Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 183
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Les Voivres (Vosges) : restauration d'un lavoir
[Vosges Matin | 31.07.09] -
Dimanche 9 août : Manifestation de soutien à l'abbé Noël à Toul (Meurthe-et-Moselle)
A la suite des menaces de mort et des agressions physiques perpétrées voici quelques semaines à l'encontre de l'abbé Roland Noël, curé de la paroisse de la Croix-de-Metz à Toul (Meurthe-et-Moselle), une manifestation de soutien aura lieu dimanche 9 août à 11h30 devant l'hôtel de ville de Toul.
Rappelons les faits. Courant juin, le prêtre a été la cible de jets de pierre et de menaces de mort lui intimant l'ordre de quitter le quartier. Ce qu'il a fait discrètement pour sa propre sécurité... et pour ne pas envenimer les choses. Par ailleurs, la chapelle, lieu sacré s'il en est, à été l'objet de multiples dégradations : vitres cassées, croix recouverte d'un tissu noir...
Ces actes sont inadmissibles et intolérables en France, terre de chrétienté depuis 2000 ans. Tous ceux qui ont à coeur de défendre la liberté des cultes et le libre exercice de la religion se retrouveront ce dimanche 9 août à 11h30 à Toul pour une marche entre l'hôtel de ville et la place de la République afin de manifester leur soutien et leur sympathie envers l'abbé Noël.
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Vic-sur-Seille : le mystère du Gallé fendu
L'une des pièces majeures de l'exposition Gallé de Vic-sur-Seille (Moselle) a été découverte fendue, un matin par une jeune visiteuse.
Coup dur pour le musée Georges de la Tour à Vic-sur-Seille (Moselle). Ecrin de Emile Gallé, nature et symbolisme, influences du Japon, l'une des plus belles expositions de l'été (150 références), il présente désormais une pièce fêlée. Et pas n'importe laquelle puisqu'il s'agit d'une des deux urnes aux orchidées de la tsarine Fjodorowna. Cette anomalie bien visible a d'ailleurs été repérée un matin par une petite fille prise dans l'impressionnant flot de visiteurs. Déjà près de 30.000 personnes... L'exposition, qui a ouvert ses portes début mai, se finira à la fin du mois. Depuis le 22 juillet au matin, date officielle du constat, de nombreux visiteurs ont pu relever l'ampleur des dégâts dont l'origine reste une énigme.
Le petit vase, toujours présenté dans une vitrine désormais éteinte, est fissuré sur les deux tiers de son col et sur une dizaine de centimètres. Un constat d'huissier a été dressé. Et le processus finalement assez classique dans ce type d'exposition suit son cours. Rien ne bouge... Les experts, dont celui de l'assurance, sont attendus. Comme il est d'usage, '' Toutes les mesures conservatoires ont été prises ''. Denis Schaming, directeur général adjoint du Conseil général de Moselle, explique : '' La pièce a été prêtée par le musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg. Nous les avons immédiatement avertis après l'incident. Pour l'instant, nous n'avons pas de réponse. A priori, cela n'a pas l'air de les affoler. Rien ne se passera sans la présence de la conservatrice russe ''.
L'impression d'une pièce mal recollée
Les œuvres d'art voyagent et, souvent, elles s'abîment. En Moselle, on se souvient par exemple qu'une sculpture d'Ousmane Saw avait été renversée par un gamin un brin chahuteur. Gallé a d'ailleurs connu son lot de mésaventures. En octobre 2004, quatre pièces du Musée de l'Ecole de Nancy prêtées à la Fondation Neumann à Gingins (Suisse) avaient été dérobées. Plusieurs d'entre elles avaient été brisées (une en 33 morceaux) par des voleurs sans doute surpris lors de leur larcin.
Là, la situation n'a rien de commun. Pas de bris, juste sur longue fêlure. L'amateur a l'impression d'être en face d'une pièce mal recollée dont une partie se superpose légèrement sur l'autre. '' On dirait qu'elle a explosé '', confie François Le Tacon, le commissaire de l'exposition. Denis Schaming se veut serein. '' L'exposition (NDLR : 600.000 euros de budget) a une assurance. L'urne peut être restaurée ''. Et elle le sera. Car il s'agit d'une des pièces majeures de la manifestation. Passionné de botanique et d'orchidées, Emile Gallé a présenté ces deux urnes double-couche aux orchidées tropicales à l'Exposition universelle de 1889. Ces petits vases roses et violets, dont les sommets sont sertis d'un anneau d'argent, ont été offerts par la ville de Paris aux tsars Nicolas II et à la tsarine Fjorodorowna en 1896 lors de leur visite en France destinée à sceller l'alliance franco-russe dirigée contre l'Allemagne. Depuis ils n'avaient pas revu la France, voyageant uniquement entre les différents musées de Saint-Pétersbourg. Leur présence en Lorraine a donc des allures d'événement. Qui plus est après l'apparition d'une fêlure.
