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patrimoine

  • Les Thons (88) : Stéphane Bern en visite à l'église conventuelle des Cordeliers le 15 mars 2019

    Stéphane Bern, président de la Fondation éponyme pour le patrimoine et célèbre animateur TV, est annoncé le 15 mars prochain aux Thons pour la visite de l'ancien couvent des Cordeliers. Il sera accompagné de Jean-François Michel, président de l'association Saône lorraine, initiateur de la restauration de cette fondation franciscaine du XVe siècle, et des membres du conseil d'administration de l'association.

    La Fondation Stéphane Bern doit financer une partie de la réfection du choeur de l'église conventuelle Notre-Dame des Anges par le biais du loto du patrimoine.

  • Charmes (88) : quel local pour le conservatoire du patrimoine ?

  • Photographier notre patrimoine bâti et paysager pour en conserver la mémoire

  • Beaux villages lorrains

    L'association Beaux villages lorrains fédère une dizaine de communes rurales des quatre départements lorrains qui oeuvrent en faveur de la valorisation de leur patrimoine vernaculaire, architectural et historique. Elle ne demande qu'à accueillir de nouveaux villages...

    L'ouvrage présente chacune des localités concernées avec de belles images qui donnent envie d'y vivre. Et qui révèle l'âme du bâti qui a su être conservé et valorisé.

    Valoriser un village n'est pas chose insurmontable : il suffit d'insuffler un esprit, celui de l'amour de sa "petite patrie" et le reste suivra... Un bel exemple à suivre, car nos villages lorrains le méritent bien. Et la ruralité aussi.

     

    ‡ Beaux villages lorrains, collectif, Association Beaux villages lorrains, 2017, 101 p., ill., 15 €.

  • Bleurville (88) : début des travaux d'assainissement à l'ancienne abbatiale Saint-Maur

    Les travaux d'assainissement et de sécurisation des accès devant l'entrée de l'ancienne abbatiale bénédictine Saint-Maur ont débuté.

    Le chantier d'insertion Acti'Sov, placé sous la direction de Ghyslain Benoît, a commencé par casser l'ancienne dalle en béton réalisé dans les années 1980 par les scouts de l'abbé Pierrat.

    Après la préparation des fondations, un caniveau en pavés sera mis en place relié au réseau d'évacuation des eaux pluviales.

    Tout devrait être fin prêt pour l'ouverture de la saison, le 1er juillet prochain.

  • Epinal (88) : exit la chapelle des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem

  • Claudon (88) : DOP poursuit l'oeuvre de Jean-Pierre Huguet

  • Nancy : des étudiants de Sciences-Po au chevet de saint Joseph

    La statue de saint Joseph à l’Enfant, œuvre d’un des frères Adam, de grands sculpteurs nancéiens du XVIIIe, a besoin d’une restauration. Les élèves de Sciences-Po et de l’INP, Institut national du Patrimoine s’y emploient.

    Saint Joseph est hébergé à l'église Saint-Sébastien. Quand vous entrez dans l’église, la statue en terre cuite est contre le mur du bas-côté gauche. Vous ne pouvez pas vous tromper, car son vis-à-vis, saint Sébastien, en bois, lui fait face.

    L’œuvre n’est pas datée, mais est sans doute de la fin du XVIIIe , et très probablement due au talent d’un des frères Adam, grands sculpteurs nancéiens de cette époque. « Le conservateur du musée des Beaux-Arts nous a aiguillés », explique Roman Knerr, responsable du projet pour Sciences-Po. « Il a lui aussi un autre saint Joseph à l’Enfant. Ce sont des œuvres différentes, mais on voit bien qu’elles sortent du même atelier par le style, le drapé ». Roman est à la tête d’une équipe de sept étudiants, qui se proposent d’apporter l’argent nécessaire à la restauration de la statue, évaluée à 6 000 €. 

    « Nous devons les rassembler avant juin, pour que la restauratrice ait le temps de venir faire son rapport, évaluer le coût exact et travailler sur la sculpture ». L’essentiel des frais est l’échafaudage, qui sera monté sur place. Les restaurateurs ne souhaitent pas déplacer la statue, ce qui pourrait la mettre en danger. « Il y a fort à parier que l’arrière, la partie invisible soit creux, pour des raisons de technique de cuisson », explique Juliette Robin, étudiante à l’Institut national du Patrimoine à Paris et future restauratrice, venue avec Loren Souchard faire un premier repérage. Etienne Martin, le président de la Commission d’art sacré du diocèse, est venu aussi. Il a un grand sourire aux lèvres : « On est en présence d’un chef-d’œuvre de la statuaire nancéienne ».

    Pour trouver les 6 000 €, l’équipe de Roman met en place un financement participatif. On peut s’y intéresser grâce à son mail : roman.knerr@sciencespo.fr. L’ensemble de l’opération s’intitule « Le plus grand musée de France - Sciences-Po et la sauvegarde de l’art français ». « On a voulu alterner un projet de restauration en milieu rural, avec cette année un autre en cœur de ville », note Roman. De fait, l’an dernier, une autre équipe de Sciences-Po Nancy a lancé la restauration des bénitiers Daum de l’église de Neuviller-lès-Badonviller. « La partie verre est finie de restaurer. La partie fer est en cours… »

    [d'après ER]

  • Bruyères (88) : une association pour le patrimoine local

  • Sierck-les-Bains (57) : le maire veut restaurer les façades abandonnées

    Le bourg mosellan de Sierck-lès-Bains s’inquiète de l’image dégradée qu’offre la vision d’immeubles décatis et à l’abandon qui parsèment ses rues.

