Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

art déco

  • Amalric Walter, maître de la pâte de verre

    Amalric-Walter.jpgArtiste talentueux mais trop modeste, Amalric Walter (1870-1959) est mort dans l'indifférence et a été totalement oublié par les biographes qui se sont surtout intéressés aux "grands" de l'Art nouveau et de l'Ecole de Nancy. Amalric Walter a pourtant porté l'art de la pâte de verre au plus haut niveau et contribué au renom de l'Ecole de Nancy dans le monde.

    Loin de n'être qu'un simple technicien talentueux comme certains l'ont affirmé, Amalric Walter a toujours été un concepteur, maîtrisant successivement l'idée, le dessin, le modelage, l'harmonie des couleurs et les finitions. Aucun verrier de l'Ecole de Nancy n'a maîtrisé comme lui l'ensemble du processus créatif, de la conception à l'objet fini.

    Son inspiration, nourrie de la nature et de la féminité, a donné naissance à des oeuvres d'une douceur exquise ou au contraire à des oeuvres plus contrastées. Collaborateur des frères Daum à Nancy, il est imprégné par l'Art nouveau et a ensuite adopté l'Art déco, oscillant parfois entre les deux styles.

    L'ouvrage est aussi un remarquable catalogue des oeuvres inédites de Walter.

     

    ‡ Amalric Walter, maître de la pâte de verre, François Le Tacon et Jean Hurstel, éditions Serpenoise, 2013, 150 p., ill. (30 €).

  • Rambervillers (88) : exposition "Les grès flammés de l'Art déco à nos jours"

    grès flammés.jpg

  • Val-et-Châtillon (54) : Jules Cayette à l'honneur

    cayette.jpg

    [ER]

  • "La Gazette Lorraine" hiver 2012-2013 est parue

    gazette 88.jpgLa Gazette Lorraine hivernale nous propose un intéressant sommaire qui ravira tous les Lorrains et amoureux de notre région. A découvrir :

    - l'ensemble Entheos

    - Poissons, une cité champenoise qui a appartenu au duché de Lorraine

    - la nyckelharpa, un instrument venu du froid

    - la Cité Radieuse de Briey, un autre monde

    - la légende de la Cendrillon lorraine

    - Cocteau à Metz : les vitraux de l'église Saint-Maximin

    - le label "Villes sanctuaires" : Saint-Nicolas-de-Port et Domremy sur les rangs ?

    - la Lorraine, berceau de l'Europe

    - Art Déco : l'Institut de formation en soins infirmiers

    - Les portes monumentales du Lunévillois

     

    A noter encore : La Gazette Lorraine nous annonce pour l'été la parution des deux derniers volumes sur la Renaissance en Lorraine "Meurthe-et-Moselle" et "Moselle", ainsi que le catalogue de l'exposition sur la ville de Charles III qui sera présentée au Palais du Gouverneur à Nancy.

     

    ‡ La Gazette Lorraine, n° 88, hiver 2012-2013 (5,50 € le numéro). A commander (ou abonnement 15 € pour un an, 25 € pour 2 ans) à : LA GAZETTE LORRAINE, 44 avenue du Château, 54600 VILLIERS-LES-NANCY.

  • Daum, l'âme des verriers

    daum.jpgEn 2009, le livre Daum, du verre et des hommes paraissait et faisait l'unanimité de la critique, tant des spécialistes et amateurs d'art que des anciens verriers, maîtres et ouvriers. Aujourd'hui cet ouvrage a pratiquement disparu des librairies.

    Une nouvelle édition, enrichie et différentes, s'est imposée car, au fil de rencontres parfois fortuites, d'autres documents et témoignages ont été collectés ; il eut été dommage d'en priver les passionnés.

    De 1875 à 1986, l'auteur balaie les cinq générations qui ont créé, développé et dirigé l'entreprise. Il suit le parcours des maîtres verriers, artistes et collaborateurs ayant oeuvré dans les différents ateliers. Il invite le lecteur à une promenade poétique à travers l'Art Nouveau, l'Art Déco, l'Art des formes libres et la pâte de verre. Il fait également découvrir cette ville de Nancy qui accueillit de nombreux exilés alsaciens-lorrains arrachés à leur terroir au lendemain de la guerre de 1870.

