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Notre histoire - Page 82

  • Les Lorrains se souviennent du martyre du roi Louis XVI

    louis 16.jpg

    Le roi Louis XVI en habit de sacre.

     

    Messe pour le repos de l’âme du roi Louis XVI

    Dimanche 20 janvier 2013 - 9h25

    Eglise Saint-Pierre

    Avenue du Maréchal de Lattre-de-Tassigny à Nancy

     

     

     Fête des Rois avec La Lorraine Royaliste

     Dimanche 20 janvier - à partir de 12h00

     Repas suivi de la galette traditionnelle

     Restaurant « Chez Maître Marcel »

    (au coin des rues Raymond-Poincaré et de l’Armée Patton à Nancy)

     Allocutions de MM.

     Jean-Marie CUNY

    Jean-François GICQUEL

    Philippe SCHNEIDER

     

     Prix comprenant un apéritif, le plat principal, la galette et une boisson :

    21 € par personne avec choucroute comme plat principal (option 1)

    23 € par personne avec blanquette de veau à l’ancienne (option 2)

    10 € pour les enfants (saucisses, pommes de terre rôties, galette, une boisson)

     

    Inscrivez-vous dès maintenant en renvoyant le coupon ci-dessous à La Lorraine Royaliste, 22 rue Victor-Hugo, 54000 Nancy, ou téléphonez au 06 19 19 10 69.

    Inscription impérativement pour le 15 janvier au plus tard.

    ______________________________________________________________

    M. - Mme - Mlle ……………………………………………………………….......................................

    Adresse : ……………………………………………………………………...........................................

    Téléphone : …………………………………..    Courriel : ……………………………........................

    S’inscrit au repas du 20 Janvier 2013 (…… personnes dont ….. option 1 et …… option 2 et …. enfants et verse la somme de ……..... € (chèque au nom de "la Lorraine Royaliste")

    (Si aucun choix n’est indiqué, il vous sera servi une choucroute)

    Ne peut venir mais verse …….. € en don à La Lorraine Royaliste

  • Nancy : Christoph et Adélaïde se sont dit "oui"

    Ncy_mariage Christoph Habsbourg_28.12.12 09.jpgL’archiduc d’Autriche Christoph de Habsbourg-Lorraine, descendant de Marie-Antoinette et de Sissi, et Adelaïde Drapé-Frisch se sont unis devant Dieu ce samedi à Nancy. La cérémonie a eu lieu ce matin à la basilique Saint-Epvre où des centaines de Nancéiens s'étaient regroupés pour assister à l'événement.

    Christoph de Habsbourg-Lorraine, 24 ans, est le petit-fils du neveu du dernier empereur d’Autriche, Charles Ier.  Son épouse, 22 ans,  est la fille d’un diplomate français.

    Plusieurs familles princières européennes, notamment du Luxembourg et du Lichtenstein, ont assisté à la cérémonie, dont le grand-duc Henri de Luxembourg, parrain du marié.

    Samedi matin, plusieurs milliers de personnes se sont massées devant la basilique Saint-Epvre, un édifice néo-gothique du XIXe siècle dont la famille Habsbourg-Lorraine fut l’un des principaux mécènes.

    La famille Habsbourg-Lorraine est liée de longue date avec la Lorraine et Nancy tout particulièrement où, en 1951, l’archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine, avait fait bénir son mariage, et en 2001 avait célébré ses noces d'or.

    L'union de Christoph et Adélaïde a été bénite par Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul, et la messe a été concélébrée par une vingtaine de prêtres.

    [d'après l'Est Républicain]

  • "Notes de campagne 1914-1916" par Jean Duclos, sous-lieutenant au 153e RI

    lorraine,jean duclos,grande guerre,bataille de nancy,grand couronné,morhange,champagne,artois,allemagne,153e riLes notes de campagne de Jean Duclos furent rédigées en 1917 pendant les loisirs auxquels le contraignait sa situation de grand blessé interné en Suisse, après sept mois de captivité en Allemagne où il fut, selon ce qu'il en rapporte, correctement soigné. Elles décrivent en détail et dans un style impeccable, l'expérience d'un jeune homme de "bonne famille" qu'a priori, sauf un vibrant amour de la Patrie, rien ne prédisposait à se jeter corps et âme dans une guerre épouvantable.

    Loin de renvoyer le lecteur à un système de valeurs périmé, le texte de Jean Duclos est l'illustration de qualités d'autant plus recommandables que la société post-moderne d'aujourd'hui tend à leur faire écran. Que ce soit en Lorraine lors de la bataille de Morhange ou au Grand-Couronné, ou en Picardie (1914) où il fut une première fois blessé, en Artois ou en Champagne où il fut à nouveau blessé (1915) ou encore durant les épreuves de la captivité (1916) qui s'ensuivit, ce passionnant récit est celui d'un tout jeune officier de troupe engagé avec un parfait oubli de soi et un esprit de sacrifice absolu dans l'exercice d'un devoir qu'il estimait sans limite au sein d'une fraternité d'armes pudique et chaleureuse.

    Jean Duclos est né en 1891 à Rouen. Affecté en avril 1914 comme sous-lieutenant au 153e régiment d'infanterie au cours de son service militaire, il prit part aux batailles de cette unité en 1914 et 1915. Resté dans l'armée d'active après l'Armistice, il fut tué au Maroc en 1925.

     

    ‡ Jean Duclos, sous-lieutenant au 153e RI. Notes de campagne 1914-1916, Louis-Jean Duclos (présenté par), éditions L'Harmattan, 2012, 225 p., ill. (23 €).

