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cathophobie

  • Remoncourt (88) : le Christ est tombé sous les coups des christianophobes

    Ce dimanche 5 juillet, les habitants de Remoncourt, commune située entre Vittel et Mirecourt, ont découvert un bien triste spectacle. La croix de bois qui se dressait au bord de la rue principale gisait au sol, son Christ reposant face contre terre. Elle a été sciée au cours de la nuit du 4 au 5 juillet, « avant 2 h du matin selon un témoin qui a constaté les dégâts en rentrant chez lui », pouvait même préciser le maire, Bernard Tacquard. « Le ou les auteurs s’y sont repris à plusieurs fois, se désole l’édile, une empreinte de départ de sciage est visible un peu au-dessus de la coupe. Cela a été probablement fait avec une scie manuelle, les copeaux retrouvés sur place sont tout fins ».

    La solide poutre centrale, haute de plusieurs mètres, est de la taille d’une traverse de chemin de fer, « cela a dû prendre un peu de temps pour la faire tomber ». La brigade de proximité de la gendarmerie de Vittel s’est déplacée sur les lieux afin de procéder aux constations d’usage. Une plainte a été déposée par la municipalité dans la journée.

    Bernard Tacquard a dénoncé un acte qu’il juge consternant. « Je n’ose penser qu’il s’agit d’une attaque religieuse mais plutôt de vandalisme stupide. Il faut attendre d’éventuelles remontées d’événements semblables. L’atteinte à un symbole religieux, qui fait partie de la mémoire collective du village, a profondément choqué la population. D’autant que le cimetière a déjà été vandalisé il y quelque temps ». La croix devrait être rapidement remise en état, « et sera même renforcée avec des fers plats pour éviter une récidive ».

    La gendarmerie ont lancé un appel à témoin et invitent toute personne pouvant apporter des éléments dans le cadre de l’enquête en appelant le 03 29 08 15 17.

    [sources : Vosges Matin]

  • Les agressions contre les lieux de culte en France : les chrétiens les plus attaqués

    cathophobie.jpg

    ... Sans commentaire.

     

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  • Mieux vaut vandaliser une église que déranger un match de tennis…

    Vandaliser une église en France coûte donc la modique somme de 1500 euros.

    justice.jpeg1500 euros d’amende requis contre les Femen pour leur « action » à Notre-Dame. Une action d’une vulgarité et d’une violence – au moins symbolique – insupportables, comme d’habitude. Des furies hystériques dévêtues pour laisser apparaître les « armes » que sont leurs poitrines, maculées d’insultes envers le pape et l’Eglise, tapant sur une cloche flambant neuve, au cœur de la cathédrale de Paris…

    1500 euros d’amende. En langage courant c’est l’équivalent d’une incitation à recommencer et une forme d’encouragement, même involontaire, pour tous les assimilés antifas qui seraient tentés de les imiter. 1500 euros pour se payer du catho, l’aubaine.

    Le juge appréciera les faits, et décidera en conséquence.

    Les Femen étaient poursuivies pour « dégradation » après avoir frappé la cloche, le seul motif retenu, puisque l’accusation de « provocation à la haine » ne se justifie désormais que lorsque l’on s’attaque à tout ce qui est étranger à la France. En témoigne la récente condamnation de Riposte Laïque à près de 20.000 euros d’amende pour avoir comparé, sur leur site, les musulmans à des envahisseurs… En attendant, du côté des actes, ce sont bien les cathos qui prennent sans que personne ne s’en soucie ni ne condamne.

    Dégradation d’accord, mais pas seulement.

    Il est évident que les inscriptions sur leurs corps dénudés relevaient de la haine pure, sans oublier leur mime abject de l’avortement du Christ au pied de l’autel de la Madeleine à la veille de Noël, ou leur appel à « détruire les églises pour construire la démocratie » sur Twitter. Ce n’était pas l’objet du procès, d’accord, mais les revendications de ces petits soldats du progressisme sont désormais bien connues de tous, et leurs intentions ne sont un secret pour personne.

    Mais non, silence. Elles se permettent de venir le jour du procès avec un tee-shirt estampillé « sex and blasphemy » mais aucune haine anti-chrétienne ne saute aux yeux des dénicheurs zélés d’islamophobie ou d’antisémitisme.

