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vendée

  • Le miroir sans retour

    Hiver 1832. Le curé d'Orly est brusquement appelé au chevet de l'ancien maire, Valentin Chévetel, agonisant.
     
    S'engage alors entre les deux hommes un invraisemblable et rocambolesque échange durant lequel Chévetel s'accuse des plus sordides trahisons et des plus basses manipulations pour anéantir la contre-révolution en Bretagne, la chouannerie, et assassiner son chef, le marquis de La Rouërie, héros de la guerre d'indépendance américaine et ami de Washington.
     
    Véritable thriller historique, fondé sur des faits authentiques, ce récit, fait de rebondissements stupéfiants, révèle la face obscure de certains révolutionnaires, et non des moindres (Danton, Marat, Robespierre...), animés des plus vils sentiments (jalousie, veulerie, cupidité...), et permet de mieux appréhender cette période clé de l'histoire de France, idéalisée de nos jours par certains et décriée par d'autres.
     
    Reynald Secher, docteur ès lettres, Paris IV-Sorbonne, spécialiste de la résistance face au totalitarisme, est connu du grand public pour ses ouvrages : Le génocide franco-français (Perrin), La Vendée-Vengé (Perrin) et Vendée : du génocide au mémoricide (Le Cerf), ses bandes dessinées et ses films historiques. Il est l'auteur du concept de "mémoricide".
     
     
    ‡ Le miroir sans retour, Raynald Secher, éditions du Rocher, 2018, 328 p., 21,90 €.

  • La grande histoire des guerres de Vendée

    Qui mieux que l'auteur de La Cause du peuple et directeur de la chaîne Histoire pouvait mettre en mots et en images la guerre emblématique de la Contre-Révolution ? Patrick Buisson, avec une belle préface de Philippe de Villiers, a réalisé de bout en bout ce superbe album qui comprend quelque 150 illustrations, dont de nombreuses méconnues ou inédites : tableaux, gravures, drapeaux, vitraux, emblèmes, armes et objets éclairent un texte original et enlevé qui fait une large place à des mémoires et témoignages contemporains.

    Appuyé sur une masse de documents issus de l'historiographie des guerres de Vendée, cette remarquable synthèse illustrée de ces guerres de l'Ouest se double d'une analyse qui met un point final aux deux "écoles" historiques qui s'opposèrent sur les causes et les conséquences de cette guerre civile. Le génocide perpétré par les républicains est définitivement établi.

    Un album de la mémoire qui n'oublie pas le rôle joué par le Lorrain Jean-Nicolas Stofflet, général de l'armée catholique et royale, l'enfant de Bathelémont.

     

    ‡ La grande histoire des guerres de Vendée, Patrick Buisson, éditions Perrin, 2017, 270 p., ill., préface de Philippe de Villiers (29 €).

     

  • Nancy (54) : "La Rébellion" à l'affiche du ciné-club de la paroisse Notre-Dame de Lourdes

  • Nouvelle histoire des guerres de Vendée

    En écho à la journée hommage à Jean-Nicolas Stofflet qui s'est déroulée à Bathelémont début avril, nous avons le plaisir de vous présenter un ouvrage paru chez Perrin qui revisite ce conflit vendéen dans lequel s'engagea corps et âme notre compatriote Stofflet.

    Les guerres de Vendée, qui courent de 1793 à 1832, ont suscité l'émulation de bien des historiens. Il s'agit d'une guerre civile, la plus sanglante qu'ait connue la France depuis les guerres de Religion au XVIe siècle. La plus féroce jusqu'à nos jours. Faute de mieux, on les a appelées ainsi, car l'épicentre en était le département de la Vendée, mais elles se sont répandues ensuite, touchant presque tout l'Ouest.

    L'ambition des auteurs a été d'en proposer une nouvelle lecture qui ne désigne pas les « méchants » pour mieux exalter les « bons ». Les historiens royalistes favorables aux Vendéens ont joué sur la victimisation pour mieux apitoyer leurs lecteurs. Les historiens républicains jacobins ont minimisé les souffrances des vaincus, souligné leur sauvagerie, pour mieux exalter l'héroïsme des Bleus...

