Notre histoire - Page 83
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Zita de Habsbourg-Lorraine, princesse servante
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Bleurville (88) : le tableau de la Résurrection restauré
Le tableau dédié à la Résurrection vient de faire son retour à l’église paroissiale de Bleurville après plus d’un an de restauration. Un véritable travail d’artiste à admirer et une oeuvre spirituelle à méditer...
L’église Saint-Pierre-aux-Liens possède deux tableaux de grandes dimensions qui encadrent le grand portail d’accès à la nef. Ils sont attribués à l’abbé François Ricard qui fut curé de la paroisse de 1759 à 1811 ; originaire de Bar-le-Duc, notre curé avait probablement hérité des talents d’artiste de son père qui était… peintre.
Au printemps 2011, le tableau « la Résurrection » a pris la direction d’Auxerre afin de subir une véritable cure de jouvence. L’œuvre, qui a jadis subi une restauration avec un agrandissement de son format initial, a connu quelques accident dus à son âge vénérable : microécaillages, nombreuses usures, décolorations et craquelures irrégulières marquaient profondément son aspect général. Mais, surtout, un vernis épais ainsi que des champignons donnaient un ton jaunâtre et assombris à cette peinture du siècle des Lumières.
L’atelier icaunais a patiemment travaillé à la restauration de la « Résurrection » afin de lui redonner tout l’éclat de sa jeunesse. Et c’est littéralement une belle réussite ! Les spécialistes de l’atelier Art & Sciences, après décrassage, régénération et nettoyage du vernis, ont procédé à la suppression des repeints douteux et ont repris les parties abîmées.
Après de longs mois de travaux, l’œuvre enfin restaurée a retrouvé son emplacement dans l’église. Quelques bénévoles encadrés par Denis Bisval, adjoint chargé des bâtiments communaux, ont procédé à sa repose qui s’est avérée délicate en raison du poids et de la dimension de cette toile. Désormais, fidèles et visiteurs peuvent admirer une œuvre qui a retrouvé sa luminosité du XVIIIe siècle. C’est un Christ glorieux qui jaillit transfiguré du tombeau gardé par un ange, devant des soldats romains abasourdis par cet extraordinaire prodige. Grâce à cette restauration minutieuse, des détails apparaissent désormais plus nettement : ainsi un paysage où se dresse un petit temple se laisse apercevoir entre le groupe des soldats et le Christ. La peinture mériterait maintenant d’être mise en valeur par un éclairage approprié…
La municipalité doit être félicitée pour cette initiative qui contribue à valoriser notre patrimoine local et surtout à le transmettre aux futures générations. On peut y associer les instances qui ont participé aux financement des travaux : la DRAC et le Conseil général des Vosges.
Le tableau de la Crucifixion, qui fait pendant à celui de la Résurrection, attend aussi le miracle d’une nouvelle jeunesse : un voile dû au développement d’un champignon opacifie en effet toute surface de la peinture, la rendant illisible. Une étude est en cours afin d’envisager sa future restauration.
[cliché : © H&PB]
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Géo Condé et l'art sacré
[Est Républicain]
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Premier bulletin des Amis du peintre Alfred Renaudin
L'association des Amis d'Alfred Renaudin propose son premier bulletin annuel.
La structure, née au printemps dernier, prépare activement le 150ème anniversaire de la naissance du peintre lorrain qui sera célébré en 2016.
En attendant, l'association poursuit le recensement des oeuvres d'Alfred Renaudin. On peut contacter bena_olivier@yahoo.fr pour tout renseignement.
[cliché : Ferme à Ceintrey, par Alfred Renaudin]
‡ Consultez le bulletin des Amis d'Alfred Renaudin : Bulletin n° 1 Amis Alfred Renaudin.pdf
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Daum, l'âme des verriers
En 2009, le livre Daum, du verre et des hommes paraissait et faisait l'unanimité de la critique, tant des spécialistes et amateurs d'art que des anciens verriers, maîtres et ouvriers. Aujourd'hui cet ouvrage a pratiquement disparu des librairies.
Une nouvelle édition, enrichie et différentes, s'est imposée car, au fil de rencontres parfois fortuites, d'autres documents et témoignages ont été collectés ; il eut été dommage d'en priver les passionnés.
De 1875 à 1986, l'auteur balaie les cinq générations qui ont créé, développé et dirigé l'entreprise. Il suit le parcours des maîtres verriers, artistes et collaborateurs ayant oeuvré dans les différents ateliers. Il invite le lecteur à une promenade poétique à travers l'Art Nouveau, l'Art Déco, l'Art des formes libres et la pâte de verre. Il fait également découvrir cette ville de Nancy qui accueillit de nombreux exilés alsaciens-lorrains arrachés à leur terroir au lendemain de la guerre de 1870.
Cette seconde version, plus proche du souhait initial de l'auteur, apporte d'autres éclairages. Elle s'attarde notamment sur la période allant de 1945 à 1986, la plus récente, à la fois passionnante et bouleversante.
