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environnement

  • le 100ème numéro de La Gazette Lorraine

    La Gazette Lorraine a 25 ans révolus… et l'association CHATEL un peu plus… Ce n'est plus à proprement parler une jeune association, même si nous n'avons pas vu le temps passer, même si celui-ci n'a pas émoussé nos passions, nos enthousiasmes et nos combats !

    Un numéro anniversaire est toujours compliqué à gérer. Faut-il faire comme si de rien n'était, et ne rien changer ? Faut-il au contraire en profiter pour faire une révolution… autre temps, autre mœurs, autre engagements ? Certainement pas !

    Pour notre vingtième anniversaire, nous avions sollicité des artistes, écrivains, photographes, illustrateurs… Ils nous avaient donné leur vision de la Lorraine…

    Nous avons donc choisi de faire ce numéro 100 une revue particulière, tournée vers le bilan, celui de l'association CHATEL et de La Gazette Lorraine. Un numéro qui nous permet de transmettre, des plus anciens aux plus récents de nos lecteurs, notre histoire, nos engagements et nos convictions. Aujourd'hui, les conditions institutionnelles, politiques et sociales ont changé. Une réforme territoriale est en effet en cours en Lorraine qui, comme entité administrative, disparaît au profit d'une grande région pour laquelle le nom est encore à trouver.

    Alors comment faut-il envisager l'avenir de la revue? La Gazette Lorraine aura-t-elle encore un sens demain ? Faut-il proposer désormais une Gazette de la Grande Région ? Ou au contraire, arrêter là notre chemin ? Évidemment non !

    De toutes ces questions nous n'avons pas fait l'impasse au sein de notre comité de rédaction. La Gazette Lorraine restera La Gazette Lorraine car les frontières, les institutions et le sens de l'histoire n'ont jamais gommé ni les territoires, ni les traditions, ni les richesses qu'ils recèlent.

    Loin de nous une idée de repli sur soi. Fidèle à notre engagement de toujours, La Gazette ne défendra pas la vision d'un territoire replié sur lui-même, enfermé, réducteur… Notre vision du patrimoine, de l'environnement, des traditions est au contraire une vision d'ouverture, de connaissance et un engagement.

    Nous continuerons donc à offrir demain une revue fidèle à ce qu'elle a été jusqu'ici… une revue qui continuera à évoluer avec son temps et son époque.

    Nous travaillons depuis quelques moi déjà pour vous proposer un nouveau graphisme, renouveler quelques rubriques ou rendez-vous, intégrer, quand ceci est justifié, un regard et une ouverture vers l'ensemble des territoires de notre nouvelle grande région aussi !

    Ce numéro 100, différent des 99 précédents et de ceux qui lui succèderont, est aussi, l'occasion de poser la question de la pertinence de cette grande région pour laquelle nous avons récemment.

    Aussi, à titre exceptionnel et contrairement à nos habitudes, nous avons sollicité cet automne les élus jusqu'ici en charge des trois exécutifs régionaux, ceux des quatre départements lorrains ainsi que le président du Sillon Lorrain, entité atypique et structurante du territoire majeure !

    Merci à nos abonnés et à nos lecteurs pour la fidélité, le soutien, l'intérêt témoignés tout au long de ces 25 années !

    le directeur de la publication, Stéphane Wieser

    SOMMAIRE :
    • Questions posées aux présidents des régions:Jean-Paul Bachy (Champagne-Ardennes), Philippe Richeret (Alsace), Jean-Pierre Masseret (Lorraine), Patrick Weiten (Moselle), Claude Leonard (Meuse), François Vanson (Vosges)
    • l'Abécédaire de la Grande Région
    • L'Art Nouveau, un engagement
    • Donner à voir, une mission
    • Préserver - Conserver - Restaurer
    • Comprendre l'universel et le local
    • L'environnement, un impératif
    • Les éditions de La Gazette (collections "Tourisme et Patrimoine", "Histoire et Archéologie", "Art et Découverte")

     

    La Gazette Lorraine est une revue trimestrielle disponible sur abonnement (15 €). Envoyez vos coordonnées postales et votre règlement par chèque à l'ordre de "CHATEL" à : LA GAZETTE LORRAINE, 44 AVENUE DU CHÂTEAU, 54600 VILLERS-LES-NANCY

  • Quel péril sur les églises de France ?

    eglises.jpgLa revue de l'association nationale Patrimoine-Environnement (LUR-FNASSEM), Patrimoine et cadre de vie, propose un intéressant état des lieux des églises de France, à l'heure où de nombreux édifices sont laissés à l'abandon par les collectivités territoriales et, surtout, désaffectés par les croyants.

