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Notre histoire - Page 80

  • Dimanche de la Quadragésime : la tradition vosgienne des "bures"

     

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    Fête des Brandons en Allemagne.


    Jadis, en ce premier dimanche de Carême (ou dimanche de la Quadragésime, de l'adjectif latin quadragesimus, « quarantième »), dans les Vosges et, plus largement, dans certaines régions du nord de la France, en Belgique et en Allemagne, la tradition consistait à allumer des feux (des "brandons"), danser autour puis parcourir les rues et la campagne en portant des tisons allumés.

    Le Pays Lorrain de 1907 nous décrit cette coutume encore pratiquée à l'époque dans les Hautes Vosges.

    >> A découvrir ici : les bures.pdf

  • Val-et-Châtillon (54) : les Amis d'Alfred Renaudin en assemblée générale le 23 mars

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    A la recherche des oeuvres d'Alfred Renaudin... (cliché RL).

     

    Olivier Bena, président des Amis du peintre Alfred Renaudin dont le siège est à Val-et-Châtillon, invite cordialement les amoureux de ce peintre lorrain à l'assemblée générale de l'association qui milite en faveur de la valorisation de l'oeuvre picturale de ce peintre des XIXe-XXe siècles.

    L'assemblée générale aura lieu samedi 23 mars 2013 à 11h00 à la salle des fêtes de Val-et-Châtillon. Après le repas est programmée une visite du Centre d'interprétation de la Grande Guerre dans les Vosges, à Pierre-Percée.


    Plus d'info's ci-dessous :

    >> invitation AG Amis Alfred Renaudin 23 mars 2013.pdf

    >> Programme journée AG.pdf

  • Tradition lorraine : un mariage à Bruyères au XVIIIe siècle

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    Le mariage accordé, Greuze, XVIIIe s.

     

    A découvrir l'histoire d'un mariage à Bruyères (Vosges) au XVIIIe siècle (article paru dans Le Pays Lorrain, 1907) : Un mariage à Bruyères.pdf

  • Un peu de la Sainte Russie à Contrexéville

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    La chapelle orthodoxe de Contrexéville [cliché © Gilbert Salvini]

    Images hivernales de la station thermale vosgienne de Contrexéville où l’on découvre avec intérêt – et surprise – cette chapelle orthodoxe construite en 1909. Remarquez que le beffroi supportant la cloche est installé à côté de l'édifice.

    C’est dans cette chapelle que repose la Grande Duchesse Wladimir, épouse de l'oncle du dernier tsar Nicolas II, et son troisième fils le Grand Duc Boris.

    Un peu de Russie dans la plaine des Vosges…

    Merci à Gilbert Salvini, du Cercle d’études locales de Contrexéville, pour ses sympathiques clichés !

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  • Nancy : conférence de Raynald Secher sur les guerres de Vendée le 13 mars

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    Le Lorrain Jean-Nicolas Stofflet durant les guerres de Vendée.

     

    CONFÉRENCE

    par Raynald Seicher

     Les guerres de Vendée : Génocide ? Mémoricide ?

     

     Mercredi 13 mars 2013 à 20h30

     au Lycée Saint-Sigisbert à Nancy

    (entrée rue Hermite, parking dans la cour)

     

    Reynald Secher est historien, universitaire et auteur de « La Vendée-Vengé : le génocide franco-français », Presses universitaires de France, 1986 et « Vendée : du génocide au mémoricide : Mécanique d’un crime légal contre l’humanité », Éditions du Cerf, 2011.

    Les guerres de Vendée et l’extermination des Vendéens (1793-1794) ne sont pas seulement un délicat objet de connaissance historique mais aussi et surtout un grave enjeu de mémoires qui dure depuis plus de deux siècles.


    Participation financière : 5 €

    Gratuit pour les adhérents, les lycéens et les étudiants

  • La cathédrale de Verdun des origines à nos jours

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    Vue des tours de la cathédrale de Verdun et du cloître.


    La cathédrale Notre-Dame de Verdun est le siège épiscopal du diocèse de Verdun, l'un des quatre diocèses historiques de Lorraine. Cette cathédrale est plus que millénaire, puisque sa structure actuelle date de l'an 990. L'édifice est classé monument historique depuis 1906.

    Les Presses universitaires de Lorraine (ex-Presses universitaires de Nancy) lancent une souscription pour l'acquisition de cet ouvrage qui paraîtra à l'été 2013.


    ‡ Souscrivez dès maintenant à l'ouvrage "La cathédrale de Verdun des origines à nos jours" en imprimant (ou recopiant) le bon de souscription ici souscription Cathédrale de Verdun.pdf

  • Le printemps du Vatican

    b16.jpgLa dignité du geste du pape Benoît XVI, son sens du respect de ses responsabilités sont historiques. Une rigueur germanique s’est imposée dans la gestion d’une gouvernance efficace. C’est un signe pour ses successeurs. Le monde moderne exige un pape actif et en pleine possession de tous ses moyens, une adaptation de la forme d’une mission qui n’implique en rien une modification du fond. Une leçon pour les politiques ou les religieux au pouvoir qui s’accrochent.

    Mais qui parlera, par opposition aux hivers des dictateurs arabes, d’un printemps au Vatican ?

    Les médias n’ont vu que l’écume de l’évènement. Ils ont laissé entendre que le pape renonçait, finalement, face à des échecs, qu’il reconnaissait une crise entre l’Eglise et les croyants, crise qu’il était incapable de résoudre en raison de son âge et de son conservatisme, entendez de sa sclérose intellectuelle. D’ailleurs, ils ont déjà désigné le nouveau pape, dans de « petits » conclaves, un pape plus jeune et beaucoup plus progressiste et forcément de couleur. L’idéal serait en fait au bout du compte que le prochain pape ne soit pas catholique.

