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duc de lorraine

  • La Croisade du duc Antoine de Lorraine contre les paysans révoltés d'Alsace en mai 1525

    Entre l'Alsace et la Lorraine, une rancune pluriséculaire est née des ravages de l'expédition du duc Antoine de Lorraine contre les paysans révoltés d'Alsace en mai 1525. Il y avait de quoi !

    En mai 1525, le duc Antoine apprend que des bandes de paysans alsaciens révoltés s'nfiltrent sur son territoire, tentant de soulever les pays lorrains. Il lance alors une croisade contre eux, qui fait près de 30 000 morts en six jours. Le sang coule littéralement à flots dans les villes de Saverne, Scherwiller et Lupstein. L'expédition du duc de Lorraine a été racontée peu après les faits par son historien officiel, Nicolas Volcyr de Sérouville, qui accompagna l'armée. Tel un reporter de guerre, il décrit avec précision les événements de cette "guerre des paysans" et les horreurs dont il a été témoin. Tel un propagandiste aussi, il maudit copieusement les hérétiques.

    Ce texte, écrit en vieux français teinté de latin, est ici traduit pour la première fois en français moderne devenant ainsi accessible à tous les amateurs d'histoire lorraine et alsacienne. Puisse ce livre, qui rappelle des heures douloureuses de notre histoire, souder la réconciliation entre les Lorrains et les Alsaciens !

     

    ‡ La Croisade du duc Antoine de Lorraine contre les paysans révoltés d'Alsace en mai 1525, Nicolas Volcyr de Sérouville, Alain-Julien Surdel (prés.), La Nuée Bleue éditions, 2018, 256 p., ill., 22 €.

  • Le Pays lorrain : Autour de Philippe de Gueldre et de Ligier Richier

    Le Pays lorrain, numéro de septembre 2018, est paru : à la une, un dossier "Autour de Philippe de Gueldre et de Ligier Richier".

    Au sommaire :
    - Philippe de Gueldre (1467-1547), duchesse de Lorraine : les pratiques d'un pouvoir au féminin dans la Lorraine de la Renaissance
    - Ligier Richier à la cour de Lorraine
    - Sœur Philippe de Gueldre, "seconde Mère sainte Colette"
    - Spiritualité, dévotions et pratiques religieuses d'une duchesse de Lorraine devenue clarisse : Philippe de Gueldre
    - Le gisant de Philippe de Gueldre par Ligier Richier : une sculpture pour l'éternité
    - Sainte Elisabeth, de Ligier Richier
    - Chronique du patrimoine en Lorraine : "Le patrimoine rural : une cause perdue ?" :
    - Que faire des maisons rurales lorraines ? Deux exemples à Lemainville
    - La rénovation, un péril pour la maison traditionnelle lorraine ?
    - La ferme de la montagne vosgienne : évolution d'un patrimoine architectural et paysager
    - Faire d'une ferme lorraine une maison de famille
    - L'association Maisons paysannes de France et son action en faveur du patrimoine rural
    - Les fermes de la Seconde Reconstruction, un nouveau patrimoine rural : un exemple à Ménil-Flin
    - Monuments historiques à la campagne
    - La disparition d'un élément structurant des paysages du Pays des étangs (Moselle) : les jardins clos de murets en pierre sèche
    - Fontenoy-le-Château, la question d'une petite ville industrielle devenue village
    ... Et les habituelles chroniques régionales, les livres et les infos de la Société d'histoire de la Lorraine & du Musée lorrain.

    ‡ Le Pays lorrain est disponible sur abonnement (43 €, 4 numéros) : règlement et coordonnées postales à adresser au Pays lorrain, 64 Grande Rue, 54000 Nancy.

  • Nancy : l'ex voto de Bonsecours reconstitué au Musée lorrain

    Pour la première fois depuis le XVIIIe siècle, l’ex-voto de l'église Notre-Dame de Bonsecours contre la peste a été reconstitué au Musée Lorrain, dans le cadre de l’exposition « La Lorraine pour horizon ».

    C’est un événement. Les trois statues qui ornaient l’ex-voto commandé par les édiles municipaux, en 1631, au sculpteur Siméon Drouin pour protéger la cité contre la peste, après l’épidémie de 1630, ont été rassemblées, plus de 250 ans après leur dispersion.

