[Vosges Matin | 30.08.09]
Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 181
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Henri Schmitt, maître faïencier vittelois
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Journées d'amité entre Bleurville et Chichery-la-Ville
Durant le week-end des 29 et 30 août dernier, des Bleurvillois sont allés rendre visite à leurs amis de Chichery-la-Ville, dans l'Yonne, à quelques kilomètres d'Auxerre.
L'accueil des Vosgiens par leurs hôtes icaunaisDepuis 1992, la cité vosgienne de Bleurville est jumelée avec une commune icaunaise, Chichery. Depuis, chaque année les membres du jumelage organisent une rencontre soit en Bourgogne, soit dans les Vosges. Cette année, c'était au tour des Vosgiens de se rendre à Chichery. Ce fut l'occasion de partager de bons moments de convivialité et de découvrir le patrimoine local. En particulier, le château-fort de Guédelon en Puisaye, en cours de construction depuis plusieurs années, selon les méthodes traditionnelles du Moyen Âge.
Un repas partagé dans une excellente ambianceEn 2010, ce sera au tour des Bleurvillois d'accueillir leurs amis bourguignons.
Visite au château de Guédelon[clichés : courtoisie de Anne Soyer-Petitjean] -
Le "lifting" de la maison de Jehanne
[Vosges Matin | 20.08.09] -
Bleurville : bonne retraite Bernadette et Jean-Claude !
Après trois générations de labeur à Bleurville, la boulangerie Petitjean passe la main à la famille Lavoine.
Mardi 8 septembre en fin d'après-midi, Bernadette et Jean-Claude Petitjean accueillaient leurs fidèles clients devant la boulangerie, sur la Place du Prince, afin de fêter sympathiquement leur départ à la retraite. Une grande partie de la population a répondu présente afin de souhaiter une bonne retraite à la boulangère et au boulanger.
Après Alcide, Robert et Jean-Claude au pétrin, et Yvette et Bernadette au magasin, la boulangerie-pâtisserie-épicerie du village va connaître une nouvelle vie. D'ailleurs, elle en avait déjà connu de nombreuses depuis sa création au début du XXe siècle. Désormais, c'est Sophie et Bruno Lavoine qui vont poursuivre cette activité.
Chacun se souviendra avec gourmandise des spécialités de Jean-Claude : les succulents pâtés lorrains qui font la joie des repas de fêtes familiales et, surtout, la délicieuse brioche en couronne, moelleuse à souhait, fabriquée selon une méthode traditionnelle transmise de génération en génération.
Histoire & Patrimoine Bleurvillois s'associe aux villageois pour souhaiter une bonne, longue, heureuse et sereine retraite à Bernadette et Jean-Claude. Et longue vie à la boulangerie avec Sophie et Bruno ! Car, au-delà de l'aspect commercial, la boulangerie au centre du village est un peu le coeur de la communauté : on y vient pour y chercher son pain certes, mais aussi y partager les évènements qui font la vie du village au quotidien. Bravo et merci à nos boulangers sympas !
[clichés : courtoisie de Anne Soyer-Petitjean] -
Journées du Patrimoine : Concerts en Saône Lorraine
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La correspondance entre la comtesse de Sabran et le chevalier de Boufflers
Stanislas Jean, marquis de Boufflers, plus souvent appelé « le chevalier de Boufflers », né à Nancy le 31 mai 1738 et mort à Paris le 18 janvier 1815, est un poète lorrain. Il était le fils de Louis François marquis de Boufflers et de la marquise, la belle et spirituelle Marie Françoise Catherine de Beauvau-Craon. Il grandit à la cour de Lunéville où il eut pour parrain le roi Stanislas, dont sa mère était la maîtresse en titre.
Dans son ouvrage, Sue Carrell présente une partie de la correspondance que s’échangèrent le chevalier de Boufflers et la comtesse de Sabran, sa future épouse. Boufflers tomba passionnément amoureux de la charmante jeune veuve en 1777. Pendant quatre ans, ils bavarderont avec délicatesse, avec tendresse. Et le 2 mai 1781, ils se donnent enfin l’un à l’autre dans un grand lit bleu et, au printemps de 1797, vingt ans après leur première rencontre, ils s’épousent.
Cette nouvelle édition de leur correspondance, établie à partir de nombreux textes inédits, par une spécialiste américaine de la langue française, révèle une des plus belles histoire d’amour du XVIIIe siècle.
>> La comtesse de Sabran et le chevalier de Boufflers. Le lit bleu, correspondance 1777-1785, Sue Carrell, éditions Tallandier, 2009, 366 p. (22 €)
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Journées du Patrimoine à Bleurville (Vosges) : « Résonances » en concert à l'abbaye Saint-Maur
Dans le cadre des Journées du Patrimoine, l’abbaye Saint-Maur accueillera samedi 19 septembre à 20h30 l’ensemble vocal franc-comtois « Résonances ».
