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  • Les femmes de Louis XV

    Sept femmes, sept portraits, sept miroirs de Louis XV. Autant de facettes d'un roi de France complexe, torturé et versatile ; autant de reflets d'un XVIIIe siècle libertin.
     
    Louis XV aimait les femmes. Dans l’entourage du « Bien-Aimé », on trouve en premier lieu la reine de France, Marie Leszczynska, fille de Stanislas, roi et duc de Lorraine et de Bar, imposée par la politique et vite résignée à son sort d’épouse trompée. Puis les Filles de France, huit au total, dont la monarchie ne sait que faire. Des maîtresses et des favorites enfin.
     
    Qu’ont-elles en commun ? D’occuper le lit du roi pour un temps, long ou éphémère. Avec Louis XV, ce qu’il y a d’inédit et de ô combien sulfureux, c’est que ce privilège-là, après le « règne » de plus d’une décennie des sœurs de Nesle, n’est plus seulement aristocratique. Madame de Pompadour, bourgeoise mais femme de confiance du roi, reste à la Cour près de vingt ans. Elle ira, en accord avec son amant, jusqu’à contrôler sa sexualité en recrutant de jeunes vierges. Après la dernière favorite, plus de petites maîtresses, mais une professionnelle du sexe, la comtesse du Barry, la Lorraine de Vaucouleurs : le scandale est total. La monarchie semble à bout de souffle. La jeune dauphine Marie-Antoinette, venue d’Autriche, de la Maison des Habsbourg-Lorraine, pourrait-elle lui redonner tout son lustre ?
     
    Ces femmes, miroirs d’un roi de France complexe, torturé et versatile, incarnent également les paradoxes de la condition féminine à la Cour, dans un XVIIIe siècle troublant et fascinant.
     
    ‡ Les femmes de Louis XV, Cécile Berly, éditions Perrin, 2018, 233 p., 18 €.

  • "Bébé", un nain à la cour de Lunéville (1741-1764)

    Bébé est probablement le nain le plus célèbre de l'histoire de France. De Lorraine sûrement. Nous sommes au Siècle dit "des Lumières", à la cour de Lunéville où le nain Nicolas Ferry, né dans les Vosges en 1741, côtoie savants, philosophes, écrivains, artistes, politiques... Il y vécut comme courtisan jusqu'à sa mort.

    Nicolas Ferry attire la curiosité par son extrême petite taille à la naissance - 20 cm pour 400 g ! Stanislas le fit venir à Lunéville et notre nain ne quittera plus son royal protecteur, désormais dénommé "Bébé", faisant du même coup entrer ce surnom dans la langue française.

    A sa mort, Stanislas fera transférer son squelette au Jardin du Roy à Paris où Buffon l'érige sur un socle. Toujours conservé dans les collections du Musée de l'Homme, il est protégé au titre du patrimoine historique.

    A la lumière des nouvelles découvertes de restes humains fossiles de très petite taille, les auteurs réétudient dans cet ouvrage le squelette de Nicolas Ferry, nain harmonieux et bien proportionné dans ce nouveau contexte de connaissance de l'évolution humaine. Ils ont pu diagnostiquer la maladie de Bébé et prouvent qu'il possédait des zones cérébrales "non réduites". Un véritable phénomène que ce nain vosgien !

    L'ouvrage propose une promenade historique autour de la vie de Bébé à la cour de Lunéville mais également une étude enrichissante permettant de mieux comprendre le nanisme.

     

    ‡ "Bébé", un nain à la cour de Lunéville (1741-1764), Jean Granat et Evelyne Peyre, éditions L'Harmattan, 2018, 276 p., ill., 28 €.

  • 10 ans d'acquisitions révélées au Musée du château de Lunéville

    Au soir du 2 janvier 2003, un terrible incendie consumait le château de Lunéville, résidence des derniers ducs de Lorraine et de Bar, et son musée.

    Près de six cents œuvres emblématiques présentées au public disparaissaient alors dans les flammes. Plus de dix ans après le sinistre, vient le temps d'un premier bilan.

    Les efforts impressionnants engagés permettent de faire revivre le musée et de reconstituer ses collections, pour un nouveau projet ambitieux au cœur d'un site emblématique de l'histoire du duché de Lorraine.