    Les Femen sont ridicules et leur couronnes de fleurs ont finit par lasser. Elles prétendent défendre la femme en souillant son image, et leurs soutiens se retirent un à un. C’est la justice qui est inquiétante, et la sacro-sainte « République laïque » qui lui sert d’appui.

    Pour rappel, la réquisition de 6 mois de prison ferme contre un Hommen qui avait déployé une banderole sur l’un des cours de Roland Garros.

    Vandaliser une église en France, oui, faire sursauter quelques adeptes de tennis dans un sanctuaire du divertissement, non. Le port d’un sweat non conforme (celui de La Manif’ pour Tous en particulier) aux idées étatiques peut vous mener en garde à vue… En revanche empoisonner sept patients ou violer collectivement une handicapée entraîne une relaxe, vandaliser une église se solde par une amende ridicule.

    Et il faudrait appeler ça le « progrès » ?

    [source : http://www.bvoltaire.fr]

  • Ville-en-Vermois (54) : des objets du culte abandonnés dans le cimetière

    chapelle-saint-hilaire.jpgEtonnante découverte, ce dimanche 16 février à Ville-en-Vermois, village proche de Saint-Nicolas-de-Port, à proximité de l’église Saint-Hilaire et du cimetière de la commune. Un couple de retraités qui allait se recueillir sur la tombe d’un proche, a trouvé plusieurs objets religieux : une quinzaine de tableaux de petits formats représentant des scènes bibliques, deux calices et un crucifix.

    « C’était posé avec précaution à l’entrée du cimetière, comme si on allait venir les reprendre », indique le maire de Ville-en-Vermois, Jean-François Guillaume, qui a été alerté par le couple de retraités et qui s’est rendu sur place. L’élu a prévenu la gendarmerie locale. L’église Saint-Hilaire, qui est à l’écart du village, a été examinée à la loupe et il s’est avéré, contrairement à ce qu’on aurait pu penser, qu’elle n’avait pas été victime d’un cambriolage. Aucune trace d’effraction. Le maire du village voisin de Lupcourt a également vérifié l’intérieur de son église paroissiale, « Cela ne vient pas non plus de l’église de Lupcourt », précise le maire de Ville-en-Vermois.

    Une enquête est donc en cours afin d'élucider ce mystère et tenter de déterminer la provenance de ces objets religieux et sacrés, probablement soustraits à un lieu de culte profané.

    [d’après ER]

  • Profanation de la chapelle de Ronchamp (Haute-Saône)

    La chapelle Notre-Dame-du-Haut réalisée par l'architecte Le Corbusier a été la cible de dégradations le 17 janvier à Ronchamp, dans les Vosges saônoises, commises par des inconnus qui ont brisé un de ses vitraux.

    ronchamp.jpgUn vitrail d'origine de la chapelle construite en 1955 par l'architecte franco-suisse Le Corbusier (1887-1965) a été brisé et un tronc de quête en béton, qui ne contenait pas d'argent, a été arraché et sorti de la chapelle, a indiqué l'officier de communication de la région de gendarmerie de Franche-Comté Didier Guériaud. « Ils ont cassé en mille morceaux le seul vitrage signé Le Corbusier. Il les a tous peints, mais c'est sur ce vitrage incolore où il avait dessiné la lune, qu'il avait apposé sa signature », a indiqué Benoît Cornu, premier adjoint au maire de la commune. Les dégâts sont « inestimables », a poursuivi l'élu.

    haute saône,chapelle,ronchamp,profanation,cathophobie,christianisme,catholicisimeLe ou les auteurs des faits ont également tenté de forcer la porte de la boutique-bibliothèque de la chapelle, en vain. Une religieuse du monastère des soeurs clarisses, édifié en 2011 par l'architecte italien Renzo Piano et proche de la chapelle de Le Corbusier, a découvert les dégradations vendredi 17 janvier vers 19h30 et fait part de son émotion. « J'ai mal à la chapelle », a-t-elle dit à la presse.

    La gendarmerie a lancé un appel à témoins, demandant à toute personne susceptible d'apporter un témoignage de contacter la gendarmerie de Champagney ou de Vesoul (Haute-Saône).

    La chapelle de Notre-Dame-du-Haut de Le Corbusier se dresse au sommet sur la colline de Bourlémont, à Ronchamp. Depuis le Moyen Âge, les pèlerins se pressent sur ce site où Charles-Edouard Jeanneret, dit Le Corbusier, a « voulu créer un lieu de silence, de prière, de paix, de joie intérieure ». La chapelle inscrite au titre des Monuments historiques en 1967, avec le label « Patrimoine du XXe siècle » attire chaque année 80.000 touristes.