    "Un semis d'églises, un maillage de routes : c'est la géographie humaine de la France. Par le nombre, les églises sont les premiers monuments du pays. Elles marquent l'identité des communes ou des quartiers, presque toujours des anciennes paroisses. On se rassemble à leur emplacement depuis plus de mille ans et même, pour beaucoup d'entre elles qui ont succédé à des lieux de culte païen, depuis plus de 2000 ans. On y va plus beaucoup à la messe, on y vas encore en nombre aux enterrements...

    Au sens propre, indépendamment de leur qualité architecturale, les églises sont le premier patrimoine de la France.

    Aussi ne peut-on être attaché à la sauvegarde du patrimoine français sans souhaiter la conservation de toutes les églises, y compris de celles qui datent du dernier élan de construction au XIXe siècle. Il s'agit de leur conservation matérielle. Il s'agit aussi de la conservation de leur usage et de leur signification, c'est-à-dire de leur affectation au culte. Le patrimoine n'est pas seulement matériel.

    Cela tombe bien. En général, les communes prennent soin des églises qui leur appartiennent. Dans ce numéro, Benoît de Sagazan présente un état des lieux objectif qui n'est pas catastrophique. Et la prise de position de Mgr Dagens nous montre à quel point l'Eglise catholique est consciente de la richesse de ses nombreux lieux de culte.

    Ainsi, l'histoire, par la Révolution, puis par les lois de 1905, en donnant la propriété des églises aux communes et en dégageant ainsi leur affectataire des soins du bâtiment, nous a légué une organisation qui peut résister à la déchristianisation de la France. Nous échappons à la situation du Québec, ou à celle des Pays-Bas où, après avoir fermé les églises par centaines, on leur cherche difficilement un autre usage, quand on ne les détruit pas.

    Les églises étaient utiles comme lieux de rassemblement et de célébration sous la protection de leurs saints tutélaires. Nous n'avons pas à nous poser la question de leur utilité actuelle pour les respecter et les sauvegarder.

    Cette situation favorable rend d'autant plus scandaleuse l'attitude des communes qui ne respectent pas leur responsabilité historique et légale. Alain de La Bretresche écrit dans les pages de la revue une analyse juridique précise des "déconstructions" d'églises, ce nouveau vandalisme, heureusement limité." [Kléber Rossillon, président de la FNASSEM].

    Ce numéro laisse aussi la place aux bonnes nouvelles : plusieurs restaurations d'édifices cultuels sont présentées.

    Une publication que tout défenseur du patrimoine et que tout maire se doit de lire.

     

    ‡ Patrimoine et cadre de vie. Les Cahiers de Patrimoine-Environnement, n° 193, 2014-2015. A commander sur www.patrimoine-environnement.fr

  • "La Gazette Lorraine" hiver 2012-2013 est parue

    gazette 88.jpgLa Gazette Lorraine hivernale nous propose un intéressant sommaire qui ravira tous les Lorrains et amoureux de notre région. A découvrir :

    - l'ensemble Entheos

    - Poissons, une cité champenoise qui a appartenu au duché de Lorraine

    - la nyckelharpa, un instrument venu du froid

    - la Cité Radieuse de Briey, un autre monde

    - la légende de la Cendrillon lorraine

    - Cocteau à Metz : les vitraux de l'église Saint-Maximin

    - le label "Villes sanctuaires" : Saint-Nicolas-de-Port et Domremy sur les rangs ?

    - la Lorraine, berceau de l'Europe

    - Art Déco : l'Institut de formation en soins infirmiers

    - Les portes monumentales du Lunévillois

     

    A noter encore : La Gazette Lorraine nous annonce pour l'été la parution des deux derniers volumes sur la Renaissance en Lorraine "Meurthe-et-Moselle" et "Moselle", ainsi que le catalogue de l'exposition sur la ville de Charles III qui sera présentée au Palais du Gouverneur à Nancy.

     

    ‡ La Gazette Lorraine, n° 88, hiver 2012-2013 (5,50 € le numéro). A commander (ou abonnement 15 € pour un an, 25 € pour 2 ans) à : LA GAZETTE LORRAINE, 44 avenue du Château, 54600 VILLIERS-LES-NANCY.

