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Vosges - Page 76

  • Saône Lorraine fait le bilan

    bureau Saône lorraine Bulgnéville 19.03.04.jpgLe conseil d'administration de l'association Saône Lorraine se réunit samedi 31 octobre à Châtillon-sur-Saône afin d'examiner un ordre du jour copieux :

    - bilan des activités 2009

    - préparation de la journée du 13 mai 2010 consacrée à l'anniversaire des 30 ans de Saône Lorraine

    - les voyages Saône Lorraine 2010

    - les manifestations 2010

  • 411ème foire de Poussay

    Elle sera plus imposante que jamais ! Rendez-vous les 24 et 25 octobre.

     

    foire de poussay.jpgLa mairie de Poussay, c'est un peu le Pentagone de l'Ouest vosgien, on cogite pendant des mois sur des plans de bataille. Georges Garnier est le « Clausewitz » de la troupe municipale qui organise chaque année la foire du village. Le placier officiel de cette manifestation, qui se déroule ce week-end, trace à la règle et au crayon de papier les 1.300 emplacements réservés aux exposants de la troisième plus grosse foire de l'Hexagone. La feuille de papier au format XXL est clouée sur un tableau rectangle en bois maintenu par un gros pied métallique. Seule concession au progrès : quelques coups de feutre fluo rose encadrent certaines zones du champ de foire qui couvre 22 hectares.

     

    Pour l'instant, il est hors de question d'informatiser ce plan. Jean Demard ne veut pas en entendre parler : « Sur un écran informatique, on ne verrait plus rien, le champ de foire est tellement grand, comment pourrait-on distinguer les petits stands des camelots ? Et puis, travailler au crayon de papier, cela nous permet d'être très réactifs, jusqu'au dernier moment, on peut changer de place tel ou tel exposant. »

     

    La commune de Poussay, n'a même pas de site Internet pour promouvoir l'événement. Le premier des Porsuavitains ne ferme pas complètement la porte à cette idée : « C'est vrai, toute l'année, on reçoit deux ou trois coups de téléphone par jour à la mairie concernant la foire. La plupart du temps, ce sont des exposants. Si l'on crée un site dédié aux réservations, on se coupe d'une des forces essentielles de la foire : le contact humain. Et puis, nous animons tout de même en collaboration avec une radio locale, un blog... »

     

    Cette façon de faire artisanale ne nuit en rien au développement de la foire dont on fête ce week-end la 411ème édition.

     

    La foire de Poussay n'a pas besoin d'être boostée par des campagnes de marketing dernier cri. L'événement se suffit à lui-même, 45.000 visiteurs sont attendus ! Ce week-end, la foire devrait battre tous les records. Tous les exposants n'ont pu être servis. Une centaine de malheureux se retrouvent sur une liste d'attente en attendant l'hypothétique désistement d'un confrère.

     

    Autre événement notable cette année à Poussay à l’occasion de la foire : un livre d’André Faliguerho édité chez Gérard Louis livrera aux curieux l’extraordinaire histoire des Dames chanoinesses de Poussay et les débuts de la célèbre foire en 1598.

  • Bleurville : un bazar sur la place

    Non, ce n’est pas ce que vous croyez. Nul besoin d’appeler les gendarmes ! Christa et Herman van den Hoek, propriétaires des chambres et tables d'hôtes aménagées dans l’ancienne épicerie Barbou-Lhuillier sur la place du village, viennent d’ouvrir un charmant petit magasin bazar, complément à leur activité d’accueil.

     

    christa's bazar 02.jpgAménagé dans l’ancienne cuisine de l’épicerie de Gilbert Lhuillier, le petit magasin est tenu par Christa, la maîtresse des lieux. Elle y propose une variété d’articles de quincaillerie, petit électro-ménager, pêche, jouets, carterie... Bref, le bazar a pris la suite de l’épicerie d’antan. La demeure, transformée après la seconde guerre mondiale par Jean Barbou, poursuit ainsi la tradition commerçante. Une bonne surprise pour les Bleurvillois qui apprécient ces jeunes et sympathiques commerçants originaires des Pays-Bas.