    Le monument se trouvait dans la chapelle des Bourguignons, édifiée après la Bataille de Nancy de 1477 par René II, à proximité du cimetière où avaient été ensevelis les soldats de Charles-le-Téméraire. Lorsque Stanislas fit construire l’église Notre-Dame de Bonsecours, le monument fut détruit et les statues dispersées. Saint Sébastien acheva ses pérégrinations au Musée Lorrain, saint Charles Borromée dans l’église vosgienne de Racécourt et saint Roch, à la cathédrale. C’est Pierre Simonin qui, le premier, avait retrouvé la trace de saint Charles Borromée et avait rédigé un article dans Le Pays Lorrain, concluant en espérant voir, un jour, les trois statues enfin réunies. Son vœu a été exaucé, à l’occasion de l’exposition ‘’La Lorraine pour horizon’’, qui se tient au Musée Lorrain jusqu’au 31 décembre.

    Pierre-Hippolyte Pénet, conservateur au musée et commissaire de l’exposition, a fait un minutieux travail de recherches pour retrouver les documents faisant référence à l’œuvre et a commandé, aux services techniques municipaux, la réalisation d’une plaque en faux marbre et du fronton, pour reconstituer le monument.

    Le commissaire, qui a rédigé la notice du catalogue, ainsi qu’une étude très détaillée dans le volume 98 de la revue Le Pays lorrain, explique que l’ex-voto a fait l’objet de plusieurs projets. Le premier choix s’était porté sur des statues évoquant les trois paroisses de Nancy avec la Vierge pour Notre-Dame, saint Epvre et saint Sébastien. Seul, ce dernier a été reconduit dans le nouveau projet qui s’est inspiré, notamment, de l’ex-voto peint par Rémond Constant, normalement accroché dans la chapelle des Cordeliers et présenté dans l’exposition, en vis-à-vis de l’ex-voto sculpté.

    A la droite de ce dernier, on a fait figurer un fac-similé du dessin préparatoire de Siméon Drouin conservé aux archives municipales.

    [d'après ER]

  • Nancy : Stanislas vaut bien une messe pour les 250 ans de sa disparition

    Il y a 250 ans, le 23 février 1766, disparaissait Stanislas Leszczynski, ex-roi de Pologne et duc de Lorraine et de Bar, installé à la tête des duchés en 1737 par son gendre le roi Louis XV. A la mort de "Stanislas le Bienfaisant" la Lorraine est rattachée au royaume de France.

    Ce 23 février 2016, Nancy et la Lorraine se sont souvenus de la mort de Stanislas lors d'une messe célébrée par le Père Bombardier, de l'Oratoire Saint-Philippe Néri, en l'église Notre-Dame de Bonsecours à Nancy, mausolée de Stanislas et de son épouse, Catherine Opalinska.

    Le Saint Sacrifice a été commémoré en présence des autorités civiles, dont Laurent Hénart, maire de Nancy, André Rossinot, président du Grand Nancy, Philippe Richert, président de la région Est, et de l'ambassadeur de Pologne en France.

    [cliché ER]

  • Blaison Barisel, le pire officier du duc de Lorraine

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    Un voyageur arrivant à Plombières au début de l'année 1574 aurait découvert horrifié les débris exposés à la vue de tous d'un homme coupé en quartiers. Les habitants lui auraient raconté comment avait fini un certain Blaison Barisel, gouverneur de la ville et lieutenant du prévôt d'Arches, lequel avait abusé de l'autorité dont il était dépositaire, entraîné plusieurs complices et même "chié sur les ordonnances ducales"... En vérité, il avait mal choisi le lieu et le moment. Le duc de Lorraine Charles III, élevé à la cour de France, en avait ramené l'exemple d'un mode de gouvernement autoritaire, propre à transformer ses terres en un Etat moderne.

    Chargé de mettre fin aux désordres, le procureur général de Vosges Nicolas Remy a construit et enchevêtré plusieurs procès criminels contre celui "qui estoit officier de Monseigneur et qui devoit servir d'exemple aux autres". Alors qu'il était en début de carrière, le futur conseiller du duc et procureur général de Lorraine a réalisé une démonstration judiciaire et fait supporter au petit officier un véritable procès de la fonction publique, parachevé par un peine de mort spécifique de la haute trahison.

    Caché depuis plus de quatre siècles dans des archives où il n'avait pas sa place, le procès fait à Barisel, sa maîtresse et ses complices, a été découvert par le professeur Follain et ses étudiants qui en présente l'étude.

    L'ouvrage comprend une édition intégrale de la source qui livre un foisonnant tableau des mœurs en Lorraine méridionale, à l'arrière-plan du procès fait à ce Blaison Barisel, le pire officier du duc de Lorraine.

     

    ‡ Blaison Barisel, le pire officier du duc de Lorraine, Antoine Follain, édition L'Harmattan, 2014, 280 p. (30 €).