    «Les visiteurs nous le disent sur tous les tons. En dépit d’un premier coup d’œil plutôt prometteur, la ville basse leur apparaît très décevante. » Agent immobilier, depuis 17 ans dans la place, Christophe Guyot se désespère de voir les façades historiques du centre bourg de Sierck-les-Bains reprendre des couleurs. Rue du Moulin, une imposante bâtisse Renaissance, ouverte à tous les vents, fait plutôt grise mine. « La propriétaire l’a héritée de ses parents voilà un quart de siècle. Elle vit dans le Sud et aux dernières nouvelles n’a aucune intention de vendre », se désole le professionnel. Avec le maire, Laurent Steichen, ils ont recensé 17 bâtiments menaçant ruine. Sans compter quelques verrues tenaces, comme l’ancien hôpital fermé depuis des années. Avec 15 % de taux de vacance des logements, la commune pulvérise la moyenne départementale (8 %), en dépit d’une démographie à peu près stable (1 700 habitants).

    Dès son premier mandat en 2008, l’édile ambitionne de relancer un centre-ville moribond. Un projet de revitalisation voit alors le jour. Sierck figure parmi 54 projets nationaux retenus dans le cadre d’un appel à manifestation d’intérêt (AMI) conventionné par l’Agence nationale d’amélioration de l’habitat. Laurent Steichen dégage deux axes : « Une opération programmée d’amélioration de l’habitat (Opah) et la création d’un pôle des métiers d’art avec l’ouverture d’une route de la brocante », l’un des dadas du maire. Soit une manne de 200 000 € sur trois ans pour la communauté de communes que préside également Laurent Steichen, par ailleurs vice-président du Conseil départemental de Moselle.

    L’élu souhaite rattraper le temps perdu : « On veut que ces immeubles soient remis rapidement sur le marché. On va lancer une procédure d’opération de restauration immobilière sur DUP du préfet, et si les propriétaires ne suivent pas aux conditions avantageuses, je procéderai aux expropriations sur la base des estimations des Domaines », prévient-il.

    Désormais dans le collimateur, façades décrépies et « dents creuses » doivent faire peau neuve ou place nette. « Il y a un beau potentiel », applaudit Christophe Guyot. L’agent immobilier espère qu’ainsi cessera le tourniquet qui jusque-là profitait aux communes environnantes : « Les frontaliers qui s’établissent dans le secteur viennent dans un premier temps sur Sierck avant de préférer un pavillon à Rustroff ou Apach ». D’autant qu’en dépit de cette dévitalisation, l’immobilier n’est pas bon marché. « La proximité du Luxembourg et de l’Allemagne contribue à maintenir des prix élevés », déplore le maire. Spéculation ou négligence de la part de propriétaires parfois âgés… Toujours est-il que Laurent Steichen en est convaincu, la revitalisation de la ville dépendra de son attractivité. « Le label de plus beau village de France nous a définitivement échappé, en raison notamment de la voie ferrée qui longe la Moselle. Mais avec le vignoble, le château médiéval, la proximité de Manderen ou encore du domaine de la Klauss à Montenach, nous disposons d’atouts importants. Sierck doit enfin songer à redevenir la vitrine qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être ».

    On aimerait que de telles initiatives soient prises par d'autres édiles dont leurs communes possèdent aussi un parc immobilier à l'abandon... Pour en finir avec l'attentisme des élus ("on ne peut rien faire, c'est du privé, les gens préfèrent les pavillons et les zones commerciales...") ou la politique du bulldozer ("on casse tout car c'est trop vieux, on va en faire un parking").

    [d'après Le Républicain lorrain]

  • A découvrir : le n° 200 de Maisons paysannes de France

    Découvrez la revue Maisons Paysannes de France : un dossier spécial anniversaire pour son numéro 200 !

    Relire ensemble quelques-uns des meilleurs articles pour célébrer le n° 200 de la revue du patrimoine paysan de la France : c’était le souhait de l'association nationale pour mettre en avant l’action militante de Maisons Paysannes de France depuis 50 ans.

    Remettre à l’honneur des matériaux adaptés pour le bâti ancien, promouvoir des artisans et des savoir-faire, valoriser les circuits courts, applaudir des projets locaux innovants pour notre patrimoine, alerter sur les dangers qui menacent paysages et bâtis anciens, transmettre les connaissances de l’association en matière d’architecture rurale, soutenir la construction contemporaine en harmonie avec l’existant, faire connaître des restaurations de qualités et les hommes qui les ont menées…

    Comment choisir entre les milliers de pages, de photos, de thèmes, d’histoires, de témoignages parus depuis 1965 ? Ce numéro anniversaire rassemble et commente quelques belles feuilles qui sont offertes en bouquet d’anniversaire : les lecteurs y sentiront l’odeur des vieilles pierres, le feu des luttes militantes, la fraîcheur de la chaux juste projetée, l’encens de nos admirations, la bonne poussière du chaume neuf, le souffle des indignations, les effluves boisées des beaux colombages…

     

    ‡ Commande du numéro 200 et abonnement à la revue Maisons paysannes de France sur http://www.maisons-paysannes.org

  • Trois bâtiments du Grand Nancy labellisés "Patrimoine du XXe siècle"

    Le Groupe des Etudiants Catholiques (GEC), cours Léopold à Nancy.

