Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 179
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24 et 25 octobre : vente de livres à la Bibliothèque diocésaine de Nancy
Dans les locaux de la BDN à Villers-les-Nancy -
Hennezel (Vosges) : Un descendant des gentilshommes verriers en visite au musée
[Vosges Matin | 01.10.09]>> Pour en savoir plus sur la généalogie des Hennezel : http://www.hennezel.net/dumesnil.htm -
Haroué (Meurthe-et-Moselle) : pétition pour la sauvegarde du patrimoine historique
« Non à la destruction de la ferme du 18ème siècle du château d'Haroué. Non à une architecture de lotissement qui viendrait côtoyer l'un des plus beaux fleurons de la Lorraine et de la France. Oui à une réhabilitation respectant l'inconstructibilité du site classé et mettant en valeur les bâtiments du 18ème ».
La pétition, lancée il y a un peu plus de trois semaines par l'association pour le développement durable du Bayonnais, du Saintois et de la Lorraine contre une opération immobilière en lieu et place de l'ancien corps de ferme du château d'Haroué a déjà recueilli 1.200 signatures. Anonymes et moins anonymes ont ainsi clairement manifesté leur opposition au projet de construction d'une vingtaine de résidences et d'une douzaine de garages, sur un terrain jouxtant la propriété de la princesse Minnie de Beauveau-Craon, appartenant au maire de la commune, Guy Bouvier.
Parmi les signataires Elise Fischer, romancière, qui s'élève contre « une architecture contemporaine qui viendrait dénaturer le site. Le patrimoine est la mémoire de tous. Il est essentiel de le préserver », explique-t-elle. A ses côtés, Michel Caffier, auteur de nombreux ouvrages sur la Lorraine également : « Il faut sauver les espaces qui le méritent », indique-t-il. « Et c'est sans aucune réserve que j'adhère à cette démarche ».
Promoteur du projet, Jésus Ramos-Ibanez, architecte-urbaniste, avait expliqué récemment que la réhabilitation des lieux, très délabrés du reste, était impossible et que ce projet, expression d'un « regard moderne sur le patrimoine » avait été conçu de manière à s'inscrire dans son environnement immédiat.
Pour l'heure, la demande de permis de construire est toujours en cours d'instruction à la commission des sites de Paris. Et l'affaire, qui fait grand bruit, a été portée par l'association pour le développement durable du Bayonnais, du Saintois et de la Lorraine, présidée par Henri de Mitry, devant les ministères de l'environnement et celui de la culture.
[d’après l’Est Républicain | 07.10.09]
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"Le Pays Lorrain" est paru
Dans son numéro de septembre, la revue d'histoire et d'art du Musée Lorrain de Nancy nous réserve de bien belles pages sur notre Lorraine. Au sommaire notamment :
- la restauration du château de Lunéville : chantiers et réflexions en cours
- l'ouvrage "Sermon de charité" de Thomas Illyricus, de Saint-Nicolas-de-Port (1525)
- petite histoire du goût et des arts de la table au XVIIIe siècle à travers les collections du Musée Lorrain
- les Adt et l'industrie du carton laqué (Pont-à-Mousson)
- l'iconographie du duc Léopold de Lorraine : l'exemple des médailles de Saint-Urbain
- à propos du portrait de Mgr Allemand-Lavigerie, évêque de Nancy
- un Claude Lorrain de retour au musée des Beaux-Arts de Nancy
Et encore de nombreux autres articles et chroniques, sans oublier les habituelles rubriques qui nous informent sur la vie culturelle en Lorraine.
>> Le Pays Lorrain, septembre 2009 (10 €). En vente au numéro ou sur abonnement au Musée Lorrain, 64 Grande-Rue, 54000 NANCY.