    De page en page, le musée du château de Léopold propose au lecteur une promenade inédite à la découverte de ses récentes acquisitions : portraits, manuscrits, meubles, céramiques, livres et instruments scientifiques, autant d'objets d'art ou du quotidien qui transportent l'amateur et le curieux au XVIIIe siècle, dans cette si aimable cour de Lunéville. Ils racontent aussi le palais, ses jardins et ses occupants.

    Alors que l'édifice historique retrouve peu à peu son éclat, le musée renaît de ses cendres et révèle l'identité lorraine avec ses nouveaux trésors dans ce splendide catalogue.

     

    ‡ Musée du Château des Lumières - Lunéville. 10 ans d'acquisitions révélées, collectif, Serge Domini éditeur, 2017, 215 p., ill. (35 €).

  • Zoom sur le château des Lumières de Lunéville

    Voici un regard étonnant sur les détails du château de Léopold, sur la ville, sur les pierres et sur les objets qui ont fait l'histoire de la cité cavalière. Regard d'une photographe de talent associé à celui d'un historien passionné. Un beau voyage en images pour redécouvrir un site en pleine renaissance.

     

    ‡ Zoom sur le château des Lumières de Lunéville, Denise Bloch et Jean-François Tritschler, éditions Association d'idées, 2017, 109 p., ill. (29 €)

     

     

     

  • Lettres à Vauchoux l'ami de Stanislas

    Le chevalier de Vauchoux, Claude François Noirot, d'origine franc-comtoise, fut sans doute l'ami le plus intime de l'ex-roi de Pologne et duc de Lorraine et de Bar Stanislas Leszczynski.

    Ignorée ou mésestimée par les historiens, cette amitié était pourtant connue de leur vivant ; Stanislas traitait de "grands coquins" les gens qui médisaient de leur "noble passion italienne" et de cet "amy déclaré et recognu comme telle de tout le monde"...

    L'amitié du roi et du chevalier, ami, confident, agent et même ambassadeur matrimonial, a duré une soixantaine d'années, de la première guerre de Pologne à leur décès en 1766. Stanislas, assiégé dans Dantzig, écrivait à Vauchoux : "J'espère cependant un jour dans le temps plus tranquille qu'yl n'est présentement ici que si nous n'avons pas peu vivre ensemble nous nous rejoindrons pour mourir l'un avec l'autre".

    Cet ouvrage fait sortir pour la première fois de l'ombre le chevalier de Vauchoux à l'aide de près de quatre-vingt lettres inédites que Stanislas lui a écrites. C'est l'occasion aussi de révéler une image inhabituelle et peu flatteuse de l'ex-roi de Pologne : roi pleurnichard et quémandeur bien loin du monarque idéalisé par ceux qui veulent en faire un parangon du philosophe des Lumières. Enfin, l'intense activité que Vauchoux mena dans les démarches matrimoniales du roi de Pologne déchu éclaire d'un jour nouveau les intrigues qui ont abouti au véritable "hold-up" matrimonial que constitua le mariage de Marie Leszczynska avec Louis XV.

    Un ouvrage bienvenu qui vient fort opportunément compléter le portrait de Stanislas - trop souvent laudatif - alors que la Lorraine vient de célébrer le 250ème anniversaire de sa mort... et l'annexion de la Lorraine par la France !

     

    ‡ Lettres à Vauchoux l'ami de Stanislas, Serge Husson, éditions Gérard Louis, 2016, 203 p., ill. (20 €).

  • Nancy : "L'usurpateur" s'affiche en grand

    A l'occasion du 250ème anniversaire de l'annexion de la Lorraine et du Barrois par la France (1766-2016), la Ville de Nancy a fait réaliser par Jef Aérosol (?!) une vaste fresque sur le mur pignon du bâtiment jouxtant le jardin Godron : il s'agit de la reproduction de la statue de Stanislas, roi détrôné de Pologne et duc nominal de Lorraine et de Bar, après que la France ait dépossédé en 1737 le dernier duc héréditaire, François III de Lorraine.