L'ensemble franc-comtois "Résonnances" en répétition.Le chœur est composé d'une quinzaine de choristes dirigés par Michèle Wintherlig, professeur d'éducation musicale et responsable musicale des chorales « A Cœur Joie » franc-comtoises. Ils sont issus pour la plupart de chorales « A Cœur Joie » de Franche-Comté (Besançon, Dole, Gray). Riches d'une bonne expérience chorale, ils ont plaisir à approfondir un répertoire classique varié allant de la Renaissance au 20ème siècle. Ils chantent a cappella, accompagnés par un piano ou par quelques instruments à cordes.
Le programme du concert proposé en l’abbatiale Saint-Maur présente des œuvres vocales et instrumentales d’une grande richesse. La troisième suite pour violoncelle de J.-S. Bach alternera avec des pièces vocales de la Renaissance, d'Edward Elgar (compositeur britannique décédé en 1934), le Laudate dominum de Mozart avec une jeune soprano étudiante au conservatoire de Strasbourg, ou encore la Missa brevis Sancti Joannis de Deo de Joseph Haydn.
Un programme éclectique qui mettra notre patrimoine millénaire en musique pour clôturer en beauté la 35ème saison à Saint-Maur.
>> Concert de l’ensemble vocal et instrumental « Résonances », abbaye Saint-Maur, samedi 19 septembre à 20h30, entrée libre.
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A Nancy : Fêtes et traditions dans le judaïsme
>> Contacts et réservations :communauté juive de Nancy : http://www.cjn54.fr -
Le château de Saulxures-sur-Moselotte sera démoli
La presse régionale s'est faite l'écho récemment de la prochaine démolition du "Versailles vosgien", le château Gehin de Saulxures-sur-Moselotte.
Construit sous le Second Empire par un richissime industriel du textile, il sera abandonné en 1972. Pour l'actuel propriétaire, François Vandamme, les coûts de restauration et d'entretien étaient devenus faramineux ; plusieurs projets de reprise avaient vu le jour mais aucun n'a abouti. En 1972, il était prévu d'y transférer la maison familiale de la commune, mais les collectivités locales ne subventionnaient que les constructions neuves à l'époque.
Finalement, la toiture du château s'est effondrée, les plafonds aussi. Les intempéries ont achevé le travail. Les grilles ont disparu. Le pillage et le vandalisme ont dépouillé l'édifice de tout ce qui était précieux à l'intérieur. Il y a quelques années, la mairie avait dû prendre un arrêté de péril, contraignant le propriétaire à fermer l'accès au site.
L'inévitable démolition est désormais une question de mois. Une paysagiste bressaude s'est mise en tête de récupérer une partie du monument pour le réédifier dans une carrière de Travexin, à Ventron. Elle prévoit le démontage au début de l'année prochaine. Cependant, elle n'est pas certaine de pouvoir conserver les fameuses cariatides et atlantes de la façade antérieure : il semblerait qu'ils soient mangés par le salpêtre...
Il ne restera donc plus que les images pour se souvenir de l'épopée de l'industrie textile dans les Vosges. Après les emplois et les usines, le textile vosgien n'aura même pas pu sauvegarder son patrimoine architectural...
[d'après Vosges Matin | 31.08.09]
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Le dernier empereur : Charles de Lorraine-Habsbourg
Voici un bon ouvrage que tout lorrain amateur d'histoire régionale se doit de possèder... et de lire. Jean Sévillia nous brosse une remarquable biographie de Charles d'Autriche (ou de Habsbourg-Lorraine), dernier empereur d'Autriche-Hongrie, descendant direct du dernier duc héréditaire de Lorraine, François III. L'actuel achiduc Otto de Habsbourg-Lorraine, grand ami de la Lorraine, est son fils aîné.
Vienne, 1916. L'empereur François-Joseph meurt après 68 ans de règne. Son successeur est son petit-neveu, Charles Ier. Agé de 29 ans, accédant au trône en pleine guerre, le nouveau souverain possède un programme : la paix, les réformes. Négociant en secret avec les Alliés, il fait l'impossible pour sortir son pays du conflit, mais ses efforts n'aboutissent pas. Proche du peuple, attentif aux questions sociales, il imprime un nouveau style à la monarchie des Habsbourg, mais sa volonté novatrice n'est pas toujours comprise.
En 1918, la guerre est perdue pour les puissances centrales, la Double Monarchie se disloque et Charles Ier de Habsbourg-Lorraine doit quitter le pouvoir. Réfugié en Suisse, il tente par deux fois de retrouver sa couronne en Hongrie. Après cet échec, la famille impériale est reléguée à Madère. Sans ressources, elle y fait l'épreuve du dénuement. Cette page sombre, vécue chrétiennement, s'achève dans le drame : le 1er avril 1922, le dernier empereur meurt à l'âge de 34 ans. L'impératrice Zita, son épouse, attend alors son huitième enfant.