Plusieurs hypothèses
Reste à trouver une explication. Car, pour l'instant, il n'y en a pas. A Vic-sur-Seille, comme ailleurs, les musées prennent un maximum de précaution. Denis Schaming poursuit : '' Depuis que la conservatrice de Saint-Pétersbourg l'a mise en place, nous n'avons pas touché la pièce. Et tous nos relevés le prouvent. Il n'y a pas eu de choc, aucune variation thermique importante. La vitrine est scellée ''. Alors, reste les hypothèses. Les deux urnes aux orchidées marient métal et verre. '' Deux matières qui n'ont jamais fait bon ménage. Elles n'ont pas le même coefficient de dilatation '', avance un spécialiste. '' Juste avant d'arriver chez nous, la pièce a été démontée, nettoyée, souligne Denis Schaming, peut-être que l'anneau de métal a été trop serré et qu'il a fendillé le verre. Après, il y a eu le voyage en avion avec des chocs, des variations de température ''.
Pourtant, une seule de ces urnes vieilles de près de 120 ans a été endommagée. Le mystère du Gallé fendu demeure donc entier. Et la situation ne serait pas sans doute pour déplaire au fondateur de l'Ecole de Nancy qui a toujours su que la transparence du verre n'était qu'apparence.
[d’après l’Est Républicain | 04.08.09]
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Darney (Vosges) : le site de "Barcan" fait peau neuve
[Vosges Matin | 31.07.09] -
A la découverte du patrimoine bleurvillois
L'association pour le Développement du Pays des Trois Provinces (ADP3P) organisait récemment une visite commentée du village de Bleurville.
Sous la conduite de Marie-Madeleine Boulian, présidente du Syndicat d'initiatives de la Saône vosgienne, un groupe d'une quinzaine de passionnés de patrimoine et d'histoire a parcouru les rues de Bleurville à la découverte des atouts de la petite cité vosgienne.
Point de rendez-vous, l'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens, posée sur le rebord du plateau surplombant le village, s'est ouverte aux visiteurs du jour. Puis, rue de l'église, rue Bezout et rue du Creux-Châlot le groupe a pu contempler des anciennes maisons rurales avec des éléments architecturaux des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles (fenêtres à linteau Renaissance, clés décorées, portes charretières, toitures à avancée, tour d'escalier...). Et sous le chaud soleil de cet après-midi, chacun a pu se rafraîchir auprès des fontaines et lavoirs qui égayent encore les rues.
Passage par l'abbatiale bénédictine Saint-Maur où les touristes ont pu visualiser une présentation vidéo sur l'histoire et l'architecture de ce site classé, puis visiter en détail l'église haute, la crypte, le jardin et le musée de la Piété populaire installé dans le logis prieural du XVIIIe siècle. L'exposition "Histoires de fermes" a retenu également toute leur attention et a suscité de nombreuses interrogations sur les particularités des maisons rurales traditionnelles des Vosges méridionales.
Pour achever cet après-midi découverte, rencontre inatendue avec un arbre remarquable de plus de 400 ans, le Chêne des Saints, planté sur le bord de l'ancienne voie romaine menant à Darney en souvenir de la translation des reliques des deux martyrs franc-comtois à l'origine de la fondation du monastère local. Et à quelques pas de là, Marie-Madeleine Boulian et son groupe étaient accueillis à l'atelier du sculpteur Jean-Louis Rollin qui leur a expliqué ses oeuvres, puis tous ont partagé en toute amitié une sympathique collation chez l'ami Jean-Louis.
[clichés Vosges Matin et H&PB]
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Dimanche 16 août : Un rallye pédestre pour la sauvegarde du patrimoine de la vallée de l'Ourche (Vosges)
L'association
Droiteval-Ourche-Patrimoine
organise son premier rallye pédestre
Dimanche 16 Août 2009
Elle vous propose une découverte originale, à votre rythme d'une petite partie du patrimoine de la vallée de l'Ourche et de la Saône naissante, entre Senennes et le moulin de la Scie.
Rallye pédestre ludique (circuit d'environ 8 km) avec questions diverses et variées, jeux, récompenses, animations surprises...
> Rallye pédestre ouvert à tous.
> Départ de Senennes : entre 9h00 à 10h30.
Arrivée au Moulin de la Scie : domaine privé exceptionnellement ouvert à la visite.