  • Eclat & scintillement... Lumière sur le décor de la chambre de la duchesse à Lunéville

    lorraine,lunéville,château,duc de lorraine,léopold,elisabeth charlotte d'orléansQuand la technologie numérique vient au secours de l'Histoire... C'est le propos de l'exposition présentée à Lunéville au musée du Château de Léopold. La modélisation 3D nous offre la chance de découvrir pour la première fois la chambre de parade de la duchesse Elisabeth-Charlotte, lorsque resplendissait vers 1730 les arts du décor.

    Le catalogue reprend la thématique de l’exposition qui est conçue autour d’une pièce majeure et unique : le décor textile qui ornait, vers 1735, le lit de la chambre de parade de la duchesse Elisabeth-Charlotte d’Orléans. Ces fragments brodés, reçus en héritage de son père, seront convertis en vêtements liturgiques. L’occasion est néanmoins donnée de restituer, à partir de ces fragments textiles, un décor XVIIIe d’exception et d’approcher le quotidien de la duchesse. Outre des objets de valeur patrimoniale renseignant l’évolution du goût, s’ajoute une dimension de prospective technique, par le recours à la modélisation 3D.

    Elisabeth-Charlotte d’Orléans est la fille de Philippe d'Orléans, frère de Louis XIV, et de la princesse palatine. Elle épouse en 1698 le duc Léopold de Lorraine et le couple s’installe de manière définitive au château de Lunéville en 1702. Née à Versailles, elle contribue très largement à insuffler à Lunéville l’esprit de la cour de France.

     

    ‡ Eclat & scintillement. Lumière sur le décor de la chambre de la duchesse à Lunéville, collectif, Musée du château de Lunéville - Serge Domini éditeur, 2014, 144 p., ill. (20 €).

  • Dans les greniers de la Chartreuse de Bosserville

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    [ER]

  • A propos de la disparition d'une statue du duc Charles V

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  • Le pont de Malzéville devient « Pont Renaissance »

    Il aura fallu attendre cinq siècles avant que le pont entre Malzéville et Nancy ne soit baptisé. Il a été officiellement dénommé « Pont Renaissance ».

    lorraine,nancy,malzéville,pont renaissance,rené ii,duc de lorraineConstruit entre 1498 et 1501 à l’initiative du duc de Lorraine René II, l’ouvrage qui relie les cités de Nancy et de Malzéville depuis plus de 500 ans, a été baptisé ce dimanche 30 juin. Les deux villes ont inscrit ce nouveau nom dans le marbre des deux plaques nominatives apposées à chacune de ses entrées.

    Toute la journée, le spectacle fut sur du pont, supporté par ses sept arches solidement ancrées dans la Meurthe. Déambulations en costumes d’époque, jeux anciens, récits de batailles, trompes de chasse, artisanat… On a aussi dansé sur le pont !

    des-demonstrations-remarquees-et-appreciees-offertes-par-le-cercle-d-escrime-de-vandoeuvre.jpgCapté par les tympans aux sons des trompes de chasse, le promeneur stoppait sa déambulation pour en prendre plein les yeux et les oreilles alors que les épées du Cercle d’escrime de Vandœuvre ferraillaient avec classe pour le plus grand bonheur du public. En contrebas, la Meurthe, domptée, s’écoulait paisiblement entre les piles. Au XVIIIe siècle, les crues de la rivière avaient provoqué à plusieurs reprises l’effondrement d’une partie du pont qui, toujours, a su renaître de ses gravats. Pour mieux relier les hommes de part et d'autre de la Meurthe !

    [d’après ER]

     

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    Vue de Malzéville, gravure XVIIe s.

     

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    Le pont de Malzéville, début XXe s.

     


  • Renaissance Nancy 213 : exposition "La ville révélée" au Palais du Gouvernement

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    Quelques images de cette exposition...

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    La porte Saint-Nicolas et l'église de la Compagnie de Jésus.

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    Le pont de Malzéville.

     

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    Plan relief de Nancy : la ville vieille et la ville neuve de Charles III.

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    La Renaissance urbaine en Lorraine : de Montmédy à Châtillon-sur-Saône et de Vic-sur-Seille à Bar-le-Duc.

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    A quand le retour d'un duc de Lorraine dans la bonne ville de Nancy ?...

    [clichés ©H&PB]

     

    >> Exposition en accès libre et gratuit du mardi au vendredi de 10h à 12h30 et 14h à 18h, et les samedis et dimanches de 10h à 18h. Fermée le lundi.