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Eglise d'Isches (Vosges) : découverte de fresques du XIVe siècle
[Vosges Matin | 02.10.09]Quel avenir pour nos églises rurales ?On doit se réjouir de constater que des municipalités ont à coeur d'entretenir et de restaurer leur patrimoine religieux. Et on doit les y encourager. Cependant, l'abandon généralisé de ce patrimoine va grandissant. Quel est l'avenir de nos quelques deux milles églises rurales lorraines ? La plupart du temps fermées et inutilisées, pourra-t-on les maintenir ainsi longtemps ? Evidemment, la solution est connue et conforme à la destination de ces lieux sacrés : y célébrer des messes et y prier. Mais chacun connaît la situation de la démographie des clercs et le niveau de pratique religieuse de nos contemporains... même si l'avenir peut nous réserver d'agréables surprises et des retournements de situations inattendus.Que peut-on faire pour que ces édifices multiséculaires vivent en attendant des jours meilleurs ? Car inhabité et inoccupé, le patrimoine bâti est bientôt mort. Et que lèguerons-nous aux futures générations qui pourront légitimement nous reprocher d'avoir négliger ce patrimoine chrétien construit et transmis par nos ancêtres. -
Sur les pas de Jeanne d'Arc : pélérinage de tradition à Domrémy
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Rencontres d'Automne à Domrémy et à Grand (Vosges)
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"La Gazette Lorraine" de l'automne est parue
Avec son 75ème numéro, la Gazette Lorraine nous enmène à la découverte du bois gravé en Lorraine (histoire de la xylogravure, techniques et outils, le bois gravé dans l'imagerie, la Lorraine gravée...). Fidèle également à ses choix éditoriaux, la Gazette nous décrypte l'Art Nouveau à Riga. Jean-Marie Cuny nous fait saliver avec son paté en terrine "façon Jean Morette" et Martine Bontemps nous replonge à la Belle Epoque avec une étude sur les kiosques à musique en Lorraine. La rubrique "Art Déco" est consacrée à la présentation du pavillon de Nancy à l'expo internationale de 1925. Et les habituelles autres rubriques qui font tout le charme de cette élégante revue.
Bref, un numéro automnal qui vous offre de très bonnes et belles feuilles sur le patrimoine et l'environnement en Lorraine.
>> La Gazette Lorraine, sept. 2009, n° 75 (4,50 €). En vente en librairie et sur commande à La Gazette Lorraine, 44 avenue du Château, 54600 VILLERS-LES-NANCY.
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L'évêque de Verdun soutient les agriculteurs
Le prélat lorrain n’a certes pas vocation - ni l'envie - de fixer le prix du lait. Mais alors que les agriculteurs manifestaient dernièrement à Verdun, Strasbourg, Nancy et Epinal, l'évêque de Verdun et le pape Benoît XVI ont apporté leur soutien aux producteurs de lait.
C'est rarissime qu'un évêque, celui du diocèse de Verdun en l’occurrence, s'exprime sur un sujet qui touche au social ou à l'économie en dehors de son église-cathédrale. Si l'on croise d'ordinaire un curé de campagne meusien comme l’abbé Yves Colardelle sur le piquet de grève des laitiers, c'était au tour de son évêque, Mgr François Maupu, de faire connaître son point de vue sur le sujet.
Dans une tribune dédiée à la crise du lait, on retrouve plus largement une prise de position sur la condition des agriculteurs en général. « L'épandage massif et spectaculaire de lait dans les champs (...) a quelque chose de choquant, parce que la situation des éleveurs est choquante. (...) Ce qu'ils traitent est le produit de leur travail, fait avec conscience et même avec amour ». Et pour Mgr Maupu, plus que de mériter la charité, les éleveurs « ont droit à une espérance dans une profession qui mérite d'être mieux appréciée des consommateurs ». Economiste un instant, il analyse : « C'est le début d'une dérégulation qui apparaît comme une menace », en référence à la fin des quotas laitiers. Et de reprendre la dernière encyclique de Sa Sainteté Benoît XVI. « Le marché n'existe pas à l'état pur (...) l'économie et la finance, en tant qu'instruments, peuvent être mal utilisées (...) La sphère économique doit être structurée et organisée intentionnellement de façon éthique ».
Si Mgr François Maupu reconnaît que « le pape n'a pas à déterminer le prix du litre de lait, une solution qui tienne compte de la dignité de chaque travailleur » lui apparaît indispensable. C'est aussi l'avis des agriculteurs.
(d’après l’Est Républicain | 03.10.09]
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Les Journées d'études vosgiennes à Raon-l'Etape les 16, 17 et 18 octobre 2009
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Contes et légendes de la Meuse
En Meuse, si de nombreuses fontaines sont réputées miraculeuses, il vaut mieux éviter les forêts hantées par le souvenir de rencontres du Malin, l'esprit perdu de malheureux chercheurs de mandragore ou les accents maléfique de la Haute-Chasse...
Terre de frontières entre l'Empire germanique et le royaume de France, la Meuse est aussi fortement liée à l'histoire qui a laissé de nombreuses empreintes : châteaux, abbayes, villes fortifiées et villages disparus regorgent de légendes témoignant d'un passé mouvementé. Qui se doutait que Nostradamus était venu à Fains-les-Sources, Jeanne d'Arc à Massey, le duc de Lorraine Charles III à Pagny... et le diable un peu partout dans la contrée ? Ici, pierres et statues se meuvent, saint Pierre et le Christ cheminent volontiers entre Dieue et Ancemont. Et les trésors ? Celui de la reine Marie-Antoinette en fuite à Varennes ou celui des vierges de Verdun font toujours courir les chercheurs.