    [source : www.lefigaro.fr]

  • Le tableau de la Crucifixion chassé de la salle des assises de la Moselle

    Dix ans après la polémique lancée par des avocats et des journalistes parisiens lors du procès de Francis Heaulme à propos du tableau de La Crucifixion, la salle des assises de la Moselle devrait recevoir une nouvelle œuvre rappelant le siège de Metz.

    le-tableau-de-la-crucifixion-devrait-etre-prochainement-remplace-par-une-oeuvre-du-musee-de-la-cour-d-or-photo-archives-rl.jpgLa polémique avait été tellement gonflée par la dogmatique, anticléricale et christianophobe administration française que le Christ en croix réalisé par Théodore Devilly, peintre majeur de l’Ecole de Metz, qui ornait depuis 1866 la salle des assises de la Moselle, avait fait l’objet d’un référendum au sein du Palais de justice parce qu’il ne concourrait pas au concept de laïcité. Du jamais vu. Soucieux du respect de la tradition, le personnel du tribunal messin, les magistrats et les avocats s’étaient prononcés en faveur du maintien de l’œuvre. Non content de l’issue de cette expression démocratique, Paris et le premier président du tribunal avaient alors décidé de cacher l’œuvre derrière un rideau. Ce diktat des sans-culottes républicains a été maintenu jusqu’en 2007, date à laquelle La Crucifixion a été transférée dans le chœur de l’abbatiale Saint-Nabor de Saint-Avold.

    Afin de combler le vide sur le mur situé derrière le président et ses assesseurs, un tableau de trois mètres sur deux représentant le siège de Metz en 1552 devrait être accroché en mai. Il s’agit d’une reproduction signée du maître Léon-Charles Canniccioni, datant de 1928, qui dormait dans les réserves des Musées de la Cour d’Or. L’œuvre originale est exposée à Dijon. A cette époque, le roi de France, Henri II, avait arraché Metz à l’empereur Charles Quint. Désireux de récupérer la ville, ce dernier rassembla 100 000 hommes pour l’assiéger. Ses troupes furent repoussées par le duc de Guise. Ce fut alors le début de la fin pour Metz qui vit le déclin chasser sa prospérité… Un peu ce qu’on connaît de nos jours en France…

    [source : blog des lorrains engagés | cliché : ©RL]

  • Béthelainville (Meuse) : la Vierge du chêne volée

    La statue qui veillait depuis 62 ans à Béthelainville (Meuse), dans une niche au creux d'un chêne bicentenaire déformé par la foudre, a été volée. Cette Vierge à l'Enfant en fonte est étroitement liée à la foi des habitants.

     

    vierge bethelainville.jpgElle a une valeur davantage sentimentale et religieuse que financière. Cette Vierge à l'Enfant avait été installée dans une niche au creux d'un chêne bicentenaire il y a plus de soixante ans. Ce sont des habitants du village qui ont découvert le vol, certainement perpétré dans la nuit du 24 au 25 mars.

     

    La Vierge était installée dans les bois sur les hauteurs de la commune. Son histoire remonte à la fin du XIXe siècle. L’histoire raconte qu'un jour d'orage, une famille de bûcherons réfugiée sous le chêne, a été sauvée de la foudre par l’intercession de la Vierge Marie. Cette famille, pour lui montrer sa reconnaissance a inséré au creux du chêne qui les avait protégés et déformé par la foudre, une statuette de la Vierge. Cette première représentation de Marie a elle-même disparu des années plus tard.

     

    Le 15 août 1947, une procession est organisée par les paroissiens de Béthelainville depuis le village jusqu'au bois, pour installer une nouvelle statue, plus grande et mieux protégée, dans cet arbre haut de 18 mètres. Depuis une vingtaine d'années, tous les 15 août, une messe est dite au pied du chêne en l'honneur de la Sainte Vierge. L'endroit est devenu aujourd'hui un lieu de pèlerinage.

     

    Haute d'une cinquantaine de centimètres, la statue dérobée était protégée par une vitre.

     

    La commune a déposé plainte pour vol. Ces faits rappellent ceux qui se sont passés au début du mois de mars près de Verdun. La Vierge qui était installée depuis des siècles entre Belleray et Dugny avait en effet elle aussi disparu.