  • Charles-Alexandre de Lorraine, un prince en sa maison

    lorraine,lunéville,charles alexandre de lorraine,jacques charles gaffiot,association des amis de lunéville,duc de lorraineVoilà le résultat d'un rendez-vous manqué. Cet ouvrage aurait dû être le support d'une exceptionnelle exposition présentée au château de Lunéville consacrée à Charles-Alexandre de Lorraine à l'occasion du tricentenaire de sa naissance. Mais les circonstances en ont décidé autrement...

    Quoi qu'il en soit l'association des Amis de Lunéville, créée au lendemain du sinistre qui ravagea le château de Léopold en 2003, associée au Centre d'études et de recherches sur les collections de la Maison de Lorraine et du roi de Pologne, oeuvre depuis cette date à la redécouverte d'un exceptionnel patrimoine mobilier et artistique dispersé en 1737, au moment du départ de François III, puis en 1766 à la mort de Stanislas Leszczynski.

    Fruits des recherches entreprises, notamment par Jacques Charles-Gaffiot, ce catalogue apporte une foule d'informations inédites ainsi qu'une iconographie renouvelée sur le sujet, ayant une ampleur sans commune mesure avec les pièces présentées lors de l'exposition de l'été 2012. L'amateur d'art et le passionné de l'histoire de la Maison de Lorraine y découvriront quantité de meubles, tableaux, médailles, dessins et autres objets qui ont marqué le quotidien du prince Charles-Alexandre dans ses résidences successives, à Lunéville et à Bruxelles.

    Beau-frère de l'impératrice Marie-Thérèse de Habsbourg et oncle de Marie-Antoinette, Charles-Alexandre de Lorraine, né à Lunéville le 12 décembre 1712, figure parmi les plus grands princes collectionneurs de son temps. Nommé gouverneur général des Pays-Bas autrichiens, il s'établit à Bruxelles qu'il hausse au rang de capitale des Arts autour du palais qu'il fait reconstruire. Passionné depuis son plus jeune âge par les sciences et les techniques, il aime aussi à dresser croquis et dessins des machines qu'il invente afin d'améliorer la vie quotidienne de ses sujets.

    Son ancienne résidence lunévilloise, la Favorite, élevée sur les plans de l'architecte Germain Boffrand au bout du parc du palais construit par Léopold, son père, est de nos jours laissée à l'abandon. Cet ouvrage souhaite aussi attirer l'attention du public et des décideurs sur ce monument qui risque de disparaître à tout jamais.

     

    ‡ Charles-Alexandre de Lorraine, un prince en sa maison, Jacques Charles-Gaffiot (dir.), Association des Amis de Lunéville - Les Editions du Net, 2012, 380 p., ill. (38 €).

  • Le Chasseur de La Mothe

    chasseur la mothe.jpgLe Chasseur de La Mothe, roman historique d'Alcide Marot, est enfin réédité ! Le Lorrain Alcide Marot publia cette chronique en 1892 s'inscrivant dans le courant du fort sentiment identitaire lorrain qui alimenta une riche vie intellectuelle entre la deuxième moitié du XIXe siècle et le premier quart du XXe. Une belle relation d'amitié  le liait à Georges Sadoul, le rédacteur en chef du Pays Lorrain, et à l'écrivain Maurice Barrès.

    Le Chasseur de La Mothe nous replonge dans un épisode historique qui n'est rien d'autre que les longues prémices du rattachement de la Lorraine à la France.

    L'action du livre se situe au milieu du XVIIe siècle, aux moments du dernier siège de la vieille cité du Bassigny lorrain, superbe ville fortifiée qui abritait en 1645 plus de 4000 habitants. Notre héros, Sébastien de Maillefert est capitaine et major d'infanterie à La Mothe et sert le duc Charles IV. Il est habile arquebusier et traverse avec hardiesse les lignes françaises durant le dernier siège qui se solda, sur ordre de Mazarin, par la destruction totale de La Mothe. Il est chasseur comme on ne l'imagine plus aujourd'hui et c'est au travers de ses sorties que l'on comprend mieux l'atmosphère d'une époque et les derniers instants d'une communauté de vie aux confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Comté de Bourgogne.

    Les faits historiques décrits sont avérés et parfaitement mis en scène par Alcide Marot. Les vertus du Chasseur de La Mothe sont à la lisière du réel et de l'imaginaire. L'écriture en est délicieuse.

    Aujourd'hui, et plus que jamais, il est utile de se réapproprier dans une ardente volonté, les contes de toujours, les lire et les dire à nouveau. Nos territoires regorgent de récits où les acteurs d'aventure n'étaient point semblables aux hommes de notre temps ; le destin leur accordait d'autres pouvoirs que les nôtres et les maintenait hors des limites de la naissance et de la mort.