Les Contes et légendes de la Meuse explorent la plupart des cantons meusiens et révèlent leurs différentes facettes en revisitant les antiques légendes qui côtoient celles de l'histoire contemporaine.
L'auteur : Jean-Claude Georges est poète, romancier, conteur et généalogiste. Il est né et vit en Meuse.
>> Contes et légendes de la Meuse, Jean-Claude Georges, éditions De Borée, 2009, 452 p. (26 €).
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Redécouvrir Jean Ferdinand Monchablon, peintre de la Saône Lorraine
La réhabilitation du moulin de Lironcourt nous invite à évoquer brièvement la vie et l’œuvre du peintre qui a immortalisé cette reposante vallée de la Saône naissante et les environs de Châtillon-sur-Saône.
Jean-Baptiste Ferdinand Monchablon est né à Châtillon-sur-Saône, village des confins des Vosges, de la Haute-Marne et de la Haute-Saône, le 6 septembre 1854. Son père, Claude Ferdinand, officier de santé, était né en 1815 à Bar-le-Duc, et sa mère, née Marie Joséphine Vagneux, née en 1820, était originaire de Rupt-aux-Nonains.
Elève studieux, il obtient en 1863 le prix d’écriture du cours élémentaire de la pension Notre-Dame à Nantes.
En 1875, Jean-Baptiste est professeur au collège à Quimper. En 1881, il est à l’école des Beaux-Arts de Paris et travaille chez Laurens. En 1883-1884, il est chez Cabanel.
Monchablon et son épouse Fanny Elisa Julien venaient régulièrement à Châtillon. Le pays lui a inspiré la plus part de ses tableaux.
En plus de la peinture, il se passionne pour la vigne, la photographie et l’écriture. Les habitants de Châtillon le considéraient un peu comme un original… Il aimait aussi faire bonne chair et se faisait livrer gigots et abats par la boucherie du village !
Jean-Baptiste Ferdinand Monchablon – qui peignit sous le nom d’artiste de "Jan Monchablon" - aimait passionnément son village natal où il passait la moitié de l’année, du printemps jusqu’à l’automne.
Les paysages et les villages des environs de Châtillon-sur-Saône lui ont servi de modèle. C’est réellement « le » peintre de la Saône Lorraine qui a su traduire sur ses toiles, en cette fin du XIXe siècle, toute la variété et la subtilité des couleurs et des formes des paysages vosgiens ainsi que la nonchalance de la rivière amoureuse du Rhône.
Jan Monchablon est décédé le 2 octobre 1904 à Châtillon. Il est inhumé dans le cimetière communal. En 1909, la municipalité fit ériger un monument à la mémoire de l'artiste avec un buste dessiné par Bourdelle. Mais durant la seconde guerre mondiale, le buste fut raflé par l’occupant. Un nouveau buste en pierre réalisé par un artisan local le remplace.
Jan Monchablon remporte un grand succès aux Etats-Unis où un grand nombre de ses tableaux est conservé (au musée de l'Etat de Californie à Stockton notamment). Plusieurs musées français en possèdent également (Amiens, Chambéry, Nancy, Nantes).
>> Plus d’infos sur Jan Monchablon sur http://www.chatillonsursaone.com/Montchablon/Monchablon.htm
Quelques peintures du maître de la Saône Lorraine…
Châtillon-sur-Saône -
Opéra de Nancy : les sculptures extérieures en cours de restauration
Pour la plupart réalisés en 1752, les pots à feu, balustres et groupes sculptés sont restaurés par des mains expertes, avec des blocs de pierre hissés sur le toit de l'Opéra national.
« On a une grue de 50 tonnes en pleine place Stanislas à 26 m de haut. Sur la baslique Saint-Epvre on était à 34 m, ce qui n'était pas simple non plus ! », explique Olivier Thouvenin, conducteur de travaux pour le groupement d'entreprises France Lanord et Chanzy Pardoux.
On est au paradis des maçons, tailleurs de pierre et sculpteurs. Le temps s'arrête et le grutier manœuvre en aveugle aux ordres des collègues suspendus aux balustrades. Des gestes lents, une translation de l'ordre du centimètre, pour déplacer un fût en pierre de 1752, qu'il va falloir reprendre avec minutie.
