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Notre histoire - Page 79

  • Nancy, la ville révélée

    ville revélée.jpgA la fin du XVIe siècle, en pleine période Renaissance, l'oeuvre majeur du duc de Lorraine Charles III est la création de la Ville Neuve et la transformation de Nancy en une capitale au rayonnement européen.

    Pour bien comprendre le changement radical qui s'opère alors, il suffit  de se représenter Nancy cent ans plus tôt, offrant l'image d'une petite ville médiévale de quelques milliers d'habitants seulement, enserrée dans son enceinte, et de la comparer au Nancy du début du XVIIe siècle, capitale d'un duché indépendant, fière, remarquée et rayonnante.

    C'est cette formidable aventure que racontent l'exposition La ville révélée, présentée au Palais du Gouvernement, et ce catalogue qui l'accompagne.

    De précieux documents d'archives, mais aussi des reconstitutions totalement inédites (tel le plan-relief de la ville en 1611) faisant appel aux technologies les plus modernes (Nancy au début du XVIe en 3D), permettent de comprendre comment Nancy a ainsi pu grandir, puis évoluer au fil des siècles.

    Le temps a fait son oeuvre... D'où la nécessité, pour les nancéiens et les visiteurs, de mieux connaître cette histoire et de découvrir, au coeur d'un des plus vastes secteurs sauvegardés de France, un patrimoine que chacun côtoie sans bien souvent avoir conscience de son importance, de sa qualité et de son originalité.

     

    ‡ Nancy, la ville révélée, Alain Barbillon et René Helter (dir.), hors-série de La Gazette lorraine, 2013, 87 p., ill., cartes (12 €).

  • Val-et-Châtillon (54) : les objets cultuels présentés lors des Journées du Patrimoine

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    Calice, XVIe s., Lorraine.

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    [Est Républicain]

  • Nancy : messe pour le colonel Bastien-Thiry le 11 mars pour le 50e anniversaire de son exécution

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    Lieutenant-colonel Jean-Marie Bastien-Thiry (1927-1963).

     

    L'association Mémoire des Lorrains nous prie de communiquer : 

    Messe pour le repos de l'âme

    du colonel Jean-Marie Bastien-Thiry

    fusillé le 11 mars 1963

    lundi 11 mars à 18h30

    chapelle du Sacré-Coeur

    65 rue Maréchal Oudinot à Nancy

  • La saga des Habsbourg

    habsbourg.jpgS'il est une dynastie qui incarne l'Europe, c'est bien celle des Habsbourg. La prodigieuse destinée de cette illustre famille commence au XIe siècle en Suisse et prend son véritable essor en 1273 lorsque le comte Rodolphe de Habsbourg, à la surprise générale, est élu empereur du Saint Empire romain germanique.

    Le 11 novembre 1918, le descendant de Rodolphe, Charles Ier de Habsbourg-Lorraine, signe à Schonbrünn sa renonciation à la couronne impériale d'Autriche.

    Durant sept siècles, les Habsbourg ont dominé une grande partie de l'Europe, du Proche-Orient et de l'Amérique du Sud. Le conquérant Charles Quint, la réformatrice Marie-Thérèse, François-Joseph, son épouse la mythique Sissi et Zita, la souveraine du devoir épouse de Charles Ier, sont autant de figures de cette exceptionnelle famille qui a marqué l'Histoire.

    Leur disparition marque l'écroulement de tout un monde, mais leur nom reste porteur de rayonnement artistique, de grandeur politique et d'identité européenne. Une dynastie qui donna aussi une âme à l'Europe.

    Jean des Cars, spécialiste des grandes dynasties d'Europe et de leurs plus illustres représentants, a consulté les archives publiques et privées, visité tous les hauts lieux de la famille et recueilli le témoignage de l'impératrice Zita et de l'archiduc Otto de Habsbourg, le fidèle ami de la Lorraine. Une saga intimement liée à la Lorraine depuis le mariage du duc François-Etienne avec Marie-Thérèse en 1736.