     

    christa's bazar 01.jpgAvec le café de la Place et après le changement de propriétaire à la boulangerie, Christa’s Bazar contribuera, nous n’en doutons pas, à l’animation du centre historique du village. Et nos amis attendent nombreux les visiteurs…

     

     

     

     

     

     

     

    >> Plus d’infos sur http://www.leeglise.eu/pageID_7280685.html

  • Le bureau du maréchal Pétain vendu aux enchères à Saint-Dié (Vosges)

    Le bureau du maréchal Pétain ainsi qu'un fauteuil et deux bibliothèques ont été vendus 23.000 € le 18 octobre à Saint-Dié lors d'une vente aux enchères. C'est le président de l'Association de défense du maréchal Pétain qui l'a emporté.

    bureau maréchal pétain.jpgLe cabinet de travail du maréchal change donc de main. Et c'est pour le nouveau propriétaire une heureuse surprise : « C'est un mobilier que nous cherchions depuis longtemps : nous ne savions pas où il était, nous pensions qu'il avait disparu », a expliqué l'acquéreur Hubert Massol. Le mobilier va rejoindre désormais un musée privé. L'Association de défense du maréchal Pétain, « milite pour la réhabilitation du maréchal en tant qu'homme, homme d'Etat et militaire ».

    Acheté à Vichy avant-guerre, ce mobilier avait été réquisitionné. Il s’agit d’une pièce plus exceptionnelle par son histoire que par sa facture, même si elle est agréable à l'œil. Ce mobilier comprend une paire de bibliothèques, un bureau et un fauteuil. De la fin du XIXe siècle, en style Empire « retour d'Egypte », en acajou et placage d'acajou, le cuir vert du bureau est un peu usé et le bois d'un de ses bords est éclairci par le soleil ou la lune. Une riche ornementation de bronzes dorés et ciselés décore ses pieds, sa façade et ses cinq tiroirs. Deux tirettes latérales allongent le plateau.

    Petain.jpgC'est par un concours de circonstances lié à cette époque trouble que le bureau est arrivé à l'hôtel du Parc à Vichy. Il fût acheté à la fin des années 30 par une famille bourgeoise juive alsacienne à un antiquaire de la cité thermale de l'Allier où elle possédait une résidence secondaire. A cause des vicissitudes de l'Histoire, il est laissé pour un temps à l'antiquaire. Lorsque le gouvernement émigre dans le centre de la France après l'armistice de 1940, des meubles doivent être trouvés rapidement par les différentes administrations. Le maréchal Pétain dispose à la fois d'un appartement et d'un bureau à l'hôtel du Parc en plein centre-ville.

    Des émissaires font le tour des antiquaires et réquisitionnent ce dont ils ont besoin. Le beau cabinet de travail est alors repéré. Il est emporté et sert à au Chef de l’Etat français jusqu'à son départ contraint pour l’Allemagne le 20 août 1944. Ses propriétaires le récupèrent en 1948 et ils l'ont toujours gardé depuis cette date dans leur famille. La famille a cependant décidé récemment de le vendre aux enchères.

    [d’après l’Est Républicain]

  • Une association pour accompagner la création du parc naturel régional

    Réunis à Lironcourt, dans le canton de Lamarche (Vosges), des responsables associatifs et des élus locaux ont décidé la création d’une association pour porter le projet de création d’un parc naturel régional (PNR).

     

    aux_sources_du_parc.jpgResponsables associatifs œuvrant depuis de nombreuses années dans les domaines du patrimoine naturel et culturel, du tourisme et du développement économique local, élus des communautés de communes des Pays de la Saône Vosgienne, de Saône et Madon, du Val de Vôge, des Marches de Lorraine, et de Bourbonne-les-Bains : ils étaient venus en nombre pour partager leur motivation pour la naissance de cet efficace outil de développement local que représente le Parc Naturel Régional.