« Nous serons dans les temps pour les 5 et 6 décembre. La partie Est de l'hôtel de ville était programmée pour 2009, l'Opéra en 2010 et le musée des Beaux-arts en 2011. Avec le plan de relance gouvernemental, on gagne un, voire deux ans sur la programmation », confirme Lorraine Penin responsable des travaux sur les monuments historiques de Nancy. Une vraie passion pour les balustres, pots à feu, groupes sculptés et mains courantes, mais aussi une responsabilité au regard de l'Histoire : « L'objectif c'est l'état de 1752 en préservant au maximum ce qui peut l'être. Certains goujons en métal du 18ème ont d'ailleurs mieux résisté que ceux du 19ème fabriqués dans un alliage de moins bonne qualité ».
Si le chantier de l'Opéra est si particulier, c'est aussi parce que Pierre-Yves Caillault, l'architecte en chef des Monuments historiques, a demandé que la taille et la sculpture soient réalisées en hauteur sur le toit même de l'Opéra national : « C'est plus compliqué, on a moins ses aises que dans l'atelier, mais en contrepartie on a une bonne vision du chantier et de la cohérence de l'ensemble. Par ailleurs les éléments restaurés sont moins manipulés, donc il y a moins de risque de casse », rappelle Olivier Thouvenin.
Pour Maïder Aizicovici sculpteur, la restauration est une école d'humilité. « On doit en voir le moins possible et on ne signe pas son travail. Le but n'est pas de tout refaire à neuf à l'identique mais de préserver au maximum. S'il y a vraiment un défaut structurel, la pierre bien sûr est alors changée », explique la jeune femme, en caressant doucement la pierre de Savonnières (Meuse), avec sa livrée blanche au grain si fin, qui fait merveille sous le soleil d'automne.
Sur la tranche 2007-2013, les travaux de restauration auront coûté la bagatelle de 2,224 M €. Rien que pour l'Opéra, l'enveloppe frise les 405.000 €. Si la DRAC participe à hauteur de 35 % sur l'Opéra national de Lorraine, elle abonde en revanche à hauteur de 50 % de l'enveloppe sur les balustres, pots à feu et groupes sculptés du Musée des Beaux-Arts.
[d’après l’Est Républicain | 30.09.09]
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L'almanach des Pays Lorrains 2010 est paru !
L'almanach-agenda des Pays Lorrains est paru ! Huguette Max et Jean-Marie Cuny se sont à nouveau associés pour publier ce concentré d'histoire et de traditions lorraines. Pour le plus grand plaisir des lecteurs.
L'almanach 2010 est placé sous le signe des châteaux lorrains. On y découvrira différents châteaux historiques qui marquent de leur empreinte les paysages de nos quatre départements lorrains. Mais la publication ne se résume pas aux seuls châteaux. Le lecteur pourra y lire de nombreuses notices et d'anecdotes sur l'histoire et les histoires qui ont fait notre Lorraine, de l'Argonne aux Hautes-Vosges et de la Saône vosgienne aux pays des étangs en passant par le Saintois.
Huguette Max et "le" Jean-Marie se sont entourés de fameux conteurs pour égayer leur almanach 2010. On y retrouve un peu l'esprit de La Revue Lorraine Populaire mêlant avec subtilité contes de nos pays, anecdotes culinaires, récits historiques, traditions et richesses patrimoniales.
L'almanach des Pays Lorrains sera votre compagnon fidèle tout au long de l'année 2010. Alors, n'attendez pas que votre libraire soit en rupture de stock, précipitez-vous pour l'acheter dès aujourd'hui !
>> Almanach-agenda des Pays Lorrains 2010, Huguette Max et Jean-Marie Cuny, éditions L'Huillier, 135 p., ill. (16 €).
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Nompatelize (Vosges) : le cimetière militaire profané
Un ou plusieurs individus ont passé leurs nerfs sur les croix du cimetière militaire de Nompatelize, probablement au cours du week-end des 26 et 27 septembre. Plusieurs d'entre elles ont été sectionnées à la base et des morceaux jetés derrière une haie de petits sapins. Le ou les auteurs de cette profanation ont également « décapité » la croix située au sommet d'une stèle plus imposante. Maire de Nompatelize, Didier Barret explose : « Ce qui différencie l'homme de l'animal, c'est le respect dû aux morts. Ceux qui ont fait cela sont des crétins, je ne sais même pas s'ils ont conscience de leurs actes. Je leur souhaite de connaître le prix du sang versé pour la paix et la liberté. »
Ces quelques croix latines ne matérialisent pas seulement la sépulture de cinq ou six combattants. Sous ce rectangle de verdure entretenu par des bénévoles se trouve la dernière demeure de 138 soldats français et allemands tombés lors de la bataille du 6 octobre 1870. La profanation de la nécropole intervient quelques jours seulement après que des graffitis ont été relevés dans la chapelle voisine de Mon Repos.