Passionnante car elle connut de nombreuses innovations et se distingua par la collaboration d'artistes atypiques et renommés comme Dali et César, mais aussi de jeunes talents comme l'arrière-petit-fils d'Antonin Daum dans les années 1980. Bouleversante car elle sonna la fin des verriers traditionnels, ceux de la halle qui maniaient si élégamment la canne en perpétuant un savoir-faire millénaire.
Daum, l'âme des verriers recèle des textes plus riches et une iconographie grandement inédite. Puissiez-vous encore rêver et aimer un peu plus ces hommes qui ont tout donné pour que les pièces qu'ils ont façonnées émerveillent et suscitent l'émotion, celle que les mots ne parviennent pas à traduire tant elle vous époustoufle.
‡ Daum, l'âme des verriers, Patrick-Charles Renaud, éditions Vent d'Est, 2012, 368 p., ill. (24 €).
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De la tyranie de l’homofolie
« (…) Dès les années 90, les gays se sont servi du Sida pour revendiquer l’« égalité des droits », ensuite, ils ont souhaité et réussi à criminaliser toute critique jugée « homophobe », puis, allant toujours plus loin dans la déraison, l’homofolie justement, ils ont fini par exiger le « droit » au mariage et à l’adoption. Disons-le nettement, ce ne sera pas tout. Ils n’ont aucune raison de s’arrêter là.
On a déjà entendu ces dernières semaines, chez les plus militants d’entre eux - mais ils sont en général l’avant-garde du mouvement -, l’idée d’une discrimination positive gay, d’une parité hétéro-homo dans les partis politiques. Ce week-end même, la Ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, au grand rendez-vous Europe 1/Aujourd’hui en France et iTélé, confirmant que le gouvernement ne cèdera pas, a cru bon de préciser qu’à terme, à travers les discussions parlementaires qui se tiendront jusqu’en janvier, émergera clairement la procréation médicalement assistée (PMA) aux homosexuels et la possibilité de l‘adoption. Interrogée en effet sur l’absence de prise en compte dans ce projet de la procréation médicale assistée (PMA), elle a souligné que le gouvernement a prévu, en réalité, plusieurs textes de loi sur le sujet.
On a souvent évoqué le lobby de militants gays hystériques. Il existe et il exerce son emprise sur les gays eux-mêmes souvent opposés au mariage (Hervé Villard). Il est, par exemple curieux que, puisqu’il est question d’égalité, le cas de l’égalité des bisexuels n’est même pas été évoqué chez des gens pourtant aussi tolérants ! Dans la peau de chagrin du mariage où ils veulent tous nous chiffonner, ils ne resteraient que « les gays et les lesbiennes » et à la limite quelques trans ! Dans quelle trappe passerait donc celui qui, par exemple, bisexuel, souhaiterait épouser en même temps un homme et une femme ? Certes, je ne vais pas faire le naïf, je sais bien que les bisexuels sont fractionnés en de nombreuses sous-catégories et qu’une de ces sous-catégories est, dirons-nous, bisexuelle par alternance, et que donc, elle pourrait vaguement se satisfaire du droit au mariage. Mais ce serait oublié pourtant que théoriquement, le mariage, contrairement au pacs, est un engagement à vie et que dès lors, s’engager dans les liens d’un mariage monogame la priverait donc en théorie, si le bisexuel respectait la « fidélité » inscrite dans l’article 212 du Code civil, de l’une des branches de sa bisexualité ! Drôle de manière de concevoir l’égalité des droits !
Il y a, sur le rapport au pacs, une question et un sérieux malentendu qui, dans le débat de ces dernières semaines, n’a jamais été abordé. Comme on le sait, le pacs, a connu un succès inespéré depuis sa création en 1999 (preuve d’ailleurs qu’il n’est pas un « sous-mariage » comme le prétendent les lobbyistes LGBT). Le pacs actuellement devrait logiquement dépasser annuellement le nombre des mariages, grâce aux améliorations qui lui ont été successivement apportées. N’est-il pas alors à craindre que le « droit au mariage gay» une fois établi, le législateur, non seulement mette fin à toute amélioration du pacs, mais supprime même certains des avantages chèrement obtenus ? Lequel me direz-vous ? Mais bien évidemment, en pleine récession, la déclaration fiscale commune dès la première année ? N’est-il pas à craindre que des employeurs qui ont accordé les mêmes avantages aux pacsés qu’aux mariés au nom de la non-discrimination, considèrent désormais que seuls les mariés auront droit à des avantages coûteux ? Les gays alors seraient contraints de se marier pour échapper à l’impôt ! Je n’extrapole pas du tout. Cela s’est passé ainsi dans l’État de New York en juin 2011. Et c’est là qu’on voit aussi que, pour le milieu homo, la revendication du mariage gay n’est qu’une vaste escroquerie, sachant que la plupart des gays ne veulent pas du tout se marier et qu’en plus, le divorce par définition coûte cher !