    Un ouvrage qui devrait passionner les Lorrains qui, on le sait, restent attachés sentimentalement aux Habsbourg, en témoigne leur engouement pour le récent mariage de Christoph de Habsbourg-Lorraine à Nancy, descendant du dernier empereur Charles d'Autriche.

     

    ‡ La saga des Habsbourg, Jean des Cars, éditions Perrin, coll. Tempus, 2013, 586 p. (11 €).

  • La Mothe

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    Vue de la cité fortifiée lorraine de La Mothe-en-Bassigny (XVIIe s.)

     

    Nous proposons à nos lecteurs une évocation de l'ancienne cité lorraine de La Mothe par André Hallays. Cet article est paru dans Le Pays Lorrain & Le Pays Messin de 1912.

    La Mothe.pdf

  • "La Barrette de Saint-Pierre" de Nancy de mars 2013

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    Sa Sainteté Benoît XVI, pape émérite.

     

    Dans le cadre de l'Année de la Foi, nous proposons à nos lecteurs de découvrir le bulletin paroissial de mars édité par la Communauté latine attachée à l'église Saint-Pierre de Nancy :

    La Barrette St-Pierre Nancy mars 2013.pdf

    On peut s'abonner par voie postale à La Barrette de Saint-Pierre des Latins en adressant une demande à abbefh@gmail.com 

     


    Vous pourrez également lire l'homélie donnée par l'abbé Husson lors de la messe d'action de grâce pour le pontificat de Benoît XVI, célébrée en l'église Saint-Pierre jeudi 28 février, à l'occasion du dernier jour du souverain pontificat du pape :

    Homélie messe action de grâce Pontificat Benoît XVI.pdf


    [plus d'info sur www.eglise-st-pierre-nancy.fr]


  • Naissance de Messaoud V au 1er RTir d’Epinal

    Le 4 février dernier au parc du château d’Épinal s’est produit l’événement attendu depuis deux ans : Mabrouka, compagne de Messaoud IV, mascotte du 1er régiment de tirailleurs (1er RTir), a donné naissance à un superbe bélier mérinos.

    messaoud-v.jpgLe petit et sa mère se portent à merveille. À l’issue d’une période de sevrage de deux mois, Messaoud V rejoindra le régiment pour y suivre une année d’apprentissage de la fonction de mascotte régimentaire, le temps pour ses cornes de faire leur apparition. C’est à compter de l’été 2014 que Messaoud V aura la lourde tâche d’apporter la « baraka » au 1er régiment de tirailleurs d’Épinal. Messaoud IV, quant à lui, bénéficiera d’une retraite bien méritée après sept années durant lesquelles il aura brillamment représenté le régiment.

    Le bélier, le bouc et le mouflon constituent les mascottes traditionnelles des tirailleurs nord-africains. Recrutés principalement parmi les bergers et les montagnards d’Afrique du Nord, ceux-ci considéraient ces animaux comme symboles de puissance, de détermination et de virilité, autant de qualités essentielles du guerrier.

    La mascotte avait également pour fonction essentielle de leur apporter la « baraka », la chance au combat. À cet effet, le nom de Messaoud signifie « le chanceux ». Héritier des 47 régiments de tirailleurs nord-africains depuis sa recréation en 1994, le 1er RTir perpétue ainsi cette tradition au travers de Messaoud.

    Longue vie à Messaoud V ! 

    [Source : Ministère de la Défense / Armée de Terre]

  • Lorrains, partagez vos archives vidéos avec l’INA !

    memoires-partagees.jpgVous avez une vidéo d’archive qui parle de la vie en Lorraine ? Un trésor audiovisuel « fait maison » et que vous souhaitez partager ? Participez à l’opération « Mémoires Partagées » en Lorraine !

    Lancée lundi 25 février à Nancy par l'Institut National de l'Audiovisuel (INA), en association avec la Ville de Nancy et le Centre Image Lorraine (C.I.L.), cette opération inédite vise à collecter les films amateurs utiles à la mémoire collective.