     

    Simple vol ou volonté de nuire à la religion chrétienne en brisant ses symboles ? Ces actes de christianophobie se multiplient actuellement en France. Les autorités doivent prendre conscience de ce phénomène qui touche bien souvent des jeunes ; ces jeunes qui n’ont reçu aucune formation morale et religieuse, sont en perte totale de repères et sont dépourvus de tout sentiment de respect.

  • Eglise à vendre en Meuse

    La situation de l'église du Sacré-Cœur de Stenay, dans le nord meusien, semble inextricable. Cette paroisse sans paroissiens explique sa situation de détresse.

     

    sacré-coeur de stenay.jpgL'édifice qui fait face au cimetière est une dent creuse. La tempête de 1999 est passée par là et le montant du désordre approche les 30.000 euros. D'un côté, le diocèse souhaite céder cette église à la commune de Stenay. De l'autre, la commune a dénoncé en février 2007, la convention qui liait la ville à l'édifice religieux... Le devenir de l’église du Sacré-Coeur est actuellement dans l’impasse.

     

    Cette situation est particulièrement intolérable. Il faudra bien un jour que les chrétiens assument leur histoire et soient fiers de leur croyance. A l’heure où la France se couvrent de mosquées, il devient urgent pour les chrétiens de réveiller leur foi et d’assurer l’avenir de leurs lieux de culte comme le font les musulmans.

     

    La laïcité bien comprise de nos gouvernants doit considérer avec respect toutes les religions présentes sur le sol français. Et en particulier, la première d’entre elles, le catholicisme. On ne pourra tolérer longtemps des ministres qui font des ronds de jambe aux imams et qui se moquent éperdument du patrimoine et de l’héritage chrétien. Sans parler des cimetières que l’on « profane » chez les juifs ou chez les musulmans, et que l’on « dégrade » - simplement - chez les chrétiens…

     

    Les chrétiens ne sont pas des "sous-hommes" (comme dirait Georges Frêche). Ils ont droit aussi au respect des élus et des détenteurs de l'autorité dans cette France qui fut "Fille aînée de l'Eglise"... devenue depuis "fille athée de l'Eglise".

     

     

    [cliché Est Républicain et commentaires H&PB]

  • Nompatelize (Vosges) : le cimetière militaire profané

    cimetière nompatelize.jpgUn ou plusieurs individus ont passé leurs nerfs sur les croix du cimetière militaire de Nompatelize, probablement au cours du week-end des 26 et 27 septembre. Plusieurs d'entre elles ont été sectionnées à la base et des morceaux jetés derrière une haie de petits sapins. Le ou les auteurs de cette profanation ont également « décapité » la croix située au sommet d'une stèle plus imposante. Maire de Nompatelize, Didier Barret explose : « Ce qui différencie l'homme de l'animal, c'est le respect dû aux morts. Ceux qui ont fait cela sont des crétins, je ne sais même pas s'ils ont conscience de leurs actes. Je leur souhaite de connaître le prix du sang versé pour la paix et la liberté. »

     

    Ces quelques croix latines ne matérialisent pas seulement la sépulture de cinq ou six combattants. Sous ce rectangle de verdure entretenu par des bénévoles se trouve la dernière demeure de 138 soldats français et allemands tombés lors de la bataille du 6 octobre 1870. La profanation de la nécropole intervient quelques jours seulement après que des graffitis ont été relevés dans la chapelle voisine de Mon Repos.

     

    On attend encore la réaction du ministre de l’Intérieur, qui est aussi celui des Cultes, et celle du ministre de la Défense…

      

     

    >> Plus d’infos sur http://www.lesalonbeige.blogs.com

  • Toul : marche silencieuse de soutien à l’abbé Noël

    Ce dimanche 9 août à 11h30, devant l'hôtel de ville de Toul, environ 70 personnes ont participé à la marche silencieuse de soutien organisée en faveur de l'abbé Roland Noël, ce prêtre toulois victime de jets de pierres et de dégradations répétées depuis plusieurs mois dans sa chapelle à la Croix-de-Metz.

     

    soutien abbé noel toul2 09.08.09.jpgLes organisateurs et participants, catholiques et non catholiques, pratiquants et non pratiquants, ont souhaité protester contre ces actes inadmissibles dirigés contre la religion catholique et un de ses ministres ; cette démarche se voulait non revendicative et surtout apolitique.