    On notera tout de même que c’est lors de la canonisation des 800 martyrs d’Otrante (massacrés par les Turcs lors du siège de leur ville en 1480 pour avoir refusé de se convertir à l’islam) que Benoît XVI a annoncé sa décision. L'importance du port de cette cité de la grande Grèce lui fit assumer le rôle de pont entre Orient et Occident, et Otrante devint un centre byzantin puis normand, angevin et aragonais. La cathédrale, construite entre 1080 et 1088 et modifiée par la suite, est le reflet de ces dominations successives. A Otrante, le 11 septembre 1227, mourut de malaria le landgrave de Thuringe, époux d'Élisabeth de Hongrie.

    Le 28 juillet 1480, une flotte turque de cent navires commandée par Kedük Ahmed Pacha se présenta devant Otrante. La ville fut prise d'assaut le 11 août : « Sur les 22 000 habitants, 12 000 furent impitoyablement massacrés : ceux dont on espérait une forte rançon, ou qui pouvaient se vendre avantageusement, furent réduits en esclavage (...) L'archevêque, les prêtres et le commandant d'Otrante furent sciés en deux ». Voilà l’humanisme musulman…

    Les Turcs détruisirent  le monastère de San Nicola di Casole un peu plus au sud. Dans ce monastère, les moines avaient constitué la plus vaste bibliothèque de l'époque en Occident et avaient institué la première forme de collège de l'histoire, qui accueillait des escholiers de toute l'Europe. Ce fut l'un de ces religieux, Pantaléon, qui composa dans la cathédrale, la plus grande mosaïque d'Europe. Trois mois plus tard, Otrante fut réoccupée par les Aragonais.

    Les médias ne savent rien de l’histoire, mais la papauté, elle, n’oublie rien, ni les souffrances, ni les revers, ni les reconquêtes. Rien n’est jamais définitif pour celui qui connaît son passé et ne renonce pas à maîtriser son futur. Pour les catholiques, Benoit XVI a rempli sa tâche puis se retire pour la gloire de son Eglise, renonçant au pouvoir. Un exemple. Et c’est pourquoi Benoit XVI est grand. Et c'est pourquoi aussi l'Eglise catholique est étonnament moderne.

    [source : Metamag]

  • Mercredi des Cendres

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    Imposition des cendres.

     

    Memento, homo, quia pulvis es, et in púlverem revertéris.

    Concéde nobis, Dómine, præsídia milítiæ christiánæ sanctis inchoáre ieiúniis : ut, contra spiritáles nequítias pugnatúri, continéntiæ muniámur auxíliis. Per Christum, Dóminum nostrum.

     
    Souviens-toi, ô homme, que tu es poussière et que tu retourneras en poussière.

    Accordez-nous, Seigneur, d’entrer par de saints jeûnes dans les rangs de la milice chrétienne, de sorte qu’ayant à lutter contre les esprits mauvais, nous soyons munis des secours que procure l’abstinence.
  • Mgr Mathieu et la renonciation de Benoît XVI

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    Deo gratias !

    En apprenant la renonciation de Sa Sainteté Benoît XVI au souverain pontificat, Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, n’a pu cacher une sincère émotion. Il a notamment déclaré :

    mgr mathieu-benoit XVI.jpg« (…) J’étais devant lui il y a deux mois lors d’une visite Ad Limina. Il était en toute possession de ses moyens intellectuels, mais il était visiblement épuisé. Il marchait à très petits pas et sa voix était presque inaudible. Je tire mon chapeau à cet homme qui a su prendre une décision certainement difficile.

    Je suis très ému aussi, car c’est lui qui m’avait appelé à l’épiscopat. Benoît XVI a été un pape qui a beaucoup travaillé à la réconciliation de la foi et de la raison, à la réconciliation avec nos frères traditionalistes.

    Il savait se placer devant les grandes questions du monde d’aujourd’hui. Il portait une grande attention à la dignité de l’homme, au droit au travail pour tous, à l’évolution de la société… J’engage à relire ses discours. Remarquable de foi, il savait conduire les choses à l’essentiel. Il est un peu tôt pour en parler, mais j’attends du prochain souverain pontife qu’il soit un vrai pape, comme l’ont été ses prédécesseurs ! Bien sûr, un nouveau pontificat doit faire face à des idées neuves et prendre en compte l’extrême diversité de l’Église dans le monde. Ce n’est pas la couleur de peau qui compte… »

    [source : Riposte catholique]

  • Château de Lunéville (54) : de nouveaux investissements en 2013

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    [Vosges Matin]

  • La faïencerie de Niderviller

    couverture Niderviller.jpgL’ouvrage, édité par la Société d'histoire et d'archéologie de la Lorraine section de Sarrebourg, retrace l’histoire de la manufacture de Niderviller (Moselle) à travers ses propriétaires successifs : Madame Desfontaines, Jean-Louis Beyerlé, le comte Adam Philippe de Custine, Jean-François Lanfrey et la famille Dryander.

    Il est richement illustré par la reproduction d’œuvres emblématiques en faïence et en porcelaine, fabriquées par des peintres et sculpteurs éminents, tels que Lemire, Cyfflé, Anstett, etc. Celles-ci enrichissent aujourd’hui les collections des amateurs de céramique d’art et les musées, comme celui du Pays de Sarrebourg, avec de belles assiettes, soupières, statuettes et autres objets richement décorés.

    On y trouve aussi les procédés de fabrication : y sont en particulier évoqués les fonctionnements des différents fours et notamment celui des fours à bouteilles, qui ont fait l’objet de restaurations réussies, au cours des dernières décennies. Une particularité de Niderviller que les nombreux visiteurs apprécient.

    Cette manufacture fait la fierté de la commune de Niderviller, de la Communauté des communes de la vallée de la Bièvre et de la Lorraine, qui ont largement contribué à sa préservation par des restaurations successives, dont certaines sont encore en cours et d’autres à venir.