  • Stanislas jardinier gourmand au château d'Haroué

    [ER]

  • Stanislas, roi jardinier et gourmand au château d'Haroué

    Le château d’Haroué accueille du 1er mai au 15 octobre l'exposition Stanislas roi jardinier et gourmand, dans une scénographie des couturiers parisiens Hubert de Givenchy et Philippe Venet.

    La princesse Minnie de Beauvau-Craon a voulu inscrire son château d’Haroué dans les célébrations du 250e anniversaire du rattachement de la Lorraine à la France. Elle a fait appel à ses amis, les deux grands couturiers Hubert de Givenchy et Philippe Venet, qui lui ont proposé de présenter le roi Stanislas sous l’angle de l’amateur de jardins et de bonne chère.

    Dès le vestibule, on est mis dans l’ambiance avec une présentation d’instruments de jardinage du XVIIIe siècle et, notamment, des brouettes d’époque. Mais, c’est au premier étage que la scénographie déploie tout son faste et sa magie car l’on découvre, dans les éclairages savamment réglés de Christophe Olivier, les maquettes des châteaux détruits de Stanislas : Chanteheux, pavillon et cascades de Lunéville et Commercy ou encore La Malgrange, telle qu’elle se présentait au XVIIIe siècle. Ces maquettes ont été réalisées à la demande d’Albert France-Lanord, en 1984, et restaurées par sa petite fille.

    Dans le salon central, avec son magnifique lustre de Baccarat, la silhouette de Stanislas, en tenue à la turque, accueille le visiteur. Grâce aux travaux de Jacques Charles-Gaffiot, les concepteurs de l’exposition ont pu recréer le salon de Stanislas à Lunéville. Un dessin aquarellé, figurant dans l’ouvrage du chercheur, a pu être agrandi aux dimensions de la pièce d’Haroué par Daniel Ridet, à qui l’on doit également la reproduction, sur le mur opposé, du fameux rocher aux automates de Lunéville. Le panneau de 12 m x 4,50 m est réellement impressionnant.

    Dans le salon Louis XVIII, sous le portrait du roi de France, est évoquée une autre passion de Stanislas : la chasse, avec des objets prêtés par le Musée de la chasse à Paris, notamment une dague dont le fourreau contient des couverts aux manches gainés de galuchat. Un collier de chien porte les armes de la duchesse de Mortemart. La princesse Minnie a installé dans une vitrine l’épée de connétable de Marc de Beauvau. Les plaisirs de la table flattent les papilles dans le salon doré décoré par Hébert. La Maison Lenôtre a fourni des reproductions de pâtisseries pour rappeler combien Stanislas était friand de douceurs et en particulier de baba au rhum. Mais, le clou de cette superbe exposition est, sans conteste, la salle où est installée l’importante maquette du potager du roi à Versailles. Elle résulte de la commande passée par Mme Mellon, l’épouse d’un riche banquier américain qui souhaitait financer la restauration du potager de Louis XIV. La femme du mécène a proposé qu’on commence par construire une maquette. Celle-ci était conservée dans les réserves du château et la princesse Minnie a pu en obtenir le prêt grâce à l’amitié qui la lie à Hubert de Givenchy, ancien président des Amis de Versailles. À ce titre, la conservation du château ne pouvait pas lui opposer de refus.

    Autre inédit : le décor qui entoure cette maquette. Grâce à l’agrandissement, par Daniel Ridet, des gravures montrant les sculptures de Girardon qui devaient orner toute une galerie du Louvre, on peut imaginer la magnificence de cette enfilade qui n’est restée qu’à l’état de projet.

  • Nancy : expo' sur 'Sciences et médecine au siècle de Stanislas'

  • Commémoration de l'annexion de la Lorraine et du Barrois par la France

    La Lorraine et tout particulièrement l'ancienne capitale ducale, Nancy, s'apprêtent à commémorer ces prochains mois le 250e anniversaire de l'annexion des duchés de Lorraine et de Bar par la France.

    Rappelons que, même si le processus de rattachement était entamé depuis bien longtemps par le jeu des alliances matrimoniales de nos ducs, les Lorrains de 1766 ne s'enthousiasmèrent pas à l'idée d'une telle réunion qui mettait un point final à l'indépendance de cet état "d'entre-deux".