Beaucoup de jeunes, aujourd’hui, n’ont pas connu de modèle paternel pour se construire, l’autorité d’un cadre familial rassurant et aimant. Le nombre des familles monoparentales est en augmentation constante. Elles touchent la plupart du temps des femmes seules, élevant seules leurs garçons. De plus en plus, garçons ou filles, à l’âge où on se cherche, sur les réseaux sociaux, dans des soirées ou ailleurs, s’abreuvent de films pornographiques et l’on sent dans la société juvénile comme une résignation à « être homosexuel » une fois passé à l’acte. Tous les feuilletons télé font d’ailleurs le panégyrique d’un adolescent homosexuel. Une maison d’édition de la jeunesse aux titres insipides comme L’Ecole des loisirs, largement relayée par les bibliothèques scolaires, n’arrête pas de scénariser des amours homosexuels adolescents. C’est cela l’homofolie : le fatalisme militant des homosexuels « normalisé » par la loi et la sous-culture qui prétendent interdire de dire à ces jeunes qu’ils demeurent libres de choisir ce qui est bon et juste pour eux. L’autorité parentale qui fait défaut, la souffrance de ne pas connaître ses origines, la tyrannie du désir promue par la société de consommation et qui enferme sur soi, le tout à l’Ego, le narcissisme homoérotique de la publicité, les jeux vidéos qui entraînent directement la violence croissante des jeunes, leur fuite du réel, l’incapacité à devenir adulte et à se projeter dans l’avenir.
C’est donc maintenant l’opposition à la transgression qu’on prétend nous imposer de force, l’ultime défense de la raison et du bien commun contre l’utopie individualiste, qui est devenue criminelle. C’est plus qu’un dérapage ou une erreur, c’est une faute et un instrument de persécution. La mécanique de la lutte contre l’homophobie est la même que pour le soi-disant antiracisme. On passe subrepticement du respect dû à la personne (qui impose de ne pas faire du mal à un étranger parce qu’il est étranger ; de ne pas faire du mal à un homosexuel parce qu’il a cette tendance), à rendre obligatoire une préférence étrangère ou homosexuelle, et à interdire toute réaction négative à un comportement critiquable d’une personne ou d’un groupe ainsi protégés.
Il suffit de parler de la surcontamination des homosexuels dans les saunas ou les backrooms parisiens ou des effets négatifs constatés chez des enfants qui ont grandi auprès d’un parent homosexuel pour se voir aussitôt taxé d’intolérance, de haine et d’homophobie. La menace que font peser les lois anti-homophobes en France sur l’expression libre de la vérité sont déjà réelles, comme le savent les responsables de journaux et de radios. Cette menace se traduit déjà, dans de nombreux pays, par des pertes de liberté et des persécutions effectives.
En Grande-Bretagne, une amende de 4 000 livres a été infligée en Angleterre à un couple chrétien qui avait refusé d’accueillir un couple gay dans son Bed and Breakfast familial. Il ne faut donc pas se leurrer pour demain : tout propos mettant l’homophilie en cause, que ce soit à l’école ou dans le cadre religieux, finira par tomber sous le coup de la loi. C’est en cela que l’affaire nous concerne tous. C’est en cela que nous aurons retenu aussi une chose dans le microcosme politique : la lâcheté sans nom de Jean-François Copé, appelant à la télévision, à un rassemblement contre le mariage gay et se gardant bien le jour venu de défiler ! »
[source : Metamag | 28 nov. 2012]
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Charles François Saint-Mihiel, médecin à Saint-Nicolas-de-Port au XVIIIe siècle
[Est Républicain]
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La bataille de Dompaire des 11-14 septembre 1944
Gilbert Salvini, président du Cercle d'études locales de Contrexéville, nous communique une synthèse des évènements qui se sont déroulés entre le 11 et le 14 septembre 1944 dans la plaine des Vosges. Cette épisode important de la libération du territoire national est entré dans l'Histoire sous la nom de "Bataille de Dompaire".
‡ Plus de précisions in Le pays de Dompaire, actes des Journées d'études vosgiennes 2011, Fédération des Sociétés savantes des Vosges, 2012. Communication de Gilbert Salvini sur la bataille de Dompaire, p. 541-554.
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Saint-Nicolas-de-Port (54) : 767e procession en l'honneur de Saint Nicolas le 8 décembre
766e procession en l'honneur de Saint Nicolas, 2011 [cliché ©H&PB]
La 767e procession du Sire de Réchicourt en l'honneur de Saint Nicolas, patron de la Lorraine, aura lieu
samedi 8 décembre à 20h30
en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port
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"Le bâtisseur de rêves", un roman historique de Roger Poinsot
Se glissant dans la peau de Marius, notre auteur, Roger Poinsot, part de Pompéï pour suivre César dans la guerre des Gaules et arrive à la côte du Hautmont, proche de Marey, petit village de l'ouest du département des Vosges actuel.
C'est la rencontre entre deux cultures qui deviendront la nôtre, la gallo-romaine. C'est aussi la passion pour deux femmes...
Le premier roman de Roger Poinsot « Les Racines du Bien » est toujours en vente.
Hyacinthe part de La Mothe, belle cité lorraine fortifiée disparue pour vivre dans le village de Marey. On est en 1645, l'obscurantisme et la faim font des ravages... Ce grand père qui survit est peut-être le vôtre...