    Trois bâtiments appartenant au Grand Nancy viennent d'être labellisés "Patrimoine du XXe siècle" : il s'agit du Musée de l'histoire du fer à Jarville-la-Malgrange, du Muséum-Aquarium et du foyer du Groupe des étudiants catholiques (GEC) de Nancy.

    Le Musée de l'histoire du fer, inauguré en 1966, constitue un exemple remarquable de structure à portiques métalliques, dans la droite ligne des travaux de Jean Prouvé, et témoigne de la vivacité de l'industrie de l'acier en Lorraine dans les constructions du milieu du XXe siècle.

    Le Muséum-Aquarium de Nancy, de style Art Déco, est doté d'une façade aveugle faite d'un empilement de blocs béton préfabriqués et décoratifs innovants. Il fut l'une des toutes premières constructions modernes nancéiennes à voir le jour en 1933. Le bâtiment est inscrit à l'inventaire supplémentaire des MH depuis décembre 2015.

    Enfin, le foyer du Groupe des étudiants catholique (GEC) du cours Léopold à Nancy est construit à partir de 1926. Il connut plusieurs campagnes de travaux au cours du XXe siècle. Le foyer est l'une des réalisations majeures de Jules Criqui, architecte diocésain de 1908 à 1951. Construit autour de l'ancien hôtel particulier de la famille de Metz-Noblat, le foyer du GEC s'inscrit dans un vaste programme d'équipements étudiants engagé pendant l'entre-deux-guerres. Longtemps géré par la Compagnie de Jésus, le GEC a été vendu au Grand Nancy qui s'est empressé de le laïciser (transformation de la chapelle en gymnase et changement de dénomination, la référence catholique disparaissant pour devenir 'Groupe des étudiants du cours Léopold').

  • le 100ème numéro de La Gazette Lorraine

    La Gazette Lorraine a 25 ans révolus… et l'association CHATEL un peu plus… Ce n'est plus à proprement parler une jeune association, même si nous n'avons pas vu le temps passer, même si celui-ci n'a pas émoussé nos passions, nos enthousiasmes et nos combats !

    Un numéro anniversaire est toujours compliqué à gérer. Faut-il faire comme si de rien n'était, et ne rien changer ? Faut-il au contraire en profiter pour faire une révolution… autre temps, autre mœurs, autre engagements ? Certainement pas !

    Pour notre vingtième anniversaire, nous avions sollicité des artistes, écrivains, photographes, illustrateurs… Ils nous avaient donné leur vision de la Lorraine…

    Nous avons donc choisi de faire ce numéro 100 une revue particulière, tournée vers le bilan, celui de l'association CHATEL et de La Gazette Lorraine. Un numéro qui nous permet de transmettre, des plus anciens aux plus récents de nos lecteurs, notre histoire, nos engagements et nos convictions. Aujourd'hui, les conditions institutionnelles, politiques et sociales ont changé. Une réforme territoriale est en effet en cours en Lorraine qui, comme entité administrative, disparaît au profit d'une grande région pour laquelle le nom est encore à trouver.

    Alors comment faut-il envisager l'avenir de la revue? La Gazette Lorraine aura-t-elle encore un sens demain ? Faut-il proposer désormais une Gazette de la Grande Région ? Ou au contraire, arrêter là notre chemin ? Évidemment non !

    De toutes ces questions nous n'avons pas fait l'impasse au sein de notre comité de rédaction. La Gazette Lorraine restera La Gazette Lorraine car les frontières, les institutions et le sens de l'histoire n'ont jamais gommé ni les territoires, ni les traditions, ni les richesses qu'ils recèlent.

    Loin de nous une idée de repli sur soi. Fidèle à notre engagement de toujours, La Gazette ne défendra pas la vision d'un territoire replié sur lui-même, enfermé, réducteur… Notre vision du patrimoine, de l'environnement, des traditions est au contraire une vision d'ouverture, de connaissance et un engagement.

    Nous continuerons donc à offrir demain une revue fidèle à ce qu'elle a été jusqu'ici… une revue qui continuera à évoluer avec son temps et son époque.

    Nous travaillons depuis quelques moi déjà pour vous proposer un nouveau graphisme, renouveler quelques rubriques ou rendez-vous, intégrer, quand ceci est justifié, un regard et une ouverture vers l'ensemble des territoires de notre nouvelle grande région aussi !

    Ce numéro 100, différent des 99 précédents et de ceux qui lui succèderont, est aussi, l'occasion de poser la question de la pertinence de cette grande région pour laquelle nous avons récemment.

    Aussi, à titre exceptionnel et contrairement à nos habitudes, nous avons sollicité cet automne les élus jusqu'ici en charge des trois exécutifs régionaux, ceux des quatre départements lorrains ainsi que le président du Sillon Lorrain, entité atypique et structurante du territoire majeure !