On attend encore la réaction du ministre de l’Intérieur, qui est aussi celui des Cultes, et celle du ministre de la Défense…
>> Plus d’infos sur http://www.lesalonbeige.blogs.com
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Jean-Marie Cuny fait l'éloge de la gourmandise
Avec son dernier ouvrage "La Lorraine gourmande", notre ami Jean-Marie Cuny, fait l'éloge des gourmandises lorraines. Comme nous ne sommes pas encore en Carême, le péché de gourmandise nous sera aisément pardonné par notre confesseur ! Car apprécier la qualité de nos productions gourmandes lorraines n'est pas péché mais tout simplement connaissance de nos traditions gastronomiques.
Dans son livre, notre célèbre auteur régionaliste, vante les créations multiples et diverses de nombreux pâtissiers et confiseurs des quatre départements lorrains. Mais la recherche gourmande se rencontre également chez quelques maîtresses de maison expertes en tartes, gâteaux, confitures et friandises diverses.
Ce dictionnaire gourmand passe en revue, de A à Z, les spécialités fameuses et reconnues qui font la renommée gastronomique de notre Lorraine. C'est aussi à chacune et chacun d'entre nous de faire connaître et apprécier à notre tour nos spécialités régionales.
La Lorraine, ce n'est pas seulement ses monuments historiques et ses activités industrielles, c'est aussi son patrimoine gourmand. A vous lecteur de l'entretenir et de le valoriser. Alors, partez à la découverte de ces gourmandises avec le livre de Jean-Marie Cuny dans les mains !
>> La Lorraine gourmande, Jean-Marie Cuny, éditions Gens de Lorraine, 143 p., nombreuses illustrations couleurs (29,90 €).
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Archéologie des enceintes urbaines et de leur abords en Lorraine
Depuis une vingtaine d'années, les interventions archéologiques en Lorraine et en Alsace ont révélé une centaine de sites ayant livré des vestiges de fortifications de villes médiévales. Ces découvertes sont à l'origine d'un programme de recherche interrégional sur les enceintes urbaines et leurs abords du XIIe au XVe siècle.
La publication de ce travail collectif, édité dans le cadre de la Revue Archéologique de l'Est, offre l'occasion de renouveler de façon sensible la perception d'une des principales composantes de la ville médiévale, dans une zone partagée entre royaume de France et terre d'Empire.
Le lecteur découvrira le tableau des différentes opérations archéologiques en Lorraine et en Alsace réalisées de 1985 à 2005 ainsi qu'une évocation des recherches entreprises dans les régions voisines. Par ailleurs, dix-huit études monographiques détaillées sont présentées : elles portent sur des villes de dimension modeste ou moyenne (Commercy, Epinal, Liverdun, Mirecourt, Neufchâteau, Saint-Avold, Saint-Mihiel, Sarrebourg, Vaucouleurs, Verdun, Vic-sur-Seille...).
>> Archéologie des enceintes urbaines et de leurs abords en Lorraine et en Alsace (XIIe-XVe siècle), Yves Henigfeld et Amaury Masquilier (sous la dir.), RAE, 2008, 539 p., ill. (35 €).
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Nancy : le centre de tri postal transformé en palais des congrès
A 5h30, le 26 mars 2007, le centre de tri postal de Nancy a traité ses dernières lettres, signant à la fois la fin d'une époque et une renaissance inattendue pour ce bâtiment signé Claude Prouvé. C'est Marc Barani qui va reprendre la copie de Prouvé, pour en faire un palais des congrès dans le nouveau quartier de la gare.
La démolition des colonnes courriers aux allures de cheminées et ses voûtes, a démarré, sorte de coup d'envoi d'un chantier monumental piloté par les services du Grand Nancy. Bâtiment d'une grande justesse, beauté austère et pleine de qualités, structure d'une grande intelligence : on a tout dit ou presque de ce monument en plein cœur de ville, à « l'échelle très correcte » mais qui va être considérablement transformé.
Ouvrir le palais des congrès sur la ville, le remettre au cœur du nœud de communication multimodal de la « grande gare du Grand Nancy » : tel est le dessein de l’architecte Barani, pour qui le nouveau palais des congrès doit être un monument de transparence et de lumière. Avec une grande façade vitrée, sans les quais de chargement mais doté d'une grande galerie ouvrant encore l'édifice sur la ville, le palais des congrès sera doté d'amphithéâtres, de salles d'exposition, d'espaces de rencontre vastes mais conviviaux.