  • Metz, ville de nature

    lorraine,metz,nature,biodiversité,environnement,natureNos villes ne sont pas que des lieux bruyants et pollués où règnent le béton et l'asphalte. En raison de son passé chargé d'histoire, de sa diversité architecturale, de sa situation et des aménagements, Metz possède bien des atouts qui la prédisposaient à un mariage fructueux avec la biodiversité.

    Des bords de la Moselle à ceux de la Seille, du jardin botanique à celui des tanneurs, des anciens forts de Queuleu et Bellecroix au parc du Pas-du-Loup, la nature est bien présente à Metz. Cet ouvrage, éclairé par de nombreuses et agréables photographies, invite le lecteur et l'amateur de nature et d'environnement à découvrir certaines des espèces animales et végétales qui ont élu domicile dans les principaux habitats qui composent cette ville verte.

    Ouvrez l'oeil et partez à la rencontre de la nature dans la ville !

     

    ‡ Metz ville de nature, Association régionale de défense de l'environnement par l'image, éditions Serpenoise, 2012, 205 p., ill. (30 €).

  • Des timbres pour valoriser la Lorraine

    timbres.jpg

    [La Semaine de Nancy]

  • La Gazette Lorraine : le conte, un art dans le vent

    gl84.jpgLe numéro d'hiver de la revue du patrimoine et de l'environnement en Lorraine, La Gazette Lorraine, nous propose un voyage au pays du conte. Mais aussi de nombreuses autres excursions aux quatre coins de notre belle Lorraine. Jugez-en :

    > Entretien avec Bérangère Thomas, la présidente de l'association des Amis de Verlaine

    > Attila, le plus grand dévastateur

    > Les chevalets "Aubert" de Mirecourt

    > Le musée Lalique

    > Louis Marin et les contes traditionnels

    > Le label "Les plus beaux villages de France"

    > La tour chinoise à Epinal

    > L'imposte

    > Malroy

    ... Et les habituelles rubriques : vu du bus, bloc-notes, la recette de saison de Jean-Marie Cuny...

     

    ‡ La Gazette Lorraine, n° 84 (5,50 € le numéro). Abonnement sur www.gazette-lorraine.com

  • Robécourt (Vosges) : stockage des déchets, les habitants restent vigilants

    ag_accid_nov_2011.jpg

    [Vosges Matin]

  • Agglomération nancéienne : une urbanisation aberrante

    ER 21 nov 2011.png

  • La Gazette Lorraine n° 81

    gazette lorraine 81.jpgLa Gazette Lorraine de printemps est parue. Toujours fidèle à sa ligne éditoriale centrée sur le patrimoine et l'environnement en Lorraine, elle inaugure avec cette livraison printanière une nouvelle série de promenades historiques et patrimoniales qui mènera le lecteur-visiteur hors des frontières administratives de notre région. Ces promenades guideront vos pas vers des territoires qui appartinrent un jour à l'espace lorrain. Aujourd'hui : Saint-Hyppolyte, en Alsace.

    A découvrir encore dans ce numéro : l'association Floraine, le jardin d'Adoué à Lay-Saint-Christophe, les paysages sous nos pieds, l'hôtel des Deux Sirènes à Nancy, le château sauvé de Hombourg-Haut, le vitrail à sauver de Flavigny-sur-Moselle...

     

    ‡ Vente au numéro (5,50 € le numéro) et abonnement auprès de : La Gazette Lorraine, 44 avenue du Château, 54600 VILLERS-LES-NANCY ou gazetlor@club-internet.fr

  • La Gazette Lorraine : Vosges, terre de tourisme

    gazette lorraine n°79.jpgLa Gazette Lorraine d'automne, comme à son habitude, nous présente un riche sommaire autour du patrimoine et de l'environnement en Lorraine :

    - entretien avec Georges Duménil : une vie pour le patrimoine

    - l'agonie de l'abbaye de l'Etanche

    - Vosges, terre de tourisme

    - le langage de la vigne

    - le domaine de Lindre, un nouvel avenir

    - la chaufferie de la Rochette CEMP à Laneuveville-devant-Nancy

    - la ligne 1 à Nancy

    - les peintres et graveurs de Metz

    Et découvrez les recettes de saison de La Gazette Lorraine présentées par Jean-Marie Cuny !