En le béatifiant en 2004, le pape Jean-Paul II a voulu faire de Charles d'Autriche une figure spirituelle pour notre temps, offrant en modèle son amour de la paix et de la justice, et son humilité.
>> Le dernier empereur, Charles d'Autriche 1887-1922, Jean Sévillia, éditions Perrin, 2009, 357 p. (21,80 €)
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Epinal : lecture d'archives aux Archives des Vosges "Souvenirs de voyage, Hanoï-Pondichéry 1910"
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Bleurville (Vosges) : il y a 35 ans Saint-Maur... ressuscitait
[source : L'abeille des Vosges] -
Bleurville (Vosges) : vers le Centenaire du bureau de poste
Afin de préparer une rétrospective sur la présence postale à Bleurville à l'occasion du Centenaire de l'installation du bureau de poste, les animateurs de l’association des Amis de Saint-Maur recherchent en particulier des photographies des différents receveurs-distributeurs ayant exercé à Bleurville.
Par ailleurs, tout document ou témoignage d'habitants et de « clients » du bureau de poste permettant d'enrichir cette exposition sur la vie de La Poste au village est également le bienvenu.
Une exposition sera présentée dans les locaux de l’agence postale communale en décembre prochain afin de célébrer la création du bureau de poste qui a ouvert ses portes voici tout juste 100 ans, le 9 décembre 1909.
>> Contact mail : abbaye.saint-maur@laposte.net
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Visitez les fouilles archéologiques de l'îlot Sainte-Chrétienne à Metz
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« Le Versailles vosgien » sera démoli
Les tronçonneuses s'activent depuis quelques semaines. Un à un, les arbres qui enserraient le château de Saulxures-sur-Moselotte disparaissent, révèlant au jour cette bâtisse exceptionnelle, étouffée par la végétation depuis des décennies. Pour mieux faire table rase du passé.
Né de l'industrie textile et de l'expansion industrielle des Hautes-Vosges au XIXème siècle, le château de Saulxures-sur-Moselotte fait peine à voir.
Construit de 1854 à 1861, il fut commandé par Elisabeth Gehin, veuve d'un riche industriel, à l'architecte Georges Clère qui dessina également les sculptures. Le peintre Félix Hafner réalisa les peintures du château (toiles, plafonds et fresques murales). Ce château était un vrai bijou d’architecture et méritait bien son surnom de « Petit Versailles vosgien ». D’ailleurs, le journal L'Illustration lui avait consacré à l'époque plusieurs articles avec des gravures de l’intérieur (mobilier luxueux, hall d’entrée avec colonnes et piliers de marbre, plafonds peints et dorés, boiseries…). A l'origine, il y avait deux grandes verrières qui reliaient le bâtiment principal au deux dépendances. La cour intérieure était fermée par des grilles en bronze doré imitant celles de la place Stanislas. Il y avait également deux fontaines dans la cour. Aujourd’hui toute cette splendeur a disparu.
La partie architecturalement la plus intéressante se situe à l’arrière : un grand fronton soutenu par deux étages de colonnes avec un cartouche où l’on peut lire « JTG » pour Jean-Thiébaut Gehin - le mari d’Elisabeth Gehin - et un balcon soutenu par deux atlantes et deux cariatides.
Le château sera abandonné dans les années 1970. Cependant, il sera inscrit à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1984. Mais cette inscription n’a pu éviter la dégradation continue des bâtiments.
Exit donc le château Gehin de Saulxures-sur-Moselotte. Il va être « déconstruit » comme disent les technocrates d’aujourd’hui, qui manient les euphémismes doucereux afin de mieux travestir la réalité. Les cariatides, atlantes, frontons et autres éléments architecturaux les plus significatifs finiront, au mieux, dans des musées lorrains. Sic transit gloria mundi...
[ clichés http://la-lorraine-se-devoile.blogspot.com ] -
Un autre blog lorrain… pour découvrir le patrimoine de la région
Le blog « La Lorraine se dévoile » se veut une plateforme Lorraine vouée au patrimoine historique, architectural et même environnemental de la région.
En effet, la Lorraine ne bénéficie que trop rarement des bonnes grâces des medias ou autres orateurs à la portée au moins nationale et son image reste souvent cantonnée à quelques clichés bien connus et pourtant fanés (industrie, casernes, crise économique, climat froid). Tout cela ne serait qu’une focalisation sur un XXe siècle noir pour la Lorraine qui occulterait une histoire plus que multiséculaire !
Metz ou Toul par exemple, cumulent chacune plus de 2000 ans d’histoire et autant de façades ou de ruines relatant les plus riches heures de la région…
Ainsi, c’est vers une vision à la grandeur de l’histoire lorraine que ce blog a la prétention d’aller. La Lorraine est aujourd’hui tournée vers l’avenir et la meilleure façon d’y aller est probablement d’explorer et de valoriser son passé à travers son patrimoine et son cadre de vie.