    La réédition du Chasseur de La Mothe restaure la mémoire d'un territoire - aujourd'hui bien oublié - et le talent d'un écrivain, Alcide Marot.

    L'auteur, Alcide Marot, est né à Sauville (Vosges) en 1862. Il reçut sa formation intellectuelle auprès du curé de Nijon (Haute-Marne) qui fut complétée au petit séminaire de Langres. Il fut maire de Nijon à la suite de son père. Alcide Marot est décédé en 1927. Il publia notamment Essai d'histoire des villages du canton de Bourmont (1925) et Dix poésies en patois du Bassigny lorrain et une servante d'autrefois.

     

    ‡ Le Chasseur de La Mothe. Chronique lorraine, Alcide Marot, éditions Imagine-Networks, 2012, 124 p. (18,50 €).

  • Marie-Thérèse d'Autriche

    marie thérèse autriche.jpgMarie-Thérèse d'Autriche est un personnage qui est particulièrement cher aux Lorrains : c'est en effet la fondatrice de la dynastie des Lorraine-Habsbourg par son mariage en 1736 avec François-Etienne de Lorraine, dernier duc héréditaire des duchés de Lorraine et de Bar.

    Marie-Thérèse siège au panthéon de l'Europe monarchique. En accédant au trône en 1740 à la mort de son père, l'empereur Charles VI, la plupart des souverains européens lui dénient le droit de succéder à son père et doutent de sa longévité. D'une énergie indomptable, la mère de Marie-Antoinette n'en parvient pas moins à s'imposer et règnera plus de 40 ans en conjuguant réforme intérieure avec succès militaires et diplomatiques.

    Mais les tensions avec ses voisins ne cessèrent pas pour autant et Marie-Thérèse continua de lutter pour préserver l'intégrité du royaume des Habsbourg. Malgré cela, l'histoire a retenu d'elle l'image d'une reine digne, puissante et ambitieuse, qui a osé tenir tête aux monarques de l'époque.

    Marie-Thérèse réussit à poser les fondements de l'Autriche moderne et redonné à Vienne sa place dans le concert des monarchies européennes. Son illustre descendant, l'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine (1912-2011), en fut le digne héritier ainsi qu'un fervent ami de la Lorraine.

     

    ‡ Marie-Thérèse d'Autriche, Jean-Paul Bled, éditions Perrin, coll. Tempus, 2012, 526 p. (11 €).

  • Les Cahiers de La Mothe n° 4 sont parus

    cahiers la mothe.jpgC'est devenu un rendez-vous attendu. Chaque été, à l'occasion de la fête de la cité de La Mothe, l'association éponyme sort ses Cahiers annuels.

    Faut-il pleurer sur les ruines de cette antique cité fortifiée lorraine ? Sûrement pas. Tous les historiens, archéologues, érudits, passionnés qui contribuent à ces Cahiers nous prouvent que La Mothe vit toujours ; elle vit à travers ses pierres enfouies sous la végétation et ses archives, mémoire de cette cité martyre conservée pieusement pour que son souvenir ne s'estompe point.

    Au sommaire de ce 4ème opus :

    - "Il faut raser La Mothe" : la génèse de la décision

    - Le dénombrement de Louis de Saint-Loup pour Outremécourt du 1er octobre 1574

    - La construction de la boucherie de La Mothe et l'organisation de la profession

    - Le bastion Saint-Nicolas

    - La Mothe en 3D

    - Autour du siège de 1645 : Les Lavaulx et leur alliance Montarby

    - Elégie sur la ruine de La Mothe

    - Un curieux procès à La Mothe en 1606 : les filles "débordées"

    Et la chronique mothoise 2011.

    Avec ces Cahiers, malgré les ruines, malgré l'oubli et la végétation envahissante, la vie de la vieille cité du Bassigny lorrain continue. Ces contributions permettent de mieux connaître - et faire connaître - l'histoire de La Mothe. Ce qui prouve que même les ruines peuvent renaître !

     

    ‡ Les Cahiers de La Mothe, n° 4, 2012, Association Pour La Mothe, 95 p. (10 €).

  • La première université de Pont-à-Mousson exhumée

    Le lycée Marquette de Pont-à-Mousson est construit exactement là où se trouvait la prestigieuse première université de Lorraine. Des fouilles archéologiques ravivent le passé.