    Stanislas fut le dernier "cheval de Troie" du roi de France qui permit la mainmise sur cette vieille Lotharingie tant convoitée par le royaume des lys...

  • Nancy : Stanislas vaut bien une messe pour les 250 ans de sa disparition

    Il y a 250 ans, le 23 février 1766, disparaissait Stanislas Leszczynski, ex-roi de Pologne et duc de Lorraine et de Bar, installé à la tête des duchés en 1737 par son gendre le roi Louis XV. A la mort de "Stanislas le Bienfaisant" la Lorraine est rattachée au royaume de France.

    Ce 23 février 2016, Nancy et la Lorraine se sont souvenus de la mort de Stanislas lors d'une messe célébrée par le Père Bombardier, de l'Oratoire Saint-Philippe Néri, en l'église Notre-Dame de Bonsecours à Nancy, mausolée de Stanislas et de son épouse, Catherine Opalinska.

    Le Saint Sacrifice a été commémoré en présence des autorités civiles, dont Laurent Hénart, maire de Nancy, André Rossinot, président du Grand Nancy, Philippe Richert, président de la région Est, et de l'ambassadeur de Pologne en France.

    [cliché ER]

  • Les O'Heguerty, francs-maçons et agents secrets à la cour de Stanislas

    Nobles et riches Irlandais, les O'Heguerty ont marqué de leur empreinte l'histoire de la Lorraine entre la fin du XVIIe et le XVIIIe siècle. Catholiques et francs-maçons, ils sont de fervents soutiens à la dynastie Stuart. Riches armateurs, économistes précurseurs du libéralisme, agronomes, écrivains, ils n'ont eu de cesse de s'approcher des sphères du pouvoir avec l'énergie des expatriés. Parce que les O'Heguerty s'exilèrent en effet en France, puis en Lorraine, à la suite du roi catholique Jacques II chassé du trône d'Angleterre par le protestant Guillaume d'Orange en 1688.

    Les générations successives n'auront qu'une obsession : ruiner l'Angleterre protestante, leur ennemie détestée. Dans la Lorraine du duc Léopold, de François II puis de Stanislas, les membres de cette famille irlandaise va continuer à comploter notamment depuis les loges maçonniques dans lesquelles ils sont particulièrement assidus. Leurs châteaux de Magnières et de Villey-le-Sec vont devenir, comme leur résidence parisienne, des pépinières d'intrigants, plaques tournantes des comploteurs jacobites (les partisans du roi Jacques II) pour la reconquête des îles britanniques.

    Cet ouvrage ouvre des pages méconnues de l'histoire de la Lorraine. C'est aussi l'histoire d'un clan sujet à des passions et des tensions internes.

     

    ‡ Les O'Heguerty. Francs-maçons et agents secrets à la cour de Stanislas, Jack Chollet, éditions Gérard Louis, 2015, 219 p., ill. (22 €).

  • Quand la Lorraine sera française

    En 1765, à Bauzemont, la famille Collin vit au rythme lent et régulier des travaux des champs. Une vie humble où les labours succèdent aux moissons et que seuls les couarails et les veillées hivernales semblent  venir égayer...

    A quelques lieues de là, le château de Lunéville baigne dans une ambiance de fin de règne. Stanislas Leszczynski, duc de Lorraine et de Bar, est maintenant très âgé. Autour de lui, les courtisans savent que sa disparition signera la réunion des duchés au royaume des lys. Aussi, lorsque la nouvelle se répand que le vénérable monarque a été victime d'un terrible accident, les événements se précipitent ; chacun veut comprendre, tous veulent accompagner le roi et duc Stanislas dans ses derniers instants.

    Pour les laboureurs de Bauzemont comme pour le personnel de la cour ducale, la mort de Stanislas sera alors l'occasion de rencontres, d'échanges et de quelques réflexions sur la Lorraine, sur son passé et son identité.

    A l'occasion du 250ème anniversaire de la réunion de la Lorraine à la France qui sera commémoré en 2016, Kévin Goeuriot signe ici un roman historique plein de vie et de couleurs, appuyé sur des sources archivistiques sûres qui en font un récit authentique, en prise avec la réalité historique de l'époque.