Longue vie à ce blog qui explore une Lorraine « tellement différente ».
>> Pour découvrir « La Lorraine se dévoile » : http://la-lorraine-se-devoile.blogspot.com
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Un prêtre slovène en visite en Lorraine
Le père Niko Zvokelj, curé de Strunjan et des motards, a été séduit par la Lorraine. Retour avec une cinquantaine de paroissiens.
Le personnage impressionne par sa stature et son tempérament. Venu l'an dernier à l'invitation d'amis slovènes, il est littéralement tombé sous le charme de la vieille ville, la place Stanislas, le parc de la Pépinière... de Nancy dans son ensemble. Un émerveillement complété par la découverte de la fête des vignerons d'Eguisheim près de Colmar. Normal, la paroisse du père Niko Zvokelj se situe dans le secteur viticole qui correspond à la cinquantaine de kilomètres d'ouverture de son pays sur l'Adriatique.
Le coup de foudre de l'homme d'Eglise est suffisamment fort pour qu'il ait envie de le partager. Il est donc revenu vendredi matin après une nuit passée dans le bus avec 45 de ses « paroissiens ». Cette fois encore, le séjour ne durera que trois jours, partagés entre les pavés de « Saint-Epvre » et l'Alsace. Le menu est plutôt copieux avec visite des hauts lieux emblématiques de la capitale lorraine, y compris l'Ecole de Nancy, un détour par la basilique de Saint-Nicolas-de-Port où le prêtre a tenu à célébrer une messe samedi matin tant l'édifice l'a séduit. Après, détour par le musée de la bière, cap sur Eguisheim et sa pittoresque fête de la vigne. Avant de reprendre la route pour la Slovénie, Niko animera de nouveau un office à Husseren-les-Châteaux.
Le père Zvokelj, à l'instant d'organiser ce séjour, a d'abord fait appel à des agences de voyage, incapables de monter un tel périple. Il a donc retroussé les manches, préparé un programme, certes dense mais suffisamment plein d'imprévus et d'originalité pour ne pas lasser. Avec ses « relais » locaux, il a mis sur pieds l'hébergement et l'intendance à la MJC Lillebonne, dans le cadre d'échanges internationaux, pour les repas. Les Slovènes y ont fait découvrir, dès le petit-déjeuner, un jambon habillé de pâte à pain.
Le dîner lorrain constituait une suite tout aussi gourmande à ce prélude avec salade de pommes de terre, un pâté en croûte, fierté de la gastronomie régionale pour finir, saison oblige, par l'incontournable tarte aux mirabelles. Le tout accompagné d'un récital des soeurs Kousinovitch.
Le père Zvokelj a voulu faire de ce périple un instant chaleureux, convivial, de véritable échange et surtout pas un banal instant touristique. Pari réussi tout comme son projet initial adopté par 45 de ses compatriotes, des paroissiens mais aussi un nombre non négligeable de motards dont il est l’aumônier. Passionné depuis longtemps par les « gros cubes », il a accepté de diriger la cérémonie de bénédiction de leurs engins qu'ils se voyaient régulièrement refusée ailleurs. Cette année le 25 avril, date fixée pour le rendez-vous, ils étaient 5.000.
Niko, frère franciscain, selon les préceptes de son ordre, ne doit rien posséder. Des amis lui ont permis de sacrifier tout de même à la griserie de chevaucher une moto en lui en offrant une. Si sa barbe démesurée lui donne les allures d'un Hell's Angel, l'homme explique qu'il la laisse pousser depuis la fin de l'adolescence, époque où ce choix symbolisait sa rébellion contre les valeurs usées des générations précédentes. Celui, dont la famille appartenait au parti communiste de l'ex-Yougoslavie de Tito, n'a jamais hésité quand il a ressenti sa vocation. De quoi un peu mieux comprendre cette sérénité simple qu'il dégage.
Déjà, un nouveau voyage en Alsace-Lorraine est prévu. A moto, peut-être, cette fois. Possible quand on sait que le « drôle » de curé et ses paroissiens ont déjà poussé sur ce mode jusqu'à Assise, en Italie. Un raid de 570 kilomètres !
[d’après l’Est Républicain | 30.08.09]
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Vernissage de l'exposition "Une histoire de famille" à Domrémy
Le site de Domrémy-la-Pucelle - Maison natale de Jeanne d'Arc et Centre Visages de Jehanne accueille l'exposition "Histoire de famille. Jean Hordal et Charles du Lys, premiers historiens de Jeanne d'Arc au 17e siècle".
Ce samedi 29 août avait lieu le vernissage de l'exposition johannique en présence de Luc Gerecke, vice-président du Conseil général des Vosges, Isabelle Chave, directrice des Archives départementales des Vosges et Magali Delavenne, conservatrice du site de Domrémy. On notait également la présence de plusieurs maires du canton de Coussey, de M. l'abbé Jean-Pierre Duménil, vicaire général du diocèse de Saint-Dié, de M. l'abbé Jean Mangin, ancien recteur de la basilique du Bois-Chenu, et d'Alain Olivier, président de l'association Notre-Dame de Bermont.