     

    lorraine,pont a mousson,université,charles iii,duc de lorraine,inrap,lycée marquette,jésuitesÀ genoux sur un coussin en caoutchouc, coiffées d’un chapeau de toile à larges bords, elles grattent le sol avec une minuscule brosse et un petit couteau… De loin, on se croirait dans un roman d’Agatha Christie, dans la vallée du Nil. Retour à la réalité, on est… à Pont-à-Mousson, dans la cour du lycée Marquette, à l’ombre de l’église Saint-Martin. C’est ici que l’Inrap (Institut régional de recherches archéologiques préventives) a installé son chantier d’été. Deux mois de fouilles pour savoir tout ce que recèle le sous-sol, avant de livrer le site à l’aménageur, qui construira une demi-pension.

     

    Sous la houlette de Lonny Bourada, archéologue, la petite équipe s’emploie à dégager les vestiges de la première université de Lorraine. Car c’est ici, à égale distance de Nancy et de Metz, qu’en 1572, le duc Charles III décide d’implanter la première université de Lorraine. Elle sera confiée aux Jésuites, avant que la Guerre de Trente Ans n’ait raison de ce bel outil du savoir. On y enseignait le droit, la médecine, les arts et la théologie. Les fouilles ont mis au jour des vestiges de caves voûtées. On se trouvait sans doute dans le secteur des cuisines. « Bien sûr, ce n’est pas une villa antique ou une nécropole mérovingienne, mais on a trouvé un réseau de murs assez important et encore difficile à dater », observe l’archéologue.

     

    Les strates racontent l’histoire de l’activité humaine et de la ville. C’est à cet endroit que vient s’installer, après 1870, pendant l’annexion, la famille Adt, qui fuit Forbach et va fabriquer des petits meubles en papier mâché très en vogue au XIXe siècle. On trouve trace de l’activité avec des débris de coquilles d’ormeaux. Le fond du coquillage est joliment irisé, nacré. « Ça servait probablement à la décoration des objets fabriqués ici », hasarde Lonny Bourada.

     

    Jusqu’au 30 août, les archéologues de l’Inra vont fouiller et mettre au jour la totalité du site, faire des relevés, reproduire les vestiges qu’ils exhumeront. Les échantillons les plus intéressants seront envoyés à un laboratoire. Un remblai engloutira l’excavation.

     

    [Le Républicain Lorrain]

     

     

    Des trouvailles archéologiques pieusement conservées

    la-quasi-totalite-des-fouilles-entreprises-aujourd-hui-selon-jean-marie-blaising-ingenieur-c.jpgLes deux archéologues, pinceau à la main, lavent méticuleusement des morceaux d’une fresque gallo-romaine découverte lors de fouilles près de Strasbourg. La pièce qu’ils tentent de reconstituer comme un puzzle de pierre est rare. Ils acceptent la photo, tergiversent et finalement renoncent pour ne pas trahir le secret. Lieu étrange que le local de l’Institut national d’archéologie préventive situé dans une impasse au nord de Metz, lieu de stockage, d’expertises, de confidentialité aussi. « Ils ont fait de grosses trouvailles dans un cimetière dans la Meuse, mais il ne faut pas l’ébruiter afin d’éviter les pillages », confie un archéologue. Toutes les découvertes faites lors des fouilles préventives, « la quasi-totalité des fouilles entreprises aujourd’hui », selon Jean-Marie Blaising, ingénieur chargé de recherche, passent par ici.

    Au rez-de-chaussée, sur 5000 m², les caisses en plastique sont empilées. Elles contiennent les os, sédiments, métaux… déterrés lors des chantiers les plus anodins jusqu’aux plus imposants comme le laboratoire de l’Andra à Bure ou la ligne LGV Est. « Nos interventions sont aujourd’hui bien comprises, autrefois nous étions ceux qui sauvaient les vestiges des griffes du promoteur. Aujourd’hui on serait plutôt les apaches qui partent en éclaireurs ». illustre Jean-Marie Blaising. Ici, tous les fragments sont examinés et étudiés. Les trouvailles sont parfois volumineuses, comme ce moteur d’avion installé dans la cour et découvert enfoui sur l’aérodrome de Chambley. Ou bien encore ces pirogues vieilles de 2000 ans exhumées des Sablières de Dieulouard. Mais le plus souvent, l’histoire livre des fragments. « Les pièces les plus précieuses et les mieux préservées, celles prisées par les musées proviennent le plus souvent des tombes », confie Jean-Marie Blaising. Celles trouvées dans les vestiges de villas gallo-romaines ou de villages médiévaux sont généralement en morceaux. Aux spécialistes de reconstituer. L’Inrap, parmi ses 80 salariés entre ces centres de Metz et Ludres, compte en Lorraine des chercheurs très pointus. Séverine Braguier, archéozoologue, travaille sur les restes osseux des animaux, ceux conservés dans les sols calcaires « Nous tirons des enseignements sur la chasse, l’élevage, la domestication… sur les rapports entre l’homme et l’animal », explique-t-elle. Julian Wiethold, les yeux vissés sur ses microscopes, conjugue deux spécialités : la capologie, science des graines, et l’anthracologie qui repose sur l’étude des charbons de bois. Il exhibe comme un trésor une boîte contenant du millet retrouvé à la Grange-aux-Ormes, dans un four enfoui datant de 500 ans avant notre ère. « La bouillie de millet était l’une des bases de la nourriture », annonce le chercheur.