    Les guerres de Vendée ont coûté la vie à plusieurs dizaines de milliers de Français. Si les atrocités se rencontrent dans les deux camps, le plus inquiétant est l'apparition d'une idéologie exterminatrice dans les rangs républicains. Des hommes à Paris (Robespierre, Couthon, Barère...), sur place (Carrier, Turreau, Francastel...) ont trempé dans ce processus sans précédent. Ils l'ont décidé, appliqué et se sont félicités des résultats. Ce fut là comme le péché originel, matriciel, de la République française. Les régimes totalitaires du XXe siècle y puisèrent argumentaires et méthodes.

    Un ouvrage pour ne pas oublier.

     

    > Nouvelle histoire des guerres de Vendée, Jean-Joël BREGEON et Gérard GUICHETEAU, éditions Perrin, 2017, 380 p. (23,90 €).

  • Bathelémont (54) : journée d'hommage à Jean-Nicolas Stofflet

    Retour sur la journée d'hommage à Jean-Nicolas Stofflet qui s'est déroulée le 1er avril à Bathelémont (54), village natal de Stofflet, organisée par les Vosges royales.

    Après la messe dite à la mémoire de Jean-Nicolas Stofflet, un dépôt de gerbe a eu lieu devant le monument érigé à la mémoire de Stofflet, sur le site de l'ancien moulin natal.

    Une série de conférences a ponctué cette journée : Serge Husson s'est exprimé sur l'enfance et la jeunesse de Jean-Nicolas à Bathelémont, puis Reynald Secher s'est penché sur l'action de ce garde-chasse devenu général des armées vendéennes, enfin, Marion Sigaut a développé ses recherches sur le populicide vendéen.

    Une librairie proposait de nombreux ouvrages de Jean-Marie Cuny, Serge Husson, Marion Sigaut, Reynald Secher et d'autres auteurs.

    [cliché : courtoisie des Vosges royales]

  • Bathelémont (54) : journée Jean Nicolas Stofflet le 1er avril 2017

  • Conférence de Raynald Secher à Nancy : "Vendée : guerre civile ou génocide ?"

  • Bathelémont (54) : Journée Jean-Nicolas Stofflet le 1er avril 2017

    Au programme :

    10 h 30 - Messe pour le repos de l'âme de Jean-Nicolas Stofflet et des victimes des guerres de Vendée

    11 h 35 - Fleurissement des plaques commémoratives et du monument à l'emplacement du moulin natal de Stofflet par les Vosges royales et l'association Vendée Militaire

    12 h 00 - Ouverture de la librairie (jusqu'aux conférences) – visite du village et ses sites

    12 h15 - Déjeuner débat avec Reynald Secher, historien et écrivain et Dominique Lambert de la Douasnerie, Président de la Vendée Militaire. Sur le thème : Les guerres de Vendée : du mensonge officiel à la réalité historique

    14 h 30 – Présentation des écrivains présents et séance de dédicaces avec Serge Husson, Reynald Secher, Dominique Lambert de la Douasnerie, Jean-Marie Cuny, Marion Sigaut...

    15 h 00 - Conférence de Serge Husson, spécialiste de l'histoire locale : Jean-Nicolas Stofflet en Lorraine – Enfance, jeunesse

    15 h 30 - Conférence de Dominique Lambert de la Douasnerie : Nicolas Stofflet, chef de paroisse et général vendéen

    16 h 30 - Pause, librairie, dédicaces

    16 h 45 - Conférence de Reynald Secher : Chouannerie et Vendée

    18 h 00 - Librairie, dédicaces

     

    ‡ Compte-tenu du nombre limité de places aux conférences, il est vivement recommandé de réserver rapidement en adressant un courriel à : lesvosgesroyales@gmail.com  ou par téléphone au 03 29 30 18 46

    Pour le déjeuner-débat (22,50 €) : réservation obligatoire avant le 10 mars (seulement 30 couverts encore disponibles).

  • Pour Dieu et le Roi avec Stofflet

    Ce petit ouvrage est avant tout l'histoire d'un brave parmi les braves, d'un Lorrain parti sur les terres vendéennes afin de combattre pour son Dieu et son souverain, histoire racontée avec simplicité aux enfants. Il s'agit de l'histoire du général Nicolas Stofflet.