    ‡ Pour souscrire ou acquérir l’ouvrage, imprimer ou recopier le bon de souscription/commande : Bulletin de réservation.pdf

    ‡ Plus d’info, en écrivant à : S.H.A.L. - Section Sarrebourg, 1 avenue Clemenceau, 57400 SARREBOURG ou shalsarrebourg@wanadoo.fr

  • Darney (88) : le centenaire oublié du Soldat de 1870

    Pour qui traverse le bourg de Darney, chef-lieu de canton du sud-ouest vosgien, un monument supportant un fantassin en uniforme du Second Empire attire l'attention de l'observateur. Il a fêté en 2012 le centenaire de son inauguration.

    lorraine,vosges,darney,guerre,1870 1871,monument,soldatInauguré en 1912 sur la place Masaryk, il ne fait jamais l'objet d'une commémoration particulière. Cependant, il a été érigé en mémoire des "enfants du canton morts pour la Patrie en 1870-1871". Ce monument aux morts fut aménagé grâce à une souscription publique et au concours du Souvenir français du département des Vosges ainsi que des communes du canton.

    Sur les quatre faces du socle en granit sont gravés en lettres d'or les noms des soldats tombés au champ d'honneur lors de ce conflit qui vit la chute de Napoléon III : 12 pour Darney, 6 pour Bonvillet, 3 pour Attigny, 4 pour Senonges, 6 pour Relanges, 5 pour Hennezel, 3 pour Belrupt, 4 pour Escles, 1 pour Sans-Vallois, 4 pour Pierrefitte, 3 pour Dombasle-devant-Darney, 1 pour Frénois et 1 pour Jésonville, soit 58 victimes militaires.

    Le monument, après avoir été restauré, a quitté voici quelques années le centre de la place pour rejoindre le trottoir proche de l'ancienne gendarmerie. Le piédestal de granit est surmonté d'un fier soldat brandissant un sabre de la main droite tandis que le bras gauche est pointé vers l'Est et les provinces perdues d'Alsace-Moselle... Et vers l'Empire allemand, attendant l'heure de la revanche.

    Les monuments commémoratifs dédiés au conflit franco-prussien de 1870-1871 sont rares, notamment en Lorraine méridionale. Celui de Darney méritait bien qu'on lui rende hommage pour son centenaire !

    [cliché : ©H&PB]

     

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  • Algérie 60. Mascara – Sétif, 1960-1961

    algérie 60.jpgOn n’attendait pas Michel Bur dans un ouvrage sur la guerre d’Algérie. Bien connu des étudiants et des historiens du Grand Est de la France, ce franc-comtois de naissance est en effet un spécialiste du Moyen Âge, historien des textes et archéologue. Fondateur du laboratoire d'archéologie médiévale de Nancy, Michel Bur est aujourd'hui membre de l'Institut, professeur émérite de l'Université de Lorraine et membre de l'Académie de Stanislas.

    Notre historien nous livre les notes écrites à chaud lors de son retour d’Algérie en février 1961. Il s’agit avant tout d’un témoigne pour se libérer des quatorze mois passés dans ce département français alors en guerre. Michel Bur, comme sous-lieutenant, nous livre abruptement les moments passés au milieu de ses hommes et des indigènes, des difficultés rencontrées et des expériences accumulées au cours de cette guerre subversive.

    Cinquante ans après ces événements, il nous transmet le témoignage d’un formateur d’hommes sur un moment douloureux de notre histoire contemporaine.


    ‡ Algérie. Mascara - Sétif, 1er janvier 1960-16 février 1961, Michel Bur, éditions L'Harmattan, 2012, 191 p., cartes (19 €).

     

  • Les Cahiers du Château n° 8 : autour des jardins du château de Lunéville

    Les Bosquets de Lunéville : c'est sous cette appellation que nous connaissons le vaste parc qui s'ouvre au-delà de la terrasse du château de Léopold et qui se prolonge jusqu'à l'avenue de Lattre-de-Tassigny. Après les nombreuses études sur le château et son architecture, cet opus 2012 des Cahiers du Château rappelle les grandes heures des jardins aménagés par Stanislas ainsi que la vie des jardiniers et autres "mécaniciens" qui s'y s'activaient.

    cahier chateau 8.jpgAu sommaire :

    - le jardin du château

    - les "machines hydrauliques" de Philippe Vayringe

    - le Rocher

    - l'incroyable voyage des orangers de Lunéville

    - la mode des tulipes et des plantes à bulbe

    - le Palais de Flore : redécouverte du décor de la chambre de la duchesse de Lunéville

    - jardiniers d'hier : Yves des Ours et les Gervais

    - l'outillage des jardiniers au XVIIIe siècle

    - la rénovation du corps central du château

    - les Lorrains et les Habsbourg : du souvenir à la mémoire partagée

    - jardiniers d'aujourd'hui

    - la Pépinière royale de Nancy : de la promenade urbaine au parc public

     

    ‡ Les Cahiers du Château, n° 8, 2012 (9 €).

  • Renaissance Nancy 213 : exposition "La ville révélée" au Palais du Gouvernement

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    Quelques images de cette exposition...

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    La porte Saint-Nicolas et l'église de la Compagnie de Jésus.

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    Le pont de Malzéville.

     

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    Plan relief de Nancy : la ville vieille et la ville neuve de Charles III.

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    La Renaissance urbaine en Lorraine : de Montmédy à Châtillon-sur-Saône et de Vic-sur-Seille à Bar-le-Duc.

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    A quand le retour d'un duc de Lorraine dans la bonne ville de Nancy ?...

    [clichés ©H&PB]

     

    >> Exposition en accès libre et gratuit du mardi au vendredi de 10h à 12h30 et 14h à 18h, et les samedis et dimanches de 10h à 18h. Fermée le lundi.