    Une fois expertisés, les vestiges quittent les locaux messins de l’Inrap et sont entreposés pour une période plus longue dans d’anciennes caves militaires à Scy-Chazelles. Et retombent dans l’oubli.

    [Le Républicain Lorrain]

  • Marie-Thérèse de France, l'orpheline du Temple

    marie therese.gifMarie-Thérèse Charlotte de France (1778-1851), la fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, demeure un personnage mal connu. Souvent cité sous le surnom de "Madame Royale", voire de "Mousseline", le petit nom donné par sa mère Marie-Antoinette de Habsbourg-Lorraine, elle était plutôt, pour ses contemporains, "l'orpheline du Temple", le lieu d'emprisonnement de la famille royale après la chute de la monarchie en 1792.

    Marie-Thérèse est la seule de la famille à en sortir vivante, en 1795. Elle sort de cette épreuve meurtrie à jamais, mais auréolée d'une légitimité dynastique et politique hors norme pour une princesse française, exclue du trône par la loi salique. Elle devient, parce qu'elle a partagé les souffrances de ses parents considérés comme des martyrs par les légitimistes, une héroïne romanesque et un objet du culte pour l'ensemble des partisans de la royauté.

    De la même façon, son oncle Louis XVIII, qu'elle rejoint en exil et qui remonte sur le trône de France en 1814, fait d'elle le coeur de l'idéologie royale de la Restauration. Fille de France, dauphine de France par son mariage avec son cousin germain le duc d'Angoulème, elle défend tout au long de sa vie, avec intransigeance, ses conceptions d'une monarchie traditionnelle ancrée dans la chrétienté. Aux yeux des royalistes, elle en est arrivée à incarner, jusqu'à sa mort en Autriche en 1851, la royauté française à son crépuscule. Napoléon saluera en elle "le seul homme de la famille" et Chateaubriand dira d'elle qu'elle est "une des grandeurs de la France".

    Pour les Lorrains, Marie-Thérèse de France incarne aussi la descendance de la Maison de Habsbourg-Lorraine, puisque dans ses veines coule le sang du dernier duc héréditaire de Lorraine, François III, devenu l'empereur François Ier, père de Marie-Antoinette et grand-père de Marie-Thérèse. Et ne porte d'ailleurs t-elle pas les prénoms de sa grand-mère, Marie-Thérèse d'Autriche ?

    L'auteur, Hélène Becquet, ancienne élève de l'Ecole nationale des Chartes, est maître de conférence à l'IEP Sciences-Po Paris.

     

    ‡ Marie-Thérèse de France. L'orpheline du Temple, Hélène Becquet, éditions Perrin, 2012, 414 p. (24 €).

  • Des auteurs lorrains à succès

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    Catherine Guyon, auteur de Jeanne d'Arc en son église paru aux éditions Gérard Louis, dédicacera son ouvrage samedi 28 janvier 2012 à partir de 14h30 à la librairie Siloë, 26 rue Saint-Léon à Nancy (à côté de l'église Saint-Léon, derrière la gare).

     

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    [L'Est Républicain]

  • Le soleil sous la soie

    lorraine,eric marchal,vittel,le soleil sous la soie,medecin,chirurgien,duc de lorraine,leopold,charles vA l'aube du XVIIIe siècle, un des plus petits états d'Europe, le duché de Lorraine et de Bar, se relève lentement des suites de la guerre de Trente Ans et de l'occupation française, dans l'espoir de connaître une génération de paix.