    Une belle ode à la Lorraine et à sa personnalité ! A lire pour se souvenir des derniers feux de notre Lorraine historique.

     

    ‡ Quand la Lorraine sera française, Kévin Goeuriot, éditions du Quotidien, 2015, 243 p. (18 €).

  • Les Cahiers du Château n° 9

    cahiers_9.jpgLes Cahiers du Château (de Lunéville) poursuivent leur petit bonhomme de chemin... Neuf opus déjà parus afin de mieux nous faire connaître l'histoire de ce château, de Lunéville et de la Lorraine de nos ducs.

    Ce numéro pour l'année 2014 propose une thématique autour du cheval. C'est bien connu, Lunéville est la "cité cavalière" par excellence ; le dossier des Cahiers nous rappelle que Lunéville et les chevaux filent une histoire d'amour vieille de cinq siècles !

    D'autres articles abordent également la place des chevaux dans la vie de la Lorraine à l'époque moderne avec l'académie des gentilshommes de Lunéville-Nancy (1699-1737), un haut-lieu de la culture équestre européenne ; les gendarmes rouges de Lunéville ; quand hommes et missives voyageaient à cheval ; un aperçu sur l'action équestre des ducs de Lorraine des temps modernes à 1737 ; l'équitation et les figures de manèges et d'écuries ; l'antichambre du duc à Lunéville ou la gloire équestre de la Maison de Lorraine.

    Les Cahiers font également le point sur les restaurations engagées au château de Lunéville et les collections du musée : la galerie du corps central, un pont entre passé et avenir ; un portrait inédit du nain de Stanislas, une exceptionnelle armoire marquetée entre dans les collections du musée.

    Le portrait du général Alexis L'Hotte (1825-1904) complète ce panorama sur la présence des équidés à Lunéville et le rôle des militaires dans le développement de l'art équestre. Enfin, un zoom sur le haras national de Rosières-aux-Salines et la filière équine en Lorraine clôt ce passionnant numéro.

     

    ‡ Les Cahiers du Château, n° 9, 2014, 67 p., ill. (9 €).

  • Le Tour de France en Lorraine les 11 et 12 juillet

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    Stanislas se prépare à accueillir le Tour de France !

    [cliché ER]

  • Les Cahiers du Château n° 8 : autour des jardins du château de Lunéville

    Les Bosquets de Lunéville : c'est sous cette appellation que nous connaissons le vaste parc qui s'ouvre au-delà de la terrasse du château de Léopold et qui se prolonge jusqu'à l'avenue de Lattre-de-Tassigny. Après les nombreuses études sur le château et son architecture, cet opus 2012 des Cahiers du Château rappelle les grandes heures des jardins aménagés par Stanislas ainsi que la vie des jardiniers et autres "mécaniciens" qui s'y s'activaient.

    cahier chateau 8.jpgAu sommaire :

    - le jardin du château

    - les "machines hydrauliques" de Philippe Vayringe

    - le Rocher

    - l'incroyable voyage des orangers de Lunéville

    - la mode des tulipes et des plantes à bulbe

    - le Palais de Flore : redécouverte du décor de la chambre de la duchesse de Lunéville

    - jardiniers d'hier : Yves des Ours et les Gervais

    - l'outillage des jardiniers au XVIIIe siècle

    - la rénovation du corps central du château

    - les Lorrains et les Habsbourg : du souvenir à la mémoire partagée

    - jardiniers d'aujourd'hui

    - la Pépinière royale de Nancy : de la promenade urbaine au parc public

     

    ‡ Les Cahiers du Château, n° 8, 2012 (9 €).

  • Le Couvent de la Reine

    lorraine,couvent,reine,marie leszczynska,stanislas,louis XV,versailles,compiègne,pierre fourier,alix le clerc,marie claire tihon,éditions du cerf,congrégation notre damePour diriger la maison d'éducation qu'elle désire fonder à Versailles, la reine Marie Leszczynska - épouse de Louis XV et fille du roi Stanislas, duc de lorraine et de Bar - choisit les soeurs de la congrégation de Notre-Dame du monastère de Compiègne. Et ce couvent développa de nombreux liens avec la Lorraine.