  • Travaux au couvent des Cordeliers des Thons (Vosges)

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    [Vosges Matin]

  • Entre Toulois et Saintois, les "Trésors du Pays" à découvrir

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  • La Nouvelle revue lorraine n° 18 : pour la promotion de la civilisation lorraine

    NRL18.jpgFoin de la culture, celle que l'on nous impose, celle issue de la mondialisation et de la médiocrité ! Jean-Marie Cuny nous invite plutôt à renouer avec la civilisation lorraine ; celle qui a prévalu jusqu'en 1766 avant l'intégration de notre duché dans le "grand tout" français. Cette civilisation lorraine qui donna des grands hommes et des femmes de talents, qui façonna nos villes et villages, qui modela nos paysages, qui donna corps à un mode d'expression régionale... Découvrez cette civilisation dans les bonnes pages du 18ème numéro de La Nouvelle revue lorraine. Au sommaire :

    - Charles-Alexandre de Lorraine, dernier "duc" de Lorraine

    - les lieux de mémoire en Lorraine

    - la maison du Chaldron à Charmes

    - un Poincaré à l'abbaye de Morimond

    - le Bien-Aimé : Louis XV à Metz

    - Stanislas Leszczynski, la princesse Marie-Christine de Saxe et le chevalier de Boufflers

    - le chalet Defrain à Darney

    - quand les Lorrains habillaient le monde

    - le chemin des maronniers

    - les fées en Lorraine : toponymie et légendes

    - noces impériales à Nancy

    - Henri Grandblaise, un peintre de la Vôge

    Et les habituelles rubriques : l'édito' de Jean-Marie Cuny, les info's lorraines, les livres...

     

    ‡ La Nouvelle revue lorraine, n° 18, février-mars 2013 est en vente en librairie. Abonnement (38 € pour 6 numéros) à envoyer avec vos coordonnées postales et votre règlement (chèque à l'ordre de "SEP Helenus") à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Conférence à Epinal - 10 février : "Il était une fois les chanoinesses d'Epinal"

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    La Société d'émulation du département des Vosges et la BMI d'Epinal-Golbey proposent une conférence :

    dimanche 10 février 2013 à 15h00

    au Musée du Chapitre à Epinal

    Il était une fois les chanoinesses d'Epinal

    par Marie-France Grandclaudon et Jacques Grasser

    Le monastère de Saint-Goëry d'Epinal, de l'ordre de Saint-Benoît, fondé vers 972 par Thierri Ier, évêque de Metz, fut sécularisé dès le XIIIe siècle, et devint chapitre noble de chanoinesses. L'insigne église collégiale de Saint-Goëry se composait d'une abbesse, d'une doyenne et de 18 dames chanoinesses. Au XVIIIe siècle il fallait justifier, comme pour les autres chapitres lorrains, de 16 quartiers de noblesse pour entrer au chapitre Saint-Goëry. De grandes familles se sont succédées, créant parfois de véritables dynasties de chanoinesses qui ont longtemps marqué la mémoire des spinaliens.

    Marie-France Grandclaudon a sillonné depuis 15 ans une partie de l'Europe à la recherche de témoignages de ces grandes familles de chanoinesses dont certains portraits jusqu'alors inconnus sont maintenant publiés dans son ouvrage "Il était une fois les chanoinesses d'Epinal", paru en 2012.

    Marie-France Grandclaudon et l'historien Jacques Grasser feront "parler" ces portraits de chanoinesses lors de cette conférence, dévoilant ainsi une partie de l'histoire du prestigieux chapitre noble spinalien.

  • La ville charitable au XIXe siècle

    ville charitable.jpgLe très populaire Abbé Pierre, fondateur du mouvement Emmaüs, est souvent présenté comme un franc-tireur, et l'organisation qu'il a créée comme tout autre chose qu'une oeuvre de charité. Vision de journalistes "christianophobe". Pourtant, ses origines et ses objectifs inscrivent bien Emmaüs dans la tradition chrétienne de la caritas. Ce livre revient opportunément sur ces oeuvres que le XIXe siècle ne craignait pas de nommer "de charité".

    Les oeuvres des villes françaises - et notamment Nancy qui fait l'objet de longs développements - et allemandes au XIXe siècle, examinées de manière inédite par l'auteur, encadrent alors étroitement la population catholique. Elles sont plus le produit de leur temps que des survivances de l'Ancien Régime. Leurs fondateurs sont issus d'un milieu d'élites laïques, de prêtres diocésains (ce fut le cas à Nancy avec l'abbé Jean-Sébastien Girard [1841-1907], fondateur d'une oeuvre ouvrière) et de religieux congréganistes où les femmes tiennent une place décisive. Leur grande plasticité répond aussi bien à l'héritage chrétien qu'aux besoins nés de la révolution industrielle. Émerge alors un véritable secteur "privé" face à l'affirmation de l'intervention publique.

    Au coeur de cet ouvrage est posé la question fondamentale du rapport des catholiques à la modernité. Les oeuvres reprennent-elles sans distanciation l'image catholique de la société moderne comme un "corps malade" ? Leurs pratiques témoignent-elles d'un refus persistant de cette modernité sociale à laquelle le discours dominant de l'Eglise invitait ses fidèles à tourner le dos ? Autant d'interrogations autour d'un continent qui n'est pas tout à fait englouti, mais qui survit aujourd'hui au sein des mouvements caritatifs et humanitaires confessionnels ou laïques.

    L'auteur, Catherine Maurer, est professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Strasbourg et membre honoraire de l'Institut universitaire de France.

     

    ‡ La ville charitable. Les oeuvres sociales catholiques en France et en Allemagne au XIXe siècle, Catherine Maurer, éditions du Cerf, 2012, 411 p. (24 €).