    Dans ce livre s'exprime la voix du peuple de Vendée derrière un général venu de Lorraine qui, lui-même, était issu du peuple. Peuple et hommes de guerre savaient, comme leurs généraux, défendre avec légitimité une famille, une ferme, un village, un prêtre. Ils n'étaient pas particulièrement aguerris au métier des armes, mais ils étaient animés d'une grande foi et d'une grande sincérité.

    Pour Dieu et le Roi avec Stofflet transmet aux jeunes générations un esprit, une foi, une conviction qui furent ceux partagés par Nicolas Stofflet, mort sous les balles de la république pour avoir trop aimé son pays, son Dieu et son roi.

    La Lorraine et la Vendée commémorent cette année le 220ème anniversaire de la mort de Nicolas Stofflet. Ce modeste ouvrage veut en rappeler le souvenir.

     

    ‡ Pour Dieu et le Roi avec Stofflet, Brigitte Lundi, éditions Les Petits Chouans, 2015, 77 p., ill. (12 €). Disponible sur www.petits-chouans.fr

  • Bathelémont (54) : une plaque pour Jean-Nicolas Stofflet, général de l'armée catholique et royale

    [ER]

  • Le crâne de Jean-Nicolas Stofflet doit-il revenir à Bathelémont, son village natal ?

  • Histoire des guerres de Vendée (1793-1832)

     

    Des causes - la Constitution civile du clergé, la levée en masse décrétée par la Convention, l'exécution du roi Louis XVI et la Terreur - à l'ultime révolte conduite sous l'égide de la duchesse de Berry au début de la Monarchie de Juillet, la grande et la petite histoire des guerre de Vendée nous est racontée par un maître.

    Emile Gabory est en effet l'auteur d'une monumentale histoire des guerres de Vendée parue en sept volumes, synthétisée ici en un seul afin de rendre cette vaste étude très accessible au grand public.

    Un ouvrage à lire afin de se souvenir du plus grand génocide franco-français jamais reconnu par la république.

     

    ‡ Histoire des guerres de Vendée 1793-1832, Emile Gabory, éditions Perrin, 2015, 305 p. (21 €).

  • Remplissez les églises et les crèches se défendront elles-mêmes !

    "Notre grandeur s’est construite de front avec la construction de nos églises, de nos cathédrales ; notre déchéance se fera avec la construction des mosquées.

    crèche.jpgLe mouvement a rapidement pris de l’ampleur. Pour les plus médiatisées d’entre elles, celle de Béziers, la crèche de la Nativité, dite de Robert Ménard, son maire, puis la crèche du Conseil général de Vendée dont l’installation a été suspendue par ordre du tribunal de Nantes.

    Très vite, la mobilisation générale (sur internet seulement) pour la défense de nos us, de nos coutumes, de nos traditions, de notre culture, de notre histoire, de nos valeurs, etc. Des pétitions ont circulé, rapidement signées ; des groupes Facebook se sont constitués, aussitôt « likés » ; des articles rédigés, vite partagés, commentés à profusion ; des tweets d’orfraie composés, immédiatement retweetés.

    Et pendant ce temps-là, les églises sont restées vides.

    Et pendant que les églises sont restées vides, les mosquées sont restées, comme il se doit, remplies. Pleines. À craquer. Débordantes. Occupant les rues et les ruelles, les boulevards et les places publiques. Crédibles.

    Et alors que les mosquées ne désemplissent pas, les églises restent vides, colonisées de temps en temps par des grévistes de la faim, des réfugiés, des demandeurs d’asile qui iront plus tard grossir les régiments des fidèles dans les mosquées. Puis ces églises redeviendront vides. Froides. Comme un Lazare qui n’arrive plus à ressusciter.

    Et puis les églises vides sont désacralisées, déchristianisées, comme le sol qui s’islamise sous leurs fondations. « Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Église. » L’Église, communauté des chrétiens. La pierre est devenue argile et les églises sont détruites ou transformées en centres culturels, en hôtels. Bon pour l’économie locale. Pour le tourisme aussi.

    Et puis les églises se rempliront à nouveau. Pleines. À craquer. Débordantes. Parce que transformées en mosquées. Fières. Arrogantes.