Au cœur de ce quartier bientôt redessiné par Duthilleul, le nouveau palais des congrès va jouer son rôle de phare éclairant la porte d'entrée du Grand Nancy. Barani qui a signé à Paris le nouveau pont reliant la rive de Billancourt à l'île Seguin, la rénovation du musée Fernand-Léger à Biot, l'extension du cimetière de Roquebrune-Cap-Martin, la passerelle du Millénaire ainsi que le terminus et des éléments du tram à Nice, s'attaque à un des dossiers les plus visibles du cœur de Nancy, auquel le maire est très attaché : « Nancy Grand Cœur bénéficie d'un remodelage subtil compte tenu des séquelles antérieures, en faisant le lien entre les deux rives de la voie ferrée. Tout cela pour mieux vivre ensemble et placer la gare au cœur d'un quartier ouvert sur le monde ».
[d’après l’Est Républicain | 29.09.09]
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Saint-Baslemont (Vosges) : un château de contes de fées à découvrir
[Vosges Matin | 10.09.09] -
10 & 11 octobre 2009 : 1er Salon du Livre à Remiremont
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Les Chasseurs de Lorraine : 1er et 2ème régiments de chasseurs
Les 1er et 2ème régiments de chasseurs sont aujourd'hui réunis en une seule formation de chars Leclerc stationnée à Verdun. Dénommés "Chasseurs de Lorraine", ils sont les dignes descendants des cavaliers légers qui ont marqué par leur audace, leur témérité et leur bravoure l'histoire de la cavalerie française depuis plus de deux siècles. Chasseurs d'Alsace, Chasseurs des Evêchés, ils ont traversé les siècles au galop de leurs montures sabre au clair.
Le 1er régiment de chasseurs est l'héritier des traditions d'Humières-cavalerie levé en 1651, et le 2ème régiment de chasseurs, a hérité des traditions de Fimarcon-dragons levé en 1673. Par ordonnance royale de 1788, les régiments sont transformés en régiments de chasseurs à cheval. Ils sont de toutes les campagnes jusqu'en 1918. Uniformes chamarrés, trompettes sonnant la charge, Austerlitz, Iéna, Wagram, Eylau, la Moskowa, mais aussi Leipzig et Waterloo... Les chasseurs à cheval sont à la pointe de la cavalerie de l'Empire. Dissous puis recréés sous la Restauration, les deux régiments s'illustrent encore en Italie sous le Second Empire et se sacrifient en 1870 contre les prussiens. Reconstitués sous la IIIe République, les 1er et 2ème régiments de chasseurs à cheval entrent dans la Grande Guerre avec la certitude de la revanche. La victoire de 1918 débouche, moins de dix ans plus tard, sur la dissolution du 2ème chasseurs en 1927. La défaite de 1940 ne fait qu'accélérer la mutation d'un corps qui devient l'arme blindée cavalerie. Equipé par les Etats-Unis, le 1er régiment de chasseurs participe à la libération du territoire national puis à l'occupation de l'Allemagne avant de servir glorieusement en Indochine puis en Algérie.
En 1994, le 2ème régiment de chasseurs renaît et reprend les traditions du glorieux 2ème régiment de chasseurs d'Afrique. Durant plusieurs décennies, les 1er et 2ème régiments de chasseurs veillent aux marches de l'Est. La professionnalisation de la fin du XXe siècle réunit les deux formations en une seule entité : le 1er-2ème régiment de chasseurs, dépositaire du patrimoine des chasseurs à cheval d'Ancien Régime.
Un ouvrage rédigé par un spécialiste de l'histoire militaire et remarquablement illustré.
>> Les Chasseurs de Lorraine. 1er-2ème régiment de chasseurs, Pierre Dufour, éditions Lavauzelle Graphic, 2009, 280 p., ill. (58 € franco de port)
>> A commander aux Editions Lavauzelle Graphic, BP 12, 87350 PANAZOL
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Deux militaires du 13ème RDP de Dieuze décèdent en Afghanistan
Trois militaires français, dont deux du régiment lorrain du 13ème RDP de Dieuze (Moselle) sont morts « accidentellement » en Afghanistan, au nord-est de Kaboul, au cours d'une opération de nuit.
Il s'agit, selon la présidence française d'un adjudant et un brigadier du 13ème régiment de dragons parachutistes de Dieuze, et d'un soldat de 1ère classe du 3ème régiment d'infanterie de marine de Vannes (Morbihan). Ils sont décédés accidentellement au cours d'une opération qui se déroulait de nuit. Ce régiment lorrain est particulièrement touché. En janvier dernier, six dragons parachutistes du 13ème RDP, étaient morts dans l'accident d'un hélicoptère Cougar au large du Gabon.