    Cette seconde version, plus proche du souhait initial de l'auteur, apporte d'autres éclairages. Elle s'attarde notamment sur la période allant de 1945 à 1986, la plus récente, à la fois passionnante et bouleversante.

    Passionnante car elle connut de nombreuses innovations et se distingua par la collaboration d'artistes atypiques et renommés comme Dali et César, mais aussi de jeunes talents comme l'arrière-petit-fils d'Antonin Daum dans les années 1980. Bouleversante car elle sonna la fin des verriers traditionnels, ceux de la halle qui maniaient si élégamment la canne en perpétuant un savoir-faire millénaire.

    Daum, l'âme des verriers recèle des textes plus riches et une iconographie grandement inédite. Puissiez-vous encore rêver et aimer un peu plus ces hommes qui ont tout donné pour que les pièces qu'ils ont façonnées émerveillent et suscitent l'émotion, celle que les mots ne parviennent pas à traduire tant elle vous époustoufle.

     

    ‡ Daum, l'âme des verriers, Patrick-Charles Renaud, éditions Vent d'Est, 2012, 368 p., ill. (24 €).

  • François-Théodore Legras, verrerie artistique et populaire française

    legras.jpgAlors que Gallé, Daum et d'autres verriers lorrains étaient peints et repeints par des livres aussi parfaits que leurs oeuvres de verre, Legras était un vase cassé en mille morceaux. Beaucoup étaient repérés et reconnus par les spécialistes du verre : les bouteilles, les catalogues, les vases Montjoye, les coupes gravées étaient autant de ces morceaux, mais aucune synthèse n'existait.

    Avec cet ouvrage, le vase est brillamment et scientifiquement reconstitué. D'une part, Legras est désormais un être en chair et en os, parti de ses Vosges natales et devenu "l'empereur" de Saint-Denis. Il a même retrouvé son vrai prénom, François-Théodore (encore méconnu de certains grands musées ou spécialistes qui l'appellent toujours Auguste). D'autre part, la globalité de son oeuvre prodigieusement éclectique est passée à la fois au peigne fin et sous l'oeil de l'observateur documenté et faisant preuve de recul.

    Au fil des pages, le lecteur est transporté de l'Art nouveau à l'Art Déco. A travers ce vaste panorama photographique, ces répertoires et le catalogue raisonné qui l'enrichissent, il pourra dominer à son tour la production du maître de la verrerie populaire autant qu'artistique, et qui rayonna de l'Europe à la Turquie et aux Amériques.

    Empire verrier aux bases certes fragiles - les verreries Legras disparurent au lendemain de la Grande Guerre -, les vestiges archéologiques et artistiques des "Legras" parviennent cependant encore aujourd'hui à émouvoir, à passionner et à émerveiller.

    Un splendide ouvrage qui fera autorité auprès des amateurs et amoureux de la verrerie artistique et qui, surtout, redonne toutes ses lettres de noblesse à ce Vosgien et à son oeuvre créatrice.

     

    ‡ François-Théodore Legras. Verrerie artistique et populaire française, Marie-Françoise et Jean-François Michel, Dominique et Jean Vitrat, Deux-Ponts Plurimedia Productions, 2012, 380 p., ill. (75 €).

  • Schneider. Les enfants d'une oeuvre

    lorraine,charles schneider,verrier,art nouveau,art déco,epinay sur seine,nancy,sarregueminesAu début du XXe siècle, à Epinay-sur-Seine, en région parisienne, le Lorrain Charles Schneider (1881-1953) s'impose comme maître verrier après avoir fait son apprentissage chez le nancéien Daum. Issu de l'Ecole de Nancy, il s'affranchit de cette esthétique dont il maîtrise tous les aspects. Lors de l'Exposition de 1925, ses audacieuses créations deviennent rapidement un des symboles de l'Art Déco.

    Après la seconde guerre mondiale, avec ses deux fils, Charles Junior et Robert-Henri, naissent de nouvelles oeuvres, ouvrant la voie au Studio Glass.