     

    Dénommée « Aux sources du Parc », la nouvelle association loi 1901 a pour objectif de réunir les arguments destinés à convaincre les Conseils régionaux de nos territoires – Lorraine, Champagne-Ardenne et Franche-Comté – de la validité d'un tel projet. Différents groupes de travail se sont d’ores et déjà constitués afin de mener les réflexions et les recherches sur les thèmes les plus divers : patrimoine naturel, patrimoine culturel, développement touristique, développement économique.

     

    La communication représente le thème d'une dernière commission essentielle car il sera nécessaire d'expliquer aux habitants, mais aussi aux décideurs locaux, les objectifs et la méthode d'un PNR. La démarche à mener est en effet d'envergure puisqu'elle vise à valoriser les atouts d'un vaste territoire (de Bains-les-Bains à Bourbonne-les-Bains, de Darney à Passavant-La Rochère en passant par Monthureux-sur-Saône) notamment en faisant travailler ensemble différents acteurs.

     

    Les membres de la nouvelle association seront aidés dans leur démarche par six étudiants en licence « Gestion durable des espaces forestiers et développement local » à l'Université de Nancy 2. À charge pour eux de participer aux commissions, d'amorcer un inventaire des richesses à mettre en avant dans le cadre de la création d'un PNR.

     

    La prochaine réunion est programmée le 4 novembre, à 20h30, au casino de Bourbonne-les-Bains. Damien Parmentier, directeur de Vosges Développement, interviendra en tant qu'ancien directeur du Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges. Toutes les personnes souhaitant rejoindre l'aventure sont les bienvenues.

     

    [Vosges Matin | 16.10.09]

  • Bleurville : le poirier de la Place du Prince est mort

    Le vieux poirier de "chez Recouvreur" a vécu. Victime de la modernité et de la pollution... et de son grand âge aussi peut-être.

    BLEURVILLE la place du Prince.jpgIl aura marqué nombre de générations de Bleurvillois qui le côtoyaient sans y faire vraiment attention lorsqu'ils se rendaient chez Hélène Recouvreur qui tenait la recette buraliste ou à l'épicerie Barbou puis Lhuillier. Il égayait la place du Prince à chaque saison : ses premières feuilles annonçaient le printemps puis l'été et l'apparition des succulentes poires préparait l'automne avant que ses feuilles ne se dispersent au gré du vent annonciateur des premiers frimas.

    Avec les premières cartes postales du tout début du XXe siècle, nous le voyons bien jeune. Il était de tradition en Lorraine de planter des poiriers à proximité, voire contre les murs des maisons. Ces arbres avaient la réputation d'assainir les fondations en pompant l'humidité des sols. Ces arbres devaient être nombreux dans les rues du village au point qu'une des rues actuelles porte celui de "rue poireuse". En souvenir probablement de la profusion de poiriers plantés dans cette rue.

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    [Vosges Matin | 12.10.09]
  • Bleurville : l’association A.R.B.R.E.S. s’intéresse au Chêne des Saints

    L’association nationale A.R.B.R.E.S. recense tous les arbres remarquables de France afin de les protéger et de les valoriser. Le Chêne des Saints de Bleurville a attiré récemment l’attention de ces amis des arbres.

     

    le chêne des saints2 08.07.jpgLe promeneur qui s’aventure à l’extérieur du village en direction du Cras, en suivant l’ancienne voie romaine menant à Darney, sera surpris de rencontrer un vénérable chêne planté au bord du chemin. Il s'agit d'un arbre "historique" qui a marqué la vie du village depuis au moins 400 ans.

     

    Planté probablement à la fin du XVIe siècle ou au tout début du XVIIe siècle, notre chêne a pris la suite d'autres qui ont matérialisé au cours des siècles le lieu où furent déposées les restes des deux martyrs locaux ramenés de la Comté toute proche.

     

    En effet, au cours du Xe siècle, un noble clerc de Bleurville procéda à la translation des reliques des martyrs Bathaire et Attalein, assassinés sur les terres de l’abbaye de Faverney (Haute-Saône actuelle) en 766. De la chapelle de Menoux - à proximité de Faverney -, le prêtre Mérannus rapporta les reliques à Bleurville et les déposa dans une chapelle provisoire située à l'emplacement même du Chêne des Saints, au lieu-dit "la corvée de Marinvelle". Les reliques seront ensuite déposées et vénérées dans l'église primitive qu'il fera construire au centre du village : cette église correspond probablement à l'actuelle crypte de l'ancienne abbatiale Saint-Maur.