  • Archéologie préventive à Metz Métropole

    archeologie metz.JPGLes fouilles préventives fournissent chaque année des éléments nouveaux concernant l'archéologie et ses sciences auxiliaires. En lien avec l'exposition accueillie au Musée de la Cour d'Or de Metz jusqu'en avril 2013, le Pôle Archéologie préventive de Metz Métropole présente dans ce livre un bilan d'activité de ses cinq premières années. Il introduit les découvertes archéologiques récentes par le biais des méthodes utilisées au cours de fouilles.

    Depuis avril 2007, Metz Métropole est dotée de son propre Pôle Archéologie préventive, faisant ainsi le choix de cultiver un lien direct avec son passé et son patrimoine. Ce Pôle officie grâce à l'obtention d'un agrément ministériel. Le champ d'action du nouveau service s'articule autour de deux étapes principales : le diagnostic et la fouille, opérations prescrites par le Service Régional de l'Archéologie. Aujourd'hui, le Pôle, rattaché à la Direction de la Promotion culturelle et touristique, compte une vingtaine de personnes. Il a pour mission la réalisation d'opérations préventives en amont des aménagements, ainsi que la valorisation des résultats par des actions de communication scientifique et de mise en valeur du patrimoine. Le patrimoine archéologique du pays messin présente un indéniable attrait motivant l'étude du territoire communautaire, de sa genèse jusqu'à son évolution contemporaine.

    La place prise par la collectivité territoriale dans le domaine de l'archéologie préventive, matérialisée par la construction de la Maison de l'Archéologie et du Patrimoine, constitue ainsi une plus-value dans la compréhension d'un territoire et des enjeux de son aménagement.

     

    ‡ En quête du passé. Archéologie préventive à Metz Métropole, Renata Dupond (dir.), éditions Serpenoise, 2012, 95 p., ill. (13 €).

  • 5 à 10 % des églises pourraient être vendues, détruites ou abandonnées d’ici à 2030

    église,vente,paroisse,diocèse,collectivité locale,finances,criseFaute d’argent et de fidèles, les diocèses et collectivités locales n’hésitent plus à vendre leur patrimoine religieux. 5 à 10 % des édifices pourraient être vendus, détruits ou abandonnés d’ici à 2030. Selon l’Observatoire du patrimoine religieux (OPR), la France compte près de 100 000 monuments (en moyenne 2,5 par commune), à 95 % catholiques et dont environ 45 000 sont des églises paroissiales. 5 à 10 000 édifices sont menacés dans les 15 prochaines années. Après 6 mois sans utilisation pour le culte une église peut perdre son affectation. Or, les curés de campagne, en charge de dizaines d’églises ne pourront bientôt plus courir de l’une à l’autre.

    Les collectivités territoriales - propriétaires d’environ 40 000 églises - sont en crise. Quant à l’Église (qui possède les 5000 restantes), elle connaît une situation financière délicate : moins de fidèles, c’est moins de finances. Or, la maçonnerie, la toiture, l’électricité et le chauffage, sont à rénover régulièrement. Sans parler de la restauration des œuvres.

    Benoît de Sagazan, fondateur d’un site spécialisé sur le patrimoine religieux, recensait fin 2012  14 églises et 20 chapelles à vendre en France. Patrice Besse, gérant d’une agence immobilière dédiée aux demeures de caractère, anticipe un essor des ventes d’édifices religieux. Selon lui, « les diocèses céderont un quart à la moitié de leurs églises d’ici à 20 ans ». Quant aux mairies, elles devraient vendre 5 % de leurs biens, soit plus de 2000 monuments, en seulement cinq ans.

    Une seule solution pour éviter cette perspective funeste : venir prier dans les églises et y célébrer le plus souvent la Sainte Messe !

    [source : Riposte catholique]

  • Bleurville : le bulletin municipal 2012 est paru

    bleurville 2012.jpgLe bulletin municipal 2012 de Bleurville est paru début janvier. Dans son éditorial, le maire André Granget présente les réalisations de l'année écoulée et décline les projets pour 2013 et les années à venir. L'état civil de la commune laisse apparaître deux naissances et six décès - dont deux conseillers municipaux -, aucun mariage (ni civil, ni religieux) n'a été célébré. Peu de mouvement dans la population... Mais, les nouveaux habitants sont attendus et accueillis les bras grands ouverts !

    Au fil des pages agréablement illustrées, les Bleurvillois peuvent découvrir les activités qui ont marquées la vie de l'école ainsi que la vie communale (travaux notamment). Les associations locales présentent le bilan de leurs manifestations (la société de chasse, les Amis de Saint-Maur, le comité des fêtes, le comité du jumelage, l'association sportive).

    Un article fait le point sur l'installation d'un dépôt de pain par un particulier et répond à la question de savoir pourquoi la municipalité ne s'est pas portée acquéreur de la boulangerie Brocard.

    Enfin, une sympathique notice illustrée nous présente un élément incontournable du patrimoine villageois : les fontaines et lavoirs (treize !). S'ils sont aujourd'hui délaissés par les lavandières, ces édicules ruraux du XIXe siècle égayent encore les rues du villages tout au long de l'année.

    On peut se procurer le bulletin municipal 2012 en s'adressant au secrétariat de la mairie.

  • "La Gazette Lorraine" hiver 2012-2013 est parue

    gazette 88.jpgLa Gazette Lorraine hivernale nous propose un intéressant sommaire qui ravira tous les Lorrains et amoureux de notre région. A découvrir :

    - l'ensemble Entheos

    - Poissons, une cité champenoise qui a appartenu au duché de Lorraine

    - la nyckelharpa, un instrument venu du froid

    - la Cité Radieuse de Briey, un autre monde

    - la légende de la Cendrillon lorraine

    - Cocteau à Metz : les vitraux de l'église Saint-Maximin

    - le label "Villes sanctuaires" : Saint-Nicolas-de-Port et Domremy sur les rangs ?