    Les documents audiovisuels sélectionnés feront partie intégrante du patrimoine audiovisuel français et seront consultables par tous sur ina.fr ainsi que sur la chaîne Ina Mémoires partagées éditée par l’INA sur Dailymotion.

    A Nancy, les meilleurs documents feront l’objet d’une restitution le vendredi 7 juin 2013 dans le cadre des manifestations Renaissance Nancy 2013 intitulées « Moments d'Inventions », dont l'INA est l'un des partenaires.

    [source : Ville de Nancy]

  • Gaston d'Orléans, prince de la liberté

    gaston d'orleans.jpgFils d'Henri IV, dont il a pris le carractère enjoué, frère de Louis XIII, enfant chéri de sa mère Marie de Médicis, Gaston d'Orléans (1608-1660) considérait Richelieu comme un tyran et ne se privait pas de le faire savoir. Héritier du trône jusqu'à la naissance de Louis XIV, il a pu ainsi apparaître comme un recours. Ce prince baroque, indocile, protégeait dans son entourage des penseurs de tous horizons et de toutes confessions. Un temps, il gouverne le royaume avec Mazarin et Anne d'Autriche, aligne les victoires militaires et contribue à pacifier la France jusqu'à la Fronde par un sens remarquable de la concertation et de la négociation.

    Gaston d'Orléans est particulièrement cher aux Lorrains puisqu'il épousa en 1632 Marguerite de Lorraine, soeur du duc Charles IV dont il partageait le caractère fantasque. Et surtout son opposition féroce au cardinal de Richelieu qui avait promis d'exterminer la race lorraine...

    Jean-Marie Constant brosse dans son livre le portrait d'un homme vivant et viveur, habité d'une grande foi et en phase avec nos réflexions contemporaines par sa pensée politique en faveur d'un monde libre, qui se montre attentif aux déshérités en pleine crise économique et sociale. Son échec, renforcé par une historiographie sans cesse contraire à la vérité de cet homme, éclaire un moment de l'histoire de France - et de la Lorraine -, quand il était encore possible de choisir une autre voie que la centralisation autoritaire du pouvoir.

    L'auteur, Jean-Marie Constant, est professeur émérite à l'Université du Maine et président de la Société d'études du XVIIe siècle.

     

    ‡ Gaston d'Orléans, prince de la liberté, Jean-Marie Constant, éditions Perrin, 2013, 442 p. (24 €).

  • Perspectives 2013 au Cercle d'études locales de Contrexéville

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    [Vosges Matin]

  • Préparation du Centenaire : Les Vosges et la guerre de 14-18

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    [Vosges Matin]

  • Proverbes lorrains de Damas-et-Bettegney (88)

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    Paysans au XIXe siècle.

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    [source : Le Pays Lorrain, 1911]

  • Des plaques de fonte pour les sites Renaissance de Nancy

    lorraine,nancy,porte saint georges,renaissance,plaque,fonte,saint gobain pont a mousson,plan,claude de la ruelle,1611Ce dimanche 24 février, municipalité nancéienne et mécènes ont officiellement dévoilée l’une des 19 plaques de fonte incrustées dans le sol pour indiquer les édifices remarquables de la Renaissance lorraine.

    La société Saint-Gobain Pont-à-Mousson a réalisé et offert ces plaques qui reprennent le plan de Nancy de Claude de La Ruelle, dessiné en 1611. Un clou de bronze doré situe le positionnement sur le plan. Chaque plaque s’accompagne d’un pupitre sur lequel est présentée l’histoire du site visité.

    Désormais, les Nancéiens, les Lorrains et les touristes de passage pourront se repérer grâce à ces plaques de fonte plantées, de manière pérenne, Porte de la Citadelle, Porte de la Craffe, devant l’église des Cordeliers, rue de Guise, place de l’Arsenal, devant la basilique Saint-Epvre, place Vaudémont, place de la Carrière, bastion de Vaudémont, rue des Dominicains, près de la cathédrale-primatiale et place de la Croix-de-Bourgogne.