Roger Poinsot édite à compte d'auteur.
Illustrations réalisées par Roger Poinsot pour son ouvrage "Le bâtisseur de rêves".
Commande à adresser à : Roger POINSOT, 14 rue de la Joie, 88320 MAREY
Couriel : roger.poinsot@wanadoo.fr - Tél. : 03 29 09 75 79
M., Mme, Mlle .................................................................................................
Adresse : .........................................................................................................
code postal : ......................
Commune : ......................................................................................................
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Saint-Nicolas-de-Port (54) : inauguration de la rue du "Docteur Charles François Saint-Mihiel"
Dernièrement a eu lieu l'inauguration de la rue du docteur Charles François Saint-Mihiel en présence de Jean-Marc Lejuste, historien de cet illustre personnage portois du XVIIIe siècle.
Le docteur Charles François Saint-Mihiel était une figure incontournable de Saint-Nicolas-de-Port au XVIIIe siècle. Médecin stipendié, c’est-à-dire rémunéré par la Ville pour soigner les plus démunis, il se dévoua à la médecine pendant quarante-sept années à Saint-Nicolas. Il occupa aussi le poste de directeur de l'hôpital à partir de 1757 et jusqu'à son décès survenu en 1784. Il joua enfin un rôle important au sein de la commune puisqu'il fût roi-échevin receveur de 1772 à 1784, c'est-à-dire qu'il collectait et reversait les taxes.
Luc Binsinger, maire de la commune, a souligné lors de l'inauguration que plus qu'un écho à l'histoire de Saint-Nicolas-de-Port, la dénomination de cet espace est à l'image d'une ville en mouvement puisque ce lieu fait actuellement l'objet d'aménagements nouveaux. En effet, le bas de la rue Jacobi, prolongement de la nouvelle rue du docteur Saint-Mihiel, s'est vu doté d'un parking et de nouvelles constructions privées sont en cours.
Le Musée Français de la Brasserie avait organisé par ailleurs une conférence illustrée sur Charles François Saint-Mihiel donnée par Jean-Marc Lejuste, doctorant à l'Université de Lyon-2. Le maire a félicité le conférencier pour l'ensemble de son travail de recherche qui a permis de dévoiler une nouvelle partie de l'histoire portoise.
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"Daum, l'âme des verriers" : animations autour de la sortie du livre le 8 décembre
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Contes vosgiens
Au mi-temps de l'automne, c'est le moment tout indiqué pour se plonger dans une lecture de contes. Une lecture au coin du feu. Belle occasion aussi de (re)découvrir les contes de deux auteurs lorrains, Emile Erckmann et Alexandre Chatrian, qui ont bercé les jeunes années de nos grands-parents. Et n'allez pas me dire que ces écrits ont vieilli ! Non point. Comme la plupart des contes et nouvelles d'Erckmann-Chatrian - à la façon de Maupassant -, les Contes vosgiens s'inscrivent dans le décor de la Lorraine du XIXe siècle et plus précisément des Vosges du Nord, ces Vosges bâties sur le grès rouge et peuplées de forêts sombres...
Erckmann-Chatrian nous offrent des histoires authentiques, bien ancrées dans la réalité folklorique de ces Vosges ballotées entre Lorraine et Alsace. On y découvre des histoires faites d'un réalisme rustique influencé par les conteurs germaniques et se transfigurant en une sorte d'épopée populaire.
Nos auteurs ont exploité les paysages et tous les registre du folklore, encore bien vivant en ce XIXe siècle, de cette Lorraine gréseuse et sylvestre.
‡ Contes vosgiens, Emile Erckmann et Alexandre Chatrian, CPE éditions, 2012, 141 p. (18,90 €).
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A la recherche des combattants d'août-septembre 1914 en Lorraine
Auteur de plusieurs ouvrages sur la Guerre d'Algérie, sur l'aviation en Indochine et durant la Seconde Guerre mondiale, Patrick-Charles Renaud effectue des recherches sur les combats qui se sont déroulés en Lorraine en août et septembre 1914, notamment dans les régions de Dieuze, Mohrange, Delme et Château-Salins (alors en Lorraine annexée), puis dans la région de Nancy (Grand Couronné, Sainte-Geneviève, Champenoux, Amance, Lunéville, etc.).
Afin de d'agrémenter et d'illustrer son ouvrage, il souhaite entrer en contact avec des personnes possédant des documents, photographies, notes, lettres d'un parent… ayant participé à cet épisode oublié des débuts de la Grande Guerre.
Vous avez peut-être un parent qui a combattu en Lorraine en août-septembre 1914 au sein de la 2ème Armée du général de Castelnau avec l'un des Corps suivants : 15ème Corps d'Armée du général Espinasse (Provence - Côte d'Azur - Corse - Q.G. à Marseille) ; 16ème Corps d'Armée du général Taverna (Languedoc-Roussillon - Q.G. à Montpellier) ; 20ème Corps d'Armée du général Foch (Lorraine - Q.G. à Nancy) ; 2ème Groupe des Divisions de Réserve du général Léon Durand (régiment originaires de l'Ouest : La Rochelle, Rochefort, Saintes, Tours, Parthenay, Poitiers, etc. ; du Sud-Ouest : Mont-de-Marsan, Bordeaux, Tarbes...).