    Merci à nos abonnés et à nos lecteurs pour la fidélité, le soutien, l'intérêt témoignés tout au long de ces 25 années !

    le directeur de la publication, Stéphane Wieser

    SOMMAIRE :
    • Questions posées aux présidents des régions:Jean-Paul Bachy (Champagne-Ardennes), Philippe Richeret (Alsace), Jean-Pierre Masseret (Lorraine), Patrick Weiten (Moselle), Claude Leonard (Meuse), François Vanson (Vosges)
    • l'Abécédaire de la Grande Région
    • L'Art Nouveau, un engagement
    • Donner à voir, une mission
    • Préserver - Conserver - Restaurer
    • Comprendre l'universel et le local
    • L'environnement, un impératif
    • Les éditions de La Gazette (collections "Tourisme et Patrimoine", "Histoire et Archéologie", "Art et Découverte")

     

    La Gazette Lorraine est une revue trimestrielle disponible sur abonnement (15 €). Envoyez vos coordonnées postales et votre règlement par chèque à l'ordre de "CHATEL" à : LA GAZETTE LORRAINE, 44 AVENUE DU CHÂTEAU, 54600 VILLERS-LES-NANCY

  • L'image des Vosges du XIXe au XXIe siècle

  • Un trésor est caché dedans

    Aucune nostalgie dans ce livre anniversaire : 50 ans de défense du riche patrimoine bâti et paysager dans toute la France - et en Lorraine en particulier - n'ont pas émoussé l'enthousiasme des militants de MPF. Leurs combats et leurs joies passés et présents sont racontés dans ces pages, avec de multiples illustrations puisées dans l'impressionnante base documentaires de l'association. Mais plus encore, on trouvera dans ce livre un intérêt tout contemporain : à mesure de la transformation des esprits et des pratiques vers un développement que la société veut "durable", les adhérents de MPF mesurent toute la richesse des connaissances et des modes constructifs des siècles passés.

    Le bâti et les pratiques environnementales de nos ancêtres, que certains croient encore dépassés, sont en réalité un merveilleux gisement de progrès, et les réflexions qu'ils nous permettent sont d'une actualité cruciale : ce passé-là est un précieux trésor, que Maisons paysannes de France étudie et protège avec ardeur, car il va nous aider à préparer un avenir plus écologique et plus humain (cf. la dernière encyclique Laudato si du pape François).

     

    ‡ Un trésor est caché dedans. Patrimoine rural bâti et paysager, collectif, éditions Maisons paysannes de France, 148 p., ill. (25 €).

  • Mirecourt (88) : un riche patrimoine architectural à sauvegarder et à valoriser

    Une cour intérieure à Mirecourt.

    Jean-Paul Rothiot, président des Amis du Vieux-Mirecourt Regain, souhaite que le patrimoine architectural de la ville soit davantage mis en valeur. Avec l’aide de la collectivité et des particuliers également.

    « Mirecourt doit devenir une grande ville touristique grâce à son patrimoine architectural… ». Infatigable et intarissable à l’heure de parler patrimoine et vieilles pierres, Jean-Paul Rothiot, président des Amis du Vieux-Mirecourt Regain, ne lance pas ces paroles en l’air. « Mirecourt, ville médiévale qui s’est développée à la Renaissance, ville qui a souffert de la guerre de Trente Ans, redevenue belle et grande au XVIIIe siècle, avec un développement en direction de la gare à la fin du XIXe. Sans oublier toutes les transformations après la Seconde Guerre mondiale… D’où une richesse architecturale exceptionnelle ».

    L’historien connaît son sujet sur le bout des doigts. Des toitures aux caves en passant par les cours intérieures, le Vieux Mirecourt n’a plus de secret pour lui et ses Amis. Ou presque. Preuves à l’appui avec une foule de publications et de bulletins, fruits des Journées d’études vosgiennes, mais aussi de nombreuses heures passées sur le terrain ou dans les archives. Alors l’idée de développer davantage encore un tourisme basé sur le patrimoine architectural n’est peut-être pas si utopique que cela.

    « On en a les moyens », assure Jean-Paul Rothiot. « Grâce à l’Avap (aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine) qui va protéger notre patrimoine et qui a permis un recensement et une analyse de tout un ensemble de constructions au centre-ville ; grâce à quatre grands panneaux, un par période (médiévale, Renaissance, XVIIIe et XIXe siècles), réalisés avec le concours de François-Xavier Rose et financés par la Communauté de communes, en passe d’être installés sous les halles ».

    Mais pas seulement. « Des caves à deux niveaux en raison de la déclivité du terrain, des cours intérieures exceptionnelles, des ensembles de belles maisons… Mirecourt regorge de bâtisses pittoresques que nous avons l’intention de signaler par des panonceaux ».

    Mais pour aller au bout des choses, le concours des uns et des autres doit encore être acquis. « Par les propriétaires qui n’ont pas encore tous accepté qu’un panonceau soit apposé sur leur bien, par ceux concernés par de belles cours intérieures invités à les ouvrir ; et pour qu’on les aide aussi à les réhabiliter, les seules subventions du moment s’attachant aux façades ». « Mais comme Paris, Mirecourt ne s’est pas fait en un jour », conclut Jean-Paul Rothiot avec le sourire, devant un stock de bulletins de son association, destinés à être distribués en petits lots aux futurs touristes et aux Mirecurtiens.

    [d'après Vosges Matin]

  • Monde rural, ton patrimoine fout le camp !

    Ancienne ferme lorraine, XVIe-XVIIe-XVIIIe-XIXe s., Bleurville [cliché H&PB].

    Malgré quelques initiatives louables de la part des collectivités locales et de quelques associations, le patrimoine historique et traditionnel de nos campagnes a du souci à se faire. Quelques réflexions sur un patrimoine en péril.

    Crises à répétition, exode rural, industrialisation de l'économie agricole, vieillissement de la population, désertification... Nos villages et bourgs du Pays des Trois Provinces sont confrontés à une foule de défis à relever. L'avenir de son patrimoine traditionnel en fait partie.