     

    Chaque année, le 6 juillet, jour anniversaire de la mort des martyrs francs-comtois, une procession conduisait les habitants jusqu'à l'arbre sacré où étaient déposées les statues de Bathaire et Attalein. Par ailleurs, chaque 15 janvier, nos deux martyrs étaient honorés en même temps que saint Maur en l'église du monastère bénédictin. A la Révolution, les reliques seront déposées à l'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens.

     

    le chêne des saints4 08.07.jpgEn 1869, le curé de la paroisse, l'abbé Augustin Aubertin, envisagea la construction d'une chapelle néo-gothique à côté du Chêne des Saints afin d'entretenir la piété des fidèles. Mais la guerre de 1870-1871 fit capoter le projet.

     

    Même s'il a subi les assauts du temps et des hommes, le Chêne des Saints est parvenu jusqu'à nous en relative bonne santé : chaque printemps le voit heureusement reverdir pour le plus grand bonheur de ses admirateurs ! Remarquons que le tronc présente une exceptionnelle circonférence de plus de 7 mètres. Et notre chêne, s'il pouvait parler, pourrait en raconter des histoires, car il en a vu au cours de sa longue vie : les aléas climatiques, les bandes de soudards venus anéantir la Lorraine au cours de la guerre de Trente Ans, les enfants s'amusant dans ses branches, les bûcherons venus l'élaguer, des ennuis de santé aussi, des charrois tirés par des boeufs et des chevaux puis des monstres modernes soufflant et crachant des fumées nocives, des cultivateurs affairés dans leurs champs, des hommes et des femmes se reposant à l'ombre de sa splendide ramure, des paroissiens processionnant puis s'éloignant du lieu sacré, des maisons bâties alentour... A proximité, une croix fut édifiée au début du XIXe siècle, conférant à l'endroit un caractère sacré.

     

    Le Chêne des Saints est désormais classé "Arbre remarquable". L'association A.R.B.R.E.S. a décidé de le répertorier dans son grand livre des arbres de France qu'il faut voir... et protéger.

     

     

    [clichés H&PB]

     

     

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  • Bibliothèques au Pays de la Saône vosgienne

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    >> ANIMATIONS OUVERTES A TOUS LES ENFANTS ACCOMPAGNES D'UN PARENT

  • La filature de Monthureux-sur-Saône au cœur du spectacle de l’Odyssée en 2010

    La Compagnie L’Odyssée travaille actuellement sur le scénario du prochain spectacle vivant qui serra présenté à Monthureux en août 2010. Les scénaristes s’inspirent des travaux de recherche menés par Marie-Françoise et Jean-François Michel sur l’histoire du chef-lieu de canton du sud-ouest vosgien.

     

    fleur du destin.jpgNous sommes au XIXe siècle, l’action débute avec l’arrivée du nouveau propriétaire de la filature, Christian Kiener.

     

    Ce dernier, protestant d’origine alsacienne, s’installe avec toute sa famille ainsi qu’avec deux employés de maison alsaciens. Ce qui inquiète les habitants du lieu et engendre de nombreux commentaires.

     

    Malgré un premier accueil plutôt froid, de nombreux ouvriers alsaciens viendront s'installer dans la Vôge avec la prospérité de la filature de la Perche.

     

    Travail des enfants, épidémie de choléra, guerre de 1870, incendie, confrontation de deux cultures et de deux confessions religieuses, la vie ne sera pas toujours rose dans le Monthureux de la fin du XIXe siècle.

     

    Des jeunes gens n’en oublient pas moins de se divertir et de s’aimer. Mais l’amour saura-t-il être plus fort que l’argent ? Le bonheur prendra-t-il le pas sur la misère ?

     

    Dans un cadre où la Saône effleure un patrimoine bâti enchâssé dans la verdure, les spectateurs découvriront une page méconnue de cette surprenante aventure industrielle en Saône Lorraine.