    « Le christianisme, et le catholicisme plus précisément, n’est pas n’importe quelle religion pour la France, c’est la religion qui a fait la France, depuis 1500 ans, depuis le sacre de Clovis. Ce n’est pas n’importe quelle religion, ce n’est pas le judaïsme, ce n’est pas le protestantisme, ce n’est pas l’islam », disait récemment Éric Zemmour. Le christianisme, c’est aussi la parole du Christ, issue des Évangiles. À redécouvrir. Et Zemmour de conclure par une phrase de Chateaubriand : « Si vous chassez le christianisme, vous aurez l’islam. »

    Notre grandeur s’est construite de front avec la construction de nos églises, de nos cathédrales ; notre déchéance se fera, conquis, avec la construction des mosquées.

    J’oubliais. Remplissez vos églises et vos crèches se défendront d’elles-mêmes."

    [Pierre Mylestin | Boulevard Voltaire]

  • Nancy : conférence de Raynald Secher sur les guerres de Vendée le 13 mars

    vendée.JPG

    Le Lorrain Jean-Nicolas Stofflet durant les guerres de Vendée.

     

    CONFÉRENCE

    par Raynald Seicher

     Les guerres de Vendée : Génocide ? Mémoricide ?

     

     Mercredi 13 mars 2013 à 20h30

     au Lycée Saint-Sigisbert à Nancy

    (entrée rue Hermite, parking dans la cour)

     

    Reynald Secher est historien, universitaire et auteur de « La Vendée-Vengé : le génocide franco-français », Presses universitaires de France, 1986 et « Vendée : du génocide au mémoricide : Mécanique d’un crime légal contre l’humanité », Éditions du Cerf, 2011.

    Les guerres de Vendée et l’extermination des Vendéens (1793-1794) ne sont pas seulement un délicat objet de connaissance historique mais aussi et surtout un grave enjeu de mémoires qui dure depuis plus de deux siècles.


    Participation financière : 5 €

    Gratuit pour les adhérents, les lycéens et les étudiants

  • Nicolas Haxo, un général vosgien en Vendée

    haxo.JPGDoit-on se réjouir qu'un vosgien ait participé au génocide vendéen durant la Révolution ? Telle est la question qui habite l'esprit à la lecture de l'ouvrage sur le général Nicolas Haxo. Au-delà de cette interrogation et des excès de la Révolution de 1789, le livre de Yannick Guillou brosse un intéressant portrait de Nicolas Haxo.

     

    Né en 1749 à Etival, à quelques lieues de Saint-Dié, Haxo s'engage à 18 ans dans le régiment de Touraine-Infanterie. A son retour à la vie civile, il obtient une charge au bailliage de Saint-Dié. Pendant la Révolution, il renonce à une carrière politique et s'engage à nouveau dans l'armée du Rhin à la tête des volontaires du 3ème bataillon des Vosges avec lequel il participe au terrible siège de Mayence, gagnant à cette occasion en 1793 son grade de général.

     

    Envoyé en Vendée pour combattre l'armée catholique et royale, en novembre 1793, Haxo reçoit l'ordre de battre le chevalier de Charette, l'un des chefs de l'armée vendéenne. Sans relâche, Haxo harcèlera les insurgés. Mais son acharnement lui sera fatal : Haxo perd la vie en mars 1794 dans le combat des Clouzeaux, près de La Roche-sur-Yon. Sa fin est entourée d'incertitudes : s'est-il suicidé face à ses assaillants, quelle est la date exacte de sa mort, où est-il inhumé ? L'ouvrage de Yannick Guillou lève le voile sur toutes ces questions. L'auteur a bénéficié des archives de la famille mis à la disposition par les descendants du général Haxo actuellement installés aux Etats-Unis.

     

     

    ‡ Nicolas Haxo, un général vosgien en Vendée à la poursuite de Charette, Yannick Guillou, Edhisto éditions, 2009, 290 p., ill. (21 €).

     

    ‡ Plus d'infos et commande possible sur le site des éditions Edhisto : www.edhisto.eu

  • Vendée, du génocide au mémoricide

    vendée.jpgVingt-cinq ans après la publication de son livre Le Génocide franco-français : la Vendée-Vengé, Reynald Secher, grâce à la découverte aux Archives nationales de documents totalement inédits, démontre, preuves à l'appui, que le génocide de la Vendée a bien été conçu, voté et mis en oeuvre personnellement par les membres du Comité de salut public et par la Convention, et que l'armée et l'administration n'ont fait qu'exécuter les ordres.