    Une des conséquences des multiples causes de ce déclin, c'est bien celui de la disparition de son patrimoine de pays. On pourra nous objecter que des efforts ont été engagés ces dernières années afin de sauver de la ruine maisons de caractère, chapelles, calvaires, lavoirs et autres éléments du bâti vernaculaire, mais ne sommes nous pas rattrapés par le temps ? Nos villages sont également confrontés à un volume d'habitations abandonnées et délaissées par des propriétaires qui ne savent qu'en faire face à la mévente de ces biens.

    Nos villages sont les héritiers de générations de paysans qui nous ont transmis un patrimoine bâti qui constitue l'identité de notre pays : pour les Vosges notamment, usoirs, village-rue, fermes à portes charretières cintrées, toits à auvent, vaste cheminée avec cendrier sont autant d'éléments symboliques qui distinguent nos villages lorrains des villages francs-comtois ou champenois. Or, en acceptant que nos fermes traditionnelles disparaissent, c'est accepter que nos terroirs se fondent dans un « grand tout » sans identité, sans caractère, sans personnalité ! Lors de nos déplacements en France ou à l'étranger, nous sommes tous en admirations devant les efforts réalisés pour mettre en valeur le bâti typique local – observez par exemple ce que nos voisins Alsaciens sont capables de réaliser pour conserver leur habitat tranditionnel ! -, alors que nous acceptons sans broncher l'éradication des plus anciennes maisons paysannes de nos villages.

    Et nos édiles continuent à marcher sur la tête en investissant dans l'aménagement de lotissements sans âme alors que nos bourgs et villages saturent d'immeubles à vendre... Ne vaudrait-il pas mieux réfléchir à un soutien financier volontariste afin d'inciter les jeunes accédants à la propriété à investir dans l'achat de maisons anciennes, permettant ainsi à la fois de revitaliser des quartiers à l'agonie et de contribuer également au « vivre ensemble », antienne dont on ne cesse de ressasser telle une pieuse incantation ?

    Autre piste à explorer : pourquoi ne pas envisager de pénaliser fiscalement les propriétaires indélicats et sans scrupules qui, après avoir pillé leurs propriétés des éléments architecturaux les plus remarquables, les laissent honteusement tomber en ruine, comme c'est le cas avec cette ferme des XVIe-XVIIe-XVIIIe-XIXe siècles à Bleurville qui est entrée en agonie depuis déjà de longues années. Sans parler de ceux qui, tout simplement, n'assurent même plus l'entretien courant en garantissant le clos et le couvert !

    Nos villages s'appauvrissent, c'est une réalité évidente (population âgée à revenus modestes et personnes sans travail de plus en plus nombreuses). Cependant, il faut savoir que le salut ne viendra que des populations locales qui sauront se prendre en charge et engager des actions concrètes en faveur de la sauvegarde et de la valorisation de leur patrimoine traditionnel et vernaculaire ; cela peut se faire sans engager pour autant des moyens financiers considérables. C'est une tâche exaltante qui nous attend... Encore faut-il vouloir s'y atteler.

  • Journées du patrimoine de pays et des moulins 2015 : c'est le moment de s'inscrire !

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  • Quel péril sur les églises de France ?

    eglises.jpgLa revue de l'association nationale Patrimoine-Environnement (LUR-FNASSEM), Patrimoine et cadre de vie, propose un intéressant état des lieux des églises de France, à l'heure où de nombreux édifices sont laissés à l'abandon par les collectivités territoriales et, surtout, désaffectés par les croyants.

    "Un semis d'églises, un maillage de routes : c'est la géographie humaine de la France. Par le nombre, les églises sont les premiers monuments du pays. Elles marquent l'identité des communes ou des quartiers, presque toujours des anciennes paroisses. On se rassemble à leur emplacement depuis plus de mille ans et même, pour beaucoup d'entre elles qui ont succédé à des lieux de culte païen, depuis plus de 2000 ans. On y va plus beaucoup à la messe, on y vas encore en nombre aux enterrements...

    Au sens propre, indépendamment de leur qualité architecturale, les églises sont le premier patrimoine de la France.

    Aussi ne peut-on être attaché à la sauvegarde du patrimoine français sans souhaiter la conservation de toutes les églises, y compris de celles qui datent du dernier élan de construction au XIXe siècle. Il s'agit de leur conservation matérielle. Il s'agit aussi de la conservation de leur usage et de leur signification, c'est-à-dire de leur affectation au culte. Le patrimoine n'est pas seulement matériel.

    Cela tombe bien. En général, les communes prennent soin des églises qui leur appartiennent. Dans ce numéro, Benoît de Sagazan présente un état des lieux objectif qui n'est pas catastrophique. Et la prise de position de Mgr Dagens nous montre à quel point l'Eglise catholique est consciente de la richesse de ses nombreux lieux de culte.

    Ainsi, l'histoire, par la Révolution, puis par les lois de 1905, en donnant la propriété des églises aux communes et en dégageant ainsi leur affectataire des soins du bâtiment, nous a légué une organisation qui peut résister à la déchristianisation de la France. Nous échappons à la situation du Québec, ou à celle des Pays-Bas où, après avoir fermé les églises par centaines, on leur cherche difficilement un autre usage, quand on ne les détruit pas.

    Les églises étaient utiles comme lieux de rassemblement et de célébration sous la protection de leurs saints tutélaires. Nous n'avons pas à nous poser la question de leur utilité actuelle pour les respecter et les sauvegarder.