    La disparition de la reine en 1768 n'interrompt pas le projet que les princesses, ses filles, Adélaïde en particulier, ont à coeur de mener à bien. Six religieuses viennent de Lorraine rénover la communauté de Compiègne, de telle sorte qu'arrivent à Versailles, en octobre 1772, vingt-huit religieuses qui ont toutes opté pour la forme la plus stricte de la règle de leur fondateur, le Lorrain Pierre Fourier (1565-1640).

    Dans des bâtiments séduisants de beauté, construits pour elles par un autre Lorrain, Richard Mique, elles s'adonnent pendant 20 ans à l'éducation d'une soixantaine de pensionnaires et de centaines de petites Versaillaises.

    Quand, en octobre 1792, les lois implacables de la Révolution dispersent les communautés religieuses, ces soeurs restent unies et, la tourmente passée, créent à Versailles une nouvelle école, Notre-Dame du Grandchamp, d'où naîtront, après l'exil de 1904, d'autres écoles qui sont en quelque sorte les "filles" du Couvent de la Reine.

    Aujourd'hui, le prestigieux lycée Hoche occupent l'ancien couvent. Il redonne aux bâtiments, magnifiquement restaurés, leur destination première faisant ainsi perdurer l'oeuvre éducatrice de Marie Leszcynska.

    L'auteur, soeur Marie-Claire Tihon, membre de la congrégation des chanoinesses de Saint-Augustin, est l'auteur des biographies des deux cofondateurs de cette congrégation née en Lorraine : Saint Pierre Fourier (1997) et La Bienheureuse Alix Le Clerc (2004).

     

    ‡ Le Couvent de la Reine de Compiègne à Versailles, Marie-Claire Tihon, éditions du Cerf, 2012, 179 p., ill. (14 €).

  • Les expo's de l'été 2012 au château de Lunéville

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    ‡ Expo's pratique :

    > Château de Lunéville, espace d'exposition, escalier d'honneur nord

    > Tous les jours (sauf le mardi), 10h-12h / 14h-18h

    > Tarif entrée : 2 € / gratuit pour les moins de 26 ans

    > Renseignements : 03 83 76 04 75 ou www.chateauluneville.cg54.fr

  • Richard Mique, architecte du roi de Pologne Stanislas, de Mesdames et de Marie-Antoinette

    lorraine,richard mique,architecte,stanislas,marie antoinette,louis XVI,stanislas leszczynskiPierre de Nolhac trouvait que Richard Mique était "digne de plus de gloire". Muriel de Raïssac le qualifiait d'"oublier de l'Histoire" car, jusqu'à présent, aucun historien d'art ne s'était vraiment penché sur la carrière, la vie, l'oeuvre de cet architecte qui fut d'abord au service du roi de Pologne et duc de Lorraine et de Bar Stanislas leszczynski, puis après sa mort, à celui de sa fille la reine Marie Leszczynska qui lui commanda un couvent à Versailles. A la mort de la Reine, Madame Adélaïde reprit le projet de sa mère et le mena à bien ; c'est aujourd'hui le lycée Hoche.

    Marie-Antoinette lui confia l'aménagement de son Jardin Anglais à Trianon ainsi que des décors pour ses appartements à Versailles, au Petit Trianon, à Fontainebleau et à Saint-Cloud. Pour Mesdames, filles de Louis XV, il travailla dans leur domaine de l'Ermitage à Versailles, puis à Bellevue. Pour Madame Louise, il créa au couvent de Saint-Denis une ravissante chapelle néo-classique.

    La vie du lorrain Richard Mique est, à bien des égards, un roman avec l'apparition soudaine d'un faux frère qui lui créa beaucoup de déboires. A la Révolution, il se cacha près de Dol-de-Bretagne chez son gendre où il fut arrêté. Il mourut sur l'échafaud quelques jours avant la chute de Robespierre...

    L'auteur, Muriel de Raïssac (†), diplômée de l'Ecole du Louvre, a présenté sa thèse sur l'architecte lorrain Richard Mique, elle-même ayant des attaches familiales en Lorraine. Chargée de cours à l'Ecole du Louvre, elle fut également chargée de mission à la Direction du Patrimoine.