Les trois militaires décédés accidentellement dans la nuit du 26 au 27 septembre en Afghanistan ont été victimes d'un violent orage, l'un ayant été foudroyé et les deux autres s'étant noyés dans une rivière en crue. L'un d'eux a été foudroyé pendant la phase d'infiltration de nuit et les deux autres se sont noyés dans une rivière en crue. « Lorsqu'un premier soldat du 3ème régiment d'infanterie de marine a été foudroyé, un médecin et l'infirmier ont essayé de le ranimer sans succès », a indiqué l'amiral Prazuck, de l’état-major des armées à Paris. Selon lui, « l'opération a alors été suspendue pour essayer de le sauver puis de l'évacuer, mais l'orage s'est déchaîné et un autre militaire du 13ème régiment de dragons parachutistes a été emporté par une rivière en crue. Un de ses camarades, parti à sa recherche, a été emporté à son tour par la rivière et ils ont été retrouvés tous deux noyés au lever du jour », a précisé l'amiral Prazuck.
[d’après l’Est Républicain | 27.09.09]
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Sillegny (Moselle) : à la découverte de la "Sixtine de la Seille"
Maurice Barrès, dans Colette Baudoche, déclarait : "Allez voir Sillegny dans sa pauvre église, les fresques pieuses et barbares du XVIe siècle... C'est là qu'on puise le mieux toute la poésie de la Seille et que se resserre un coeur épanoui sur les bords de la Moselle". Nous vous invitons, à notre tour, à partir pour Sillegny, à mi-chemin entre Pont-à-Mousson et Metz. Le village possède en effet une église du XIVe siècle transformée au XVIe. La nef est composée de deux travées coupée par un transept décentré et l'abside est formée par les trois côtés d'un octogone. Le choeur est porté par un remarquable réseau d'ogives.
Mais ce qui attire par dessus tout fidèles et touristes, ce sont les remarquables fresques peintes au XVIe siècle sur les murs et les voûtes de l'édifice. C'est au total cinquante tableaux qui se laissent admirer comme autant de leçons de catéchisme visuel. Une véritable "BD" religieuse ! Le visiteur pourra admirer ainsi le Jugement dernier, Saint Christophe, l'Arbre de Jessé, les douze apôtres, plusieurs saints (saint Hubert, saint Martin, saint Antoine, saint Fiacre, saint Didier, sainte Agathe, sainte Anne, sainte Barbe, sainte Marguerite...), les quatres évangélistes, la parabole du grain de sénevé sur les voûtes. Ces fresques auraient été réalisés par des artistes italiens autour de 1540.
Sillegny a été détruit à 95 % par les bombardements de 1944 mais, hormis le clocher, l'église fut miraculeusement épargnée.
Redécouvertes au milieu du XIXe siècle après avoir été recouvertes d'une couche de badigeon, ces peintures ont été restaurées entre 2002 et 2004.
Quelques clichés des fresques du XVIe siècle...
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Epinal : la Tour chinoise restaurée
Etat de la "Tour chinoise" d'Epinal avant restauration. -
Intérêt pour le parc naturel interrégional des Trois Provinces
La dernière réunion relative à la création d'un parc naturel interrégional à cheval sur le sud-ouest vosgien, le nord de la Haute-Saône et l’ouest de la Haute-Marne a fait avancer le projet. Une association en ce sens devrait se créer le 29 septembre.
Plusieurs réunions ont déjà eu lieu pour évoquer l'utilité d'un parc naturel interrégional entre Haute-Saône, Haute-Marne et Vosges. Mais, cette fois, la salle des fêtes du village était comble pour ce nouveau rendez-vous qui, normalement, devait déboucher sur la création d'une association de préfiguration.
Le maire de Lironcourt était heureux d'accueillir cette assemblée composée d'élus, d’habitants, de responsables ou membres d'associations... Après l'accueil du public, il a laissé la parole à Alain Roussel, conseiller général de Monthureux, qui a rappelé les principaux arguments pour le lancement de ce projet. « Nous nous sommes déjà retrouvés plusieurs fois et nous sommes tous persuadés des atouts de notre secteur... Cependant, peu d'encouragements se font sentir. A croire qu'un parc naturel n'intéresse pas au niveau plus haut. »
C'est un projet de longue haleine et tous les participants en sont conscients. « Il faudra peut être dix ans pour le concrétiser ! » Pourtant, ce secteur enclavé dans trois régions voisines et similaires a le droit de vivre et de montrer ses atouts. Et un label intéressera diverses filières : agricole, bois et touristique notamment. « Les élus sont déjà des membres dynamiques de notre territoire », soulignait l'intervenant.
Claire et Virginie, de la communauté de communes de la Saône vosgienne, ont rappelé qu'un parc naturel est un contrat entre des communes pour préserver et protéger un patrimoine bâti et naturel. C'est donc une volonté locale d'un ensemble de personnes intéressées qui fera aboutir un tel projet.