  • Nancy : Hommage aux ducs de Lorraine avant le mariage de Christoph de Habsbourg-Lorraine et d’Adélaïde

    Ncy_mariage Christoph Habsbourg_28.12.12 04.jpgUnion princière ce vendredi après-midi à 17h00 à Nancy avec le mariage civil de l'archiduc d'Autriche Christoph de Habsbourg-Lorraine et Adélaïde Drapé-Frisch. La foule des admirateurs a patienté une demi-heure avant de pouvoir acclamer les jeunes mariés qui sont apparus au balcon de l’hôtel de ville.

    Avant cette cérémonie à l'hôtel de ville, la future mariée de Son Altesse Impériale et Royale l'Archiduc Christoph d'Autriche, Mademoiselle Adélaïde Drapé-Frisch, a déposé en fin de matinée un bouquet de roses dans la nécropole des défunts de la famille de Lorraine sous la chapelle ducale des Cordeliers. Une cérémonie privée de prières en souvenir des défunts de la famille de Lorraine avait lieu dans la même chapelle des Cordeliers, en présence de son Altesse Impériale et Royale l'Archiduchesse Marie-Astrid d'Autriche, Son Altesse Impériale et Royale l'Archiduc Christian d'Autriche, au côté de Mgr Papin, évêque de Nancy et de Toul et du père Gonçalvès, de l’Oratoire.

    Ncy_mariage Christoph Habsbourg_28.12.12 01.jpgC'est une tradition. Quand un descendant des ducs de Lorraine se marie à Nancy, la future épouse dépose un bouquet dans la crypte de la chapelle des Cordeliers où reposent les corps. Ce vendredi matin, Adélaïde Drapé-Frisch, à l'élégance discrète dans son ensemble noir, a respecté l'usage. Accompagné de son fiancé et des deux familles, elle a prié et a posé un bouquet de roses blanches sur l'un des cercueils, tandis que son futur beau-père, Christian, neveu de Otto de Habsbourg, effectuait le même geste. Elle a ainsi suivi le chemin emprunté par Regina de Saxe-Meiningen, lorsqu'elle a épousé Otto en 1951. "C'était une très grande émotion et une grande joie de descendre dans cette crypte dans laquelle reposent tant de mes ancêtres", confie dans un parfait français l'archiduc Christian.

    [Est Républicain]

  • D'Einsiedeln à la Salette au fil des siècles

    einsiedeln-la salette.jpgPetite incursion chez nos voisins Francs-Comtois et leur riche histoire religieuse...

    "Il est peu de provinces où le culte de la Mère de Dieu ait été aussi répandu, aussi florissant que dans la Franche-Comté" écrivait le chanoine Jean-Marie Suchet en 1892. Cette affection pour la Vierge Marie s'est exprimée par les manières variées dont nos pères lui dirent leur fois au cours des siècles.

    Avec l'Alsace, la Lorraine méridionale et la Savoie, le Comté de Bourgogne et ses habitants ont été attirés depuis longtemps par la Vierge Noire d'Einsiedeln, en Suisse, et par d'autres sanctuaires petits ou grands, proches ou lointains. Hommes et femmes y allaient à pied implorer la Mère de Jésus.

    Les auteurs consacrent un livre de mémoire à une ardeur religieuse et une piété populaire que les années 1950-1960 ont été les dernières à connaître. Cette synthèse entend montrer avec de nombreux exemples à la clé comment les anciens Francs-Comtois - mais aussi les Vosgiens - ont vécu et exprimé leur amour et leur dévotion pour la Vierge Marie et, par sa médiation, à Dieu lui-même.

    Les auteurs, Odile et Richard Moreau, dans la filiation de Henri Pourrat et de l'abbé Jean Garneret sont passionnés par la vie des Francs-Comtois d'autrefois, leur foi chrétienne et leur dévotion.

     

    ‡ D'Einsiedeln à la Salette au fil des siècles avec les pèlerins comtois sur les pas de la Vierge Marie, Odile et Richard Moreau, éditions L'harmattan, 2012, 296 p., ill. (30 €).

  • Metz, ville de nature

    lorraine,metz,nature,biodiversité,environnement,natureNos villes ne sont pas que des lieux bruyants et pollués où règnent le béton et l'asphalte. En raison de son passé chargé d'histoire, de sa diversité architecturale, de sa situation et des aménagements, Metz possède bien des atouts qui la prédisposaient à un mariage fructueux avec la biodiversité.

    Des bords de la Moselle à ceux de la Seille, du jardin botanique à celui des tanneurs, des anciens forts de Queuleu et Bellecroix au parc du Pas-du-Loup, la nature est bien présente à Metz. Cet ouvrage, éclairé par de nombreuses et agréables photographies, invite le lecteur et l'amateur de nature et d'environnement à découvrir certaines des espèces animales et végétales qui ont élu domicile dans les principaux habitats qui composent cette ville verte.

    Ouvrez l'oeil et partez à la rencontre de la nature dans la ville !

     

    ‡ Metz ville de nature, Association régionale de défense de l'environnement par l'image, éditions Serpenoise, 2012, 205 p., ill. (30 €).

  • L'aventure du chemin de fer à Etain et son canton

    etain chemin de fer.JPGL’Association Etain d’Hier à Aujourd’hui publier un ouvrage consacré à l’aventure du Chemin de Fer à Etain et dans son canton.

    Agrémenté de plus de 400 illustrations, le livre présente l’évolution des lignes de chemin de fer au cours de ces 140 années d’existence : création des voies, des gares, leur développement puis leur disparition, la vie des cheminots, le matériel. Y sont traitées les gares de Verdun et son dépôt de machines à vapeur, celle d’Etain avec son projet de triage, celle d’Eix-Abaucourt avec son nœud ferroviaire, celle de Buzy avec ses voies de service, ainsi que le tacot de la Woëvre qui desservait les petites gares de Châtillon-sous-les-Côtes, Moulainville et Eix-Abaucourt.

    Les voies ferrées militaires dont les Allemands avaient couvert la région pendant la Grande Guerre ainsi que les lignes américaines ne sont pas oubliées.