    Par passion et amour de l'art, trois collectionneurs, Barlach Heuer, artiste et mécène, Laurence et Jean-Pierre Serre, antiquaires, unissent leurs trésors de verre signés "Schneider", "Le Verre Français", "Charder" pour les présenter dans l'exposition itinérante Schneider. Les enfants d'une oeuvre au musée de Sarreguemines (jusqu'au 28 mai), puis au musée de Conches. Le catalogue de l'exposition nous livre toute la richesse et la variété de la production de Charles Schneider et de ses fils.

    Barlach Heuer nous livre son testament d'artiste, à son image : sensible et éclairé, fragile et enflammé. Son fils Tomas Heuer, photographe, s'est laissé guider par ces oeuvres de verre et nous les fait redécouvrir à la source de leur inspiration originelle.

     

    ‡ Schneider. Les enfants d'une oeuvre, collectif, éditions Choses et Autres Choses, 2012, 190 p., ill. (48 €).

  • Sarreguemines (57) : expo "Schneider, les maîtres du verre"

    exposition schneider.jpg

  • Les frères Muller, magie des vases

    muller.jpgRichesses des couleurs, élégance des formes, originalité des techniques, diversité des motifs et décors, chaque vase est imaginé, conçu, réalisé comme une oeuvre d'art. Le génie d'Henri, Désiré et Eugène Muller réside bien dans une recherche permanente quasi obsessionnelle d'esthétique et de perfection.

    Cet ouvrage est destiné à tous les passionnés de la production Art Nouveau et Art Déco de ces maîtres verriers qui oeuvrèrent à Lunéville de 1895 à 1952.

    Chacun y trouvera, à travers de multiples photographies, planches de catalogues, détails de signatures et descriptions techniques, un précieux compagnon pour apprécier la magie des vases créés par les frères Muller.

     

    >> Les frères Muller. Magie des vases, Benoît Tallot, éditions Serpenoise, 2010, 151 p., ill. (32 €).

     

  • La Gazette Lorraine n° 73 est parue

    gazette lorraine 73.jpg

     

    Revue du patrimoine et de l'environnement en Lorraine, La Gazette Lorraine vous propose ce trimestre :

     

    > L'énigme des Trois lièvres

    > Traditions : les artistes des rues et Les couleurs du cirque

    > Gastronomie : la soupe d'orties

    > Dossier : quand les écorces racontent l'arbre

    > Patrimoine : le sculpteur de l'An II

    > Art Déco : la pharmacie du Point Central à Nancy

    > Architecture : Le Corbusier à Saint-Dié

    Et les habituelles rubriques qui font la richesse de cette revue sympathique.

     

    >> Contact : gazelor@club-internet.fr

     

  • La dynastie Guingot s'expose à Epinal

    expo guingot.jpg

     

    Le Musée départemental d'Art Ancien et Contemporain d'Epinal retrace une des plus belles pages de la vie artistique des Vosges du XXe siècle, en évoquant dans cette exposition la dynastie d'artistes vosgiens Louis, Henri et Mercédès Guingot.

     

    Leurs six décennies de création nous restituent l'Art Nouveau à Nancy avec Louis Guingot, l'inventeur du camouflage militaire ; l'Art Déco avec Henri Guingot, le sculpteur, qui fut également le créateur du musée international de l'image à Epinal ; la gravure et le dessin figuratif de l'après-guerre avec Mercédès Guingot.

     

    >> Exposition au Musée départemental d'Art Ancien et Contemporain d'Epinal, 1 place Lagarde, jusqu'au 20 avril tous les jours de 9h à 12h30 et de 13h30 à 18h, fermée les dimanches matins et les mardis.

    >> édition d'un catalogue (32 €)

    >> Conférences autour de l'expo :

    - L'Art Nouveau, par Roselyne Bouvier, professeur et historienne de l'art à Epinal : lundi 9 mars à 18h

    - Les artistes et le camouflage, par Renaud Bouchet, historien de l'art : lundi 16 mars à 18h

    - Henri Guingot, le sculpteur et le conservateur, par Philippe Bata : lundi 30 mars à 18h

    >> Entrée gratuite jusqu'à 16 ans