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finances

  • François de Wendel, l'argent et le pouvoir

    Gérant de la puissante entreprise sidérurgique lorraine fondée par ses ancêtres, président du Comité des forges, régent de la Banque de France, propriétaire du Journal des débats, député puis sénateur de Meurthe-et-Moselle, François de Wendel (1874-1949) s’est trouvé pendant trente ans au carrefour des milieux d’affaires et des cercles gouvernementaux. Il a été aussi, dans les grandes polémiques de l’entre-deux guerres, le symbole vivant et mythique des « deux cents familles ».

    À partir de la somme de ses papiers, en particulier des 10 000 pages de ses carnets inédits, confrontés à l’ensemble des autres sources accessibles, publiques et privées, Jean-Noël Jeanneney dissipe bien des légendes et rétablit la vérité d’une influence politique : affrontements et compromis franco-allemands, finances électorales, « mur d’argent » funeste au Cartel des gauches, querelles autour du « franc Poincaré », rachat du Temps par le monde patronal, montée des ligues, réactions des industriels au Front populaire et au régime de Vichy…

    Voici une contribution essentielle à la connaissance des rapports compliqués de l’argent et du pouvoir dans la France contemporaine et une fenêtre ouverte sur la Lorraine entre IIIe République et la Libération.

     

    ‡ François de Wendel. L'argent et le pouvoir, Jean-Noël Jeanneney, CNRS éditions, coll. Biblis, 2019, 668 p., 14 €.

  • 5 à 10 % des églises pourraient être vendues, détruites ou abandonnées d’ici à 2030

    église,vente,paroisse,diocèse,collectivité locale,finances,criseFaute d’argent et de fidèles, les diocèses et collectivités locales n’hésitent plus à vendre leur patrimoine religieux. 5 à 10 % des édifices pourraient être vendus, détruits ou abandonnés d’ici à 2030. Selon l’Observatoire du patrimoine religieux (OPR), la France compte près de 100 000 monuments (en moyenne 2,5 par commune), à 95 % catholiques et dont environ 45 000 sont des églises paroissiales. 5 à 10 000 édifices sont menacés dans les 15 prochaines années. Après 6 mois sans utilisation pour le culte une église peut perdre son affectation. Or, les curés de campagne, en charge de dizaines d’églises ne pourront bientôt plus courir de l’une à l’autre.

    Les collectivités territoriales - propriétaires d’environ 40 000 églises - sont en crise. Quant à l’Église (qui possède les 5000 restantes), elle connaît une situation financière délicate : moins de fidèles, c’est moins de finances. Or, la maçonnerie, la toiture, l’électricité et le chauffage, sont à rénover régulièrement. Sans parler de la restauration des œuvres.

    Benoît de Sagazan, fondateur d’un site spécialisé sur le patrimoine religieux, recensait fin 2012  14 églises et 20 chapelles à vendre en France. Patrice Besse, gérant d’une agence immobilière dédiée aux demeures de caractère, anticipe un essor des ventes d’édifices religieux. Selon lui, « les diocèses céderont un quart à la moitié de leurs églises d’ici à 20 ans ». Quant aux mairies, elles devraient vendre 5 % de leurs biens, soit plus de 2000 monuments, en seulement cinq ans.

    Une seule solution pour éviter cette perspective funeste : venir prier dans les églises et y célébrer le plus souvent la Sainte Messe !

    [source : Riposte catholique]