     

    >> La Gazette Lorraine est en vente en librairie et sur abonnement. Plus d'infos sur www.gazette-lorraine.fr

  • « La Gazette Lorraine » estivale est parue !

    gazette lorraine juinr.jpgAu sommaire du numéro d’été de La Gazette Lorraine, votre revue du patrimoine et de l’environnement en Lorraine :

     

    - La Gazette en balade : le chemin des traces (Chaligny-Val de fer)

    - Marc Namblar : le promeneur ‘écoutant’

    - Mille-feuille aux fraises : recette de Jean-Marie Cuny

    - La Lorraine aux cent jardins

    - Des papillons signés “Art Nouveau” - Les grilles en fer forgé

    - Jean-Claude Golvin : voyage imaginaire d'un notable de Bleisbrück-Reinheim à Rome

    - Sur les traces d'Apollon : cinquante ans de découvertes archéologiques à Grand (Vosges)

    - Thionville - Waldwisse : ligne 112 du réseau TIM, exploité par Veolia Transport

    - Camille Hilaire : du trait à la lumière

     

    >> En librairie ou sur abonnement sur http://www.gazette-lorraine.com/abonnement.php

  • Relanges (Vosges) : week-end bio et rural

    relanges_2010.jpg
    [Vosges Matin]

  • Bleurville : la chasse aux déchets pour un village plus accueillant

    bleurville environnement.jpg
    [Vosges Matin | 10.04.10]

  • Le numéro d'hiver 2009/2010 de La Gazette Lorraine est paru

    gazette lorraine.jpgComme à son habitude, La Gazette Lorraine nous régale avec des articles surprenants et révélateurs de la richesse patrimoniale et historique de la Lorraine. Au sommaire cet hiver :

    - Du dessin à la galette : rencontre avec Fabienne Martin, dessinatrice et créatrice de fèves lorraines

    - Artisanat d'autrefois et chansons populaires

    - Les "folies" de Stanislas dans le pays de Lunéville

    - Au hasard des rues de Nancy : le square Jules-Dorget et le Passage bleu

    - Les Vigroux : découverte d'un lotissement à Maxéville

    - rubrique gastronomique : les bouchées à la reine

    - environnement : la forêt lorraine dix ans après la tempête de 1999

    Et les rubriques habituelles : les livres, les expositions en Lorraine...

     

    >> La Gazette Lorraine, n° 76, hiver 2009/2010 (le numéro : 4,50 €). On peut se le procurer en librairie ou commande/abonnement à : CHATEL | 44 avenue du Château | 54600 VILLIERS-LES-NANCY.

  • Vers la disparition des haies vosgiennes ?

    L'indifférence quasi-générale qui entoure la disparition des haies de paysages jadis bocagers, risque à terme d'avoir des conséquences irréversibles sur l'environnement.

     

    haie vosgienne.jpgSous son apparence passe-partout et derrière ce petit air de déjà-vu qui, au fil du temps, l'a rendue presque invisible, la haie est un élément déterminant de l'environnement bocager. Ainsi, au-delà de sa fonction paysagère évidente, elle participe de la protection microclimatique, de la protection des sols, de la production de bois de chauffage ainsi que de la conservation de la flore et de la faune locales. Or malgré toutes ces qualités qui lui ont jusqu'à présent permis de traverser les siècles, la haie, cette "clôture" végétale délimitant un champ ou un jardin, est menacée.

    Une espèce en voie d'extinction, voilà ce que cette "forêt linéaire" est vouée à devenir si le processus n'est pas rapidement inversé. Or l'ennemi est de taille puisqu'il s'agit de la pression économique, un ennemi multiforme qui peut tantôt prendre l'aspect administratif d'un remembrement, aujourd'hui rebaptisé AFAF (aménagement foncier forestier et agricole), tantôt celui du "pragmatisme" agricole.

    Convention de secours

    En la matière, même la convention sur les haies et arbres d'alignement signée entre le conseil général, la DDEA, le CAUE, la chambre d'agriculture et la fédération de chasse, reste impuissante face à la mauvaise volonté de certains propriétaires qui ont décidé de rayer les haies de leurs parcelles. La convention n'a en effet pour seules armes que la sensibilisation sur l'intérêt des haies et la promotion de leur plantation. Pour tous ces projets, le Conseil général et la Fédération de chasse se sont engagés à financer - ou trouver le financement - à une hauteur maximale de 80 % d'aides publiques (50 % Département, 30 % FDCV), la part d'autofinancement restant à la charge du porteur de projet se montant à 20 % minimum.

    "Nous sommes attachés à maintenir le paysage tel qu'on le connaît chez nous, explique Gérard Mathieu, président de la fédération départementale de chasse. Or aujourd'hui ce qui était ordinaire est devenu extraordinaire."