     

    ‡ L'aventure du chemin de fer : Etain et son canton, Association Etain d'Hier à Aujourd'hui, 2012, 144 p., ill. (22 €).

    ‡ L'ouvrage peut être commandé (accompagné d’un chèque de 27 €, port inclus, libellé à l’ordre de "EHA") à : Association ETAIN D’HIER A AUJOURD’HUI, 18 Place Rouillon, 55400 ETAIN.

  • Le futur parc naturel régional du Sud-Ouest vosgien se précise

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    [Vosges Matin]

  • Nancy se prépare au mariage de Christoph de Habsbourg-Lorraine et d’Adélaïde

    Le mariage religieux de Christoph de Habsbourg-Lorraine, lointain descendant du dernier duc de Lorraine, et d'Adélaïde Drapé-Frisch aura lieu samedi 29 décembre en la basilique Saint-Epvre de Nancy.

    la-basilique-ou-sera-deroule-un-tapis-rouge.jpg« Les liens entre les Lorraine-Habsbourg et la basilique Saint-Epvre de Nancy, c’est une fidélité réciproque entre les princes et leur paroisse ». Geneviève Tresse, professeur d’histoire en retraite, est la mémoire de Saint-Epvre. Cette érudite en tient une sorte de chronique. Elle est incollable sur les rapports entre les Habsbourg et la basilique, à l’ombre de laquelle elle vit. Elle a gardé un souvenir intact du mariage d’Otto en 1951. « C’était très gai, il y avait des Hongrois en grand uniforme et des Tyroliens qui jouaient de la musique dans les rues ! ».

    La trace de la famille est inscrite un peu partout dans l’édifice où sera célébré le mariage religieux d’Adelaide Drapé-Frisch et de l’archiduc Christoph d’Autriche le 29 décembre. Pour la circonstance, on poussera les feux dans la vaste basilique qui est plutôt fraîche et un tapis rouge y sera déroulé. La famille accrochera des petits bouquets de fleurs aux chaises de l’église. Pour le reste, la famille reste très discrète sur les préparatifs. « C’est un mariage de famille organisé comme un mariage de famille. La mariée aura une robe blanche et sans doute un voile de famille ! » sourit le baron Bernard Guerrier de Dumas, voisin de la basilique et qui fut très proche d’Otto de Habsbourg.

    C’est en 1864 que les travaux de la basilique néogothique ont commencé. « Pour les financer, l’abbé Trouillet qu’on appelait « le mendiant des rois », ou « le roi des mendiants » est allé à quatre reprises à Vienne voir l’empereur François-Joseph qu’il considérait comme un de ses paroissiens. Il a donné 300.000 francs or de l’époque, soit 20 % du montant ! » rappelle Geneviève Tresse. L’habile curé a aussi sollicité l’impératrice Sissi. « A la naissance de Marie-Valérie, raconte Geneviève Tresse, le curé est allé voir Sissi, afin de lui offrir une robe de baptême pour le bébé en dentelle de Lunéville. Touchée, l’impératrice a décidé d’offrir l’autel de la Vierge en souvenir. En fait, l’histoire de cette famille est inscrite un peu partout dans l’église, jusqu’au parvis ».

    Une église où se pressera samedi 29 décembre à 11h00 la famille des deux jeunes mariés, leurs amis et les Nancéiens. Car c’est ainsi qu’ils entendent remercier Nancy et la Lorraine, la terre de leurs ancêtres, en les associant à leur bonheur.

    le-mariage-de-otto-de-habsbourg-et-de-regina-en-mai-1951-a-nancy.jpgUne tradition séculaire veut que, lorsqu’un Habsbourg revient en Lorraine, il fasse une étape à la Chapelle des Cordeliers, « sanctuaire de l’identité lorraine », selon l’expression de l’historien messin Jean François Thull. La famille a même le privilège d’aller dans la crypte, lieu très secret et très privé.

    Cette tradition sera respectée par la jeune Adelaïde qui en fin de matinée, du 28 décembre, juste avant la cérémonie de mariage, ira se recueillir dans la crypte et y déposer un bouquet. « C’est un temps de vénération et de prière sur la tombe des ancêtres de la famille. Ce jeune couple s’inscrit vraiment dans les pas de ses ancêtres, et pour les Lorrains, c’est très touchant », explique Denis Schaming. Avant elle, Marie-Antoinette qui n’était pas encore Reine de France, mais fille de la puissante impératrice Marie-Thérèse d’Autriche et de François III duc de Lorraine, est venue elle aussi déposer des fleurs aux Cordeliers. La jeune Autrichienne était sur la route qui la conduisait à Paris, vers son destin français.

    La belle et errante Sissi est également passée par Nancy. On sait même qu’elle est allée sur la Colline de Sion, autre lieu inspiré, cher au souvenir des Lorraine-Habsbourg.

    C’est dans cette église des Cordeliers qu’avait été célébré en mai 1951 le fastueux mariage d’Otto et Régina. L'archiduchesse avait aussi déposé une corbeille de fleurs au pied de l’autel. La ville était décorée aux couleurs des drapeaux lorrains, français et autrichiens. Dans les rues, on jouait des valses. Le cortège nuptial comptait des chevaliers de la Toison d’or, vingt et un archiducs, dix-sept princes et princesses...

    Adelaïde et Christoph s’uniront à la basilique Saint-Epvre le 29 décembre devant Mgr Papin, évêque de Nancy et de Toul, primat de Lorraine. Sans doute plus simplement.