> Inscriptions : 3 euros - Gratuit jusqu'à 12 ans.
> Repas bûcheron uniquement sur réservation avant le 11 août. Prix du repas : adulte : 7 euros - enfant : 5 euros.
>> Infos et réservations repas au 03.29.09.91.05 et 06.72.05.10.66.
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Au jardin de l'abbaye d'Autrey (Vosges)
[Vosges Matin | 25.07.09] -
Fête de la cité de La Mothe dimanche 23 août 2009
L’association « Pour La Mothe » propose le programme pour la fête annuelle sur le site de l’ancienne citadelle lorraine de La Mothe (aujourd’hui en Haute-Marne, canton de Bourmont, entre Neufchâteau et Lamarche).
La fête de La Mothe aura lieu le dimanche 23 août 2009 :
- vers 10h00 visite guidée par M. Jean Charles, historien et membre de l’association « Pour La Mothe »
- vers 12h30 déjeuner lorrain sous chapiteau. Réservation souhaitée auprès de M. Amouriq au 03.25.01.72.01
- toute la journée : exposition historique et généalogique des descendants des habitants de La Mothe. Nombreux documents consultables sur place. Vente de livres, affiches d'Epinal, cartes, etc. Présentation de pièces et divers objets de La Mothe
- "Les Ruistres sans terres" présentent un campement de voyageurs et pèlerins du XIVe siècle (tentes de couchage, costumes civils, harnois et armes)
- démonstration d'une coulée de cloche par l'association « La Trace » de Robécourt. Cette cloche sera attribuée par tirage au sort d'une tombola
- démonstration de différents métiers anciens : brodeuses, tisseuses, atelier de bimbeloterie et de cuir, plantes et épices avec utilisation en cuisine médiévale
- en soirée : barbecue, bal et feux d'artifices
Rappelons brièvement l’histoire de la cité lorraine de La Mothe, anciennement dénommée « Saint-Hilairemont ». La citadelle a été fondée en juillet 1258, par une charte du comte de Bar Thibaut II, sur un promontoire isolé de 506 m d'altitude, aux confins du Duché de Lorraine et du royaume de France. Grâce à sa position et à son architecture fortifiée, elle devient bientôt la ville la plus puissante de Lorraine après la capitale du duché, Nancy. Important centre commercial et militaire, la cité va compter alors jusqu'à quatre mille habitants et soldats.
Au XVIIe siècle, les guerres sont continuelles entre la France et la maison de Habsbourg. Le duc de Lorraine Charles IV perd rapidement toutes ses possessions excepté La Mothe, qui ne se rend au cardinal de Richelieu que le 26 juillet 1634 après cent quarante et un jours de ce premier siège de La Mothe. Rétrocédée au duc en 1641, la ville est à nouveau soumise à un siège du 25 juillet au 31 août 1642 puis libérée par Charles IV qui écrase l'armée française à Liffol-le-Grand.
Elle est de nouveau assiégée dès décembre 1642, jusqu'à la mort de Louis XIII en mai 1643. Dès qu'il sent son pouvoir suffisamment affermi, Mazarin poursuit l'œuvre de son prédécesseur et ordonne à Magalotti de reprendre le siège le 4 décembre 1644. La ville se défend vaillamment et Magalotti est tué sous le bastion de Vaudémont d'un coup de mousquet tiré par le chanoine Héraudel. Les bombes, le froid puis la famine ont cependant raison des assiégés qui se rendent le 1er juillet 1645, après deux cent cinq jours de résistance.
Contrairement à ce qui avait été convenu lors des accords de reddition, Mazarin fit démolir non seulement les fortifications, mais aussi tous les bâtiments, la ville fut entièrement rasée.
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Redécouvrir l'habitat rural traditionnel des Vosges méridionales
L’abbatiale Saint-Maur de Bleurville, entre Darney et Monthureux-sur-Saône, accueille durant l’été une intéressante exposition sur l’architecture rurale des Vosges méridionales. Visite instructive garantie.
Une quinzaine de panneaux, agréablement illustrés avec des clichés de fermes de la région, répartie dans la nef et le chœur de l’église. Ils expliquent de façon très pédagogique les caractéristiques de l’architecture des fermes traditionnelles des cantons de Darney, Lamarche et Monthureux-sur-Saône afin de mieux connaître l’environnement bâti que l’on côtoie quotidiennement.