    Afin d'échapper à leurs responsabilités et de masquer la logique idéologique et politique qui menait inéluctablement la République jacobine au génocide, ces criminels et leurs héritiers politiques (communistes, nazis) ont nié les faits, imposé à la nation leur auto-amnistie et une impunité générale. Ils ont ainsi perpétré un second crime, celui de mémoricide, qui, par un renversement pervers, a désigné les victimes vendéennes comme bourreaux et transformé les bourreaux jacobins en victimes.

    A ce premier scandale s'en est ajouté un second. ces bourreaux ont bénéficié de toutes les faveurs et des honneurs de l'Etat, tandis que les victimes et leurs descendants, traumatisés, ont été réduits au silence et en permanence persécutés, se retrouvant ainsi exclus d'une citoyenneté qui leur revenait de droit.

    Raynald Secher, docteur ès Lettres, écrivain, scénariste, est l'auteur du concept de mémoricide, quatrième crime de génocide.

     

    ‡ Vendée, du génocide au mémoricide, Reynald Secher, éditions du Cerf, 2011, 444 p., ill. (24 €).

  • Le chevalier de Pange

    chevalier de pange.jpgIls étaient six frères. Ils aimaient la poésie, le théâtre, la musique. Ils rêvaient de liberté et de justice. La Révolution les a séparé.

    Alors que Louis de Pange se fait tuer pour Dieu et le Roi en Vendée, François de Pange soutient la République. Quand André Chénier monte à l'échafaud, Marie-Joseph Chénier siège avec Robespierre à la Convention. Avec eux, nous revivons les derniers éclats de la monarchie et les fureurs de l'enfantement d'une nouvelle France.

    Cette fresque romanesque et tragique s'attache particulièrement au destin du plus jeune. Issu d'une vieille famille lorraine, François de Pange passe son enfance et sa jeunesse au sein de la haute société parisienne. A vingt-quatre ans, engagé dans les événements révolutionnaires, il affirme avec force la souveraineté de la Nation avant de dénoncer les abus commis en son nom.

    Le poète André Chénier et Germaine de Staël ont aimé le chevalier de Pange qui, malgré les désillusions et les épreuves, conservera jusqu'au bout l'amour de la justice, le courage et la générosité.

     

    ‡ Le chevalier de Pange ou la tragédie des frères, Edith de Pange, éditions Serpenoise, 2011, 369 p., ill. ( 27 €).

  • Nicolas Haxo, un général vosgien en Vendée

    haxo.jpgDoit-on se réjouir qu'un vosgien ait participé au génocide vendéen durant la Révolution ? Telle est la question qui habite l'esprit à la lecture de l'ouvrage sur le général Nicolas Haxo. Au-delà de cette interrogation et des excès de la Révolution de 1789, le livre de Yannick Guillou brosse un intéressant portrait de Nicolas Haxo.

    Né en 1749 à Etival, à quelques lieues de Saint-Dié, Haxo s'engage à 18 ans dans le régiment de Touraine-Infanterie. A son retour à la vie civile, il obtient une charge au bailliage de Saint-Dié. Pendant la Révolution, il renonce à une carrière politique et s'engage à nouveau dans l'armée du Rhin à la tête des volontaires du 3ème bataillon des Vosges avec lequel il participe au terrible siège de Mayence, gagnant à cette occasion en 1793 son grade de général.

    Envoyé en Vendée pour combattre l'armée catholique et royale, en novembre 1793, Haxo reçoit l'ordre de battre le chevalier de Charette, l'un des chefs de l'armée vendéenne. Sans relâche, Haxo harcèlera les insurgés. Mais son acharnement lui sera fatal : Haxo perd la vie en mars 1794 dans le combat des Clouzeaux, près de La Roche-sur-Yon. Sa fin est entourée d'incertitudes : s'est-il suicidé face à ses assaillants, quelle est la date exacte de sa mort, où est-il inhumé ? L'ouvrage de Yannick Guillou lève le voile sur toutes ces questions. L'auteur a bénéficié des archives de la famille mis à la disposition par les descendants du général Haxo actuellement installés aux Etats-Unis.

     

    >> Nicolas Haxo, un général vosgien en Vendée à la poursuite de Charette, Yannick Guillou, Edhisto éditions, 2009, 290 p., ill. (21 €).

    >> Plus d'infos et commande possible sur le site des éditions Edhisto : www.edhisto.eu