    [Est Républicain]

     
  • Itinéraires croisés 1830-1970 : Vosges - Algérie / Algérie - Vosges

    vosges algerie.jpgLes Archives départementales des Vosges proposent une exposition jusqu'au 23 février 2013 sur le thème  "Itinéraires croisés 18301970 - Vosges-Algérie / Algérie-Vosges". Cinquante ans après l'indépendance de l'Algérie, cette rétrospective fait le point sur les liens qu'entretenèrent les Vosges avec l'Algérie, liens d'amitié, d'échanges économiques et culturels mais aussi faits de conflits, de tensions et d'incompréhensions évoluant au gré de 140 ans de leur histoire commune.

    L'Algérie a connu moult civilisations et conquérants depuis l'Antiquité mais ce n'est qu'en 1830 que la France y accentue son influence jusqu'à la conquête. L'Algérie devient dès lors une colonie de peuplement où des Vosgiens s'expatrient pour de multiples raisons. Mais pourquoi partir pour une terre si lointaine ? Quelles relations économiques se nouent entre les Vosges et l'Algérie ? Quels échos les Vosgiens ont-il des évolutions que connaît l'Algérie ?

    L'exposition aborde également la réalité de la guerre d'Algérie et sa perception par les Vosgiens comme la guerre clandestine vécue aussi dans les Vosges, les mouvements de population qui s'inversent. Dès 1962, c'est l'Algérie qui vient vers les Vosges : des témoignages de rapatriés et la mémoire collective des nouveaux arrivants apportent un éclairage sur ces nouvelles relations.

     

    ‡ Itinéraires croisés 1830-1970 : Vosges-Algérie / Algérie-Vosges, Marie-Astrid Zang (dir.), Conseil général des Vosges, 2012, catalogue de l'exposition, 23 novembre 2012 - 23 février 2013, 125 p., ill., cartes (15 €).

  • Aloyse Stauder, un Lorrain dans la tourmente 1914-1918

    lorrain.jpgAloyse Stauder est mosellan né en 1891. Il commence son noviciat chez les jésuites et est encore étudiant lorsqu'il est incorporé dans l'armée allemande en 1917. Il est envoyé sur les fronts russe et français.

    L'ouvrage met en lumière le destin d'un homme qui incarne l'état d'esprit d'une partie de la Lorraine annexée, mais aussi l'histoire d'une génération, la première des Malgré-Nous. Les carnets d'Aloyse Stauder, présentés par Pauline Guidemann et préfacés par Jean-Noël Grandhomme, constituent une source inédite importante pour la compréhension du phénomène des Malgré-Nous qui se manifeste dès la Première Guerre mondiale en Alsace-Lorraine. Cette expression, inventée en 1920, désigne les soldats incorporés sous l'uniforme allemand alors qu'ils étaient de souche française et - pour beaucoup - de coeur français.

    En effet, en 1914, du fait du traité de Francfort de 1871 et de l'annexion de l'Alsace-Moselle par le Reich, ces descendants d'"anciens français" sont contraints de se battre contre leurs anciens compatriotes. Ils sont ainsi plus de 380 000 à subir cette situation.

    Tout au long de son récit, Aloyse Stauder proclame sa francophilie en opposant sa foi catholique et son amour de la France au protestantisme prussien. Il finit par déserter en 1918 et s'engage dans la Marine française avant d'être démobilisé en 1919.

     

    ‡ Aloyse Stauder. Un Lorrain dans la tourmente 1914-1918, Pauline Guidemann (présenté par), éditions du Belvédère, 2012, 287 p. (18 €).

  • La Belle Epoque des cafés des Vosges

    lorraine,vosges,cafés,belle époque,bruno théveny,éditions dominique guéniotL'ouvrage nous invite à remonter le temps jusqu'au siècle dernier, à la mythique Belle Epoque et ses fameux cafés, ressuscités par la magie des cartes postales anciennes.

    Foyers d'intégration et de sociabilité, lieux de convivialité, symboles de liberté, les cafés de campagne connaissent un formidable essor au début du XXe siècle ; un phénomène auquel n'échappent pas les Vosges, qui ne comptent alors pas moins de 10 000 établissements ! Chaque village en possédait au moins un, voire deux à trois, selon l'époque et les activités économiques du lieu. Ces lieux de rencontre villageoise connaîtront encore de beaux jours jusqu'à la fin des années 1960.

    Une sélection de près de 240 cartes postales vient illustrer cet âge d'or des cafés vosgiens. Des témoignages photographiques uniques, fruits d'un patient travail de recherche de collectionneurs passionnés, fédérés par Bruno Théveny, grand connaisseur de la vie et de l'histoire du département, qui nous font revivre avec délice le quotidien des années 1900.

    De bars en brasseries, de bistrots en estaminets, de zincs en comptoirs, laissez-vous convier à une joyeuse et émouvante tournée des cafés des Vosges d'avant la Grande Guerre.

     

    ‡ La Belle Epoque des cafés des Vosges, Bruno Théveny, éditions Dominique Guéniot, 2012, 165 p., ill. (26 €).

  • Les grands événements de la Haute-Marne

    haute marne.jpgPetite visite chez nos voisins champenois pour vous présentez un ouvrage original qui passe en revue tous les événements majeurs qui ont marqué l'histoire de Haute-Marne, entre Langres et Saint-Dizier, au cours du XXe siècle.

    Dans ces pages se côtoient personnalités, figures locales et acteurs connus de la vie du département : le général De Gaulle, bien sûr, Marcel Arland, Maurice Constantin-Weyer, Camille Flammarion, André Theuriet, mais aussi Edgar Pisani, Roger Michelot, José Meiffret, etc. Qu'ils soient inventeurs, hommes politiques, scientifiques, sportifs, peintres, militaires ou simples anonymes, tous, un jour, se sont retrouvés et révélés sous les projecteurs de l'actualité. Ils ont écrit, à leur manière, les pages de cette histoire de la Haute-Marne à la faveur d'un événement ancré à jamais dans les mémoires, comme l'assassinat de la petite Nicole Marescot à Chaumont, l'arrivée de la plasturgie à Langres, la création du Vert-Bois à Saint-Dizier, la capture du Zeppelin L49 entre Serqueux et Bourbonne-les-Bains, le face-à-face De Gaulle-Adenauer à Colombey-les-Deux-Eglises ou encore la performance du Chaumontais Edouard Persin, lanterne rouge du Tour de France 1928... Autant d'épisode que l'auteur retrace en pertinent chroniqueur.