     

     

    >> Plus d’infos sur http://www.compagnie-odyssee.com/index.php

  • Le fort d'Uxegney (Vosges) : éléments de la défense d'Epinal à la fin du XIXe siècle

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  • Réédition du poème "Les Vosges" de François de Neufchâteau

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    [Vosges Matin | 12.10.09]

  • 41 ans de boudin à Monthureux-sur-Saône (Vosges)

    boudin 2009.jpgVoici quarante-et-un an que Monthureux a rendez-vous avec le boudin. Un bail ! Et toujours autant d'animation dans les rues de la cité. Une véritable fête populaire au sens noble du terme.

    Ils étaient venus des Vosges bien sûr, mais aussi de la Franche-Comté et de la Champagne toutes proches pour déguster et acheter les quatre tonnes de boudin confectionnées par les bouchers-charcutiers locaux.

    mangeurs boudin 2009.jpgEntre produits du terroir et étalages divers, les milliers de promeneurs avait le choix. Le "roi Boudin" était cependant l'invité d''honneur. Porté haut par les charcutiers Jeantroux et Dispot qui ont le souci de la qualité, chacun a pu déguster le mets du jour en toute simplicité. Sans parler du traditionnel concours du plus gros mangeur de boudin... Mais pour l'apprécier, mieux vaut prendre son temps et déguster de petites portions !

    Bref, l'édition 2009 de la foire au boudin restera encore longtemps dans les mémoires monthurolaises comme un agréable souvenir... au doux fumet de boudin !

     

    >> Plus d'infos et d'images sur http://www.monthureux.fr/info%20monthureux.htm 

     

    [clichés : Ch. Thiébaut]

  • Ville-sur-Illon (Vosges) sauvegarde son patrimoine religieux

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    [source : Vosges Matin]

  • Changement à la paroisse Notre-Dame de la Saône

    Dimanche 4 octobre, la messe de la communauté paroissiale Notre-Dame de la Saône était dite en l'église de Monthureux-sur-Saône par l'abbé Clément Ayéméné.

    Abbé Ayéméné installation ND Saône 26.10.08 009.jpgPour la première fois depuis son installation en octobre 2008 à la paroisse Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel à Lamarche, l'abbé Ayéméné a célébré le Saint Sacrifice dans la paroisse N.-D. de la Saône qui relève désormais pleinement de son ministère.

    L'abbé Charles Villaume, curé de la paroisse jusqu'alors, est maintenu dans son presbytère de Bleurville sans pouvoir exercer son ministère pastoral dans l'attente d'une décision épiscopale.

    Notre cher abbé Villaume est un curé d'exception. Ce fut tout d'abord un bâtisseur : il est à l'origine de la construction de l'église Sainte-Maria Goretti d'Epinal. Ce fut ensuite un évangélisateur : durant 30 ans il fut prêtre fidei donum au Mali où il forma des centaines de catéchistes et de chrétiens africains. Ce fut encore un organisateur de paroisses : avec l'abbé Pierre Maillard, il mit en place la grande paroisse Notre-Dame de la Saône avec ses onze clochers. Ce fut enfin un formateur de laïcs (catéchistes et accompagnateurs pour les baptêmes et les obsèques). Ce fut aussi un compositeur de chants liturgiques... Et tout cela dans la plus grande discrétion.

    A 83 ans, notre curé Villaume serait tout à fait en droit d'attendre une fin de ministère plus paisible...  Et la reconnaissance de la hiérarchie épiscopale. Et puis ne pourrait-il d'ailleurs pas poursuivre un ministère "allégé" auprès de ses paroissiens de N.-D. de la Saône et vivre ainsi une retraite bien méritée ?

    En espérant que "la messe ne soit pas dite" pour le devenir de l'abbé Villaume à Notre-Dame de la Saône...

    *

    *       *

    A la suite de la réorganisation de la paroisse Notre-Dame de la Saône, l'abbé Clément Ayéméné tient désormais une permanence à la maison paroissiale à Monthureux-sur-Saône le mardi de 14h30 à 16h30 et célèbre une messe à 17h00 en l'église de Monthureux. Chaque semaine, une messe sera d'ailleurs célébrée selon un planning fixé dans une des onze églises de la paroisse N.-D. de la Saône.