    [cliché : ©H&PB]


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    Nancy : début des travaux sur la Porte Saint-Georges

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  • Renaissance Nancy 2013 : "Nancy et le Concile de Trente"

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    ‡ Plus d'info sur isr.comego.fr 

  • Jeanne d'Arc en son siècle

    bouzy.jpgN'a t-on pas tout écrit sur Jeanne d'Arc ? Et bien, selon Olivier Bouzy, il reste encore à progresser dans la compréhension de son époque. Et puis de nouveaux documents sont encore découverts régulièrement sur ce XVe siècle qui vit naître et agir notre héroïne et sainte nationale.

    Pour clore l'année du 6e centenaire de la naissance de Jeanne, Olivier Bouzy s'intéresse à son univers, à son époque, à son siècle. Pour comprendre Jeanne d'Arc et le ressort de son action, il faut rappeler le contexte politique de son épopée, la réintégrer dans ce XVe siècle trop souvent négligé. Grâce à des études récentes sur le prophétisme, la guerre ou la société médiévale, la démarche de la paysanne de Domremy s'éclaire.

    L'auteur s'appuie aussi sur de nouvelles archives (livre de comptes, minute française des interrogatoires de Jeanne...) et place la combattante exaltée au coeur de la guerre de Cent Ans. Il répond ainsi à toutes les questions concernant son vécu, sa culture, sa foi, ses ambitions. Bref, il fait revivre Jeanne d'Arc en son siècle.

    Olivier Bouzy est docteur en histoire médiévale et travaille au Centre Jeanne-d'Arc à Orléans.

     

    ‡ Jeanne d'Arc en son siècle, Olivier Bouzy, éditions Fayard, 2013, 316 p. (20 €).

  • Les droits de l'abbaye de Mureau à Liffol-le-Grand

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    [L'Abeille]

  • Darney (88) : le Soldat de 1870 rectifie sa tenue

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    [Vosges Matin]

  • Des Lorrains publient

    Deux auteurs lorrains, deux ouvrages sur des thématiques bien différentes. 

    meletta.jpgCédric Meletta, nancéien né en 1973, docteur ès lettres, publie chez Perrin la première biographie de Jean Luchaire, membre de la "gauche bobo" des années Trente rallié à la collaboration active avec l'Allemagne nazie. "Il était veule, faible, corrompu, beau, généreux" selon Simone Signoret qui fut l'amie de la fille de Luchaire, Corinne. Né en 1901 à Sienne (Italie), dans un milieu universitaire et artistique de haut vol, il avait tout pour réussir. A 20 ans, il tâte de la diplomatie sous l'aile d'Aristide Briand. A 26, il fonde le mensuel Notre Temps où collaborent Mendès France et Brossolette. Cet enfant chéri de l'entre-deux-guerres est adulé du Tout-Paris des arts, du spectacle et de la politique. En 1930, ce militant prosémite et antifasciste rencontre Otto Abetz. Commence alors une lente dérive vers l'Allemagne qui le conduira, par conviction pacifiste et par intérêt bassement matériel, à toutes les complaisances. En 1940, Luchaire fonde Les Nouveaux Temps, organe phare de la presse collaborationniste, et devient le patron de la presse sous l'Occupation. Titulaire à Sigmaringen d'un fantomatique commissariat à l'Information, Luchaire est fusillé en février 1946 à 45 ans.

    Cédric Meletta nous offre une biographie limpide abreuvée aux meilleures sources (les sources archivistiques et la bibliographie représentent un tiers de l'ouvrage !). Pour découvrir une époque trouble où les collaborateurs n'étaient pas toujours ceux que l'Histoire, revue par les médias contemporains, veut bien nous présenter...

    ‡ Jean Luchaire. L'enfant perdu des années sombres, Cédric Meletta, éditions Perrin, 2013, 450 p. (24,90 €).

     

    lentz.jpgThierry Lentz, universitaire messin, ancien professeur à l'Université de Nancy-2 et à la faculté de droit de Metz, aujourd'hui directeur de la Fondation Napoléon, est "le" spécialiste de l'épopée napoléonienne.