    Cette situation favorable rend d'autant plus scandaleuse l'attitude des communes qui ne respectent pas leur responsabilité historique et légale. Alain de La Bretresche écrit dans les pages de la revue une analyse juridique précise des "déconstructions" d'églises, ce nouveau vandalisme, heureusement limité." [Kléber Rossillon, président de la FNASSEM].

    Ce numéro laisse aussi la place aux bonnes nouvelles : plusieurs restaurations d'édifices cultuels sont présentées.

    Une publication que tout défenseur du patrimoine et que tout maire se doit de lire.

     

    ‡ Patrimoine et cadre de vie. Les Cahiers de Patrimoine-Environnement, n° 193, 2014-2015. A commander sur www.patrimoine-environnement.fr

  • Bleurville (88) : la sous-préfète a la rencontre des forces vives

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    [Vosges Matin]

  • Notre patrimoine traditionnel lorrain démantelé

    Anthony Koenig, responsable de Maisons paysannes de France – Meuse, attire l’attention des défenseurs du patrimoine sur le phénomène de démantèlement et de « bradage » qui touche actuellement les éléments les plus remarquables du patrimoine architectural traditionnel de nos villages, à la faveur de la crise économique et de la désertification de nos campagnes.

    cheminee-lorraine 17e s..jpgTrop souvent les plus beaux et originaux éléments de décoration des vieilles demeures de nos villages s'en vont vers des cieux plus propices à la compréhension du patrimoine que le sort qu'on leur réserve malheureusement souvent dans le lieu qui les a vu naître et avec lequel ils ont pourtant tout leur sens. Comme ce fut le cas voici quelques années à Bleurville (Vosges) : les manteaux des cheminées d’une ancienne ferme XVIe-XVIIe siècles – achetée pour une bouchée de pain – ont été démontés par les nouveaux propriétaires luxembourgeois peu scrupuleux… qui laissent désormais la bâtisse s’écrouler lamentablement.

    Alors que nos villages se couvrent de menuiseries en PVC, de portes sans goût standardisées et sans lien avec le terroir local, certains éléments plus anciens sont vendus en pièces sur internet.

    Difficile de diffuser ce type d'information car on a l'impression d'en faire la publicité mais il est important de prendre conscience que si déjà les éléments du patrimoine protégés peuvent être menacés (abbaye cistercienne meusienne de l'Etanche par exemple), ceux des villages où il n'y a pas de protection et où le maire n'a pas eu la bonne idée de mettre en place un PLU avec un volet patrimoine à la hauteur, sont très souvent pillés par leurs propriétaires en recherche d'argent et souvent sans grande conscience de ce qu'ils possèdent.

    Nouvelle alerte en ce moment, une porte XVIIIe d'un village du Pays de Nied, en Moselle. Cette porte à vendre laisse présager une nouvelle perte et une nouvelle verrue en plastique : http://www.leboncoin.fr/bricolage/566925603.htm?ca=15_s

    Il y a urgence à agir pour une politique ambitieuse, massive et générale de mise en valeur des villages lorrains et de leur patrimoine, sinon entre les extensions anarchiques souvent mal intégrées et les cœurs de villages défigurés par le plastique, les enduits industriels et les coloris criards, il sera bien plus complexe encore de vendre l'image de la Lorraine dont on semble tant se préoccuper mais pas par ce canal pourtant essentiel…

    [cliché : démontage d'une cheminée monumentale XVIIe s. dans une ferme lorraine]

  • Les projets 2014 de Droiteval-Ourche-Patrimoine

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    [Vosges Matin]

  • Eglises : chefs-d'oeuvre en péril ?

    arts sacrés 25.jpgLe patrimoine religieux français fait régulièrement les gros titres des médias : certains le trouvent trop coûteux à entretenir et demandent même qu’on désaffecte, voire qu’on détruise, certaines églises. La presse étrangère nous fait remarquer que nos églises sont souvent crasseuses et mal entretenues…

    Qui est responsable ? Lorsque les Églises (essentiellement l’Eglise catholique, mais pas seulement) et l’État se sont séparés en 1905, la question s’est posée du devenir des lieux de culte. L’« affectation légale » en est résultée, notion juridique qui demeure en Europe une exception cultuelle aux nombreuses conséquences, parfois paradoxales, qu’il faut connaître avant d’interroger l’état du patrimoine cultuel en France.

    Pour la première fois, la revue Arts sacrés propose un dossier complet et accessible, avec de nombreux exemples pratiques, fait le point de la question. Une comparaison avec l’Allemagne et l’Italie permet de mieux cerner la spécificité française et de corriger certains préjugés. Un rapide tour de France de communes de tailles et de conditions diverses permet d’évoquer les nombreuses situations que rencontrent les maires faces à « leurs » églises, parfois charges écrasantes, souvent potentiel ignoré. Des rencontres avec des acteurs et médiateurs du patrimoine cultuel nous font découvrir les réalités du terrain.

    L’Etat et l’Eglise sont embarqués ensemble pour faire vivre les églises et les entretenir. Une responsabilité partagée aussi avec les Français, et les croyants baptisés en particulier : pour qu’un édifice cultuel continue à vivre et, par conséquent, à être entretenu, il faut le fréquenter (sous entendu, venir y prier et assister aux offices). A bon entendeur…

     

    ‡ On peut se procurer le numéro 25 de la revue Arts sacrés ici http://www.arts-sacres.fr/numero-25/eglises-chefs-d-oeuvre-peril.3860.php

  • Val-et-Châtillon (54) : le patrimoine religieux à l'honneur

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    La commune de Val-et-Châtillon a édité à l'occasion des Journées du Patrimoine 2013 un magnifique bulletin couleur et noir et blanc de 76 pages avec de nombreuses photos.