    Des bénévoles assurent également des permanences les jeudis et vendredis de 14h30 à 16h30 à la maison paroissiale.

    Le curé de la paroisse est joignable au presbytère de Lamarche le vendredi de 14h30 à 16h30.

     

  • Une pétition pour le château de Saulxures-sur-Moselotte (Vosges)

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    [source : Vosges Matin]

  • Hennezel (Vosges) : Un descendant des gentilshommes verriers en visite au musée

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    [Vosges Matin | 01.10.09]
    >> Pour en savoir plus sur la généalogie des Hennezel : http://www.hennezel.net/dumesnil.htm

  • "Le Pays Lorrain" est paru

    pays lorrain.jpgDans son numéro de septembre, la revue d'histoire et d'art du Musée Lorrain de Nancy nous réserve de bien belles pages sur notre Lorraine. Au sommaire notamment :

    - la restauration du château de Lunéville : chantiers et réflexions en cours

    - l'ouvrage "Sermon de charité" de Thomas Illyricus, de Saint-Nicolas-de-Port (1525)

    - petite histoire du goût et des arts de la table au XVIIIe siècle à travers les collections du Musée Lorrain

    - les Adt et l'industrie du carton laqué (Pont-à-Mousson)

    - l'iconographie du duc Léopold de Lorraine : l'exemple des médailles de Saint-Urbain

    - à propos du portrait de Mgr Allemand-Lavigerie, évêque de Nancy

    - un Claude Lorrain de retour au musée des Beaux-Arts de Nancy

    Et encore de nombreux autres articles et chroniques, sans oublier les habituelles rubriques qui nous informent sur la vie culturelle en Lorraine.

     

    >> Le Pays Lorrain, septembre 2009 (10 €). En vente au numéro ou sur abonnement au Musée Lorrain, 64 Grande-Rue, 54000 NANCY.

  • Eglise d'Isches (Vosges) : découverte de fresques du XIVe siècle

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    [Vosges Matin | 02.10.09]
    Quel avenir pour nos églises rurales ?
    On doit se réjouir de constater que des municipalités ont à coeur d'entretenir et de restaurer leur patrimoine religieux. Et on doit les y encourager. Cependant, l'abandon généralisé de ce patrimoine va grandissant. Quel est l'avenir de nos quelques deux milles églises rurales lorraines ? La plupart du temps fermées et inutilisées, pourra-t-on les maintenir ainsi longtemps ? Evidemment, la solution est connue et conforme à la destination de ces lieux sacrés : y célébrer des messes et y prier. Mais chacun connaît la situation de la démographie des clercs et le niveau de pratique religieuse de nos contemporains... même si l'avenir peut nous réserver d'agréables surprises et des retournements de situations inattendus.
    Que peut-on faire pour que ces édifices multiséculaires vivent en attendant des jours meilleurs ? Car inhabité et inoccupé, le patrimoine bâti est bientôt mort. Et que lèguerons-nous aux futures générations qui pourront légitimement nous reprocher d'avoir négliger ce patrimoine chrétien construit et transmis par nos ancêtres.

  • Rencontres d'Automne à Domrémy et à Grand (Vosges)

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  • Les Journées d'études vosgiennes à Raon-l'Etape les 16, 17 et 18 octobre 2009

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  • Redécouvrir Jean Ferdinand Monchablon, peintre de la Saône Lorraine

    La réhabilitation du moulin de Lironcourt nous invite à évoquer brièvement la vie et l’œuvre du peintre qui a immortalisé cette reposante vallée de la Saône naissante et les environs de Châtillon-sur-Saône.

     

    Jan Monchablon jardins à châtillon.jpgJean-Baptiste Ferdinand Monchablon est né à Châtillon-sur-Saône, village des confins des Vosges, de la Haute-Marne et de la Haute-Saône, le 6 septembre 1854. Son père, Claude Ferdinand, officier de santé, était né en 1815 à Bar-le-Duc, et sa mère, née Marie Joséphine Vagneux, née en 1820, était originaire de Rupt-aux-Nonains.