‡ Contact : Patrick-Charles Renaud, 113 avenue Foch, 54270 ESSEY-LES-NANCY
Tél. : 03.83.20.13.38
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Venez fêter Saint Nicolas en Lorraine !
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Un gendarme ardennais promoteur de la fête de Sainte Geneviève
Titi et sanglier. En deux mots, René Omnes, né dans les Ardennes et élevé à Paris, se définit comme un « titi parisien né sanglier », l’emblème de ce département de Champagne-Ardenne. Raccourci anecdotique, pour le moins, lorsque l’on prend le temps d’écouter ce général de gendarmerie en retraite, au parcours de vie hors norme, qui a inspiré une bulle du bienheureux pape Jean XXIII lorsqu’il s’est agi de trouver une sainte patronne à la gendarmerie française.
En 1958, l’ancien résistant qui a œuvré à Paris avant de s’exiler en Haute-Saône en 1943 pour poursuivre ses activités, intègre la direction générale de la gendarmerie, boulevard Exelmans, dans le 16e arrondissement. « J’étais chargé des relations publiques et je faisais partie de la commission de censure », se rappelle le militaire. Un jour de 1962, le directeur général de ce corps de l’armée, Jean-Claude Perrier, trouve incongru que les parachutistes comme la cavalerie aient un saint patron, mais pas la gendarmerie. Il lui demande d’en trouver un pour l’orpheline de cette référence religieuse.
Petit, René Omnes a grandi à côté de l’église Sainte-Geneviève, accolée à la gendarmerie du 16e, là où papa était gendarme. « J’y ai même fait ma première communion. » Alors René Omnes s’intéresse à la protectrice de Paris. Son action contre les hordes d’Attila colle parfaitement aux missions de protection des personnes et des biens de la gendarmerie. C’est décidé, « Geneviève, ça ira très bien. » Reste à avoir l’aval de Rome.
Avec l’accord du directeur général de la gendarmerie, René Omnes va voir l’aumônier général qui propose à son tour au cardinal. Et ils écrivent à Rome. Pas le temps de faire l’aller-retour en pigeon voyageur que Jean XXIII donne sa réponse. « Ça a été vite, deux mois plus tard, on recevait la bulle pontificale. » À l’époque, le jeune trentenaire a même le privilège de tenir le document entre ses mains. Pas rien quand on est à l’origine de sa rédaction. Surtout lorsque, comme René Omnes, on est catholique.
C’est ainsi que sainte Geneviève, en plus de Paris, devient la patronne de la gendarmerie française en 1962. Contrairement au calendrier qui la place au 3 janvier, Geneviève est fêtée par les gendarmes aux alentours du 26 novembre, date du « miracle des Ardents », l’un des prodiges qui lui sont attribués. Cinquante ans déjà que la patronne fait l’objet d’une cérémonie dédiée. « Aujourd’hui, c’est un rassemblement familial pour les gendarmes », explique celui qui n’aurait jamais dû embrasser la carrière de son père. « Moi, je devais faire Chimie », raconte le militaire. Mais la réalité économique de la guerre le contraindra à laisser sa place à un camarade. Pour faire bouillir la marmite, René Omnes deviendra instituteur à 18 ans. Résistant sous l’occupation, un épisode l’obligera à quitter Paris en trois jours. Il arrivera en Haute-Saône où il tissera sa toile du côté de Polaincourt et Magny-lès-Jussey, jusqu’à organiser l’attaque des locaux de l’intendance des Allemands. Un acte de bravoure qui lui vaudra le rang de lieutenant dès la Libération.
‡ A noter qu’à Nancy, la messe de Sainte Geneviève patronne de la gendarmerie sera célébrée le 28 novembre en la cathédrale Notre-Dame de Bonne-Nouvelle.
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20ème anniversaire de la restauration de l'ermitage de Bermont
Chapelle et ermitage Notre-Dame de Bermont [cliché ©Pays de Neufchâteau]
L'association Notre-Dame de Bermont - Sainte Jehanne d'Arc fête le 20ème anniversaire de la restauration de l'ermitage les 8 et 9 décembre 2012 :
- samedi 8 décembre : à 20h, messe en la chapelle N.-D. de Bermont
- dimanche 9 décembre : à 11h, messe à l'intention des bienfaiteurs de l'oeuvre de restauration de la chapelle et de l'ermitage Notre-Dame de Bermont ; à 12h15, verre de l'amitié suivi du repas tiré des sacs ; à 14h15, présentation d'un diaporama retraçant 20 années d'activités de l'association ; 16h-16h30, prière de clôture du week-end d'anniversaire
‡ Contact : ermitage@nd-bermont.fr
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Nancy : de nouveaux tilleuls pour la place d'Alliance
Au printemps dernier, des manifestants ont tronçonné six vénérables tilleuls de la place d'Alliance, entre préfecture et évêché, à deux pas de la place Stanislas.
