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toulouse

  • Eté 2009 : fréquentation touristique en hausse à Nancy

    Le tourisme est plutôt souriant à Nancy selon une note de conjoncture de l'office de tourisme qui relève notamment un plus fort passage d'étrangers que d'ordinaire.

    tourisme nancy.jpgNon, non, on ne va pas s'amuser à comparer les fréquentations touristiques entre Biarritz, Saint-Tropez et Nancy, par exemple. Bien sûr, on ne joue pas dans la même division, mais n'empêche que le mois de juillet chez Stanislas n'est pas mauvais à en croire les observations de l'office de tourisme. « La fréquentation à la banque d'accueil est en légère, mais sensible hausse depuis le début de la saison d'été », indique une note de conjoncture.

     

    Qui pousse la porte de l'office à l'angle de la place Stanislas et de la rue des Dominicains ? 400.000 personnes par an. Un chiffre affolant. La moitié de ces visites concerne des demandes d'informations sur la région, mais également d'autres coins de France. Qui se montre curieux ? Des Nancéiens à la recherche de documentation pour des hôtes, mais aussi des habitants d'Ile-de-France (que le TGV met à 1h30 de Nancy), des voisins d'Alsace, de Bourgogne et de Champagne.

     

    Phénomène nouveau : Nancy intéresse désormais les Bordelais et les Toulousains qui ne « montent » pas paradoxalement leurs 35-45 ans dans l'Est par les lignes à grande vitesse, mais en voiture et sans leurs enfants.

     

    Nancy attire les regards depuis l'international. Cet été, les étrangers (Allemands, Néerlandais, Belges, Anglais en majorité) sont en plus grand nombre et l'habituelle proportion de 20 % d'étrangers, calculée sur les années antérieures, risque fort d'évoluer vers le haut.

     

     

    touristes nancy.jpgLa tendance voulant que Nancy ne soit qu'une courte étape d'une journée ou d'une demi-journée dans un voyage serait en train de changer. Le phénomène reste à confirmer, mais, depuis une semaine, la demande de renseignements évolue. « Elle porte désormais sur des activités du lendemain ou du surlendemain, ce qui suppose des séjours de 48 à 72 heures sur place », indique la note de conjoncture.

     

    Ça implique donc de se trouver un toit. Là aussi, de nouveaux comportements se font jour avec l'apparition de réservations de dernière minute. Elles se concluent au comptoir de l'office de tourisme où les clients recherchent une chambre pour le soir même, à l'image du 4 août où l'on a enregistré 15 réservations qui ont toutes trouvé où dormir. En ce qui concerne ses lits, Nancy dort à la même enseigne que le reste du pays où la clientèle des hôtels, quand elle n'est pas descendue d'une étoile dans le choix de sa catégorie, goûte aux campings haut de gamme, aux chambres d'hôtes et aux gîtes au détriment de couettes plus urbaines. Peut-être cela tient-il au fait de ne pas s'enfermer en ville pour « rayonner » par demi-journée ou par journée sur l'ensemble de la région.

     

    C'est aussi vraisemblablement par souci d'économie. L'argent, à l'intérieur d'un panier moyen en baisse, est dépensé de façon moins accessoire. Les touristes préféreront parfois payer une visite guidée (d'ailleurs en augmentation en semaine par rapport au week-end) plutôt qu'un cadeau même modeste. L'incidence sur le chiffre d'affaires de l'office est limitée. Il reste globalement stable, compensé par le volume d'affaires.

     

     

    Des affaires qui tiennent pour partie à une spécificité nancéienne : l'attractivité de son enseignement supérieur et la taille de sa population estudiantine qui génèrent un tourisme utilitaire, notamment, depuis le 20 juillet. De nombreux parents accompagnent durant plusieurs jours le futur étudiant dans sa quête d'une résidence et passent plusieurs en ville, armés des plans des rues, des lignes de transports en commun et d'une liste d'adresses utiles, glanés à l'office. Une fois le « petit » ou la « petite » logés, ils reviennent l'esprit plus léger au comptoir, pour cette fois, visiter Nancy dans la foulée ou prendre la documentation en vue d'un prochain passage en ville.

     

    « Mieux qu'un frémissement, ce début de saison 2009 à l'office de tourisme rappelle un peu l'été 2007 », sent la note de conjoncture.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 17.08.09]