     

    Elève studieux, il obtient en 1863 le prix d’écriture du cours élémentaire de la pension Notre-Dame à Nantes.

     

    En 1875, Jean-Baptiste est professeur au collège à Quimper. En 1881, il est à l’école des Beaux-Arts de Paris et travaille chez Laurens. En 1883-1884, il est chez Cabanel.

     

    Monchablon et son épouse Fanny Elisa Julien venaient régulièrement à Châtillon. Le pays lui a inspiré la plus part de ses tableaux.

     

    En plus de la peinture, il se passionne pour la vigne, la photographie et l’écriture. Les habitants de Châtillon le considéraient un peu comme un original… Il aimait aussi faire bonne chair et se faisait livrer gigots et abats par la boucherie du village !

     

    Jean-Baptiste Ferdinand Monchablon – qui peignit sous le nom d’artiste de "Jan Monchablon" - aimait passionnément son village natal où il passait la moitié de l’année, du printemps jusqu’à l’automne.

     

    Les paysages et les villages des environs de Châtillon-sur-Saône lui ont servi de modèle. C’est réellement « le » peintre de la Saône Lorraine qui a su traduire sur ses toiles, en cette fin du XIXe siècle, toute la variété et la subtilité des couleurs et des formes des paysages vosgiens ainsi que la nonchalance de la rivière amoureuse du Rhône.

     

    Jan Monchablon est décédé le 2 octobre 1904 à Châtillon. Il est inhumé dans le cimetière communal. En 1909, la municipalité fit ériger un monument à la mémoire de l'artiste avec un buste dessiné par Bourdelle. Mais durant la seconde guerre mondiale, le buste fut raflé par l’occupant. Un nouveau buste en pierre réalisé par un artisan local le remplace.

     

    Jan Monchablon remporte un grand succès aux Etats-Unis où un grand nombre de ses tableaux est conservé (au musée de l'Etat de Californie à Stockton notamment). Plusieurs musées français en possèdent également (Amiens, Chambéry, Nancy, Nantes).

     

     

    >> Plus d’infos sur Jan Monchablon sur http://www.chatillonsursaone.com/Montchablon/Monchablon.htm

     

     

    Quelques peintures du maître de la Saône Lorraine…

     

     

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    Châtillon-sur-Saône

      

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    Pâturage en Saône Lorraine
    Jan Monchablon paysage d'été.jpg
    Paysage d'été
    Jan Monchablon Les amoureux près du puit grignoncourt (fin 19e).jpg
                                                                      Les amoureux au bord du puits à Grignoncourt
    Jan Monchablon le petit moulin près jonvelle.jpg
    Le petit moulin près de Jonvelle
    Jan Monchablon champs d'avoine à grigoncourt.jpg
    Champs d'avoine à Grignoncourt
  • Nompatelize (Vosges) : le cimetière militaire profané

    cimetière nompatelize.jpgUn ou plusieurs individus ont passé leurs nerfs sur les croix du cimetière militaire de Nompatelize, probablement au cours du week-end des 26 et 27 septembre. Plusieurs d'entre elles ont été sectionnées à la base et des morceaux jetés derrière une haie de petits sapins. Le ou les auteurs de cette profanation ont également « décapité » la croix située au sommet d'une stèle plus imposante. Maire de Nompatelize, Didier Barret explose : « Ce qui différencie l'homme de l'animal, c'est le respect dû aux morts. Ceux qui ont fait cela sont des crétins, je ne sais même pas s'ils ont conscience de leurs actes. Je leur souhaite de connaître le prix du sang versé pour la paix et la liberté. »

     

    Ces quelques croix latines ne matérialisent pas seulement la sépulture de cinq ou six combattants. Sous ce rectangle de verdure entretenu par des bénévoles se trouve la dernière demeure de 138 soldats français et allemands tombés lors de la bataille du 6 octobre 1870. La profanation de la nécropole intervient quelques jours seulement après que des graffitis ont été relevés dans la chapelle voisine de Mon Repos.