    En novembre dernier a été signée une seconde convention prorogeant la première et, à ce jour, une dizaine de milliers d'euros "publics" ont été dévolus à des projets de plantation de haies, qu'elles soient basses et peuplées de myrtilliers, framboisiers, noisetiers ou églantiers, ou bien qu'elles soient de "haut ou moyen jet" à partir d'arbres fruitiers ou d'essences plus forestières. " Normalement, tout le monde devrait y trouver son compte, note Gérard Mathieu. La haie est un corridor écologique entre la forêt et le monde agricole. Tout le monde s'émeut à voir une alouette des champs, des grives et tous les petits passereaux migrateurs, les escargots aussi… Or quand on sait qu'il faut quinze à vingt ans pour qu'une haie ait un véritable effet sur le territoire, que toutes ses essences s'y développent… !"

    Biodiversité

    vue bleurville 11.11.05.JPGPreuve que la haie est véritablement un corridor, il n'existe pas de faune typiquement bocagère. On y trouve à la fois des espèces de champs ouverts, des espèces de bois, de marais ou de landes, ce qui prouve aussi que la haie est en quelque sorte une zone neutre où toutes les espèces cohabitent sans qu'aucune d'elles (oiseaux, insectes, mammifères ou reptiles) ne domine véritablement

    Mais plus le paysage s'uniformise, plus les cultures se simplifient, plus les haies se raréfient, plus la faune s'appauvrit, sachant que sur une vingtaine de mètres de haie on compte en général une centaine d'espèces différentes. Tous ces petits ou gros habitants forment une chaîne alimentaire complète où les végétaux nourrissent les insectes, lapins, tourterelles, écureuils, mulots, escargots et autres campagnols à la merci des hérissons, merles, orvets, crapauds, lézards, mésanges ou bergeronnettes, lesquels alimentent eux-mêmes les hiboux, belettes, vipères ou couleuvres.

    Faut-il pour autant se réjouir lorsque l’on voit se développer sur certains territoires – celui de Bleurville, dans le canton de Monthureux-sur-Saône, en particulier – des haies qui deviennent de véritables buissons d’épines et qui « mangent » progressivement une partie des terres cultivables… On a un peu l’impression d’être revenu au Moyen-Âge !

     

    [d’après Vosges Matin | 27.07.09]

  • La Gazette Lorraine n° 74 est parue

    Toujours aussi passionnante la lecture de la dernière livraison de La Gazette Lorraine, "la revue du patrimoine et de l'environnement" comme l'écrivent si justement les animateurs de cette sympathique publication.

     

    gazette lorraine 74.jpgAu sommaire de ce numéro estival :

     

    - La Mousson d'été, entretien avec Michel Didym

    - Alesoud, l'Art Nouveau en Norvège

    - Le laser révèle la forêt de Haye

    - Art Déco : un immeuble de rapport à Metz

    - Le dossier du mois : Foires & marchés, arcades et halles

    - Gastronomie : le Bavarois aux petits fruits

    - Les marchés d'autrefois

    Et les habituelles rubriques : regards en autocar, livres et expositions en Lorraine...

     

     

     

    >> En vente dans toutes les bonnes librairies lorraines (4,50 € le numéro).

  • La Gazette Lorraine n° 73 est parue

    gazette lorraine 73.jpg

     

    Revue du patrimoine et de l'environnement en Lorraine, La Gazette Lorraine vous propose ce trimestre :

     

    > L'énigme des Trois lièvres

    > Traditions : les artistes des rues et Les couleurs du cirque

    > Gastronomie : la soupe d'orties

    > Dossier : quand les écorces racontent l'arbre

    > Patrimoine : le sculpteur de l'An II

    > Art Déco : la pharmacie du Point Central à Nancy

    > Architecture : Le Corbusier à Saint-Dié

    Et les habituelles rubriques qui font la richesse de cette revue sympathique.

     

    >> Contact : gazelor@club-internet.fr

     

  • Economie vosgienne : l’unité de fabrication de granulés bois ne s’installera pas à Claudon

    Le projet de B2 Energies à Claudon est stoppé. Ce qui ne remet pas en cause la plate-forme d'expérimentation de co-produits de la filière bois. « Il y a des choses qui marchent bien, d'autres moins bien. L'usine de fabrication de granulés de bois ne se fera pas... Mais ce n'est peut-être pas complètement fichu ! Les partenaires et les investisseurs sont toujours là. » Alain Roussel et le comité du suivi du Pôle d'excellence rurale (PER) en forêt de Darney ont pris acte de la décision de la société B2 Energies de ne pas mettre en route le projet de Claudon présenté en mai dernier.