« L’intérêt accordé à l’habitat rural est un phénomène récent » rappelle le président des Amis de Saint-Maur, initiateur de cette exposition réalisée avec l’aide du Conseil général des Vosges. « L’association des Amis de Saint-Maur, fidèle depuis 35 ans à son objectif de protection du patrimoine, souhaite sensibiliser les habitants à la valorisation des maisons et fermes anciennes » poursuit le président. On peut en effet adapter, pour un coût raisonnable, nos fermes vosgiennes aux besoins de confort actuel tout en conservant les caractères propres de la construction : toit en tuiles traditionnelles, avancée de toiture, porte charretière, huisseries, équilibre des ouvertures dans la façade, halliers bardés en planches…
Les organisateurs espèrent que les visiteurs sortiront convaincus de la nécessité de protéger l’architecture rurale traditionnelle de nos communes : celle-ci témoigne de l’originalité de nos villages car, les études le démontrent, ce qui fait la différence dans le choix de s’installer dans telle ou telle commune, c’est bien l’originalité et l’état de conservation de son bâti historique et traditionnel. De nombreuses régions l’ont déjà comprises depuis bien longtemps (nos voisins alsaciens ou franc-comtois en particulier).
Parce que nos maisons rurales sont un patrimoine fragile, plusieurs associations vosgiennes – Maisons paysannes des Vosges, le CAUE notamment – travaillent à la sensibilisation des propriétaires en les conseillant sur les méthodes de réhabilitation. D’ailleurs, le visiteur trouvera à Saint-Maur, en complément de l’exposition, un dépliant du Conseil général qui diffuse des conseils pratiques pour la restauration des fermes vosgiennes.
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Fouilles de Rosières-aux-Salines (Meurthe-et-Moselle) : vers un abandon ?
L'extension de la zone industrielle des Sables, à Rosières-aux-Salines, n'en finit plus de défrayer la chronique. Prochain épisode, le rebouchage de la nécropole.
La nécropole gallo-romaine de Rosières-aux-Salines va-t-elle tomber une nouvelle fois dans l'oubli ? C'est la crainte des deux archéologues qui l'ont découvert, d'une partie des habitants de la commune et des élus. Faute d'argent, le chantier devrait être rebouché. Adieu les 400 tombes à incinération gallo-romaines (du Ier siècle avant J.-C. jusqu'au IIe après J.-C.) et les 200 sépultures médiévales. « Ce serait une catastrophe », déplore Denis Craus, ancien maire de Rosières pendant 12 ans. Jenny Kaurin, responsable de la coordination scientifique de la nécropole, et Nicolas Tikonnof, le responsable de l'opération, sont tout aussi désespérés.
Des engagements avaient été pris, notamment pour les prochaines journées du Patrimoine. « Tout le monde nous a dit : allez-y prenez votre temps. Mais au moment d'allonger le chèque... » Les découvertes étant beaucoup plus conséquentes que prévues, il faudrait une rallonge de budget. « Mais aujourd'hui, les caisses du Fond National pour l'Archéologie Préventive (FNAP) sont vides, il faut tout arrêter alors que nous aurions juste besoin de quelques semaines de plus. Ensuite, nous rendons le terrain à l'aménageur. »
300 000 € ont déjà été investis, il manque la même somme pour finir le chantier. Plus 500 000 € de travail en laboratoire. Des sommes « raisonnables au vu de l'importance de la découverte, qui pourrait révolutionner totalement la compréhension du territoire. On ne se doutait pas qu'il y avait une présence romaine aussi forte ici. » La taille de la nécropole, environ 100 mètres sur 60, prouve qu'une ville de taille moyenne se trouvait à proximité, dans un rayon maximal de 2 km. Qui plus est, c'était une ville d'échange puisque les archéologues ont découvert des objets venant de différents endroits de l'Empire romain.
« Si on rebouche le chantier, cela va coûter presque aussi cher que de poursuivre les fouilles », renchérit Nicolas Tikonoff « sans compter qu'une fois qu'il aura été recouvert, 90 % des sépultures seront détruites. » La DRAC propose de geler le terrain en attendant d'avoir des budgets. Quid de l'aménageur du site, la société SEBL ? « La situation n'est pas simple pour eux non plus. On est dans l'attente mais pour l'instant le site n'est plus protégé. Il est ouvert aux quatre vents. Des gens viennent même nous demander ce que nous avons trouvé pour en mesurer la valeur et peut-être piller les sépultures » s'agace Jenny Kaurin. Denis Craus a alerté les élus, parmi eux Jacques Lamblin, député de la circonscription. Qui a lui-même tenté de joindre le conseiller parlementaire de Frédéric Mitterrand pour qu'il intervienne auprès du ministre de la culture.