     

    On attend encore la réaction du ministre de l’Intérieur, qui est aussi celui des Cultes, et celle du ministre de la Défense…

      

     

    >> Plus d’infos sur http://www.lesalonbeige.blogs.com

  • Saint-Baslemont (Vosges) : un château de contes de fées à découvrir

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    [Vosges Matin | 10.09.09]

  • 10 & 11 octobre 2009 : 1er Salon du Livre à Remiremont

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  • Epinal : la Tour chinoise restaurée

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    Etat de la "Tour chinoise" d'Epinal avant restauration.
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    [Vosges Matin | 15.09.09]

  • Intérêt pour le parc naturel interrégional des Trois Provinces

    La dernière réunion relative à la création d'un parc naturel interrégional à cheval sur le sud-ouest vosgien, le nord de la Haute-Saône et l’ouest de la Haute-Marne a fait avancer le projet. Une association en ce sens devrait se créer le 29 septembre.

    parc régional.jpgPlusieurs réunions ont déjà eu lieu pour évoquer l'utilité d'un parc naturel interrégional entre Haute-Saône, Haute-Marne et Vosges. Mais, cette fois, la salle des fêtes du village était comble pour ce nouveau rendez-vous qui, normalement, devait déboucher sur la création d'une association de préfiguration.

    Le maire de Lironcourt était heureux d'accueillir cette assemblée composée d'élus, d’habitants, de responsables ou membres d'associations... Après l'accueil du public, il a laissé la parole à Alain Roussel, conseiller général de Monthureux, qui a rappelé les principaux arguments pour le lancement de ce projet. « Nous nous sommes déjà retrouvés plusieurs fois et nous sommes tous persuadés des atouts de notre secteur... Cependant, peu d'encouragements se font sentir. A croire qu'un parc naturel n'intéresse pas au niveau plus haut. »

     

    C'est un projet de longue haleine et tous les participants en sont conscients. « Il faudra peut être dix ans pour le concrétiser ! » Pourtant, ce secteur enclavé dans trois régions voisines et similaires a le droit de vivre et de montrer ses atouts. Et un label intéressera diverses filières : agricole, bois et touristique notamment. « Les élus sont déjà des membres dynamiques de notre territoire », soulignait l'intervenant.

     

    réunion parc régional.jpgClaire et Virginie, de la communauté de communes de la Saône vosgienne, ont rappelé qu'un parc naturel est un contrat entre des communes pour préserver et protéger un patrimoine bâti et naturel. C'est donc une volonté locale d'un ensemble de personnes intéressées qui fera aboutir un tel projet.

     

    Des questions se posent toutefois : quels sont les avantages d'un parc par rapport à un pays ? Il faut « écrire un projet » et ce sont aux élus de porter la bonne parole. Dommage que la Haute-Saône soit peu représentée.

     

    Il faudra mener une action auprès des agriculteurs pour pouvoir constituer un document pour vingt ans. Créer des commissions avec comme principaux objectifs de faire un état des lieux comme celui du patrimoine et surtout ne pas oublier la communication.

     

    Bref, les échanges ont été fructueux lors de cette réunion. A l’issue, plus d'une cinquantaine de personnes (dont des étudiants et enseignants du lycée agricole de Mirecourt) étaient désireuses de créer une association de préfiguration. Un conseil d'administration verra le jour puis un bureau. Toutes les personnes qui voudraient travailler dans cette association, absentes ou empêchées lors de la dernière réunion, seront les bienvenues.

     

    [Vosges Matin | 25.09.09]

  • Contrexéville : la Fondation du Patrimoine au secours de l'église Saint-Epvre

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    [Vosges Matin | 13.09.09]

  • Réactions à propos de la prochaine destruction du château de Saulxures-sur-Moselotte (Vosges)

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    [Vosges Matin | 04.09.09]
    Voir aussi une vidéo sur le château de Saulxures-sur-Moselotte (sept. 2009) sur http://www.dailymotion.com/video/xaexuv_chateau-de-saulxures_creation

  • Le clocher de l'église Saint-Rémi de Godoncourt restauré

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    [Vosges Matin | 04.09.09]