L'exposition met en valeur l'acquisition du fonds Maleissye par les Archives des Vosges et le Conseil général, fonds acquis en 2008 avec l'aide de la Direction des Archives de France. Cet ensemble unique se compose de 18 pièces manuscrites datant pour l'essentiel du premier quart du 17e siècle. Ces documents proviennent du dossier documentaire réuni par le magistrat parisien Charles du Lys et le juriste lorrain Jean Hordal afin de préparer leurs publication consacrées à Jeanne d'Arc.
La collection s'est ensuite transmise dans la descendance de Charles du Lys jusqu'au collectionneur et érudit Conrad de Maleissye, qui l'a partiellement publiée, avant qu'elle ne soit dispersée vers 1970. Ces documents représentent un témoignage exceptionnel des premières années de l'historiographie de Jeanne d'Arc et mettent en valeur un aspect méconnu du culte de l'héroïne nationale et sainte.
Jean Hordal et Charles du Lys, tous deux petits-neveux de Jeanne d'Arc ont mené au début du 17e siècle d'importantes recherches historiques et généalogiques consacrées à leur illustre aïeule.
L'exposition présente une riche iconographie de Jeanne au 17e siècle organisée autour du Portrait des échevins d'Orléans (1581) et la statue de Jeanne en prière du pont des Tournelles (1503), dont la reproduction surmonte la porte piétonne de la maison natale à Domrémy.
Une exposition à découvrir pour appréhender une autre Jeanne, celle d'avant la Jeanne des XIXe-XXe siècles enjeu de batailles entre les clans politiques et l'Eglise.
>> Exposition jusqu'au 31 octobre 2009, site départemental de Domrémy-la-Pucelle, tous les jours, de 10h à 18h.
>> Catalogue de l'exposition "Une histoire de famille. Jean Hordal et Charles du Lys, premiers historiens de Jeanne d'Arc au 17e siècle", Isabelle Chave et Magali Delavenne (sous la dir.), éditions du Conseil général des Vosges, 160 p., nombreuses illustrations noir et couleur (18 €).
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Le site de "Monthureux-sur-Saône" fait peau neuve
Le site consacré à Monthureux-sur-Saône, chef-lieu de canton du sud-ouest vosgien vient d'être "relooké". Site complet, il offre aux visiteurs quantité d'informations originales sur l'histoire, le patrimoine et la vie du bourg et des villages environnants remises à jour très régulièrement. Un site épatant que tous les amoureux de la Saône Lorraine se doivent de visiter régulièrement ! Mais également toutes celles et ceux qui veulent mieux connaître et apprécier cette région qui a su garder ses caractéristiques rurales fortes et authentiques. Alors, bonne visite !
>> Pour en savoir plus : http://www.monthureux.fr -
La renaissance de la cité de La Mothe
La cité-forteresse de la Mothe, aux confins de la Haute-Marne et des Vosges dans le Bassigny lorrain, assiégée puis détruite sur ordre de Mazarin en 1645, n'est désormais plus une belle oubliée. Une fête populaire la révèle chaque été au public.
Sous l'impulsion de l'association « Le chemin du Mouzon » et de l'association de collectivités locales lorraines et champenoises « Pour la Mothe », le site connaît chaque mois d’août une journée d'animation inhabituelle.
Dimanche 23 août, le public s'est largement mobilisé pour un événement désormais traditionnel : « La fête de La Mothe ». Dans la matinée, les premiers visiteurs conduits par M. Jean Charles, historien de La Mothe, ont pu mieux connaître l'histoire de cette ville lorraine qui, entre 1258 et 1645, compta jusqu'à 4.500 habitants. Et le public était venu de loin puisqu’on notait la présence d’un groupe important de nancéiens emmenés par Jean-Marie Cuny, auteur régionaliste bien connu, et son association « Mémoire des Lorrains ». Ils n’ont pas résisté à l’envie de déployer au vent le drapeau aux trois alérions et celui de La Mothe aux deux bars accolés afin de rappeler l’ancienne appartenance lorraine et barroise de la cité.
L'après-midi a permis un saut dans le Moyen Âge grâce à l'association « Les Ruistres sans terre », créée en 2005 à Metz par des passionnés de la période 1330-1360. Douze de ses membres sont venus présenter le mode de vie de cette époque avec un campement de voyageurs, les métiers féminins, les armes et les costumes de guerre ou de ville, etc. « C'est la première fois que nous venons ici », précise le président. « Les gens sont sympathiques et intéressés. Ils posent beaucoup de questions. » Le public n'a en effet pas caché son intérêt pour les costumes, les armures pesant jusqu'à 30 kg, ou encore les secrets de l'écriture médiévale.