     

    A Roussel et JP Aubert en mai 08.jpgSur un site proche de Merrains International (gros pourvoyeur de déchets bois) à Monthureux-sur-Saône, B2 Energies, avec le soutien d'Akuo Energy (un développeur européen), projetait de monter une unité de production de pellets, en investissant 7 millions d'euros, avec le soutien des financeurs institutionnels engagés dans la valorisation des coproduits forestiers. Objectif selon son directeur général, Jean-Paul Aubert : 25.000 tonnes de granulés par an, en créant au passage une quinzaine d'emplois, la mise en production étant fixée à novembre 2009.

     

    Pourquoi le projet leader du PER a-t-il capoté subitement ? Alain Roussel, président de la communauté de communes du Pays de la Saône Vosgienne, avance une explication conjoncturelle : « Vu l'état actuel de la demande, l'émergence d'unités capables de fabriquer des volumes importants, il y a de gros excédents sur le marché. Il était plus sage de ne pas aller plus loin. » Ajoutons que trois entreprises du Grand Est, comme Alsace Pellets (qui vendait à perte des granulés allemands), ont coulé... Par ailleurs, le PER a été amputé de son volet « chantiers d'insertion en forêts », faute d'avoir obtenu les aides requises.

     

    Ces deux imprévus ne remettent pas en cause les autres volets de la plate-forme d'expérimentation pour la valorisation des co-produits de la filière bois. Ainsi, on donnera le premier coup de pioche de la chaufferie bois, près du collège cantonal, en janvier. A Claudon toujours, se poursuit l'expérimentation, par la Chambre d'agriculture, des tailles à courte rotation des saules. Sotraforest (association de Forêts & Bois de l'Est et de la Locatelli) a lancé la mise en production de plaquettes forestières en mettant en œuvre une machine spéciale, unique chez nous, en provenance de Finlande.

     

    « On constate qu'il y a une vraie dynamique autour des énergies renouvelables et une envie forte de travailler tous ensemble », se réjouit Alain Roussel. Le maire de Claudon évoque la mise en œuvre de stockage de bois énergie à Monthureux (avec B2 Energies) et même de deux projets éoliens sur les collines bordant la Saône. L'idée de remettre en forme la centrale hydroélectrique monthurolaise est plus que dans l'air. Le bois, le vent, l'eau : les courants sont malgré tout porteurs.

     

    [d’après l’Est Républicain | 27.12.08]

  • La Gazette Lorraine : une revue du patrimoine et de l'environnement à découvrir

    gazette lorraine n° 72.jpg

    Le numéro 72 de la Gazette Lorraine est paru. Cette revue trimestrielle de belle tenue est éditée à Nancy et s'intéresse avant tout au patrimoine et à l'environnement en Lorraine.

    Dans ce numéro d'hiver, vous découvrirez notamment un dossier sur les fermes lorraines ; Louis Guingot, un artiste lorrain Art nouveau ; traditions populaires : la protection de la maison lorraine contre le feu ; une recette de lapin proposée par Jean-Marie Cuny...

    >> En vente en librairie et à l'association CHATEL  44 avenue du Château  54600 VILLERS-LES-NANCY (4,50 € le numéro)

  • Patrimoine : de l'urbanité dans nos villages lorrains

    Récemment, le Parc naturel régional de Lorraine (secteur de Pont-à-Mousson) avait invité les élus des communes du Parc pour réfléchir à un urbanisme respectueux de la nature et du patrimoine.

     

    village lorrain.jpgLes villages s'insèrent dans un milieu naturel et pourtant il leur faut se développer. Comment concilier ce développement et le respect de l'environnement, du patrimoine bâti ?

     

    Comment faire pour préserver une harmonie, une esthétique ? Bien souvent, on voit dans nos communes des maisons modernes qui n'ont aucun rapport avec le style de la région, qui ne s'insèrent en rien dans le paysage, qui le dénaturent même... Catherine Delannoy, chargée de mission en aménagement du territoire et urbanisme au sein du Parc, et Pierre Becker, architecte conseil du CAUE (conseil architecture urbanisme et environnement), ont proposé des solutions, des idées aux élus des communes du Parc naturel. Avec pour but que ces préconisations fassent boule de neige et profitent aussi aux autres villages lorrains.

