présentées lors de la causerie sont comparables par leur forme et par leur décor, le tout étant indissociable, malgré la diversité apparente. « La manufacture d’Epinal a conçu ses pièces comme une mère conçoit ses enfants : les mères habillent leurs enfants comme les peintres habillent leurs pièces en faïence au gré des besoins et des modes du moment » précise avec humour Claude Guyot. Ses travaux ont permis de compléter l’étude de l’historien Jean-Marie Janot publiée en 1955 : Claude Guyot a effectué une étude morphologique et iconographique qui a porté sur plus de 500 pièces examinées sur place et plus de 3000 photos de faïences des manufactures de l’Est. Les pièces fabriquées à Epinal présentent des décors que l’on observe aussi dans les productions des autres faïenceries lorraines : fleurs, coqs, maisons, personnages… et opinions politiques avec les symboles de la Révolution (faisceaux de licteur, arbre de la liberté) ou l’aigle impérial. Il est vrai que jusqu’au milieu du XIXe siècle, ouvriers et peintres changeaient allègrement d’employeurs en se louant au plus offrant et reproduisaient ainsi les décors de l’ancien employeur...

     

    Cependant la manufacture d’Epinal n’a pas encore livré tous ses secrets. « Il reste encore de nombreuses pièces à découvrir et à identifier comme des crachoirs, des fromagers, des lampes de nuit, des bénitiers, des bidets, des pots à pharmacie, des cadrans d’horloge ou… des pots de chambre » souligne Claude Guyot. Bref, encore du travail en perspective pour notre collectionneur passionné. En complément des propos du conférencier, Paulette Noël, antiquaire à Anould, a apporté des précisions sur les pièces remarquables produites par faïenciers et céramistes lorrains aux XIXe-XXe siècles.

     

    ‡ Dimanche 28 août à 15h00 à l’abbatiale Saint-Maur de Bleurville, Marie-Françoise Michel, historienne de la Saône Lorraine, prolongera la conférence sur les faïenceries en proposant une causerie qui mettra l’eau à la bouche du public : " La gastronomie à la cour des ducs de Lorraine au cours de siècles ".

  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville : faïences et bénitiers de chevet

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    [Vosges Matin]

     

  • Bleurville : "Faïence et faïenceries en Lorraine" s'exposent à l'abbaye Saint-Maur

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  • Henri Schmitt, maître faïencier vittelois

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    [Vosges Matin | 30.08.09]

  • Cyfflé, l’orfèvre lorrain de l’argile

    Cyfflé.jpgPaul-Louis Cyfflé, sculpteur, doit sa célébrité à ses créations en Terre de Lorraine, pâte patiemment mise au point, dont la finesse lui a permis de mouler des sculptures à l’aspect velouté. Les caractéristiques de son talent sont le réalisme des attitudes et les expressions des personnages représentés avec une extrême précision dans le détail.

     

    Il crée ses premiers biscuits auprès de maîtres faïenciers lorrains puis fonde sa propre manufacture à Lunéville en 1768. Avant de repartir aux Pays-Bas autrichiens, il vend ses nombreux modèles aux faïenceries de la région et ses créations sont éditées jusqu’à l’aube du XXe siècle.

     

    L’ouvrage évoque la carrière de l’artiste, la place de sa Terre de Lorraine dans la quête de la porcelaine au XVIIIe siècle et la fabrication complexe de ses statuettes ; un point est fait sur les productions des manufactures qui ont édité ses œuvres. Une étude de ses créations par thèmes les replace dans leur contexte, confrontant l’œuvre originale à ses multiples copies.

     

    Le catalogue est édité à l'occasion de l’exposition « Cyfflé, Orfèvre de l’Argile » présentée à la salle des fêtes de Saint-Clément (54) jusqu’au 17 août 2009. C’est le premier ouvrage illustré entièrement consacré aux œuvres de ce sculpteur, les derniers travaux remontant à plus de 50 ans, et n’ayant pas été publiés pour le grand public. Cette étude a bénéficié de l’aide de musées français (Sèvres, Marseille, Limoges, Toul, Lunéville), mais aussi étrangers (Musée Royal de Bruxelles, musée d’Andenne).

     

     

    >> Cyfflé, orfèvre de l’argile. Ses statuettes en terre de Lorraine et les reprises par les manufactures régionales, Catherine Calame, édition des Amis de la Faïence ancienne de Lunéville, 188 p., plus de 400 clichés couleur.

     

    >> A commander à Catherine CALAME, 57 rue du Neuf Pays, 54950 SAINT-CLEMENT (32 € + 4 € de frais de port, chèque à l’ordre de « Association Saint-Clément, ses Fayences et son Passé »).