    N'hésitez pas à vous le procurer car il n'y en aura pas pour tout le monde ! Tout le patrimoine religieux de la commune est abordé. 5 € le numéro (si envoi par poste, port en sus).

    Plus d'info en contactant bena_olivier@yahoo.fr 

  • Claudon (88) : « 100 ans de protection dans les Vosges : quelques exemples », une conférence de Jean-François Michel

     

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    Puits de Poussay.

    Le week-end des 14 et 15 septembre prochain, auront lieu les journées du patrimoine dont le thème retenu pour cette 30ème édition « 1913-2013 : 100 ans de protection ».

    Dans ce cadre, l'association Droiteval-Ourche-Patrimoine organise une conférence, gratuite, parfaitement conforme au thème national, mais recentré sur notre patrimoine vosgien.

    Le titre de la conférence est clair : « Cent ans de protection dans les Vosges : quelques exemples ». Il ne s'agit pas de balayer d'une façon exhaustive les quelques 324 monuments classés ou inscrits de notre département, mais bien, à partir d'exemples choisis, de voir la différence entre monuments inscrits ou classés, de voir les modalités d'inscription dans cette liste, les avantages et les contraintes, le tout ciblé sur les Vosges.

    Dans cette même conférence, le sujet du projet d'une nouvelle loi devant remplacer à terme celle de 1913, sera abordé.

    Le conférencier, Jean-François Michel, est délégué régional Lorraine des Vielles Maisons Françaises et Président de l'association Saône lorraine.

    Vendredi 13 septembre 2013

    Salle des Fêtes de Claudon - 21 rue de l’église

    à 20h30

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    Abbaye bénédictine Saint-Maur de Bleurville.

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    Château de Saint-Baslemont.


     

  • Vaudémont (54) : Journée d’études « Murs et enduits de la maison rurale lorraine » samedi 16 mars

    bleurville maison 18e s.jpgEn partenariat avec Maisons Paysannes de Lorraine, le Comité d'Histoire Régionale de Lorraine organise une journée d’études « Murs et enduits de la maison rurale lorraine » le samedi 16 mars à l’Auberge de la Colline à Vaudémont.

    Programme de cette journée :

    - 09H00 : Accueil

    - 09H15 : L’usage du mortier de chaux dans le bâti monumental aux XIe-XIIIe siècles en Lorraine par Cédric MOULIS, ingénieur d’études, Pôle archéologique – Université de Lorraine  

    - 10H00 : Le mur médiéval et moderne en contexte domestique, configurations lorraines par Ivan FERRARESSO, archéologue à l’INRAP

    - 10H45 : Vivre l’architecture en couleur : enduits extérieurs et décors peints. Quelques exemples en Lorraine XVIe-XIXe par Mireille-Bénédicte BOUVET, directeur du Service régional de l’Inventaire général du patrimoine culturel – Nancy

    - 11H30 : Le torchis, origine de ce matériau, qualités et techniques de mise en œuvre par Gilbert SOMEIL, entrepreneur en maçonnerie

    - 12H15 : Déjeuner libre, possibilité de déjeuner sur place (18 € par personne hors boisson, à réserver sur le coupon-réponse, à régler sur place)

    - 14H00 : Les matériaux de construction du XXe siècle : l’apport des deux reconstructions par Jean-Yves HENRY, Ingénieur, Service régional de l'Inventaire général du patrimoine culturel (Nancy)

    - 14H45 : Connaissance et restauration des murs, enduits et pierres de taille des maisons rurales lorraines par Jean-Gabriel MACAIRE, entrepreneur en maçonnerie

    - 15H30 : Visites à Vaudémont par Cédric MOULIS

    - 16H30 : Fin de la rencontre

    [cliché : Bleurville (88), ferme, XVIIIe s., © base Mérimée, Ministère de la Culture]

     

    ‡ L’inscription à cette journée est gratuite. Renvoyez le coupon réponse par mail à chr@lorraine.eu pour vendredi 8 mars : Coupon réponse Journée Murs et enduits de la maison lorraine.pdf

  • "La Gazette Lorraine" hiver 2012-2013 est parue

    gazette 88.jpgLa Gazette Lorraine hivernale nous propose un intéressant sommaire qui ravira tous les Lorrains et amoureux de notre région. A découvrir :

    - l'ensemble Entheos

    - Poissons, une cité champenoise qui a appartenu au duché de Lorraine

    - la nyckelharpa, un instrument venu du froid

    - la Cité Radieuse de Briey, un autre monde

    - la légende de la Cendrillon lorraine

    - Cocteau à Metz : les vitraux de l'église Saint-Maximin

    - le label "Villes sanctuaires" : Saint-Nicolas-de-Port et Domremy sur les rangs ?

    - la Lorraine, berceau de l'Europe

    - Art Déco : l'Institut de formation en soins infirmiers

    - Les portes monumentales du Lunévillois

     

    A noter encore : La Gazette Lorraine nous annonce pour l'été la parution des deux derniers volumes sur la Renaissance en Lorraine "Meurthe-et-Moselle" et "Moselle", ainsi que le catalogue de l'exposition sur la ville de Charles III qui sera présentée au Palais du Gouverneur à Nancy.