Auprès des arbres généalogiques des derniers habitants de la citadelle lorraine, l'association « Pour la Mothe » présentait « Les cahiers de La Mothe », son premier bulletin annuel d'information. Le président François Dépinal, de Sauville, se réjouissait d’avoir contribuer à la réédition d’un livre publié en 1841 par Édouard du Boys de Riocour, un ouvrage qui, écrit à partir de témoignages des sièges subis par la ville-forteresse, est considéré comme une référence par les historiens de la cité de La Mothe.
Par ailleurs, l’association « Pour La Mothe » annonce l’ouverture d’un nouveau site Internet qui présentera ses activités. A découvrir fin septembre sur http://www.la-
mothe.eu. Enfin, peut-on espérer, un jour prochain, à la faveur des réorganisations territoriales, voir revenir l’ancienne cité de La Mothe dans le giron lorrain ? Tous les amoureux de l’histoire de la Lorraine le souhaitent ardemment. Elle mettrait ainsi un terme à la volonté du législateur révolutionnaire de 1790 de briser le souvenir de l'ancien duché de Lorraine et de Bar indépendant.
[d’après Vosges Matin | 27.08.09]
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Patientes fouilles à Boviolles (Meuse)
Les archéologues fouillent l'oppidum de Boviolles afin de trouver des preuves permettant de comprendre pourquoi ce site a été abandonné au profit de Nasium.
Ils sont une dizaine, courbés, une langue de chat dans une main, l'autre prête à saisir un tesson ou un clou de semelle de légionnaire romain.
Ce sont les fouilleurs qui, depuis un mois, ont entrepris de dégager en plein champ une langue de terre afin d'appuyer quelques théories sur la migration entre le Ier siècle avant J.-C. et le IIe siècle. En effet, un oppidum de 50 hectares situé à Boviolles semble avoir été déserté par la population au profit de Nasium. « Il y a bien sûr plusieurs hypothèses comme l'eau. Il n'y a pas de source dans cette zone, ou peut-être la proximité à Nasium de voies permettant le commerce », explique Bertrand Bonaventure qui, avec Thierry Dechezleprêtre, dirige ce chantier de fouilles supporté d'une part, par le conseil général et de l'autre, par la DRAC avec la participation d'une association, La Cité des Leuques.
Avant de pouvoir répondre à cette question, qui fait l'objet de cette campagne de fouilles, plusieurs méthodes de prospection ont été entreprises : aérienne, pédestre, géophysique et bien sûr, des sondages. « La méthode géophysique, qui consiste à mesurer le champ magnétique terrestre nous a permis, avec les autres méthodes, d'élaborer une carte. Chaque point sur cette dernière représente des trous qui ont été creusés puis bouchés au fil des ans notamment par des éléments organiques. Ils deviennent visibles et nous indiquent la présence de chemins », précise l'archéologue avant de se diriger vers une tranchée où les fouilleurs viennent de découvrir un élément de bois. Une poutre calcinée ayant par conséquent résisté au temps. « Il est probable qu'un incendie se soit déclaré ici. Nous allons pouvoir, grâce à une autre méthode scientifique, en regardant l'écartement des fibres, dater à une vingtaine d'années près, l'abattage de l'arbre. Nous sommes sur une cave et nous prélevons divers échantillons qui seront analysés pour mieux connaître leurs origines et le pourquoi de leur présence ».
Les archéologues, grâce aux trous visibles sur leur carte, peuvent choisir leur lieu d'intervention et parfois reconstituer un bâtiment. Le mobilier trouvé sur le lieu permet de dater et de caractériser ce dernier. On sait ainsi que le travail métallurgique a été exécuté à certains endroits. Ce qui étonne les fouilleurs, c'est la faible profondeur - 30 centimètres - à laquelle ils ont découvert cette voie et les nombreux clous provenant des semelles des sandales des légionnaires.
Sur les cinquante hectares, aucune trace de cimetière, ni de lieux de culte. Là aussi une réponse peut être donnée : « Le glissement de la population vers Nasium a dû se faire doucement et le cimetière gaulois a continué à servir après l'invasion romaine. Il en va de même pour les lieux de culte, les dieux étant eux aussi au fil du temps récupérés. Ce que nous savons aujourd'hui c'est qu'il n'y a pas eu de violence ni de bataille sur le site », précise l'archéologue. À Nasium une autre équipe d'une dizaine de fouilleurs est aussi à pied d'œuvre, réfléchissant aux mêmes questions.
[d’après l’Est Républicain | 27.08.09]
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Une collection originale : le musée des Compagnies pétrolières de Serocourt (Vosges)
[Vosges Matin | 13.08.09] -
Toute la vérité sur l’affaire Buzenet révélée à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville
L’abbaye Saint-Maur de Bleurville s’est muée en tribunal l’espace d’une conférence. Et Marie-Françoise Michel s’est transformée en chroniqueuse judiciaire pour faire toute la lumière sur l’affaire « Martin-Buzenet ». Devant un parterre d'amateurs d'histoire locale avide de connaître enfin la vérité.