Des questions se posent toutefois : quels sont les avantages d'un parc par rapport à un pays ? Il faut « écrire un projet » et ce sont aux élus de porter la bonne parole. Dommage que la Haute-Saône soit peu représentée.
Il faudra mener une action auprès des agriculteurs pour pouvoir constituer un document pour vingt ans. Créer des commissions avec comme principaux objectifs de faire un état des lieux comme celui du patrimoine et surtout ne pas oublier la communication.
Bref, les échanges ont été fructueux lors de cette réunion. A l’issue, plus d'une cinquantaine de personnes (dont des étudiants et enseignants du lycée agricole de Mirecourt) étaient désireuses de créer une association de préfiguration. Un conseil d'administration verra le jour puis un bureau. Toutes les personnes qui voudraient travailler dans cette association, absentes ou empêchées lors de la dernière réunion, seront les bienvenues.
[Vosges Matin | 25.09.09]
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Le verre d'Argonne s'expose aux Islettes (Meuse)
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L’histoire du service militaire
Le service militaire n’existe plus, définitivement rayé de nos grandes institutions nationales depuis la fin du XXe siècle. Avec lui a disparu tout un pan de nos traditions, de notre folklore et de nos mythes nationaux.
Souvent critiqué et combattu, encore plus souvent subi, mais ô combien profondément enraciné dans les fibres de la Nation, puisque fruit de la Révolution, le service militaire a connu au cours de son histoire maints remaniements et maints visages.
Pour des générations de jeunes hommes, il symbolise le rite initiatique qui accompagne la transition de l’adolescence à l’âge adulte.
De ses origines avec les milices royales, en passant par les levées en masse des guerres de la République et la conscription impériale puis de la IIIe République, cet ouvrage évoque les différents aspects et évolutions du service militaire de sa création à sa suppression sous la Ve République au travers de plus de deux cents documents et photos qui illustrent près de trois siècles de notre histoire nationale.
Et la Lorraine y tient toute sa place : elle fut une terre de régiments et des générations d’appelés du contingent y passèrent une partie de leur jeunesse. A lire par tous ceux qui ont eu l’honneur de servir sous les drapeaux… et par ceux (et celles) qui n’ont pas eu ce privilège !
>> Service Militaire – Histoire et souvenirs, Jean-Claude Demory, éditions ETAI, 144 p., ill. couleurs et N&B (42 €).
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Contrexéville : la Fondation du Patrimoine au secours de l'église Saint-Epvre
[Vosges Matin | 13.09.09] -
Réactions à propos de la prochaine destruction du château de Saulxures-sur-Moselotte (Vosges)
[Vosges Matin | 04.09.09]Voir aussi une vidéo sur le château de Saulxures-sur-Moselotte (sept. 2009) sur http://www.dailymotion.com/video/xaexuv_chateau-de-saulxures_creation -
Le jardinier aux fleurs de verre
Michel Caffier nous livre les portraits croisés et romanesques de deux créateurs : ceux d'Emile Gallé et de son jardinier, Fritz Muller, autour de "l'Ecole de Nancy", mouvement artistique apparu à la fin du XIXe siècle et mis en valeur dans de nombreux musées du monde. L'exposition internationale de l'Est de 1909 révéla les nombreux artistes de ce mouvement. En 2009, Nancy célèbre d'ailleurs le centenaire de cette impressionnante manifestation ainsi que les créations de Gallé.
"Le jardinier aux fleurs de verre" est la rencontre riche en création et en inspiration de Muller, jardinier amoureux des fleurs, et de Gallé, célébre artiste et instigateur de l'Art nouveau. Le premier cultive des fleurs que le second étudie avec sa science d'horticulteur et dans la rêverie du créateur. A ses côtés, Fritz côtois les membres prestigieux de l'Ecole de Nancy : Majorelle et ses meubles, Gruber et ses vitraux, Prouvé et sa peinture, les frères Daum et le verre. Ses fleurs servent de modèles à tous, et particulièrement à Emile Gallé qui lui confie le jardin de sa propriété avec plus de mille plantes différentes !
C'est aussi l'histoire de leurs familles, de leur descendance aux passions différentes et, à travers elles, toute la vie de la Belle Epoque en Lorraine.
L'auteur : Michel Caffier fut rédacteur en chef adjoint à l'Est Républicain à Nancy, grand reporter et critique littéraire. C'est aussi un historien reconnu de la Lorraine.
>> Le jardinier aux fleurs de verre, Michel Caffier, éditions Presses de la Cité, 2009, 228 p. (19 €).