    Son dernier ouvrage est consacré au Congrès de Vienne. De novembre 1814 à juin 1815, entre Restauration et Cent-Jours, se tient dans la capitale autrichienne la plus grande réunion diplomatique de l'histoire, destinée à réorganiser une Europe bouleversée par vingt-deux ans de guerres. Dans cette machinerie de 300 délégations, le Français Talleyrand, représentant des vaincus, su manoeuvrer avec maestria. Mais le congrès reste, pour la France, un mauvais souvenir. Thierry Lentz raconte l'événement avec ses fêtes et ses spectacles, mais évalue aussi l'importance de ses rebondissements, analyse ses décisions et leurs conséquences. C'est le premier livre qui embrasse le Congrès de Vienne dans toutes ses dimensions.

    ‡ Le Congrès de Vienne. Une refondation de l'Europe, Thierry Lentz, éditions Perrin, 2013, 385 p., ill. (24 €).

     

     

  • 97ème anniversaire de la mort du Colonel Driant

    Nancy a commémoré ce samedi 23 février le 97ème anniversaire de la mort du colonel Emile Driant, tué à l'ennemi à Verdun le 22 février 1916.

    Nancy_97e anniv colonel Driant_23.02.13 001.jpgOfficier de carrière, il était le gendre du général Boulanger. Il avait démissionné de l'armée à la suite du sectarisme des gouvernements de la IIIe République qui faisait la chasse aux militaires catholiques, puis avait entamé une carrière d'écrivain.

    Il fut élu député de Nancy avant de reprend le service au début de la Première Guerre mondiale. Il meurt à Verdun, au Bois des Caures, à la tête des 56e et 59e bataillons de chasseurs le 22 février 1916.

    Des gerbes ont été déposées au pied de la plaque commémorative apposé place Colonel-Driant à Nancy, à deux pas de la porte Saint-Georges, par les autorités civiles et militaires en présence des représentants des associations patriotiques et des porte-drapeaux.

    Préfigurant les commémorations et rétrospectives organisées pour le centenaire du début de la Première Guerre mondiale en 2014, une exposition temporaire d'objets et de documents en lien avec Driant et la Grande Guerre dans les environs de Nancy accompagne cette cérémonie dans les locaux des associations patriotiques, place Driant, jusqu'au 24 février inclus (entrée libre).

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    lorraine,nancy,colonel driant,grande guerre,bataille de verdun,verdun,bois des caures,1916,rossinot

    [clichés ©H&PB]

  • Le maréchal Bazaine coupable ou victime ?

    Bazaine.jpgLe maréchal Bazaine n'a pas bonne réputation. De nos jours encore, ce patronyme résonne dans l'esprit du plus grand nombre comme un synonyme de traîtrise. C'est qu'en dépit d'une requête en révision de la part de son fils Alphonse, le maréchal n'a pas eu droit à une réhabilitation à la Dreyfus...

    Tous les malheurs de la France qui a connu la chute du Second Empire en 1870 reposerait  sur les épaules d'un seul homme, depuis la capitulation de Metz jusqu'à la défaite française, entraînant la perte de l'Alsace-Lorraine ? C'est ce que le conseil de guerre s'est appliqué à démontrer tout au long du procès du marchal.

    Cependant, l'analyse des témoignages, notamment ceux des messins annexés, la partialité évidente des principaux acteurs du procès, le tout comparé à l'attitude de François Achille Bazaine sur le terrain depuis août 1870 jusqu'à la capitulation de Metz le 27 octobre de la même année, montrent à l'évidence une volonté en haut lieu  de faire du maréchal un bouc émissaire bien commode en la circonstance.

    Alors, le maréchal Bazaine coupable ou victime ? Jeanne Vincler tente de le réhabiliter en laissant parler les témoins du temps. A charge et à décharge. Au lecteur de se faire une opinion...


    ‡ Le maréchal Bazaine coupable ou victime ?, Jeanne Vincler, éditions Serpenoise, 2013, 159 p., ill. (15 €).