     

    Des jeunes du mouvement "Autonome Lorrain" s’étaient associés à ce rassemblement silencieux. Il s’agit d'un collectif régional pour la défense des valeurs de la civilisation occidentale et de la culture française. Une délégation nancéienne s'était spécialement déplacée pour l'occasion. L'une des adhérentes a lu une déclaration sur le parvis de la collégiale Saint-Gengoult, fustigeant les atteintes de plus en plus nombreuses aux symboles du christianisme dans notre pays et dénonçant la passivité des pouvoirs publics. Puis le cortège a rejoint dans le plus grand calme le parvis de la cathédrale Saint-Etienne pour la dislocation.

     

    On peut regretter que les paroissiens toulois ne se soient pas associés à cette marche de soutien envers leur prêtre…

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 10.08.09]

  • Toul : la paroisse pas solidaire avec l’abbé Noël

    Une manifestation destinée à dénoncer les faits qui ont été commis à la chapelle de la Croix-de-Metz à Toul et contre les menaces dont a été victime son curé, l’abbé Roland Noël, est programmée ce dimanche 9 août. Départ 11h30 dans la cour de l'Hôtel de ville, pour rejoindre la place de la République.

     

    église de toul.jpgL'objectif de cette manifestation vise également à apporter un soutien à l'abbé Noël, lequel est actuellement en vacances à l'étranger.

     

    Pour éviter toute confusion, l’abbé Patrick Beugin, curé de Toul et d'Ecrouves, souhaite préciser que cette manifestation n'est pas à l'initiative, ni de l'Eglise, ni de la paroisse, et que l'une comme l'autre ne s'associent à ce rendez-vous. « Il y a deux raisons à cela », confie le curé de la paroisse Saint-Mansuy du Toulois : « En premier lieu, une enquête est en cours. Laissons la police faire son travail. Ensuite, si les fauteurs de troubles doivent être sanctionnés, la paix civile dépend de l'implication de tous ». « S'il y a lieu de dénoncer de tels agissements », le prêtre souligne que l'on ne peut se focaliser sur la Croix-de-Metz. Le journal en main, il évoque le sentiment d'insécurité qui se développe aussi dans le secteur médiéval de la cité touloise.

     

    L’abbé Patrick Beugin conclut et insiste : « la paix civile est entre les mains de tous ».

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 07.08.09]

  • Dimanche 9 août : Manifestation de soutien à l'abbé Noël à Toul (Meurthe-et-Moselle)

    A la suite des menaces de mort et des agressions physiques perpétrées voici quelques semaines à l'encontre de l'abbé  Roland Noël, curé de la paroisse de la Croix-de-Metz à Toul (Meurthe-et-Moselle), une manifestation de soutien aura lieu dimanche 9 août à 11h30 devant l'hôtel de ville de Toul.

     

    abbé noël.jpgRappelons les faits. Courant juin, le prêtre a été la cible de jets de pierre et de menaces de mort lui intimant l'ordre de quitter le quartier. Ce qu'il a fait discrètement pour sa propre sécurité... et pour ne pas envenimer les choses. Par ailleurs, la chapelle, lieu sacré s'il en est, à été l'objet de multiples dégradations : vitres cassées, croix recouverte d'un tissu noir...

     

    Ces actes sont inadmissibles et intolérables en France, terre de chrétienté depuis 2000 ans. Tous ceux qui ont à coeur de défendre la liberté des cultes et le libre exercice de la religion se retrouveront ce dimanche 9 août à 11h30 à Toul pour une marche entre l'hôtel de ville et la place de la République afin de manifester leur soutien et leur sympathie envers l'abbé Noël.

  • A propos de l’agression de l’abbé Noël à Toul : « des actes inqualifiables » selon les colistiers de Nadine Morano

    Les élus de la liste « Toul Ensemble » disent avoir été « profondément choqués par les agressions » dont l'abbé Roland Noël a été victime courant juin dans le quartier de la Croix-de-Metz.