La ville et l'ONF ont attendu symboliquement la Sainte-Catherine - où, selon le proverbe, "tout bois prend racine" - pour replanter non pas six, mais sept tilleuls provenant d'un pépiniériste allemand.
Les petits nouveaux - qui ont déjà une taille adulte afin de s'intégrer dans l'alignement existant - ont reçu en guise d'inauguration quelques pelletées de terre du maire de Nancy, du préfet de Meurthe-et-Moselle et du directeur départemental de l'ONF.
[clichés ©H&PB]
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Françoise de Graffigny rentre à Lunéville
Le château de Lunéville accueille jusqu'au 16 décembre 2012 une splendide collection qui rassemble 135 éditions différentes des Lettres d'une Péruvienne, roman écrit par la Lorraine Françoise d'Happoncourt plus connue sous le nom de Françoise de Graffigny.
Ces éditions ont été patiemment collectées par Pierre Mouriau de Meulenacker qui en a fait don au château de Lunéville. Cet immense travail est désormais offert à l'admiration du grand public.
Le catalogue édité à cette occasion rassemble plusieurs contributions de spécialistes de l'oeuvre de Madame de Graffigny. Au mi-temps des années 1750, notre Lorraine née à Nancy en 1695, sera la femme écrivain la plus célèbre du monde. Elle doit cette renommée soudaine à deux oeuvres principalement : un roman, Lettres d'une Péruvienne, en 1747, et une pièce de théâtre, Cénie, représentée à la Comédie-Française en juin 1750 où elle remporte un triomphe instantané. Cependant, après un demi-siècle de gloire, l'oeuvre de Françoise de Graffigny, est tombée dans l'oubli. Mais à la fin du XXe siècle, on a redécouvert le romain et exhumé sa correspondance inédite, ce qui lui fait maintenant un troisième titre de gloire !
L'ouvrage nous révèle une dramaturge féconde dont l'oeuvre a bénéficié d'une multitude d'éditions aux XVIIIe et XIXe siècles. Les nombreux exemplaires des différentes éditions des Lettres d'une Péruvienne recueillis par Pierre Mouriau de Meulenacker laisse entrevoir la variété et la richesse des reliures ainsi que des ex-libris, donnant des indications précieuses sur les propriétaires et les lecteurs de l'oeuvre de Madame de Graffigny.
‡ Françoise de Graffigny rentre à Lunéville, Pierre Mouriau de Meulenacker (dir.), Conseil général de Meurthe-et-Moselle - Musée du Château de Lunéville, 2012, 86 p., ill. (15 €).
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Les prochaines activités de "Pèlerins de Lorraine" et "Mémoire des Lorrains"
>> L'association « Pèlerins de Lorraine » organise un bus pour rejoindre la manifestation nationale à Paris contre le « mariage pour tous » dimanche 13 janvier 2013 :
Ø départ dimanche 13 janvier vers 7h00
Ø retour au départ de Paris vers 18h00
Ø participation aux frais : 30 euros par personne
Ø merci de confirmer l’inscription sans délai par email pelerinsdelorraine@hotmail.fr
Ø règlement à adresser à : Pèlerins de Lorraine, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE
Ø renseignements au 06.79.71.06.44
>> Manifestation régionale contre le « mariage pour tous » à Nancy samedi 8 décembre à 14h00 place Carnot
>> La 767ème procession du Sire de Réchicourt en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port aura lieu samedi 8 décembre à 20h30
Par ailleurs, l'association « Mémoire des Lorrains » invite tous les Lorrains à la commémoration de la Bataille de Nancy (5 janvier 1477) qui aura lieu à Nancy, place de la Croix-de-Bourgogne, samedi 5 janvier à 18h30.
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La faculté de pharmacie de Nancy
[Vivre Nancy | 07-20 nov. 2012]
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Martigny-les-Bains (88) : une place dédiée à "Nicolas Jacquin-Philibert"
Récemment a eu lieu l'inauguration à Martigny-les-Bains de la nouvelle place baptisée du nom de « Nicolas Jacquin-Philibert 1702-1748 ».
Jean-François et Marie-Françoise Michel, animateurs de l'association Saône Lorraine, et Michel Schluck, le président de l'association Lorraine-Québec étaient au côté de Gérard Sancho, conseiller général et maire, des adjoints et conseillers municipaux, des sapeurs-pompiers du centre de secours et de nombreux habitants de la localité pour l'inauguration de la place "Nicolas Jacquin-Philibert".
La plaque revêtue du drapeau du Québec a été dévoilée par Jean-François Michel. Lors de son allocution, il relatait brièvement la vie de cet enfant de Martigny, né le 22 mai 1702 et ayant reçu le baptême en l'église paroissiale Saint-Remy des mains du curé Richelot. Mort tragiquement assassiné en 1748 à Québec, il avait été le héros du roman de William Kirby intitulé « Le chien d'or ». Né dans un foyer pauvre - ses parents étaient boulangers au village -, Nicolas était parti en Nouvelle-France et s'y est marié en 1733, entrant dans une famille assez aisée. Grâce à ce mariage, Nicolas va connaître davantage de notoriété. A la tête de ses magasins, de ses caves et de sa boulangerie, il va réaliser d'intéressants bénéfices en menant habilement ses affaires. Ambitieux marchand, tout semblait lui réussir mais il a été assassiné à la suite d'une dispute.