     

    ‡ La Gazette Lorraine, n° 88, hiver 2012-2013 (5,50 € le numéro). A commander (ou abonnement 15 € pour un an, 25 € pour 2 ans) à : LA GAZETTE LORRAINE, 44 avenue du Château, 54600 VILLIERS-LES-NANCY.

  • Nancy restaure son patrimoine Renaissance

    Porte_Craffe_nancy.jpgLa Ville de Nancy, en partenariat avec le ministère de la Culture, a à cœur de préserver et de mettre en valeur ses monuments historiques.

    Dans le cadre de l’événement Renaissance Nancy 2013, des travaux d’entretien et de restauration seront entrepris au cours de l’année sur de grands sites patrimoniaux des XVIe-XVIIe siècles.

    La chapelle ronde de l'église des Cordeliers, nécropole des ducs de Lorraine, voit actuellement sa coupole et ses caissons sculptés restaurés à l’occasion de l'événement.

    Les extérieurs de l'ancien palais ducal, dans le cadre de la rénovation du Musée lorrain, seront complètement restaurés.

    lorraine,nancy,patrimoine,renaissance,renaissance nancy 2013,porte de la craffe,porte saint georges,palais ducal,chapelle des cordeliers,ducs de lorraineLa porte Saint-Georges sera réhabilitée : sa façade extérieure sera valorisée et un théâtre de verdure sera créé en terrasse. Globalement, les fortifications seront mises en valeur lors de l'événement.

    Une mise en lumière sera effectuée sur la porte de la Craffe, dont la voûte et la terrasse supérieure seront restaurées.


    [clichés : porte de la Craffe et porte Saint-Georges]

  • Neufchâteau (88) : pour soutenir la restauration de l’hôtel d’Houdreville

     

    neufchateau.JPGL'Hôtel de Ville de Neufchâteau occupe, depuis 1803, un hôtel particulier construit de 1578 à 1594 par un riche marchand de grains Jean Mengin anobli en 1576 et devenu Jean Mengin d'Houdreville. Propriété de la commune depuis plus de deux siècles, l'hôtel particulier a été revendu à la commune de Neufchâteau dont l'ancienne mairie avait brûlé en 1799. Fleuron du patrimoine architectural de la ville, l'édifice est classé Monument Historique depuis 1908.

    Il abrite un escalier remarquable spécimen de la Renaissance en Lorraine. L'escalier de pierre compte cinq paliers et mène jusqu'au grenier de l'hôtel particulier. Les plafonds de pierre, entièrement sculptés, présentent, à chaque volée, des sculptures en bas reliefs aux motifs différents : rubans entrelacés, figures géométriques, boutons ou bouquet de fleurs et inscriptions religieuses. La deuxième volée de marche permet d'accéder au premier étage de l'édifice qui abrite notamment le bureau du maire et le salon des mariages.

    Sur ce palier, la porte d'origine, en noyer, est pourvue de 4 panneaux richement sculptés aux motifs Renaissance. Depuis plusieurs années, l'état général de ce splendide escalier ne cesse de se dégrader : effritement de la pierre, affaissement de la maçonnerie, fracture de la dalle.

    Les travaux porteront sur la maçonnerie et les pierres de taille, la charpente, la couverture et les menuiseries. Soucieuse de conserver et valoriser son patrimoine, la Ville de Neufchâteau lance une opération de réhabilitation d'un montant de 521 966 €.

    Soutenue par la DRAC, le Conseil régional de Lorraine, le Conseil général des Vosges, la commune fait appel aux dons afin de réunir les fonds nécessaires pour redonner une seconde jeunesse à ce joyau de la Renaissance tardive symbole de notre secteur sauvegardé.

     

    ‡ On peut souscrire en envoyant un don défiscalisé à La Fondation du Patrimoine Lorraine, 62 rue de Metz, 54000 Nancy.

  • Le patrimoine du Grand Nancy

    grand nancy.jpg"Le patrimoine constitue plus que jamais un enjeu fort du rayonnement d'un territoire. L'essor du tourisme, le développement économique, la qualité des paysages urbains, l'émergence de nouveaux quartiers ou de pôles universitaires d'excellence, mais aussi l'exigence partagée d'un urbanisme et d'une architecture qui soient respectueuses des lieux, puisent leur source dans une inscription patrimoniale garante des valeurs humaines, de culture, de tradition et de cohésion sociale." Ainsi s'exprime André Rossinot, maire de Nancy, dans son avant-propos.

    La notion de patrimoine, en effet, ne cesse de s'enrichir. L'héritage des villes ne se limite plus aujourd'hui à la somme des bâtiments que l'histoire additionne. Désormais, ce legs patrimonial apparaît comme le produit d'une "ambiance urbaine".

    C'est ainsi qu'à Nancy le patrimoine des dépliants touristiques est loin de rendre compte de la richesse de l'agglomération. C'est cette richesse que nous fait découvrir l'auteur qui explore dans cet ouvrage mille ans d'histoire nancéienne, occasion pour le visiteur - mais aussi pour l'habitant et les Lorrains amenés à "transiter" par la capitale ducale - d'appréhender la variété de ce patrimoine singulier et de s'interroger sur son devenir.

    Le livre bénéficie d'une exceptionnelle iconographie due au photographe Olivier Dancy.

     

    ‡ Le patrimoine du Grand Nancy, Pierre Gras, éditions du Patrimoine, 2012, 180 p., ill. (35 €).