     

    ‡ Richard Mique. Architecte du roi de Pologne Stanislas Ier, de Mesdames et de Marie-Antoinette, Muriel de Raïssac, éditions Honoré Champion, 2011, 414 p., ill. (98 €).

  • Nancy : sur les traces de la première place Stanislas

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    [Est Républicain]

  • Messe pour le roi Stanislas et son épouse

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    Stanislas Leszczynski, roi de Pologne, duc de Lorraine et de Bar

     

    Une messe sera célébrée jeudi 23 février 2012 à 18h00

    en l'église Notre-Dame de Bon-Secours à Nancy

    pour le repos de l'âme de Stanislas,

    roi de Pologne,

    duc de Lorraine & de Bar (1737-1766),

    et de son épouse, Catherine Opalinska

     

     

    lorraine,nancy,stanislas,église,bonsecours,roi,pologne,duc de lorraine et bar,messe

    Catherine Opalinska

     

     

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    Vierge au manteau, Notre-Dame de Bon-Secours, Nancy, XVIe s.

  • Notre-Dame de Bonsecours de Nancy : le beffroi consolidé

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    [L'Est Républicain]

  • Les Cahiers du Château de Lunéville 2010 sont parus

    Publiés à l'occasion de la réception des travaux de la chapelle du château de Lunéville, le numéro 6 des Cahiers du Château est consacré principalement à son histoire, son origine et sa postérité.

    cahiers château lunéville.jpgLe lecteur découvrira également l'histoire de l'église Saint-Jacques de Lunéville, lieu de culte de la cour de Stanislas, la politique religieuse et les dévotions du duc Léopold, la religion du roi Stanislas, la musique à la cour de Lunéville au XVIIIe siècle.

    Le point sur les travaux de restauration du château est consacré à la renaissance des décors en gypserie de la chapelle. Un bilan provisoire de l'archéologie des châteaux qui se sont succédés sur le site de Lunéville est présenté par les archéologues de l'Inrap.

    Un peu décalé avec le thème de ce numéro, incursion dans l'histoire de mode féminine au Siècle des Lumières avec la garde-robe de la duchesse Elisabeth-Charlotte, épouse de Léopold.

    L'art religieux à Lunéville est observé à travers la synagogue à la fin du XVIIIe siècle et le trésor liturgique de la chapelle du château.

    Enfin, une demeure champêtre des environs de Nancy nous ouvre ses portes : le château de Bouzey à Laneuveville-devant-Nancy.

     

    >> Les Cahiers du Château, n° 6, 2010, collectif, Conseil général de Meurthe-et-Moselle, 67 p., ill. (9 €).

     

  • Nancy : rénovation de la Porte Stanislas

    Élément essentiel de l’ensemble architectural imaginé au XVIIIème siècle par Emmanuel Héré (1705-1763) pour le Duc Stanislas, elle clôt la superbe perspective offerte par la rue depuis la Place Stanislas.

     

    porte_stanislas.jpgEdifiée en 1752 avec des matériaux provenant de l'ancienne Porte Royale, située non loin de l'actuelle Porte Héré, elle marque les limites ouest de l’enceinte urbaine de l’époque. D’abord dénommée Saint-Stanislas en hommage au saint patron du Roi de Pologne, elle fut jugée instable et reconstruite à l'identique en 1762 par l'architecte Richard Mique (1738-1794). A la différence des portes de la ville de Charles III dont la vocation est défensive, la Porte Stanislas a avant tout une fonction ornementale. De style classique, elle propose trois ouvertures encadrées par des colonnes doriques et surmontées de trophées ou de bas reliefs représentant des divinités romaines. Sur la partie haute de la façade intérieure, quatre statues symbolisent les arts libéraux chers à Stanislas : la musique, l’architecture, la sculpture et la peinture. Un monument au riche décor qui a toute sa place dans l’ensemble d’Héré.

     

    La rénovation s'inscrit dans la volonté de la ville d'oeuvrer à la conservation et la mise en valeur de ses monuments historiques.