Jean-François Michel, indiquait que les habitants de Martigny-les-Bains devaient être fiers que, désormais, une place porte le nom de Nicolas Jacquin-Philibert. Pour la petite anecdote, le four à pain des parents de Nicolas Jacquin existe toujours dans la maison où il est né, place des Vosges, dont la propriétaire actuelle est Geneviève Collé.
[source : d'après Vosges Matin]
[clichés H&PB]
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Hommage national au général Bigeard
Ciel bleu immaculé hier au dessus du camp Lecocq du 21e RIMa de Fréjus. Il est midi. La France rend les honneurs militaires au général Bigeard dans une douceur presque printanière.
Autour de l’imposante et vaste place d’armes, les escadrons sont tous au garde à vous. Une centaine de porte-drapeaux et plus du double d’anciens compagnons d’armes du para le plus célèbre de la Nation sont alignés. Plus que jamais la fierté de porter cet emblématique béret rouge sur la tête se lit sur les visages de ceux qui ont un jour croisé la route de Marcel Bigeard.
Le silence devient majestueux à l’arrivée du képi, de la grand Croix de la Légion d’honneur, des décorations et du portrait du général au milieu de la place. Posés sur coussins, ils sont les symboles de la mémoire et surtout de l’extraordinaire carrière militaire de celui qui a poussé son dernier souffle de vie au matin du 18 juin 2010 à Toul. L’émotion est intense, l’instant est solennel dans la tribune officielle où ont pris place sa fille Marie-France, la présidente de la Fondation Bigeard Anne-Marie Quenette et l'abbé Roland Noël, prêtre toulois proche du général.
Après avoir passé en revue les troupes au son de la musique des parachutistes de Toulouse, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian rappelle à la mémoire de tous quelques tranches de vie héroïques du général : « Et comme s’il n’avait rien laissé au hasard, il est parti le 18 juin. Une date synonyme de courage, de dévouement et de grandeur ». Mais de celui qui « sera de toutes les guerres de la France » au XXe siècle, « cinq fois blessé au combat », il retient avant tout l’abnégation de ce « chef charismatique » à Dien Bien Phû, à compter de son parachutage dans une cuvette amenée à entrer à jamais dans l’Histoire dès le 20 novembre 1953 : « Toute la France vibre au nom de Bigeard ». 59 ans plus tard, personne n’a oublié « l’acharnement, l’héroïsme et le lien avec ses hommes » de ce jeune officier audacieux. Même « l’ennemi Viet Minh le reconnaîtra » souligne le ministre. « De militaire du rang à général », Bigeard incarne selon Jean-Yves Le Drian « l’élévation au mérite ». « Un grand soldat, un grand destin ».
L’ancien Président de la République Valery Giscard d’Estaing cite un poème de Victor-Hugo, et se fait volontiers porte parole de « la voix d’un peuple qui rend à Bigeard les honneurs qui lui sont dus ». C’est pourtant sur fond d’anecdote qu’il évoque le parcours politique de l’homme « qu’il a décoré de la Grand Croix de la Légion d’Honneur le 27 septembre 1974 aux Invalides. » Une première rencontre ponctuée d’une « accolade » inhabituelle. « J’avais devant moi le dernier soldat emblématique de notre histoire militaire. » Il pense tout naturellement à Bigeard quand il ressent "un malaise profond dans l’armée française en 1975. Je l’ai reçu seul à l’Elysée avec pour mission de remonter le moral des militaires et la discipline. » Le secrétaire d’Etat à la défense « est revenu en 1976 en me disant qu’il avait rempli sa mission. Il m’a demandé de le laisser partir. Notre armée avait retrouvé son allure ». Mettant en exergue « la reconnaissance et la fidélité » de Marcel Bigeard, le président d’honneur de la Fondation-Bigeard la perçoit jusqu’au dernier jour : « Je l’ai eu au téléphone alors qu’il était à l’hôpital. Il était toujours plein d’allant et d’optismisme ». Valéry Giscard d'Estaing y voit toute une symbolique : « Les vieux soldats ne meurent jamais, ils s’effacent à l’horizon ».
[source : ER]
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Vandoeuvre-lès-Nancy (54) : l'église Saint-François d'Assise classée Monument historique
[Est Républicain]
Eglise Saint-François d'Assise, Vandoeuvre-lès-Nancy [clichés ©H&PB]
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Les Jeudis de la Renaissance : "Croire au XVIe siècle", conférence de Philippe Martin
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Quatre siècles de fortifications en Lorraine
Malgré un nombre de destructions considérables, la Lorraine conserve sur son sol des ouvrages fortifiés de toutes les époques qui permettent de suivre l'évolution de l'architecture militaire depuis les temps les plus reculés. Cette étude propose un panorama illustré de tout ce qui a été réalisé depuis l'aménagement des premiers bastions, au début des années 1540, jusqu'à la construction de notre dernier système fortifié dans les années qui précèdent la Seconde Guerre mondiale.