« C'est la plus grosse découverte de ces 30 dernières années dans le Nord de la France. On ne peut pas l'abandonner comme ça. » Maintenant que le chantier a été découvert, il y a urgence. La campagne de fouilles doit absolument être terminée avant l'arrivée des premiers signes de l'hiver. Au moindre gel, les objets funéraires éclateraient.
Après des siècles d'ensevelissement, il serait dommage que l'entrée dans la lumière de la nécropole soit voilée par de sombres histoires de budget.
[Est Républicain | 31.07.09]
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Droiteval : mobilisation autour du son et lumière "La forêt aux sortilèges"
Organisateurs, techniciens et acteurs préparent activement le prochain spectacle "La forêt aux sortilèges" qui va animer prochainement le coeur de la vallée de l'Ourche, à Droiteval.
C'est la mobilisation de tout un secteur rural autour d'un conte médiéval où se mèlent amour, magie, aventure et poésie pour le plus grand bonheur des petits et des grands. La forêt environnante servira de magnifique décor naturel à ce spectacle vivant qui rassemble plus d'une centaine d'acteurs et figurants bénévoles.
Tout sera fin prêt pour les soirées des 5, 6, 7, 8 et 9 août. Mais dès 19h00 la foire médiévale animera le site de l'ancienne abbaye cistercienne de Droiteval.
[clichés : courtoisie de Anne Soyer-Petitjean]>> Droiteval est situé entre Darney et Monthureux-sur-Saône, à 25 km sud de Vittel.
>> Réservez dès maintenant sur www.compagnie-odyssee.com ou réseau France Billet (FNAC, Carrefour, Géant).
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Les enfants de Sercoeur découvrent le monde des bisons à Bleurville
[Vosges Matin | 21.07.09]
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Le musée du Patrimoine local de Monthureux-sur-Saône déménage
[Vosges Matin | 22.07.09] -
Escapades égyptiennes à l'abbaye Saint-Maur
Dimanche 26 juillet, Marie-Madeleine Boulian a partagé avec son public ses impressions de voyage dans le désert égyptien. Séquence découverte.
Des amis et fidèles de l'abbaye Saint-Maur entourent M.-M. BoulianDans le cadre des animations estivales à l’ancienne abbaye bénédictine, les Amis de Saint-Maur avaient invité la truculente Marie-Madeleine Boulian à présenter un diaporama afin d’illustrer un voyage réalisé en 2007 dans les oasis égyptiennes. Le groupe de l’Université de la culture permanente de Nancy est parti à la découverte de quelques oasis de l’ouest égyptien accompagné par Marie-Antoinette Kuhn, historienne de l’art. Au préalable, le président des Amis de Saint-Maur, Alain Beaugrand, a souhaité dédier cet après-midi culturel à Yves Boulian, fidèle et actif soutien de l’association, disparu au printemps dernier.
Les terres cultivées de la Vallée du Nil ne couvrent qu’une infime partie de la superficie de l’Egypte, occupée pour le reste par les déserts arabique à l’est et libyque à l’ouest. Dans cette zone particulièrement inhospitalière, s’échelonnent du sud au nord cinq grandes oasis égyptiennes. Difficiles d’accès en raison des rigueurs climatiques et plus encore de la médiocrité des voies de communication, les oasis égyptiennes sont restées longtemps très isolées et par conséquent mal connues.
Les adhérents de l’UCP ont parcouru essentiellement deux oasis, Baharia et Farafra, où ils ont apprécié les villages à l’habitat pittoresque avec leurs boutiques, leurs mosquées rustiques et leurs artistes originaux, mais aussi la richesses des sites patrimoniaux : sépultures troglodytes, temples romains, cimetières chrétiens coptes et églises byzantines. Et la végétation luxuriante avec les immenses palmeraies et les prairies d’herbe verte en plein désert. Bref, un passionnant et dépaysant voyage, bien loin des forêts de la Vôge !
L’an prochain, Marie-Madeleine nous fera découvrir la Jordanie.
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L'été vosgien DOPé à Droiteval
[Vosges Matin | 12.07.09] -
Domrémy (Vosges) : la maison natale de Jeanne d’Arc s’est fait une beauté
Propriété du Conseil général des Vosges, la maison natale de Jeanne d’Arc apparaît depuis peu sous son meilleur jour.
En effet, des travaux ont été entrepris sur la toiture et la façade principale dans un souci de conservation et d’embellissement de ce patrimoine cher au cœur de tous les Lorrains et des passionnés d’histoire.
Le site accueille les visiteurs tous les jours de 10h00 à 18h00, pendant la période estivale.