La légende s’était emparée de cette affaire criminelle au point qu’on avait attribué à François Buzenet une vingtaine de crimes les plus sordides. Grâce à la perspicacité de notre historienne, les bleurvillois n’ont plus rien à craindre du sobriquet de « Buzenet » qui les désignait depuis la fin du XVIIIe siècle. Les minutes des procès de François Buzenet et de François Martin, retrouvés à la Bibliothèque nationale et aux Archives nationales à Paris, ont permis de reconstituer dans le détail tout le déroulement de ces affaires judicaires.
François Martin, tonnelier de 27 ans natif de Nonville et installé à Bleurville, fut accusé à tort d’avoir tué le 20 janvier 1766 Mathieu Moignot, de Choiseul, et de l’avoir dépouillé de quelques écus venant de la vente d’un cheval. Martin fut condamné sur un indice bien mince : l’empreinte de ses souliers dans la neige… Et, pour son malheur, sa victime avait cru le reconnaître et avait pu parler durant sa longue agonie de 27 jours. Mais Moignot, affaibli par ses blessures, avait fait une grave confusion : Martin et Buzenet présentaient en effet des traits physiques assez proches (grande taille, cheveux noirs). Martin fut donc exécuté sur la place publique.
Mais deux ans plus tard, un autre meurtre répandait l’effroi dans le village : le 19 mai 1768, Joseph Mougin, de Godoncourt, était retrouvé mort à demi enterré sur le chemin entre Bleurville et Monthureux-sur-Saône. Grâce aux renseignements fournis par la famille de Buzenet et l’intervention de l’abbé Ricard, curé de Bleurville, les soupçons se portèrent sur François Buzenet, garçon chapelier âgé de 22 ans, qui s’était enfuit. Intercepté à Roanne, il fut ramené à Lamarche pour y être jugé. Outre l’assassinat de Mougin, il avoua plusieurs méfaits : la tentative de meurtre sur Pierre Tisserand, de Darney, sur le chemin du Haut-de-Salin, le vol d’une montre à Bains-les-Bains et le vol d’un pistolet à Monthureux. Avant son exécution, Buzenet révéla dans son « testament de mort » avoir tué Joseph Mougin, innocentant du même coup le pauvre Martin. La veuve Martin, née Anne Viard, demanda la révision du procès auprès du chancelier Maupeou, ministre de Louis XV. Celle-ci ne vint jamais. De son côté, Voltaire informé de ces affaires par un avocat de Neufchâteau, ne semble pas avoir mis tout son poids de philosophe en vue afin d’obtenir la réhabilitation de François Martin ; d’autres affaires impliquant des personnalités d’importance l’accaparaient alors.
Après la complainte du XIXe siècle qui comparait Buzenet à Cartouche et Mandrin, après le scénario romancé de « La lune écarlate », les travaux de Marie-Françoise Michel ont le grand mérite de faire toute la vérité sur ce mauvais garçon « libertin, joueur, buveur et carillonneur » qui a marqué l’histoire de Bleurville. Elle aura permis aussi de contribuer un peu à réhabiliter la mémoire du malheureux François Martin.
[clichés Association des Amis de Saint-Maur et Vosges Matin]
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Des jeunes au château de Dommartin-sur-Vraine (Vosges)
[Vosges Matin | 17.08.09] -
Bitche (Moselle) accueille le 16ème BCP
Quatre-vingt militaires du 16ème bataillon de chasseurs français de Saarburg (Allemagne) ont entamé une marche de 130 km qui doit les emmener jusqu'à leur nouvelle affectation en Moselle, à Bitche.
L'ensemble du bataillon, environ 1200 personnels doit s'installer à Bitche d'ici l'été 2010. Les premiers chasseurs se rendent à pied dans leur nouvelle caserne. Ce vendredi 28 août, une prise d'arme doit avoir lieu. En février dernier, le ministre de la Défense, Hervé Morin, avait annoncé l'installation du 16ème bataillon à Bitche, qui doit compenser la disparition du 57ème régiment d'artillerie, dissout en juin dernier à la suite de la réforme de la carte militaire. Une excellente nouvelle pour la Lorraine : la perte de la population engendrée par la disparition du 57ème devrait être compensée par l'installation du 16ème BCP.
[d'après l'Est Républicain | 25.08.09]
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Le fonds Caffier à la Bibliothèque municipale de Nancy
[Vosges Matin] -
Une vitrine sur le "bousillage" au musée d'Hennezel (Vosges)
[Vosges Matin] -
Procession mariale à Rozières-sur-Mouzon (Vosges)
[Vosges Matin | 19.08.09]
Cet article nous inspirent plusieurs réflexions :
1. Remarquez le contraste entre le jeune prêtre, d'origine africaine, et cette poignée de fidèles, essentiellement féminins et plutôt âgés. Contrastes saisissants entre une Afrique jeune et active spirituellement et une Europe - et une France en particulier - vieillissante et pauvre spirituellement.