     

    Et pour illustrer leur optique, ils parlent tous deux curieusement d'« urbanisme rural ». Ce qui paraît contradictoire à première vue. Et pourtant. « Il faut apprendre à gérer au mieux les espaces naturels sur le territoire de la commune, respecter la biodiversité, reconstituer les haies, les bosquets, les vergers, protéger les zones humides... mais aussi ne pas détruire de la surface agricole. Avant de construire une maison moderne, il faut que les maires privilégient la réhabilitation des maisons existantes. Et qu'ils essaient de construire dans les dents creuses, dans la continuité de l'habitat. »

     

    Une idée reçue à combattre. « Il n'y a pas d'utilité à vouloir se réserver des parcelles de 3.000 mètres carrés à l'écart, sous prétexte qu'on est à la campagne et qu'on veut de l'espace. On peut avoir un jardin de 500 mètres carrés, et posséder un verger dans une autre parcelle. C'est comme ça que faisaient les anciens. »

     

    Construire dans le respect du style local, construire aussi écologique et durable, à quoi les architectes du CAUE peuvent aider. Par exemple, faire en sorte que les nouvelles maisons soient bien orientées, qu'elles récupèrent l'eau pluviale... « Nous pouvons conseiller les maires du Parc en ce sens », explique Pierre Becker. « Il faut aussi qu'il n'y ait pas le lotissement de ‘rurbains’ d'un côté, le village et ses villageois de l'autre et aucune communication entre les deux. Une insertion se fait mieux si tout le monde fait partie de la même entité. »

     

    Les maires ne sont d'ailleurs pas démunis. Outre les conseils de l'architecte du CAUE, ce dernier peut aussi les aider pour l'élaboration du Plan local d'urbanisme qui permet aux élus de maîtriser le foncier. A tous les niveaux. Et de réaliser au mieux ce qui reste l'objectif de 82 % des Français : avoir sa maison à soi, dans un coin sympa et qui doit le rester.

     

    [d’après l’Est Républicain | 22.12.08]

  • Environnement : la gestion des déchets dans les Vosges au cœur des débats du Conseil général

    Le président de la commission consultative des déchets, Alain Roussel, adhère totalement à l'idée de confier le futur centre d'enfouissement au syndicat départemental.

     

    alain roussel.jpgLa tâche est immense, le sujet sensible, les problèmes aussi complexes que la réglementation, il le sait. Vice-président délégué du Conseil général, Alain Roussel, conseiller général du canton de Monthureux, a accepté de conduire la commission consultative des déchets. Les dossiers avancent. Entretien.

     

    A quoi sert cette commission ?

    Il s'agit d'abord de donner un avis sur le plan département actuel signé par un préfet, plan qui n'était d'ailleurs pas très ambitieux, et de réaliser le futur plan de traitement des déchets qui doit être mis en place avant 2010 par le Conseil général comme le stipulent les textes.

     

    Qui avez-vous réuni autour de la table ?

    Tout le monde. Des ateliers de travail sont en place. Et tout le monde bosse, y compris les associations écologistes. La grande avancée, c'est que nous collaborons étroitement avec le Syndicat mixte départemental (SMD). J'ai même invité les présidents des Conseils généraux qui entourent les Vosges, ou leurs représentants, la semaine dernière, pour que l'on se fasse une idée des flux de déchets, dans un sens ou dans l'autre. Déjà, on se parle. Nous, Vosgiens, nous avons même donné un avis sur des projets meurthe-et-mosellans.

     

    Exporter nos ordures chez le voisin, c'est faisable ?

    On ne va pas se bloquer d'entrée sur une idée. Trouvez-vous normal de ramasser des déchets dans l'Ouest vosgien et de les balader à Rambervillers ? Si l'on veut faire du développement durable, évitons de mettre des camions sur les routes, c'est complètement idiot.

     

    Les Vosges ont-elles réellement besoin d'un centre de stockage ?

    C'est évidemment une question de fond. Avec le développement du tri et de la valorisation, le gisement résiduel se réduit. Enfouir 20.000 ou 30.000 tonnes de déchets ultimes par an, pour un opérateur privé, ce n'est pas économiquement rentable. L'étude en cours va nous éclairer.

     

    Croyez-vous à la pesée embarquée, synonyme de baisse des tonnages ?

