sarrebourg
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Sarrebourg (57) : conférence sur la villa gallo-romaine de Damblain
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La faïencerie de Niderviller
L’ouvrage, édité par la Société d'histoire et d'archéologie de la Lorraine section de Sarrebourg, retrace l’histoire de la manufacture de Niderviller (Moselle) à travers ses propriétaires successifs : Madame Desfontaines, Jean-Louis Beyerlé, le comte Adam Philippe de Custine, Jean-François Lanfrey et la famille Dryander.
Il est richement illustré par la reproduction d’œuvres emblématiques en faïence et en porcelaine, fabriquées par des peintres et sculpteurs éminents, tels que Lemire, Cyfflé, Anstett, etc. Celles-ci enrichissent aujourd’hui les collections des amateurs de céramique d’art et les musées, comme celui du Pays de Sarrebourg, avec de belles assiettes, soupières, statuettes et autres objets richement décorés.
On y trouve aussi les procédés de fabrication : y sont en particulier évoqués les fonctionnements des différents fours et notamment celui des fours à bouteilles, qui ont fait l’objet de restaurations réussies, au cours des dernières décennies. Une particularité de Niderviller que les nombreux visiteurs apprécient.
Cette manufacture fait la fierté de la commune de Niderviller, de la Communauté des communes de la vallée de la Bièvre et de la Lorraine, qui ont largement contribué à sa préservation par des restaurations successives, dont certaines sont encore en cours et d’autres à venir.
‡ Pour souscrire ou acquérir l’ouvrage, imprimer ou recopier le bon de souscription/commande : Bulletin de réservation.pdf
‡ Plus d’info, en écrivant à : S.H.A.L. - Section Sarrebourg, 1 avenue Clemenceau, 57400 SARREBOURG ou shalsarrebourg@wanadoo.fr
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Lorraine 1914, des moissons tachées de sang
Au début de la Grande Guerre, les deux batailles livrées dans les régions de Morhange et de Sarrebourg, les 19 et 20 août 1914, ont marqué les esprits. La 1ère armée du général Dubail et la 2ème du général de Castelnau viennent de pénétrer en Lorraine annexée, progressent sans difficulté majeure et voient l'ennemi se replier devant elles. Le 18 août, le 95ème régiment d'infanterie entre dans Sarrebourg. Mais, le 19, les pantalons rouges se heurtent à la ligne de résistance allemande dont les positions ont été organisées et appuyées par l'artillerie lourde.
Le 20 août au matin, la 6ème armée allemande débouche de ses positions et engage le combat par surprise sur tout le front. La bataille décisive est déclenchées par les deux adversaires. A partir de 14 heures la résistance française commence à donner des signes de faiblesse, face au feu de l'artillerie lourde et des mitrailleuses allemandes. L'ordre de se dérober parvient à tous les corps d'armée : l'offensive française a échoué.
Jacques Didier, à travers une chronologie très précise, s'attache à décrire l'avance des troupes d'infanterie, de cavalerie et d'artillerie, les affrontements menés au jour le jour par les deux armées françaises et les deux armées allemandes.
Pierre Brasme, président de la Société d'Histoire, en guide de conclusion à sa préface, affirme qu'avec "ce beau livre (...), l'historiographie de la Grande Guerre voit se préciser un épisode trop longtemps méconnu et négligé". Et l'histoire de la Lorraine de s'enrichir d'un ouvrage de synthèse sur le drame de l'été 1914. Pour ne pas oublier ceux qui sont tombés pour défendre la Lorraine et la France.
>> Lorraine 1914. Des moissons tachées de sang, Jacques Didier, éditions Serpenoise, 2010, 165 p., ill. (20 €).