  • Plombières-les-Bains (88) : un comité de soutien pour sauver l’église Saint-Amé

    L'église Saint-Amé de Plombières-les-Bains prend eau...  à l'intérieur et à l'extérieur ! Au-delà de la boutade thermale, le constat est alarmant : l’église Saint-Amé est en danger.

    eglise plombieres.jpgCe patrimoine architectural et spirituel du XIXe siècle bâti grâce aux subsides de l’empereur Napoléon III, et pour lequel se sont investis tant de Plombinoises et Plombinois, ne doit pas disparaître.

    Soucieux de préserver cet édifice, un comité de soutien se met en place. Créé à l'initiative d'un groupe de personnes volontaires et animées du désir de sauvegarder et valoriser le patrimoine religieux de la cité thermale, ce comité a pour objectif de sauvegarder l'église, d’éviter sa fermeture et de hâter les travaux de réhabilitation en particulier sa mise hors d'eau.

    Un appel est  lancé afin d'obtenir un maximum d'adhésions pour que ce comité soit représentatif. Aucune cotisation n'est sollicitée.

    Une souscription via la Fondation du Patrimoine de Lorraine est envisagée dès que la commune, maître d'ouvrage, aura programmé les travaux.


    ‡ On peut adhérer gratuitement à ce comité en imprimant (ou recopiant) le bulletin ici Soutien Eglise Plombières-les-Bains.pdf

  • La corne d’élan de l’abbaye Saint-Arnoul de Metz

    En décembre 2012, les conservateurs du Rijksmuseum (Musée d'Amsterdam consacré aux beaux-arts, à l’artisanat et à l’histoire), informaient leurs collègues du Musée de la Cour d’Or – Metz Métropole, d’une incroyable découverte faite dans leurs réserves : une corne d’élan sculptée, objet médiéval lié à Metz et que l’on pensait disparu.

    Corne d'elan St-Arnoul Metz.jpgSelon la tradition rapportée par les historiens de Metz, cette corne d’élan sculptée ornait la chapelle du monument funéraire de l’empereur carolingien Louis le Pieux dans l’abbaye Saint-Arnoul de Metz. Elle s’y trouvait au titre des curiosités composant les trésors d’églises à l’époque médiévale, aux côtés d’un olifant en ivoire aujourd’hui conservé au Musée national du Moyen Âge. La provenance de cet étonnant objet est insigne, puisque l’église éponyme reçut la sépulture de plusieurs membres de la famille carolingienne.

    lorraine,metz,musée de la cour d'or,corne d'élan,saint arnoul,abbaye,louis le pieuxLa corne d’élan est mentionnée dans le catalogue de l’exposition Le chemin des reliques. Témoignages précieux et ordinaires de la vie religieuse à Metz au Moyen Âge, qui s’est tenue au Musée en 2000, année de l’acquisition d’un coffret-reliquaire en os de cétacé qui faisait également partie du trésor de Saint-Arnoul. A cette date la localisation de la corne d’élan n’est pas connue et c’est en 2012 que la trace de cet objet prestigieux est ainsi retrouvée. Ses re-découvreurs sont venus à Metz en décembre pour partager cet événement, communiquer le résultat des examens scientifiques qu’ils ont pu effectuer et recueillir les avis de spécialistes de l’ivoire et de l’histoire médiévale messine sur cet objet à l’histoire mouvementée.

    Au gré de pérégrinations multiples, la corne d’élan s’était retrouvée dans plusieurs collections privées parisiennes : vendue plus de 8 000 francs avec la collection Paguet à Drouot en 1867, elle passe en 1874 dans la collection du diplomate Alexandre Basilewsky via l’antiquaire parisien Henri Delange. Le rachat par le tsar Alexandre III de Russie en 1884 de la collection Basilewsky explique que l’objet ait intégré le musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg, qui le vend à Fritz Mannheimer au début des années 1930. La collection de ce dernier échoit enfin au Rijksmuseum, mais la corne d’élan n’a encore jamais été exposée, et pas davantage publiée a fortiori parce qu’elle était jusqu’à récemment considérée comme un faux. A partir du 13 avril 2013, date de réouverture du Rijksmuseum, elle sera exposée au Musée, parmi les plus belles pièces médiévales de la collection du musée hollandais, qui pourrait un jour prêter l’objet au Musée de la Cour d’Or.