    - la Lorraine, berceau de l'Europe

    - Art Déco : l'Institut de formation en soins infirmiers

    - Les portes monumentales du Lunévillois

     

    A noter encore : La Gazette Lorraine nous annonce pour l'été la parution des deux derniers volumes sur la Renaissance en Lorraine "Meurthe-et-Moselle" et "Moselle", ainsi que le catalogue de l'exposition sur la ville de Charles III qui sera présentée au Palais du Gouverneur à Nancy.

     

    ‡ La Gazette Lorraine, n° 88, hiver 2012-2013 (5,50 € le numéro). A commander (ou abonnement 15 € pour un an, 25 € pour 2 ans) à : LA GAZETTE LORRAINE, 44 avenue du Château, 54600 VILLIERS-LES-NANCY.

  • Une stèle dédiée au général Bigeard vandalisée à Aix-en-Provence

    stèle bigeard aix.jpegEn juin 2010, le conseil municipal d’Aix-en-Provence décidait de donner à un rond-point le nom du général Marcel Bigeard, alors décédé quelques jours auparavant. D’autres villes prendront la même initiative, quitte à susciter des polémiques avec les détracteurs les plus acharnés de “Bruno” (indicatif radio du général Bigeard).

    Mais ceux d’Aix-en-Provence n’en démordent pas. Ainsi, en septembre 2010, une cinquantaine de personnes répondirent à l’appel de la section locale du PCF pour effacer sur ce rond-point le nom du “Général Marcel Bigeard” pour le remplacer par celui de Maurice Audin, militant communiste et anticolonialiste, disparu lors de la bataille d’Alger en 1957. Cela donna lieu, un mois plus tard, à une contre-manifestation organisée par l’Union nationale des parachutistes (UNP).

    Quoi qu’il en soit, la mairie ne changea pas de position. Bien au contraire puisque le 5 décembre dernier, une stèle à la mémoire du général Bigeard fut inaugurée sur le rond-point.

    lorraine,toul,général bigeard,aix en provence,stèle,communiste,algérie,guerre,france,patrieSeulement, le monument n’est malheureusement pas resté intact longtemps. Le 26 décembre 2012, “sans aucun respect pour cette période de trêve de fêtes, la plaque dévoilée le 05 décembre par les autorités de la Ville d’Aix en Provence et les responsables nationaux, régionaux et départementaux de l’Union Nationale des parachutistes, [a été] détruite”, explique Stanislas Opolczynski, le responsable local de l’UNP. Non seulement, il ne reste plus grand’chose de la plaque sur laquelle était gravé le visage du général Bigeard mais la stèle a aussi été recouverte de peinture rouge et de tags.

    C’est “un geste inqualifiable qui désigne des personnages qui refusent l’histoire mais qui n’hésitent pas à imposer leur idéologie”, poursuit encore M. Opolczynski, qui a une parfaite idée des auteurs de ces actes de vandalisme, qui, selon lui, “relèvent du délit de saccage d’édifice public et d’atteinte aux valeurs et symboles de la République.” Et de conclure : “Pour les parachutistes, et les combattants de tous les conflits, la guerre ce fut le danger, l’audace, l’isolement. Le but fut atteint, la victoire remportée. Maintenant que la bassesse déferle, eux regardent le ciel sans pâlir et la terre sans rougir. Tout le monde ne peut en dire autant !”.

    Une plainte a été déposée par la mairie d’Aix-en-Provence. “Nous allons (…) plastifier des photos de la plaque dédiée à Bigeard et en coller à chaque destruction. Lorsqu’ils seront lassés nous reposerons une plaque définitive”, a confié M. Opolczynski.

    [source : Zone Militaire]

  • Rozières-sur-Mouzon (88) : assemblée générale de l'ADP3P le 9 mars

    logoadp3p.JPGL'association pour le Développement du Pays aux Trois Provinces (Lorraine, Champagne et Franche-Comté) travaille à la valorisation du patrimoine, de l'histoire et de l'environnement des territoires - essentiellement ruraux - qui couvrent les confins des départements des Vosges, de Haute-Marne et de Haute Saône.

    Evelyne Relion, présidente de l'ADP3P, invite cordialement tous les adhérents, bien sûr, mais également tous les amoureux de ce terroir préservé qui souhaitent s'investir dans la valorisation du secteur, à participer à l'assemblée générale de l'association qui aura lieu :

    samedi 9 mars 2013 à 16h30

    à la mairie de Rozières-sur-Mouzon

    (canton de Lamarche)

  • Nancy : tentative d'incendie à la cathédrale

    Tentative d’incendie à la cathédrale Notre-Dame de l’Annonciation de Nancy samedi après-midi. Une plainte a été déposée.

    lorraine,nancy,cathédrale,incendie criminelLes fidèles l’ont appris lors de la messe dominicale : un ou des individus ont tenté de mettre le feu à la cathédrale samedi après-midi. Les dégâts sont limités et même invisibles pour celui qui n’y prête pas attention. La boiserie du chœur, au-dessus d’une console en marbre, est pourtant noircie sur une dizaine de centimètres.

    Dans la nef, devant l’une des grilles de Jean Lamour, au pied des porte-cierges, des papiers imprimés provenant du présentoir de l’entrée ont été brûlés. Le sol et la grille, noircis, ont depuis été nettoyés. « Il y avait une épaisse fumée dans toute la cathédrale », témoigne André Bauche délégué du curé de la cathédrale.

    Alerté par un fidèle qui se trouvait à l’intérieur de la cathédrale quand le sinistre s’est déclaré, il s’est aussitôt rendu sur les lieux. « A mon arrivée, les gens sur place avaient éteint le feu. C’est en faisant le tour de la cathédrale que je me suis rendu compte qu’il y avait un deuxième foyer, dans la nef. Un cierge était accolé contre la boiserie qui se consumait ».