Sont donc évoquées les places fortes antérieures à la guerre de Trente Ans, les activités de Vauban et de ses successeurs, les forts construits à la veille de la Première Guerre mondiale et les ouvrages allemands de la Lorraine annexée, le rôle joué par les fortifications en 1914-1918 et enfin la ligne Maginot.
Stéphane Gaber, membre de l'Académie de Stanislas, est passionné par les problématiques que pose l'existence des frontières, qu'il s'agisse de leur évolution au cours de l'histoire ou des questions suscitées par leur défense. Après avoir rédigé, entre 1991 et 2005, plusieurs livres et articles sur l'architecture militaire en Lorraine, il publie ce nouvel ouvrage de synthèse dans lequel il développe comment la Lorraine est passée du bastion inventé au XVIe siècle aux ouvrages bétonnés et cuirassés de la ligne Maginot.
‡ Quatre siècles de fortifications en Lorraine. Des premiers bastions à la ligne Maginot, Stéphane Gaber, éditions Serpenoise, 2012, 170 p., ill. (35 €).
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Chapelle templière de Libdeau (54) : la souscription de la Fondation du Patrimoine est lancée
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Petites histoires de la grande Lorraine [50 avant J.-C. - 2013]
Ce livre à la plaisante lecture détaille en vingt-sept épisodes, étalés depuis la Gaule romaine au bord de la Moselle jusqu'au Sillon entre nos villes, le feuilleton souriant de l'histoire de la Lorraine. Il ne manque personne, de Charlemagne aux distributeurs de tracts d'Arcelor Mittal, aucun fait, de la République de Metz aux étudiants d'Artem à Nancy, aucun lieu des Vosges du textile à la Meuse fromagère.
Michel Caffier, avec une plume appliquée et avec une bonne dose d'humour, mêle aux grands personnages de la Lorraine, fidèles à eux-mêmes, des hommes et des femmes de son cru imaginatif. On se sent tous Lorrains.
L'auteur, Michel Caffier, est originaire de Boulogne-sur-Mer. Journaliste, grand reporter et critique littéraire, il est aussi l'auteur d'une soixantaine d'ouvrages, essais, romans et albums sur la Lorraine.
‡ Petites histoires de la grande Lorraine [50 avant J.-C. - 2013], Michel Caffier, éditions Serpenoise, 2012, 142 p. (15 €).
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Bleurville (88) : une saison en pente douce à l'abbaye Saint-Maur
[Vosges Matin]
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Annales de l'Est n° 1-2012 : "histoire urbaine, histoire politique"
La première livraison des Annales de l'Est pour 2012 viennent de paraître. Cette revue de l'association d'historiens de l'Est propose un dossier intitulé "Histoire urbaine, histoire politique" avec les contributions suivantes : les villes vosgiennes pendant la Révolution, un bouleversement ou de fortes continuités ? par Jean-Paul Rothiot ; faire campagne dans les grandes villes de la France contemporaine de la fin du XIXe siècle à nos jours, par Jean El Gammal ; topographie parisienne de la peine capitale (1815-1870), par Laurence Guignard ; les traces de la présence industrielle dans l'urbanisme en Lorraine, par Pascal Raggi ; la vie musicale à Prague de la Première République tchécoslovaque à la fin du Protectorat de Bohême-Moravie, par Didier Francfort ; New York, évolution d'un centre de la vie musicale juive au XXe siècle, par Jean-Sébastien Noël.
Par ailleurs, le sommaire s'enrichit de "mélanges" avec les articles suivants :
- les hommes et le travail du fer dans le duché de Bar à la fin du Moyen Âge : le cas de forges de Moyeuvre vers 1450-1500, par Adrien Aitanti
- une dynastie de petits capitaines d'industrie : Althoffer & Cie (1811-2011), par Bertrand Risacher
- Anne-François de Beauvau (1617-1669) : la vocation missionnaire d'un gentilhomme lorrain, par Amélie Vantard
- une querelle entre ecclésiastiques devant la justice du Parlement de Metz (1747-1750), par Jean-Bernard Lang
- Marie-Edmée... Une artiste lorraine oubliée, par Nicole Cadène
- pour une histoire sociale et culturelle de la Fanfare : l'exemple de la région de Nancy de la Libération aux années Quatre-vingt, par Laurent Martinot
Et les rubriques habituelles : recensions d'ouvrages sur l'histoire de la Lorraine et présentation de soutenances de thèses à l'Université de Lorraine.
‡ Les Annales de l'Est n° 2 - 2012 sont disponibles sur abonnement (40 € pour l'année) ou à commander au numéro (23 € le numéro, chéque à libeller à "Association d'Historiens de l'Est") à : Association d'Historiens de l'Est, CRULH, Campus Lettres & Sciences humaines, 3 place Godefroy-de-Bouillon, 54000 NANCY