    L'auteur, Bruno Théveny, est journaliste, éditorialiste et écrivain. Il est l'auteur d'une quinzaine de livres sur l'histoire contemporaine en Haute-Marne et dans les Vosges.

     

    ‡ Les grands événements de la Haute-Marne 1900-2000, Bruno Théveny, éditions De Borée, 2012, 424 p., ill. (26 €).

  • Nancy - 5 Janvier 2013 : commémoration de la Bataille de Nancy

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    La bataille de Nancy, 5 janvier 1477.

     

    L'association Mémoire des Lorrains invite toutes les Lorraines et tous les Lorrains à participer dans une joyeuse ambiance à la commémoration de la Bataille de Nancy samedi 5 janvier 2013, veille de l'Epiphanie :

    18h00 : rassemblement place de la Croix-de-Bourgogne avec harangue de Jean-Marie Cuny suivie du feu d'artifice et partage du vin chaud


    Traditionnellement, le 5 janvier était au temps de la Lorraine des ducs le jour de la fête "nationale" des Lorrains.

  • Sidérurgie lorraine, nos plus belles années

    siderurgie lorraine.jpgL'ouvrage est un hommage par l'image et par le texte à tous ces hommes et ces femmes qui, grâce à leur savoir-faire et leur endurance, ont construit la sidérurgie lorraine, connu son apogée au cours des "Trente Glorieuses" et contribué à cette incroyable épopée industrielle. Il est aussi l'album de plusieurs générations, une mémoire vivante, pour des milliers de familles qui, des décennies durant ont vue les grands-parents, les parents, les enfants entrer à l'usine sans se poser de questions, juste après le centre d'apprentissage. C'était le "bon vieux temps", celui du "Texas lorrain", de la splendeur de l'acier.

    Ce livre nous raconte l'Histoire, celle des années bonheur où la sidérurgie lorraine tournait à plein régime et "boostait" l'économie régionale. A travers des centaines de photographies - toutes en noir et blanc -, dont la plupart sont inédites, le lecteur retrouvera la vie comme elle était vécue à l'époque. Le feu, les fumées, le haut fourneau, l'aciérie, l'agglomération, les bureaux... Mais aussi les cités, les écoles ménagères, les hôpitaux, les terrains de sports, les fêtes de Noël, les colonies de vacances... L'ambiance, les couleurs, les personnages, tout y est. Tous les sites lorrains aussi : Neuves-Maisons, Longwy, Villerupt, Pompey, Pont-à-Mousson, Hayange, Florange, Thionville, Gandrange, Joeuf et bien d'autres encore.

    Un beau livre-mémoire où l'on découvrira des paroles de sidérurgistes et des textes d'universitaires.

     

    ‡ Sidérurgie lorraine. Nos plus belles années, collectif, éditions Serpenoise, 2012, 151 p., ill. (30 €).

  • Le Christ s'est-il arrêté à Sierck-les-Bains ?

    visage-christ-sierck-les-bains.jpgApparu en septembre 1985 sur la façade d’une maison au crépi sale de la Grande-Rue à Sierck-les-Bains (Moselle), cette "auréole" - dans laquelle certains croient voir le visage du Christ - est toujours là, intact dans sa bulle de salpêtre blanchâtre. Le "Christ" semble tourner son regard vers le Rosaire médité de la chapelle de Marienfloss…

    La découverte avait à l’époque déclanché toutes les passions et les ferveurs. Un pèlerinage était même apparu. Des scientifiques de renom et des journalistes du monde entier avaient alimenté la chronique.

    Miracle ou simple hasard, "l’apparition" fait désormais partie intégrante du patrimoine de la ville. Elle sera prochainement mise en valeur dans le cadre d’un parcours spirituel, dont elle sera le point d’orgue. Elle survivra par ailleurs au ravalement des façades de l’immeuble. En attendant, le mystère demeure...

    [source : blogerslorrainsengages.unblog.fr]

  • Nancy : travaux d'urgence sur la Villa Majorelle

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    [Est Républicain]

  • Jeanne d’Arc à nouveau en lumière en 2013

    Le succès obtenu par Damien Fontaine et son équipe lors des trois jours de son et lumière à la basilique de Domremy-la-Pucelle en juillet dernier ne restera pas sans lendemain. Sous l’égide d’une association, il sera pérennisé les 3, 4, 5, 6 et 7 juillet prochains.

    jeanne d'arc.jpgAvec près de 4000 spectateurs aux trois représentations de juillet dernier à la basilique de Domremy-la-Pucelle, Damien Fontaine a transformé un essai réservé aux seuls audacieux, un brin aventurier. En célébrant à sa manière le 600e anniversaire de la naissance de Jeanne d’Arc, le metteur en lumière a fédéré une cohorte d’amis et bénévoles pour réussir son impossible pari.

    « Tout a débuté fin mai. Je venais à peine de réaliser le son et lumière d’Orléans pour la troisième fois. L’idée a alors germé de relier le 600e anniversaire avec Domremy, sa terre natale. J’ai réuni mes amis de la compagnie de l’Odyssée et d’autres bénévoles. » Un mois plus tard, le miracle a eu lieu à proximité du Bois Chenu, le lieu culte où la Pucelle a vécu son enfance et entendu les voix divines.