[Cliché H&PB]
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Dimanche 2 août à Châtillon-sur-Saône (Vosges) : "Les riches heures de Châtillon" vont animer la cité Renaissance
>> Le village Renaissance de Châtillon-sur-Saône est situé entre Monthureux-sur-Saône et Bourbonne-les-Bains. -
Une pétition pour garder le curé de Corcieux (Vosges)
[Vosges Matin | 14.07.09] -
Un blog vosgien épatant : "Martigny-les-Bains"
Au hasard de nos promenades sur la Toile, nous avons découvert avec grand intérêt le blog de Sébastien Michel consacré à la commune vosgienne de Martigny-les-Bains. Un site attrayant, remarquablement illustré... et mis à jour régulièrement !
Blog écclectique s'il en est, puisque l'on peut y découvrirla vie de ce bourg du canton de Lamarche sous toutes ses facettes ; bourg qui connut son heure de gloire jusqu'au début du XXe siècle avec son établissement thermal. Et qui est en passe de renouer avec sa splendeur passée avec la réhabilitation du Grand Hôtel International.
Et pour ceux qui ont fréquenté l'Institution Saint-Clément - qui occupait l'ancien Hôtel International - durant leurs jeunes années (nous en connaissons)... Quel changement !
Visitez Martigny-les-Bains sur http://martignylesbains.free.fr/index.php
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Nancy : Noces d'or des époux Laurent, hommage à des « stakhanovistes » de l'histoire et du patrimoine lorrain
Le 18 juillet, le président fondateur émérite de la Société d'Histoire de Nancy, Jacques Laurent et son épouse ont célébré leurs noces d'or.
Le matin, l’abbé François Weber, curé de la basilique Saint-Epvre, a célébré une messe en la basilique à leur intention. En fin d'après-midi, une réception réunissant famille et amis s'est déroulée dans la propriété familiale pour le bonheur de tous.
Les époux Laurent se sont considérablement investis dans la promotion du patrimoine historique des quatre départements lorrains en organisant des conférences et des visites sur tous les sites remarquables de la région.
L'association des Amis de Saint-Maur de Bleurville avait eu le plaisir de les accueillir avec un groupe de nancéiens voici un an, le 28 juin 2008, à l'occasion de la bénédiction de la croix du jardin de l'abbaye bénédictine locale.
Félicitations aux époux Laurent pour cette double fidélité, conjugale et historico-patrimoniale.
[d’après l’Est Républicain | 29.07.09)
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Le devenir des fouilles gallo-romaines de Damblain
[Vosges Matin | 17.07.09] -
Travaux d'entretien à l'abbatiale Saint-Maur de Bleurville : pour donner un avenir à notre patrimoine
Début juillet, des travaux d'entretien ont été réalisés sur la toiture de l'ancienne abbatiale Saint-Maur de Bleurville. Il s'agissait d'installer une poutre afin de renforcer les éléments de charpente - charpente qui a été transformée au début du XIXe siècle -, mais aussi remplacer les tuiles défectueuses ainsi que la zinguerie du faîtage.
Ces travaux ont été rendus possibles grâce au soutien financier de la DRAC de Lorraine et du Conseil général des Vosges ; l'association des Amis de Saint-Maur, propriétaire du site classé, finançant sur son budget la moitié de la facture.
On peut espérer que la toiture de l'abbatiale bénédictine va ainsi pouvoir affronter la succession des saisons encore durant de nombreuses décennies...
[clichés H&PB] -
Le Théâtre du Peuple de Bussang restauré
[Vosges Matin | 08.07.09] -
"La forêt des sortilèges" va enchanter l'été vosgien
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Vers la disparition des haies vosgiennes ?
L'indifférence quasi-générale qui entoure la disparition des haies de paysages jadis bocagers, risque à terme d'avoir des conséquences irréversibles sur l'environnement.
Sous son apparence passe-partout et derrière ce petit air de déjà-vu qui, au fil du temps, l'a rendue presque invisible, la haie est un élément déterminant de l'environnement bocager. Ainsi, au-delà de sa fonction paysagère évidente, elle participe de la protection microclimatique, de la protection des sols, de la production de bois de chauffage ainsi que de la conservation de la flore et de la faune locales. Or malgré toutes ces qualités qui lui ont jusqu'à présent permis de traverser les siècles, la haie, cette "clôture" végétale délimitant un champ ou un jardin, est menacée.
Une espèce en voie d'extinction, voilà ce que cette "forêt linéaire" est vouée à devenir si le processus n'est pas rapidement inversé. Or l'ennemi est de taille puisqu'il s'agit de la pression économique, un ennemi multiforme qui peut tantôt prendre l'aspect administratif d'un remembrement, aujourd'hui rebaptisé AFAF (aménagement foncier forestier et agricole), tantôt celui du "pragmatisme" agricole.