    Dans notre syndicat, le Sicotral (syndicat intercommunal basé à Lerrain), on sait que les volumes vont se réduire considérablement et pour la première fois, la facture des ménages de deux personnes et plus va baisser en 2009. La solution est plus facile à mettre en œuvre en milieu rural qu'en milieu urbain.

     

    On connaît quand même les inconvénients du système.

    Oui, il y a un peu de brûlage intempestif et on récupère des sacs en forêt… Mais on peut identifier facilement ceux qui ont déposé ces sacs, et quand ils connaîtront le montant des amendes et les sanctions qu'ils encourent, ça les fera réfléchir, ils ne recommenceront pas. Dans le Sud-Ouest Vosgien, les volumes ont fortement augmenté en déchetterie et dans les points d'apport volontaire.

     

    Revenons au projet du SMD qui souhaite prendre à son compte le futur centre d'enfouissement. Vous adhérez au concept ?

    Complètement. On a la solution : la collectivité, donc le SMD, se porterait maître d'ouvrage et on y va ! La puissance publique s'exercerait complètement et traiterait les déchets jusqu'au bout. Attention, rien n'est fait. Les études sont en cours, le SMD conduit l'opération avec le soutien du Conseil général. Mais je crois que l'on est équipé pour faire. Le syndicat mixte devra d'abord changer ses statuts, trouver un site, l'aménager. Pour l'exploitation, on peut même avoir recours à une délégation de service public. Il y aurait des candidats, j'en connais trois, à mettre en concurrence. Rien n'est acté. Je le redis, le syndicat mixte est prêt à se lancer et on est complètement d'accord avec lui.

     

    Ménarmont, c'est non ?

    On doit faire face à l'échéance de juin 2009 quand l'exploitation s'arrêtera à Ménarmont. Mais on peut trouver une solution avec ce centre de stockage de déchets ultimes, le temps de mettre en place le site public.

     

    Pourquoi ne pas envisager un seul syndicat de collecte et de traitement ?

    Le futur plan intègre cette réflexion globale et départementale sur la collecte. Nous allons, par exemple, mettre en place une règle unique d'accueil dans les déchetteries.

     

    [d’après l’Est Républicain | 28.11.08]

  • La Gazette Lorraine, la revue du patrimoine et de l'environnement lorrains

    la gazette lorraine.jpgCréée en décembre 1990, La Gazette Lorraine a connu un développement régulier jusqu'à ce jour. Elle est devenue une référence dans le monde de l'édition régionale dans le domaine du patrimoine et de l'environnement en Lorraine.

     

    Diffusée principalement par abonnement, La Gazette Lorraine est aujourd'hui distribuée en kiosque et en librairie sur les quatre départements lorrains.

     

    Forte de 1500 abonnés, la revue est aussi reconnue par les différentes institutions régionales. Elle a reçu l'appui du Conseil régional de Lorraine, du Conseil général de Meurthe-et-Moselle, du Conseil général des Vosges, du rectorat de l'académie Nancy-Metz et du CRDP de Lorraine.

     

    Informations et abonnement sur http://www.gazette-lorraine.com

  • La Vôge victime d'orages violents

    De violents orages dans le secteur de Monthureux-sur-Saône le 30 mai dernier

    Les paysages de la Vôge ont souffert des pluies violentes dues à l'orage qui s'est abattu sur plusieurs localités. Monthureux-sur-Saône, Attigny et Claudon, situés sur les vallées de la Saône et de l'Ourche, sont régulièrement victimes d'inondations et les ponts de ces villages ont été submergés dans la nuit du 30 au 31 mai.

    Sur le site de l'ancienne abbaye de Droiteval, les eaux de ruissellement des collines boisées ont fait céder une partie de la digue de l'étang, provoquant l'effondrement partiel du bord de la chaussée et, par suite, l'inondation de la propriété de M. Pistermann. Les eaux ont également envahi l'atelier « L'oiseau libre » de Mirjam Bijvank.

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    Images des crues ayant affectées le site de Droiteval (commune de Claudon)

     Le moulin de La Scie (hameau de Claudon) a dû faire face au même déferlement, restant coupé du monde une partie de la journée. Les pompiers et les élus ont travaillé d'arrache-pied pour venir en aide aux sinistrés et évacuer les eaux boueuses. Les dégâts, non encore chiffrés, sont très importants. Outre les caves et sous-sols inondés, de nombreuses portions de routes et de berges sont abîmées et devront être consolidées dans l'urgence.

    [d’après L'Est Républicain, 04.06.2008]