    D’une apparence désintéressée, Damien Fontaine n’en est pas moins un têtu de première. Peut-être l’héritage d’un patrimoine rural qu’il ne renie pas. Malgré un résultat comptable mitigé, il a souhaité remettre le couvert en 2013. « Sous l’impulsion de Damien, plusieurs bénévoles ont œuvré pour mettre en place une association qui supportera l’organisation de la prochaine édition. L’objectif fixé par le bureau consiste à rassembler autour de nous plus de 200 personnes », indique François Diez, président de l’association, qui a conscience que le challenge est considérable. Les premières estimations tablent sur 220 000 à 250 000 euros, François Diez, agriculteur de profession, se fait déjà quelques cheveux blancs. « Mais on y croit ! »

    damien-fontaine-françois diez.jpgLa promotion du spectacle va débuter dès janvier. « Des packagings seront ainsi proposés au public permettant de profiter du spectacle, d’une chambre, d’un repas et même d’autres visites dans la région », indique Benoît Dumontier, président de l’office du tourisme de Neufchâteau, totalement impliqué dans le projet.

    Tandis que les organisateurs attendent le soutien des collectivités locales : Conseils général et régional, l’accompagnement de personnalités locales est essentiel pour la genèse du projet. « L’abbé Lambert, recteur de la basilique, le maire Daniel Coince et le Conseil général ont donné leur accord pour occuper les lieux. L’historien Roger Wadier apportera ses connaissances pour les textes du spectacle », ajoute Damien Fontaine, qui doit se rendre à Dijon, Antibes et Belfort d’ici la fin de l’année pour y assurer de nouvelles illuminations, musiques et paroles.

     

    Le spectacle en chiffres…

    220 000 et 250 000 : le spectacle son et lumière de juillet 2013 est estimé entre 220 000 et 250 000 euros.

    250 : c’est le nombre de bénévoles prévu par les responsables de l’association pour assurer et participer au spectacle.

    18 : prix de l’entrée au spectacle en euros fixé par l’association en plein accord avec l’office du tourisme de Neufchâteau.

    10 000 : c’est le chiffre indispensable à atteindre pour les organisateurs en spectateurs payants afin de réussir à amortir les dépenses liées à ce spectacle en plein air.

    1 600 : des gradins mobiles seront installés pour l’occasion avec une capacité de 1 600 spectateurs. D’autres places seront disponibles autour de la basilique, debout ou assises.

    5 : le prochain son et lumière de la basilique de Domremy-la-Pucelle proposera 5 jours de spectacle d’une durée de 1h10 chacun, au lieu des trois proposés cette année, lors de la première édition.

    601 : l’illumination de la basilique en juillet 2013 coïncidera avec le 601e anniversaire de la naissance de Jeanne d’Arc.


    Damien Fontaine. Verbatim…

    « C’est du jamais vu depuis le début de ma carrière. Certes, j’avais déjà remporté le titre de meilleur son et lumière à Lyon en 2005, au pied de la colline de Fourvière et devant la cathédrale Saint-Jean, en 2009. Entre 700 000 et million de spectateurs ont défilé samedi provoquant même la paralysie momentanée de la circulation du public », s’étonne Damien Fontaine, après son nouvel exploit artistique. Il est tout de même intéressant de souligner que la Fête des Lumières, manifestation lyonnaise, est une référence mondiale au cours de laquelle une cinquantaine de metteurs en lumière proposent aux spectateurs des effets spéciaux aussi divers que variés.

    « En réalité, trois titres ont été décernés. Pour ma part, j’obtiens celui auquel j’attache le plus d’importance : le vote d’un jury composé de 600 professionnels du spectacle » , exulte l’artiste. Déjà, de nouvelles portes s’ouvrent au jeune créateur. « Des contacts sérieux avec des organisateurs de spectacles à Moscou, au Québec… pourraient ainsi élargir un peu plus mes prestations », espère-t-il rapidement.

    Ce nouveau sacre, Damien Fontaine l’analyse comme la conséquence d’une évolution personnelle et professionnelle : « J’ai littéralement pillé l’intérieur de la cathédrale Saint-Jean. Entendez par là le fait que les gargouilles, les anges, les tentures (soie de Lyon !) disposés dans l’édifice religieux, étaient sortis de leur contexte pour y subir de multiples facéties sur la façade. J’ai compris que le public souhaitait à la fois de l’imaginaire mais aussi découvrir la richesse d’un bâtiment. » L’alchimie a parfaitement fonctionné, bien au-delà des espérances de l’instigateur du son et lumière. En 11 minutes et 20 secondes de spectacles, il vient peut-être de gravir une nouvelle marche vers la notoriété internationale.

    [Vosges Matin]

  • La folle vie du révolutionnaire Jean-Baptiste Drouet

    jb drouet.JPGQue sait-on de Jean-Baptiste Drouet ? On évoque son rôle, certes primordial, lors de l'arrestation du roi Louis XVI à Varennes-en-Argonne, aux confins de la Lorraine et de la Champagne. Mais la vie romanesque qui s'en suivit semble être oubliée par l'Histoire. Et pourtant, que d'événements mémorables ont émaillé son existence !

    Député de la Marne, tribun redouté, totalement engagé dans l'idéal qu'il s'est forgé, on le suivra à la tribune de l'Assemblée, en prison en Moravie, en fuite aux Canaries. Puis, on verra le bouillant révolutionnaire endosser le costume de sous-préfet de Sainte-Ménéhould et finir sa vie en proscrit.

    Cette biographie n'est pas écrite pour les historiens ou les érudits. Elle s'adresse à un public le plus large possible, sans l'assommer par de nombreux détails, des dates et des noms dont il n'a cure.

    L'auteur a replacé les événements dans leur environnement pour dépasser l'énumération des faits qui perdent leur épaisseur et leur sens s'ils ne sont pas insérés dans leur contexte social et local. Il s'est bien gardé de porter jugement sur les choix de Drouet. L'Histoire a besoin de chercheurs qui servent la connaissance, et de vulgarisateurs qui la font connaître au grand public. François Duboisy souhaite se ranger parmi ces derniers.