    Nicolas Déruet est maître chirurgien ambulant. Emprisonné à la suite d'une opération durant laquelle le patient est décédé, il est obligé de s'exiler dans les armées de la coalition en guerre contre les Turcs, dont fait partie d'ailleurs le duc en exil Charles V. De retour à Nancy, il développera son art à l'hôpital Saint-Charles et n'aura de cesse de laver son honneur. Des campagnes lorraines aux steppes hongroises, des hôpitaux militaires aux ors des palais royaux, il connaîtra le destin hors norme d'un homme guidé par la passion de la chirurgie et déchiré par le choix impossible entre deux femmes que tout oppose : l'accoucheuse Marianne Pajot et Rosa, marquise de Cornelli.

    Dans cette épopée romanesque, le Vosgien Eric Marchal s'empare d'un thème passionnant, la rivalité féroce entre médecins et chirurgiens. Il nous convie aux opérations que réalise son héros, Nicolas Déruet, toutes tirées de cas réels, documentés par les comptes rendus de l'Académie royale de chirurgie.

    Eric Marchal vit à Vittel. Il est l'auteur en 2009 d'un premier roman Influenza (2 tomes)  remarqué par le monde littéraire.

     

    ‡ Le soleil sous la soie, Eric Marchal, éditions Anne Carrière, 2011, 630 p. (22,50 €)

  • Messe de requiem pour Otto de Habsbourg-Lorraine en la chapelle des Cordeliers de Nancy

    Samedi 9 juillet à Nancy, c’est une chapelle des Cordeliers comble qui assista à la messe de requiem célébrée pour le repos de l'âme d’Otto de Habsbourg-Lorraine, duc de Lorraine et de Bar.

     

    otto de habsbourg.jpgAu premier rang, maire et adjoints de Nancy, ainsi que Dominique Flon, président de la Société d’Histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain, et le baron Bernard Guerrier de Dumast, proche du défunt. L’office était concélébré par le père Bombardier, de l’Oratoire Saint-Philippe Neri et curé de la paroisse Notre-Dame de Bonsecours - Saint-Pierre, de l'abbé Husson, en charge de la communauté Summorum Pontificum de l'église Saint-Pierre de Nancy, et présidé par le père Bruno Gonçalves, prévôt de l’Oratoire.

     

    L’homélie a été prononcée par le père François Weber, curé de la basilique Saint-Epvre, sur le sens de l’Histoire et la page écrite par l’archiduc, homme d’honneur et de devoir, grand chrétien, dont toute l’existence a été réglée par sa vision paneuropéenne et son haut sens moral. Un homme très attaché à la Lorraine, terre de ses ancêtres où il se maria en 1951 et célébra ses noces d’or en mai 2001.

     

    drpaeau lorrain en berne.jpgLors de la prière universelle, le baron Guerrier de Dumast a évoqué cette « proche sollicitude » que Otto de Habsbourg-Lorraine n’a jamais cessé de témoigner aux Lorrains. Un lien fort qui se ressentait dans la digne émotion et le recueillement ayant marqué cette cérémonie rehaussée par les chants, a capella, de la chorale d’hommes Vox Pop.

     

    Le même jour, Sa Sainteté Benoît XVI a adressé ses condoléances et exprimé sa « peine profonde » à la famille d’Otto de Habsbourg-Lorraine. Dans un télégramme adressé à Karl Habsbourg-Lorraine, fils aîné d’Otto, Benoît XVI qualifie Otto de Habsbourg-Lorraine de « grand Européen engagé pour la paix ». « Dans une longue et riche vie, l’archiduc Otto est devenu un témoin de l’histoire mouvementée de l’Europe ».

     

    Benoît XVI, qui a également adressé sa « bénédiction apostolique » à la famille des Habsbourg-Lorraine, sera représenté aux funérailles, le 16 juillet à Vienne, par le cardinal-archevêque de Vienne, Christoph Schönborn, qui célébrera un Requiem à la cathédrale Saint-Etienne. L’urne funéraire du cœur du défunt sera, selon ses vœux, inhumée dimanche 17 juillet à l’abbaye bénédictine hongroise de Pannonhalma, près de Budapest.

     

    Le duc Otto est mort, vive le duc Charles !

     

    [sources : www.facebook.com/abbe.husson et La Croix]

     

     

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    Procession d'entrée

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    Homélie par le père François Weber, co

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    Consécration

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    Après la communion

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    Sur le parvis des Cordeliers à l'issue de la messe

    [clichés © H&PB]

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    Le 9 juillet, en la chapelle Saint-Ulrich de Pöcking, en Bavière, les enfants de l’archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine ont assisté à un requiem en présence de quelques proches et de très nombreux habitants de cette localité. Le prince Luitpold de Bavière et des autorités bavaroises, dont le ministre des finances, étaient également présentes.

     

     

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    [clichés : yannsinclair.over-blog.com]