     

    Si la Porte Stanislas a déjà connu plusieurs ravalements c'est un travail en profondeur qui débute aujourd’hui, à l’image de la campagne ayant permis à la Porte Sainte-Catherine de retrouver tout son éclat. Nettoyage des parements et sculptures, remplacement ou restauration complète des parties dégradées, réfection des étanchéités, pose de protections sur les parties les plus exposées à l’érosion… Cette rénovation dans le respect des techniques du passé s’accompagnera d’une nouvelle mise en lumière avec un éclairage à la double philosophie : proche pour accentuer les éléments de décor et d’architecture, et plus lointain pour souligner la majesté du monument.

     

     

    Les différentes portes de la cité ducale

     

    > Porte de la Craffe (1390)

    C’est le seul vestige de la première grande enceinte de la ville.

     

    > Porte de la Citadelle (1598)

    Elevée sous le règne de Charles III, elle délimitait la Vieille Ville du faubourg des Trois Maisons.

     

    > Porte Saint-Nicolas (1618) et Porte Saint-Georges (1619)

    Leur vocation était de défendre la Ville Neuve de Charles III. L’architecte Marchal les a conçues selon les plans de l’ingénieur italien Stabili.

     

    > Porte Héré (Arc de triomphe, 1756)

    Signée par Emmanuel Héré et dédiée à Louis XV, elle s’inspire d’un arc impérial romain.

     

    > Porte Sainte-Catherine (1762) et Porte Stanislas (1762)

    Par ces deux ouvrages monumentaux, dus à l’architecte Richard Mique, Stanislas marque respectivement à l’est et à l’ouest les limites de “sa” ville.

     

    > Porte Désilles (1782)

    Edifiée en souvenir de la naissance du Dauphin, fils de Louis XVI, elle célèbre aussi l’alliance de la France et des Etats-Unis alors naissants.

  • Le général Alain Petiot, nouvel académicien de Stanislas

    Le général Alain Petiot a été élu en qualité de membre titulaire de l'Académie de Stanislas, prestigieuse académie nancéienne.

     

    général petiot.jpgAssocié correspondant de l'Académie de Stanislas depuis 2004, le général Alain Petiot vient d'être élu membre titulaire de la société savante. Né en 1943, à Cousances-les-Forges (Meuse), le général Petiot, que sa carrière a mené un peu partout en France et à l'étranger, est un meusien de cœur, puisqu'il réside aujourd'hui à Abainville, près de Gondrecourt-le-Château. Ancien élève du lycée Poincaré de Nancy, de l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr et de l'Ecole supérieure de Guerre, Alain Petiot a exercé des commandements dans différentes unités de l'Arme Blindée Cavalerie, en France et en Allemagne. Sa carrière en Europe a été interrompue par une affectation dans l'armée canadienne en qualité d'officier instructeur. Il a, par ailleurs, été chargé de différentes missions d'instruction dans l'armée française et, de 1994 à 1997, a occupé à Vienne, en Autriche, les fonctions de conseiller militaire de l'ambassadeur, chef de la représentation permanente de la France auprès de l'OSCE.

     

    Passionné d'histoire, Alain Petiot a profité de son séjour dans la capitale autrichienne pour fouiller les archives de la Maison de Lorraine. Le fruit de ses recherches a nourri deux ouvrages : « Au service des Habsbourg » (Editions Messène) et « Les Lorrains et l'Empire », un dictionnaire biographique de ces Lorrains qui ont essaimé dans l'empire des Habsbourg. Le général Petiot a terminé sa carrière comme chargé de mission dans les services du Premier Ministre et au ministère de la Défense à la délégation aux affaires stratégiques. Bien que de retour à la vie civile, les questions de stratégie et de géopolitique alimentent toujours sa réflexion. C'est d'ailleurs vraisemblablement sur ce thème que portera son discours de réception qu'il lira en juin 2010. Il l'attaquera sous l'angle éthique « Le soldat entre Dieu et César » : c'est-à-dire les problèmes de conscience personnelle face au devoir d'obéissance.

     

    Officier de la Légion d'honneur, officier de l'Ordre national du Mérite, Croix d'honneur de la Bundeswehr et titulaire de Meritorious service Medal des USA, le général Petiot a trois fils qui, tous, ont embrassé le métier des armes.

     

    Félicitations au nouvel académicien de Stanislas !

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 29.06.09]

  • "Turqueries et chinoiseries" au château de Lunéville

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