     

    nadine morano.jpg« Ils partagent la profonde indignation des habitants devant ces actes inqualifiables. Après s'être entretenue avec le prêtre de Toul pour lui faire part de son soutien, Nadine Morano a immédiatement exprimé auprès du commandant Bart son souhait de voir les auteurs rapidement identifiés et interpellés. Ce n'est pas seulement une atteinte contre la communauté chrétienne de la Croix-de-Metz, c'est une violente provocation contre les principes fondamentaux de notre République qui garantit à chacun, la liberté de choisir et pratiquer sa religion. La sécurité des Toulois est une responsabilité collective et nous devons tous être mobilisés. En tant qu'élus du conseil municipal, nous continuerons à soutenir que ces comportements n'ont aucune place à la Croix-de-Metz, au centre ville ou dans les autres quartiers de Toul. En plus des réponses pénales qui doivent être apportées par la justice, nous devons traiter avec la plus grande fermeté le cas de ces individus, souvent connus des habitants et des services de police, qui ne cessent de semer le trouble parmi nos concitoyens ».

     

    Le communiqué était signé par les élus de la liste « Toul Ensemble » : Nadine Morano, Claude Neu, Richard Meny, Frédérique Bain.

     

    [d'après l'Est Républicain | 03.07.09]

  • Un prêtre catholique caillassé à Toul

    A la chapelle de la Croix-de-Metz, à Toul, les vitres volent en éclat, la croix a été recouverte d'un tissu noir... Le prêtre fait l'objet de menaces. Excédé, il quitte le quartier.

     

    abbé noël.jpg« C'est décidé, je pars. Ça devient insupportable. Depuis pratiquement une semaine, c'est tous les soirs ! » Dépité, contrarié, déçu, fâché ? Les mots sont faibles pour exprimer le ressenti de l'abbé Noël. Depuis plusieurs jours, en effet, à la tombée de la nuit, le curé de la Croix-de-Metz semble être la cible d'un groupe de jeunes. Pour des raisons qu'il ignore, pierres et cailloux pleuvent sur les vitres de l'étage de la chapelle où il a élu domicile depuis 2002. « Jusqu'à l'année dernière, je n'avais jamais rencontré de problème », confie l'homme d'Eglise. « Depuis un an, je dirais que ce genre d'incident se produit irrégulièrement. Mais depuis mercredi dernier, ça ne s'arrête plus ou presque. A chaque fois, à partir de 21 h 30... »

     

    Il faut dire qu'en milieu de semaine dernière, celui qui souhaitait partir sur la pointe des pieds, sans faire de vague, s'est finalement rendu au commissariat de police pour évoquer des faits qu'il ne pouvait passer sous silence. « Cette fois, ils m'ont menacé verbalement, en me disant " On aura ta peau ! " ». Si la formule a de quoi interloquer, la démarche de l'abbé Noël consistait seulement à attirer l'attention pour mettre fin à cette situation qu'il qualifie seulement d'« anormale ». Mais c'était sans compter sur les fidèles et proches. Beaucoup plus irrités, voire même scandalisés, par les exactions perpétrées dans la nuit de dimanche à lundi dernier. « Au total, six fenêtres de la chapelle ont été cassées », se désole l'un d'entre-eux, avisant plusieurs cailloux et parpaings, atterris dans le couloir de l'appartement, au milieu des débris de vitres, qui ont volées en éclats. (NDLR : dans notre édition du 29 juin, nous avons également évoqué l'intervention des forces de police, dans ce secteur de la Croix-de-Metz, concernant un véhicule de sapeurs-pompiers, caillassé dans la nuit de samedi à dimanche.)

     

    Encore plus courroucé, un habitant de Toul pointe du doigt la croix surplombant l'édifice cultuel : « Regardez. Ils l'ont recouverte d'une espèce d'étendard noir », soupire-t-il, en lâchant avec une visible incompréhension : « Il y a quand même le respect des lieux ! J'ignore comment ils ont pu accéder là-haut, mais voilà le résultat ! »

     

    Un autre confie même s'être rendu sur place, en compagnie de son épouse, « pour faire le guet », durant une bonne heure, dans la soirée de ce lundi. « Mais ce soir-là, c'était à peu près calme... », déplorant toutefois « le coffret électrique pulvérisé quelques jours plus tôt », situé à proximité de la façade de la chapelle.