     

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  • Les Petits-Thons (88) : des travaux d'envergure au couvent des Cordeliers

    L'association Saône Lorraine s'est engagée dans des travaux d'importance sur les anciens logements des frères franciscains jouxtant l'église des Cordeliers des Petits-Thons.

    les thons_travaux couvent déc 12 04.jpgDepuis quelques semaines, une entreprise spécialisée dans la restauration des Monuments historiques s'active sur le site du couvent des Cordeliers des Petits-Thons, en partie propriété de l'association présidée par Jean-François Michel. Un parapluie protecteur permet aux ouvriers de travailler en toute sérénité sur la toiture. L'ensemble de la couverture ainsi que la charpente surmontant les logements des cordeliers va bénéficier d'une restauration complète sous le contrôle de l'Architecte en chef des Monuments historiques.

    les thons_travaux couvent déc 12 02.jpgL'association, qui milite en faveur de la sauvegarde et de la valorisation du patrimoine historique et architectural du sud-ouest vosgien, envisage à terme d'installer un musée d'art sacré dans l'église et les salles adjacentes.

    Le couvent des Petits-Thons constitue l'ensemble franciscain du XVe siècle le mieux conservé de tout le Grand Est.

    [clichés H&PB]

  • "L'Echo des 3 Provinces" de l'hiver est paru

    echo3p161.jpgLe magazine des habitants du Pays des Trois Provinces - Champagne, Franche-Comté et Lorraine - paraît fidèlement tous les deux mois grâce au travail acharné d'une poignée d'amoureux de ce territoire écartelé entre trois régions administratives mais uni par une histoire et des paysages.

    Le sommaire de ce numéro hivernal est riche de la variété des villages et des bourgs qui constellent ce pays : retour sur le projet de Parc naturel régional du Pays des Trois Provinces, découverte de l'ancienne huilerie de Bleurville, poèmes et poésies, rénovation du porche du cimetière de Damblain, la campagne de fouilles archéologiques à Morimond, les 7 ans de la borne des 3 Provinces à Enfonvelle, à la découverte de Combeaufontaine, voyage à Blâmont et Bataville, un ferronnier d'art à Senaide, les compte rendus des visites de l'été, les animations...

     

    ‡ L'Echo des 3 Provinces peut être commandé auprès de evelyne.relion@orange.fr 

  • Le Chasseur de La Mothe

    chasseur la mothe.jpgLe Chasseur de La Mothe, roman historique d'Alcide Marot, est enfin réédité ! Le Lorrain Alcide Marot publia cette chronique en 1892 s'inscrivant dans le courant du fort sentiment identitaire lorrain qui alimenta une riche vie intellectuelle entre la deuxième moitié du XIXe siècle et le premier quart du XXe. Une belle relation d'amitié  le liait à Georges Sadoul, le rédacteur en chef du Pays Lorrain, et à l'écrivain Maurice Barrès.

    Le Chasseur de La Mothe nous replonge dans un épisode historique qui n'est rien d'autre que les longues prémices du rattachement de la Lorraine à la France.

    L'action du livre se situe au milieu du XVIIe siècle, aux moments du dernier siège de la vieille cité du Bassigny lorrain, superbe ville fortifiée qui abritait en 1645 plus de 4000 habitants. Notre héros, Sébastien de Maillefert est capitaine et major d'infanterie à La Mothe et sert le duc Charles IV. Il est habile arquebusier et traverse avec hardiesse les lignes françaises durant le dernier siège qui se solda, sur ordre de Mazarin, par la destruction totale de La Mothe. Il est chasseur comme on ne l'imagine plus aujourd'hui et c'est au travers de ses sorties que l'on comprend mieux l'atmosphère d'une époque et les derniers instants d'une communauté de vie aux confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Comté de Bourgogne.

    Les faits historiques décrits sont avérés et parfaitement mis en scène par Alcide Marot. Les vertus du Chasseur de La Mothe sont à la lisière du réel et de l'imaginaire. L'écriture en est délicieuse.

    Aujourd'hui, et plus que jamais, il est utile de se réapproprier dans une ardente volonté, les contes de toujours, les lire et les dire à nouveau. Nos territoires regorgent de récits où les acteurs d'aventure n'étaient point semblables aux hommes de notre temps ; le destin leur accordait d'autres pouvoirs que les nôtres et les maintenait hors des limites de la naissance et de la mort.

    La réédition du Chasseur de La Mothe restaure la mémoire d'un territoire - aujourd'hui bien oublié - et le talent d'un écrivain, Alcide Marot.

    L'auteur, Alcide Marot, est né à Sauville (Vosges) en 1862. Il reçut sa formation intellectuelle auprès du curé de Nijon (Haute-Marne) qui fut complétée au petit séminaire de Langres. Il fut maire de Nijon à la suite de son père. Alcide Marot est décédé en 1927. Il publia notamment Essai d'histoire des villages du canton de Bourmont (1925) et Dix poésies en patois du Bassigny lorrain et une servante d'autrefois.

     

    ‡ Le Chasseur de La Mothe. Chronique lorraine, Alcide Marot, éditions Imagine-Networks, 2012, 124 p. (18,50 €).

  • Miracle de Saint Nicolas... à Saint-Nicolas-de-Port

    miralce st nicolas.jpgDans son message d'accueil lors de la 767e procession en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port, samedi 8 décembre, l'abbé Jacquot, recteur du sanctuaire, annonçait à l'assemblée qu'un "miracle" venait de se produire quelques temps avant le début de cette célébration. Ce fait "d'hiver" nous est également rapporté par Jean-Marie Cuny, qui s'est entretenu avec un témoin oculaire de l'évènement.