    Le bois d’élan est de grande taille (52 x 79 cm) et sculpté sur son pourtour du côté convexe ainsi que sur sa racine et ses cinq andouillers. Le décor sculpté est d’inspiration végétale (rinceau de vignes) et animale (lions, serpents, dragons et créatures hybrides). Les récentes analyses au carbone 14 ont donné une datation entre 900 et 1025, ce qui paraît tôt eu égard au style de la sculpture pouvant évoquer un travail de la fin du XIe ou du début du XIIe siècle ; cela signifierait une décoration de la corne d’élan un à deux siècles après la mort de l’animal. Réapparu à nos yeux, cet objet atypique suscite autant d’admiration que de questions, relatives en particulier à son origine : le matériau renvoie à une provenance nordique, et la sculpture peut être rapprochée de l’art des régions du Rhin ou d’autres régions de l’Europe.

    Quels peuvent être les liens éventuels avec la Lorraine, et quelle fonction la corne d’élan avait-elle au sein du trésor de Saint-Arnoul ? Existe-t-il des sources documentant l’objet avant le XIXe siècle ? Les recherches en cours apporteront peut-être un jour une réponse à ces énigmes.

    [source : Musée de la Cour d’Or – Metz Métropole | clichés : corne d'élan et coffre-reliquaire de Saint-Arnoul]

  • Charmes (88) : le patrimoine local partenaire de Renaissance Nancy 2013

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    [Vosges Matin]

  • Vaudémont (54) : Journée d’études « Murs et enduits de la maison rurale lorraine » samedi 16 mars

    bleurville maison 18e s.jpgEn partenariat avec Maisons Paysannes de Lorraine, le Comité d'Histoire Régionale de Lorraine organise une journée d’études « Murs et enduits de la maison rurale lorraine » le samedi 16 mars à l’Auberge de la Colline à Vaudémont.

    Programme de cette journée :

    - 09H00 : Accueil

    - 09H15 : L’usage du mortier de chaux dans le bâti monumental aux XIe-XIIIe siècles en Lorraine par Cédric MOULIS, ingénieur d’études, Pôle archéologique – Université de Lorraine  

    - 10H00 : Le mur médiéval et moderne en contexte domestique, configurations lorraines par Ivan FERRARESSO, archéologue à l’INRAP

    - 10H45 : Vivre l’architecture en couleur : enduits extérieurs et décors peints. Quelques exemples en Lorraine XVIe-XIXe par Mireille-Bénédicte BOUVET, directeur du Service régional de l’Inventaire général du patrimoine culturel – Nancy

    - 11H30 : Le torchis, origine de ce matériau, qualités et techniques de mise en œuvre par Gilbert SOMEIL, entrepreneur en maçonnerie

    - 12H15 : Déjeuner libre, possibilité de déjeuner sur place (18 € par personne hors boisson, à réserver sur le coupon-réponse, à régler sur place)

    - 14H00 : Les matériaux de construction du XXe siècle : l’apport des deux reconstructions par Jean-Yves HENRY, Ingénieur, Service régional de l'Inventaire général du patrimoine culturel (Nancy)

    - 14H45 : Connaissance et restauration des murs, enduits et pierres de taille des maisons rurales lorraines par Jean-Gabriel MACAIRE, entrepreneur en maçonnerie

    - 15H30 : Visites à Vaudémont par Cédric MOULIS

    - 16H30 : Fin de la rencontre

    [cliché : Bleurville (88), ferme, XVIIIe s., © base Mérimée, Ministère de la Culture]

     

    ‡ L’inscription à cette journée est gratuite. Renvoyez le coupon réponse par mail à chr@lorraine.eu pour vendredi 8 mars : Coupon réponse Journée Murs et enduits de la maison lorraine.pdf

  • Les habitants de Remiremont en 1698

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    [Vosges Matin]

  • Robécourt (88) : 2013 à l'ancienne fonderie de cloches

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    [L'Abeille]