    Qui est l’auteur de ce geste fou ? Doit-on le mettre en relation avec les tensions actuelles à propos du projet de "mariage pour tous" qui génère une véritable cathophobie et une haine de l'Eglise catholique chez les partisans du "mariage" homosexuel...

    La « maison de Dieu » est ouverte à tous, tous les jours, de 8h à 19h. L’établissement est dépourvu de vidéosurveillance. La sécurité est assurée par des âmes charitables. « Les bénévoles de la paroisse se relaient pour assurer une présence plus ou moins permanente », précise André Bauche. « Après la messe dimanche, les gens se disaient qu’il n’y a plus de respect, que l’on soit croyant ou pas ». Le délégué du curé  a déposé plainte pour tentative d'incendie criminel.

  • Nancy restaure son patrimoine Renaissance

    Porte_Craffe_nancy.jpgLa Ville de Nancy, en partenariat avec le ministère de la Culture, a à cœur de préserver et de mettre en valeur ses monuments historiques.

    Dans le cadre de l’événement Renaissance Nancy 2013, des travaux d’entretien et de restauration seront entrepris au cours de l’année sur de grands sites patrimoniaux des XVIe-XVIIe siècles.

    La chapelle ronde de l'église des Cordeliers, nécropole des ducs de Lorraine, voit actuellement sa coupole et ses caissons sculptés restaurés à l’occasion de l'événement.

    Les extérieurs de l'ancien palais ducal, dans le cadre de la rénovation du Musée lorrain, seront complètement restaurés.

    lorraine,nancy,patrimoine,renaissance,renaissance nancy 2013,porte de la craffe,porte saint georges,palais ducal,chapelle des cordeliers,ducs de lorraineLa porte Saint-Georges sera réhabilitée : sa façade extérieure sera valorisée et un théâtre de verdure sera créé en terrasse. Globalement, les fortifications seront mises en valeur lors de l'événement.

    Une mise en lumière sera effectuée sur la porte de la Craffe, dont la voûte et la terrasse supérieure seront restaurées.


    [clichés : porte de la Craffe et porte Saint-Georges]

  • Saint-Dié (88) - Obsèques de Mgr Vilnet : l'homélie de Mgr Mathieu

    Homélie de Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié, prononcée lors des funérailles de Mgr Jean Vilnet

    Cathédrale de Saint-Dié – Samedi 26 janvier 2013

    lorraine,vosges,diocèse,saint dié,obsèques,mgr vilnet,mgr mathieu,évêque,homélie"La vie de Mgr Jean Vilnet s’est achevée discrètement là où a commencé son ministère épiscopal. Des messages reçus par dizaines montrent que beaucoup de ceux qui l’ont rencontré en sont restés marqués. Il a marqué l’histoire de l’Eglise de France. Sa vie fait signe aujourd’hui encore aux pasteurs comme aux fidèles et aux hommes de bonne volonté. Sa vie fait écho à l’évangile.

    L’évangile nous présente l’ami de l’époux. Jean-Baptiste traduit ainsi le sens de sa vie et de sa mission. Il est le précurseur envoyé devant le Christ, pour favoriser la rencontre de l’époux et de l’épouse, la grande rencontre du Messie avec le peuple des derniers temps. Quand on lui fait remarquer que ses propres disciples s’éloignent de lui et vont à Jésus, Jean-Baptiste se réjouit de ce mouvement vers Jésus. Il connaît la joie promise à l’ami de l’époux. C’est bien le début de l’Alliance nouvelle. C’est ma joie et j’en suis comblé. Lui, il faut qu’il grandisse et que moi je diminue.

    On en trouve un écho quand le Concile Vatican II définit l’Eglise-sacrement, signe et moyen de l’union intime avec Dieu et de l’unité de tout le genre humain. L’Eglise est au service de cette Alliance intime et unique. L’Eglise reprend la mission du Précurseur.

    Le Père Vilnet affectionnait Jean-Baptiste. Il l’avait rappelé dans son dernier message aux diocésains de Saint-Dié il y a trente ans. L’évêque est attiré par le Christ, disait-il cherchant le Christ, séduit par lui, aimé par lui, sauvé comme vous tous, de son péché. L’évêque n’est pas le Christ : disciple du Christ comme vous, il a en plus la charge de guider jusqu’au Christ, puis il se retire comme jadis Jean-Baptiste.

    Et il poursuivait : Si j’ai eu un rôle à remplir parmi vous, c’est de vous indiquer le Christ, route de l’homme, vous montrer le Christ puis vous laisser avec lui. Il fallait que le Christ grandisse en vous et dans toute notre Eglise et que l’évêque se fasse comme Jean-Baptiste, petit et oublié, rejoignant à sa place le peuple des croyants en marche vers le Royaume de Dieu. La joie du père Vilnet a donc été de nous conduire au Christ, de nous aider à accueillir le Christ, à nous unir à lui pour faire corps avec lui. Pour que l’Eglise se fortifie et atteigne la stature du Christ. Magnifique définition du ministère pastoral.

    Il rejoignait ainsi l’ardente invitation que Saint Paul adressait aux Ephésiens depuis sa prison : Je vous encourage à suivre fidèlement l’appel que vous avez reçu de Dieu : ayez beaucoup d’humilité, de douceur et de patience, ayez à cœur de garder l’unité de l’Esprit par le lien de la paix. C’est le fondement de l’unité des chrétiens, pour laquelle nous continuons de prier. Saint Paul à la source de notre unique espérance : Il n’y a qu’un seul Seigneur, une seule foi, une seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui règne au-dessus de tous, par tous, et en tous. Le Père Vilnet y était très attaché.