2. Les grands absents : les jeunes générations.
3. Cette image pose avec accuité la question du devenir de la culture chrétienne dans notre monde rural et, plus précisemment, la question essentielle de l'avenir du catholicisme dans ses pratiques communautaires et dans l'expression de la foi.
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Les mirabelles victimes de rapines organisées
À Fléville, en banlieue de Nancy, les mirabelliers sont pillés par les rapineurs, qui ne se contentent plus de quelques poignées.
Vendu 2,50 € le kilo sur le marché de Nancy en début de saison, la mirabelle vaut de l'or. Jaune et juteuse à souhait, la pépite de Lorraine se déguste toujours avec gourmandise. A table, au retour de courses. Ou dans le verger, en opération rapine !
Interdit, certes. Mais saupoudré d'une pincée d'adrénaline, le fruit n'en est que plus savoureux... Qui, gamin, n'a jamais croqué le fruit défendu avant de prendre ses jambes à son cou pour échapper au propriétaire ou au garde-champêtre ? Enfant, Daniel Munsch était de ceux-là. Une fois l'école terminée, lui et ses copains usaient leur fond de culottes dans les arbres fruitiers. « Mais on avait le respect de la nature. On faisait attention à ne pas casser de branches. Ce n'est plus le cas aujourd'hui avec ces rapineurs », constate cet habitant de Fléville-devant-Nancy, propriétaire de vergers dans cette commune de 2.700 habitants au Sud de Nancy. « Et puis on se contentait d'en manger sur place et de remplir nos poches avant de partir. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas... Ils débarquent avec sacs et paniers pour remplir le coffre de la voiture ! » Rencontré, « à la fraîche », dans une petite parcelle du Chemin de Sainte-Anne - un écrin de verdure placé sous bonne garde du château Renaissance (1533) - Daniel sauvait les quelques mirabelles qui avaient échappé aux raids des rapineurs.
Un crochet pour atteindre les branches les plus hautes, une bâche déployée au pied du tronc pour faciliter le ramassage et un peu d'huile de coude. « Sur une douzaine d'arbres, on a récolté en tout une vingtaine de kilos pour le tonneau et une quinzaine pour les bocaux et la tarte. Mais c'est exceptionnel. Sans doute parce que ce champ est proche des habitations car ailleurs, il ne reste plus rien ! »
Jean-Pierre Demange, un autre villageois acquiesce. « Cette année, c'est du jamais vu. Si nous n'avons pas fauché ce champ, c'est pour éviter d'ouvrir un boulevard aux visiteurs et de leur offrir ainsi les mirabelles sur un plateau. Les propriétaires paient des impôts pour leurs parcelles qu'ils entretiennent. C'est rageant de se faire voler comme ça. S'ils en grignotaient pour le plaisir, en passant, on ne dirait rien. Mais là, ils remplissent d'énormes cabas. Ce n'est pas acceptable. »
Le week-end dernier, Jeanne et ses petits-enfants se faisaient la joie d'une cueillette en famille dans ce verger transmis de génération en génération. « Les arbres étaient chargés de beaux fruits mais le jour J, il n'y avait plus rien à se mettre sous la dent. Les rapineurs étaient passés avant nous ! La rapine a toujours existé mais pas comme cette année. C'est peut-être la faute à la crise économique », suggère cette propriétaire en colère.
Difficile de mettre la main sur ces « chercheurs d'or » à bon compte qui exploitent le filon du Chemin de Sainte-Anne en nocturne, voire entre 12 h et 14 h. « J'ai surpris deux couples et leurs enfants en train de remplir des paniers. Je leur ai demandé de partir car le verger m'appartenait mais ils ont eu le culot de me demander mes papiers et mon titre de propriété ! » se souvient Daniel Munsch, estomaqué. Le Flévillois ne voit pas d'un très bon œil le parcours de santé en gravillons stabilisés qui s'étire autour des vergers. « Une porte ouverte aux rapineurs. »
Si le circuit et ses agrès font la joie des sportifs, d'autres opèrent un repérage à petites foulées ou à VTT avant de revenir en voiture. Et ce malgré l'interdiction de circuler aux véhicules à moteur, matérialisée par un panneau à l'entrée du parcours. « On aimerait y voir plus souvent le policier municipal, surtout en cette période de récolte... »
[d’après l’Est Républicain | 24.08.09]
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Autour de l'exposition "Une histoire de famille : Jean Hordal et Charles du Lys, premiers historiens de Jeanne d'Arc au 17e siècle"
>> Colloque et conférences autour de l'exposition, du 17 août au 31 octobre 2009, site de Domrémy-la-Pucelle, maison natale de Jeanne d'Arc (Vosges).