    Ce 8 décembre, en début de soirée, un groupe de randonneurs se rendait à pied de Réchicourt-le-Château à Saint-Nicolas-de-Port. Ces personnes venaient par curiosité à Saint-Nicolas pour connaître la relation entre Saint-Nicolas-de-Port et Réchicourt. La cérémonie religieuse était l'occasion de leur déplacement pédestre.

    Marchant le long du canal de la Marne au Rhin, à hauteur de Saint-Nicolas, un des randonneurs du groupe des marcheurs raconte qu'il s'est senti attiré en avant le long de la berge ; ses compagnons protestants qu'il fallait rester groupés, surtout que la nuit était tombée. A quelques centaines de mètres du groupe, une femme promenant son chien était tombée dans le canal et s'agripait désespérément aux herbes de la berge. Le randonneur arriva juste à temps pour s'allonger sur le bord et agripper la personne qui se noyait. Ses amis sont arrivés à la rescousse. La femme a été tirée indemne de l'eau glacée, deshabillée et enveloppée immédiatement dans les vestes polaires des sauveteurs.

    Elle a donc été sauvée par hasard diront les septiques, mais les croyants diront qu'il faut y voir l'action de l'intervention du bon Saint Nicolas (qui est aussi le patron des marins, ne l'oublions pas...), car il est étonnant de trouver des sauveteurs dans la nuit de l'hiver le long des berges du canal...

  • La Nouvelle revue lorraine n° 17 : entre nature et histoire

    NRL17.jpgJean-Marie Cuny nous propose ce mois-ci le 17ème numéro de sa Nouvelle revue lorraine. Il nous fait découvrir notamment un homonyme, Jacques Cuny, un Vosgien qui fait découvrir les Vosges aux Vosgiens... et à tous ceux qui aiment cette nature à taille humaine imprégnée de traditions.

    Le sommaire est encore riche de nombreux récits qui vous feront découvrir la Lorraine d'hier et d'aujourd'hui :

    - Plombières la Jolie

    - La Petite-Fosse

    - Jeanne d'Arc et Poissy

    - Deux oeuvres de Monchablon à Domremy

    - La mort du dernier loup de Tranqueville

    - Mes "loups" du Bois-le-Prêtre

    - Henri Poincaré, un génie aux racines lorraines

    - Henri Cordebard, pharmacien et chimiste

    - Jeûne et abstinence au XVIIe siècle sous le duc Charles III

    - Renaissance mise à mal à Metz

    - Cigognes au pays de Sarrebourg

    - Le charbonnier

    - Les formulettes enfantines

    - Alain Cotinaut-Kempf, artiste peintre

    Et les rubriques habituelles : la revue vous avise, les livres, d'une revue à l'autre...

     

    ‡ En vente en librairie ou à commander (7 € le numéro ou abonnement : 38 € pour 6 numéros) en s'adressant à : La Nouvelle revue lorraine, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Saint-Nicolas-de-Port (54) : plus de 3000 pèlerins pour la 767e procession en l’honneur de Saint Nicolas

    Samedi 8 décembre, fête de l’Immaculée Conception dans l'Eglise universelle mais aussi, à Saint-Nicolas-de-Port, jour de la traditionnelle procession en l’honneur du saint patron de la Lorraine.

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    Il est 19h30, la foule des pèlerins s’engouffre dans la vaste nef Renaissance de la basilique. Pour venir vénérer dans la joie et la ferveur le saint de l’Orient et de l’Occident. « Cette fête est célébrée depuis 1245… Si on ne la célébrait pas, la vie serait triste ! », sourit André, diacre de la paroisse.

    Plus de 3000 pèlerins, emmitouflés, se pressaient sous les voûtes. A 20h30, l’abbé Jean-Louis Jacquot, recteur de la basilique de Saint-Nicolas-de-Port, lance la célébration présidée par Mgr Bernard Nicolas Aubertin, archevêque de Tours, originaire d’Epinal, qui s’est dit heureux, en tant que Lorrain, de participer à ce pèlerinage ancestral. Accompagné de Mgr Papin, évêque de Nancy et de Toul, et d'une soixantaine de clercs, Son Excellence Mgr Aubertin a ouvert la procession aux flambeaux à travers la basilique, à la suite des milliers de fidèles, dont une bonne centaine de scouts et guides d'Europe et Europa Scouts, portant statues, bannières et drapeaux. Derrière le clergé, les pèlerins portant tous le traditionnel cierge entouré d’un protège flamme qu’ils levaient à bout de bras lors du refrain du chant à la gloire de saint Nicolas. Une marche à tous petits pas, tant la foule était dense.

    Après plus d’une heure de procession, la célébration a été clôturée par l’abbé Jacquot qui a donné rendez-vous à tous les Lorrains et à tous les fidèles de saint Nicolas dans un an, pour la 768e procession. Pour la plus grande gloire de saint Nicolas !

     

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    [clichés ER et  H&PB]

  • Bassing (57) : découverte d'un trésor monétaire gaulois

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    [Est Républicain]

  • Laneuvelotte : le Cercle d'histoire à Morhange

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    [Est Républicain]

  • Mariage de l'archiduc Christoph de Habsbourg-Lorraine à Nancy les 28-29 décembre

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    [Vosges Matin]

  • Fête de Saint Nicolas, évêque et confesseur, patron de la Lorraine

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    Saint Nicolas, par Jacques Callot, XVIIe s.

     

    Deus, qui beátum Nicoláum Pontíficem innúmeris decorásti miráculis : tríbue, quǽsumus ; ut, eius meritis et precibus, a gehénnæ incéndiis liberémur. 

    [Collecte de la messe de Saint Nicolas, évêque et confesseur, patron de la Lorraine]

      

    Dieu qui avez glorifié saint Nicolas, votre Évêque, par d’innombrables miracles, accordez-nous d’échapper aux feux de l’enfer par ses mérites et ses prières.