Convention de secours
En la matière, même la convention sur les haies et arbres d'alignement signée entre le conseil général, la DDEA, le CAUE, la chambre d'agriculture et la fédération de chasse, reste impuissante face à la mauvaise volonté de certains propriétaires qui ont décidé de rayer les haies de leurs parcelles. La convention n'a en effet pour seules armes que la sensibilisation sur l'intérêt des haies et la promotion de leur plantation. Pour tous ces projets, le Conseil général et la Fédération de chasse se sont engagés à financer - ou trouver le financement - à une hauteur maximale de 80 % d'aides publiques (50 % Département, 30 % FDCV), la part d'autofinancement restant à la charge du porteur de projet se montant à 20 % minimum.
"Nous sommes attachés à maintenir le paysage tel qu'on le connaît chez nous, explique Gérard Mathieu, président de la fédération départementale de chasse. Or aujourd'hui ce qui était ordinaire est devenu extraordinaire."
En novembre dernier a été signée une seconde convention prorogeant la première et, à ce jour, une dizaine de milliers d'euros "publics" ont été dévolus à des projets de plantation de haies, qu'elles soient basses et peuplées de myrtilliers, framboisiers, noisetiers ou églantiers, ou bien qu'elles soient de "haut ou moyen jet" à partir d'arbres fruitiers ou d'essences plus forestières. " Normalement, tout le monde devrait y trouver son compte, note Gérard Mathieu. La haie est un corridor écologique entre la forêt et le monde agricole. Tout le monde s'émeut à voir une alouette des champs, des grives et tous les petits passereaux migrateurs, les escargots aussi… Or quand on sait qu'il faut quinze à vingt ans pour qu'une haie ait un véritable effet sur le territoire, que toutes ses essences s'y développent… !"
Biodiversité
Preuve que la haie est véritablement un corridor, il n'existe pas de faune typiquement bocagère. On y trouve à la fois des espèces de champs ouverts, des espèces de bois, de marais ou de landes, ce qui prouve aussi que la haie est en quelque sorte une zone neutre où toutes les espèces cohabitent sans qu'aucune d'elles (oiseaux, insectes, mammifères ou reptiles) ne domine véritablement
Mais plus le paysage s'uniformise, plus les cultures se simplifient, plus les haies se raréfient, plus la faune s'appauvrit, sachant que sur une vingtaine de mètres de haie on compte en général une centaine d'espèces différentes. Tous ces petits ou gros habitants forment une chaîne alimentaire complète où les végétaux nourrissent les insectes, lapins, tourterelles, écureuils, mulots, escargots et autres campagnols à la merci des hérissons, merles, orvets, crapauds, lézards, mésanges ou bergeronnettes, lesquels alimentent eux-mêmes les hiboux, belettes, vipères ou couleuvres.
Faut-il pour autant se réjouir lorsque l’on voit se développer sur certains territoires – celui de Bleurville, dans le canton de Monthureux-sur-Saône, en particulier – des haies qui deviennent de véritables buissons d’épines et qui « mangent » progressivement une partie des terres cultivables… On a un peu l’impression d’être revenu au Moyen-Âge !
[d’après Vosges Matin | 27.07.09]
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A propos de l’agression de l’abbé Noël à Toul : « des actes inqualifiables » selon les colistiers de Nadine Morano
Les élus de la liste « Toul Ensemble » disent avoir été « profondément choqués par les agressions » dont l'abbé Roland Noël a été victime courant juin dans le quartier de la Croix-de-Metz.
« Ils partagent la profonde indignation des habitants devant ces actes inqualifiables. Après s'être entretenue avec le prêtre de Toul pour lui faire part de son soutien, Nadine Morano a immédiatement exprimé auprès du commandant Bart son souhait de voir les auteurs rapidement identifiés et interpellés. Ce n'est pas seulement une atteinte contre la communauté chrétienne de la Croix-de-Metz, c'est une violente provocation contre les principes fondamentaux de notre République qui garantit à chacun, la liberté de choisir et pratiquer sa religion. La sécurité des Toulois est une responsabilité collective et nous devons tous être mobilisés. En tant qu'élus du conseil municipal, nous continuerons à soutenir que ces comportements n'ont aucune place à la Croix-de-Metz, au centre ville ou dans les autres quartiers de Toul. En plus des réponses pénales qui doivent être apportées par la justice, nous devons traiter avec la plus grande fermeté le cas de ces individus, souvent connus des habitants et des services de police, qui ne cessent de semer le trouble parmi nos concitoyens ».