     

    A ses côtés, l'abbé confirme la violence des faits : « Dimanche soir, une pierre a volé. Elle a heurté mon poignet. Le verre de ma montre s'est brisé ! » L’ecclésiastique se souvient alors d'un évènement similaire, datant de l'an passé : « Un soir, un caillou a même atterri dans mon lit ! » En tout cas, dimanche soir, l'abbé Noël s'est résolu à trouver refuge, pour la nuit, chez des amis... En attendant le calme. Avant une prochaine tempête anti-catholique. Car il s’agit bien là d’actes cathophobes : l’agression contre un représentant de l’Eglise, l’atteinte aux symboles du christianisme (les vitraux de la chapelle, la croix sommitale).

     

    Jusqu’à quand les catholiques vont-ils supporter cet état de fait ? De tels faits perpétrés contre un lieu de culte ou d’un représentant d’une autre religion auraient déjà déclanché des manifestations de désapprobation nationales. Et d'entendre crier au blasphème. Mais, étrangement, lorsqu’il s’agit des catholiques, personne pour réagir… Nous touchons vraiment le fond de notre civilisation. Lorsque l'on commence à ne plus respecter le sacré, c’est l’homme lui-même que l’on ne respecte plus. Et c’est bien le cas ici, à Toul, cité siège du plus ancien diocèse lorrain…

     

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 01.07.09]

  • Cimetière vandalisé à Saint-Nicolas de Port (Meurthe-et-Moselle)

    tombe saccagée.jpgTrente et une tombes de l'ancien cimetière de Saint-Nicolas-de-Port vandalisées dans la nuit du 24 au 25 septembre. Seules les sépultures avec des croix en pierre étaient visées. Dans la rue Charles-Courtois, à proximité du Musée français de la brasserie, l'ancien cimetière de Saint-Nicolas-de-Port et ses 800 sépultures. Des concessions parfois plus que centenaires protégées par un mur d'enceinte de près de 2 mètres.

     

    L'unique porte d'entrée réservée au public ouvre à 7 h et est verrouillée à 20 h. Hier matin, un employé a tourné la clé « à 7 h 10 », précise l'intéressé. Un agent d'entretien qui venait désherber peu après l'ouverture, donnait l'alerte en constatant que plusieurs tombes étaient vandalisées. Au total, 31 monuments sont concernés.

     

    Dans le collimateur des casseurs – des immondes imbéciles dirions-nous -, uniquement des tombes anciennes surplombées de croix en pierre. Des croix parfois imposantes, de plusieurs centaines de kilos.

     

    A gauche de l'entrée, une croix a littéralement éventré, dans sa chute, une pierre tombale datée de 1828.

     

    ange décapité.jpgUn peu plus loin, une autre croix a décapité un ange ou repose un défunt de 19 ans. « Des éléments projetés ont parfois été retrouvés au milieu des allées », rapporte Isabelle Lokiec-Schwab, directrice générale des services à la ville de Saint-Nicolas. « Toute la municipalité est outrée par cet acte indécent qui porte atteinte à la mémoire », poursuit-elle, se faisant l'écho de Luc Binsinger, maire de la ville, retenu hier en fin de journée dans une réunion. « La mairie a porté plainte et nous invitons toutes les familles concernées à faire de même. La difficulté reste maintenant pour nous de pouvoir joindre toutes les personnes pour les accompagner ».

     

    cimetière saccagé.jpgEn fin de matinée, la police a réalisé de nombreux relevés et prélèvements. Une enquête de police est engagée. Le cimetière a été fermé au public pour le bon déroulement des opérations de police scientifique et technique. Les enquêteurs ont notamment prélevé au moins une bouteille de soda et des restes de nourritures abandonnés sur place.

     

    Au fond du cimetière, derrière une tombe en marbre, les restes d'un paquet de chips. Sur les tuiles du mur d'enceinte, un cierge sectionné, comme oublié durant la fuite des vandales. Acte de pur vandalisme ? Rituel de profanation ? Probablement des actes de jeunes satanistes déboussolés imbibés d’alcool…

     

    Encore une fois les symboles de la foi chrétienne sont visés. A quand des cérémonies en réparation initiées par le clergé comme le font nos frères juifs ou musulmans ? Notre foi catholique est touchée au cœur lorsque l’on s’attaque à nos défunts et à la croix du Christ. Il faut que ces individus soient sévèrement punis pour ces actes blasphématoires. Nous attendons les mesures de nos gouvernants afin de mettre un terme à ces actes insupportables de christianophobie (voire cathophobie...) qui s’attaquent aux racines religieuses de notre pays.

     

    [source : Est Républicain... et nos commentaires personnels]