    Saint Paul évoque la diversité de l’Eglise, qui donne au Christ sa plénitude. Chacun a reçu de Dieu ministères et charismes : nous sommes donnés les uns aux autres : apôtres, missionnaires de l’évangile, pasteurs et chargés d’enseigner. C’est de cette manière que les tâches du ministère sont accomplies et que se construit le corps du Christ. Aujourd’hui comme hier, tous les baptisés ont leur part de la vie de l’Eglise et de sa mission.

    Au terme, dit encore Saint Paul, nous parviendrons ensemble à l’unité dans la foi et la vraie connaissance du Fils de Dieu, à la plénitude de la stature du Christ. Nous serons donc des adultes, nous ne serons plus comme des enfants nous laissant mener à la dérive par tous les courants d’idées au gré des hommes. Nous grandirons dans le Christ dans l’harmonie et la cohésion. Le Corps du Christ se construit dans l’amour. Parmi ces ministères, le Père Vilnet travailla à instaurer dans les Vosges le diaconat permanent comme le concile l’avait décidé : nous avons encore à mieux en comprendre le sens et la place parmi nous. Et il insistait beaucoup sur la place des laïcs. Avec un cœur d’apôtre, le Père Vilnet nous a constamment poussés à grandir.

    lorraine,vosges,diocèse,saint dié,obsèques,mgr vilnet,mgr mathieu,évêque,homélieNe vivez pas votre vie chrétienne seuls, mais en partageant en équipe et en communauté de croyants. Son dernier message aux vosgiens, toujours actuel, loin de nous laisser sommeiller sur les traditions de notre héritage chrétien, nous poussait ainsi à rajeunir sans cesse notre foi et nous rappelait : le Christ est à votre porte, il frappe, ouvrez sans attendre. Puissions-nous continuer de rajeunir notre foi en de multiples lieux de prière, de partage, de formation pour mieux accueillir le Christ.

    Il encourageait à l’engagement, chacun à votre place, selon vos possibilités, pour que vive notre Eglise, car elle ne croule pas notre Eglise, la sève du Christ lui redonne le printemps, la force de l’Esprit l’habite. Recommandation actuelle, de développer nos talents, nos charismes et de travailler ensemble, en particulier pour les jeunes.

    Le Père Vilnet avait aussi une préoccupation concrète de la charité, soyez solidaires du monde dans lequel nous vivons. Ce monde a besoin de la justice telle que Dieu la donne... Il a besoin de la Paix de Dieu... Il a besoin de se savoir aimé. C’est par là que commence l’évangélisation. Les hommes de notre temps ont besoin d’espérer, de savoir qu’aujourd’hui même les aveugles voient, les boiteux marchent, que ceux qui sont privés des droits essentiels vont voir tomber leurs chaînes, et que tous les pauvres entendent la Bonne nouvelle, la vraie, la seule qu’ils guettaient. Le rassemblement Diaconia 2013 à Lourdes, au moment de l’Ascension va nous le rappeler.

    Ainsi le Père Vilnet nous adressait souvent une parole d’apôtre, brûlante, presque lyrique. Il en était habité. On n’annonce vraiment la Bonne nouvelle que si elle transforme d’abord celui qui évangélise. Le service de la Parole est la première tâche de l’Eglise, inséparable de la charité. Le Père Vilnet nous y encourageait encore avec la création de la Fondation Jean Rodhain, cet inlassable apôtre de la charité.

    L’appel que Jean Vilnet avait reçu à venir servir l’Eglise dans les Vosges, avant de rejoindre le Nord, était enraciné dans l’expérience d’Eglise que fut le Concile Vatican II. et il nous encourageait sans relâche à en vivre à notre tour. Continuons à rajeunir notre foi avec ce Concile dont le Père Vilnet fut un héraut inlassable, même parvenu à la retraite. La flamme du Concile continuera à brûler parmi nous et éclairera aussi les nouvelles générations.

    – Regarder le monde avec amitié, c’est-à-dire avec le regard même du Christ.

    – Portons toujours attention aux hommes, à ceux qui vivent la précarité, l’inquiétude des lendemains. C’est essentiel pour l’annonce de l’évangile.

    – Que chacun entende l’appel à prendre la place qui est sienne, dans la diversité des ministères : ainsi nous sommes « donnés par Dieu les uns aux autres » pour la construction du Corps. Le Père Vilnet nous a appelés à grandir toujours dans le Seigneur. Pour devenir adultes dans le Christ.

    Puissions-nous ensemble, en Eglise, chercher le Christ, le Christ crucifié, qui nous aime et nous sauve, et nous appelle à le suivre. Travaillons ensemble au service du Corps du Christ, toujours en croissance, signe de Dieu au milieu du monde.

    Rendons grâce à Dieu pour le don qu’il nous a fait à travers ces 48 années du ministère épiscopal de Jean Vilnet. Que Dieu l’accueille parmi les bons serviteurs de l’Evangile. Et qu’il nous donne son Esprit, pour continuer chacun à notre place et avec la même ardeur, la Mission du Christ parmi nos frères les hommes.

    Amen."


    [texte et clichés : Diocèse de Saint-Dié]

  • "Algérie 60, retour sur un passé" : conférence par Michel Bur à Epinal le 29 janvier

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    Les Archives départementales des Vosges et la Société d'émulation des Vosges proposent, dans le cadre de l'exposition Itinéraires croisés Vosges/Algérie - Algérie/Vosges, une conférence :

     

    de Michel Bur,

    professeur émérite de l'Université de Lorraine, membre de l'Institut

    Algérie 60, retour sur un passé

    Mardi 29 janvier 2013 à 19h00

    Archives départementales des Vosges

    4 avenue Pierre-Blanck à Epinal

     

    Michel Bur fera partager à l'auditoire son expérience algérienne qu'il a décrit dans son livre Algérie 60 - Mascara - Sétif : 1er janvier 1960 - 16 février 1961.