Le communiqué était signé par les élus de la liste « Toul Ensemble » : Nadine Morano, Claude Neu, Richard Meny, Frédérique Bain.
[d'après l'Est Républicain | 03.07.09]
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Les actes des Journées d'études vosgiennes de Neufchâteau sont parus
[Vosges Matin | 19.07.09]
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L'église des Cordeliers des Thons sous le charme d'Olivier Dartevelle
Olivier Dartevelle, pianiste et compositeur de talent, a, une fois de plus, émerveillé les mélomanes venus nombreux dans l’ancienne église franciscaine Notre-Dame des Anges des Thons, dans le Sud-Ouest vosgien.
Les musiciens placés sous la direction d’Olivier Dartevelle ont interprété des œuvres de Schubert, Pierné, Ibert et Schostakovitch.
En seconde partie, le public a pu apprécier une création originale d’Olivier Dartevelle : deux contes d’Andersen, « Le vilain petit canard » et « Le costume neuf de l’Empereur ».
En préambule à la soirée musicale, Jean-François Michel, président de Saône-Lorraine, a présenté l’histoire du couvent des Cordeliers des Thons.
Le site était magnifiquement mis en lumière par Dominique Petit.
Un grand merci à l'association des Balades musicales et à son président, Jean-Marc Lejuste, pour sa riche programmation et le choix des sites d'accueil de la saison 2009 (Darney, Bleurville, Saint-Ouen-les-Parey, Les Thons).
Quelques clichés de cette soirée musicales sous les voûtes gothiques de Notre-Dame des Anges pour revivre ces instants d'éternité… musicale...
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A la découverte des oasis égyptiennes à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville
Les terres cultivées de la Vallée du Nil ne couvrent qu’une infime partie de la superficie de l’Egypte, occupée pour le reste par les déserts arabique à l’est et libyque à l’ouest.
Dans cette zone particulièrement inhospitalière, qui forme le prolongement du Sahara occidental, s’échelonnent du sud au nord cinq grandes oasis égyptiennes auxquelles s’ajoutent quelques autres de faible étendue dans la région de Farafra. Difficiles d’accès en raison des rigueurs climatiques et plus encore de la médiocrité des voies de communication, les oasis égyptiennes sont restées longtemps très isolées et par conséquent mal connues.
Marie-Madeleine Boulian et Yves, son époux, les ont découverts lors d’un voyage organisé par l’Université de la Culture permanente de Nancy.
>> Marie-Madeleine Boulian propose ce dimanche 26 juillet à 15h00 à l’abbaye Saint-Maur une causerie-diaporama afin de nous faire découvrir cette région extraordinaire. Cette rencontre sera dédiée à Yves, décédé en mars dernier.
>>Entrée libre.
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« Présents du passé » : exposition archéologique à Bliesbruck (Moselle)
L’exposition « Présents du passé » valorise une sélection d'objets, pour la majorité inédits, mis au jour à l'occasion d'opérations d'archéologie préventive menées ces trente dernières années en Lorraine et conservés dans les réserves des grandes institutions régionales. Elle est un « coup de projecteur » sur ces découvertes porteuses d'Histoire, d'histoires et d'anecdotes des différentes cultures qui nous ont précédés, depuis la période néolithique jusqu'à nos jours.
Elle est un parcours pédagogique original évoquant des « morceaux choisis » de vie quotidienne des hommes.
Cela démarre avec les matières brutes que l'homme a appris à travailler à son profit. Grâce au feu, il transforme du minerai et du sable en fer et en verre. De la terre, il fait aussi bien une céramique que pousser des céréales. Des animaux, il utilise la laine, le cuir et les os pour se vêtir, se chausser, se parer.
Cela se poursuit avec la manière dont l'homme tire parti de son environnement proche, pour satisfaire ses besoins : s'alimenter, se vêtir, se parer, se distinguer, mais aussi décorer, éclairer, chauffer sa maison et prendre du bon temps.
Dès que l'homme quitte ce premier cercle domestique, il façonne les paysages et aménage son territoire par ses activités d'agriculture et de commerce. Il doit aussi cohabiter avec les « autres », compagnons de chasse et de guerre, mais aussi adversaires. Il se sent dominé par des puissances sacrées, auxquelles il voue un culte et fait des offrandes.
Enfin, parce que l'homme doit vivre avec l'idée de la mort, il s'interroge sur « l'après », prend soin des morts et leur élève des monuments.
>> Exposition « Présents du passé, des objets archéologiques, des histoires », parc archéologique européen de Bliesbruck-Reinheim (Moselle), du 4 juillet au 1er novembre 2009.