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fresques

  • Sillegny, la Sixtine de la Seille

    Sillegny.jpgA Sillegny, village du sud de Metz, l'église fortifiée cache bien son fabuleux trésor. Une fois franchi le portail d'entrée, les mille et une merveilles de ce modeste sanctuaire se laissent découvrir. A vous couper le souffle !

    Un immense Jugement Dernier dominé par le Christ Sauveur qui occupe le mur ouest de la nef, un gigantesque saint Christophe, des saints avec leurs instruments de martyre ou rejouant les principaux épisodes de leur vie, des dizaines de fidèles en prière... Presque tout l'édifice est recouvert de fresques des XVe et XVIe siècles, un décor exceptionnel issu de la Renaissance, peut-être réalisé par des artistes italiens restés anonymes.

    Un véritable catéchisme en images s'offrent aux yeux des fidèles et des visiteurs. Un chef-d'oeuvre à découvrir absolument !

     

    ‡ Sillegny, la Sixtine de la Seille, Philippe Martin, éditions Serpenoise, 2013, 135 p., ill. (20 €).

  • L'église Saint-Martin de Malzéville à découvrir cet été

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    Fresque XVIe s., église de Malzéville [cliché Fondation du Patrimoine].


    L'église Saint-Martin de Malzéville conserve des fresques du XVIe siècle, dont un remarquable cycle de la Passion, qui ont fait l'objet d'une restauration tout récemment.

    L'édifice est ouverte au public en juillet et en août tous les vendredis de 14h00 à 17h00.

  • L’église Saint-Martin de Malzéville

    lorraine,malzéville,église,saint martin,fresquesLes peintures murales du XVe siècle de l'église Saint-Martin ont été intégralement restaurées pendant l'année 2012.

     

    A l'occasion de leur inauguration, une monographie édité dans la collection « Itinéraire du patrimoine » retraçant l’histoire de l’église Saint-Martin et décrivant le patrimoine mobilier de l’édifice sera mise en vente le 10 novembre prochain.

     

    La brochure s'organise en trois chapitres abordant l'histoire et l'architecture du bâtiment, les peintures murales (cycle de la Passion, tableaux représentant des saints) et leur toute récente restauration, et, enfin, le patrimoine mobilier de l'église et les éléments remarquables (ornements liturgiques, linges, etc.) conservés à la sacristie.

     

    malzeville fresque eglise.jpgUn plan métré, spécialement réalisé pour cette édition, figure aussi dans l'ouvrage.

     

    La publication est réalisée par Ilona Hans-Collas, docteur en histoire de l'art spécialiste des peintures murales, Laurence Blondaux, conservatrice-restauratrice du chantier, et Etienne Martin docteur en géographie historique.

     

    Le document de 40 pages est imprimé entièrement en couleurs avec plus d’une cinquantaine d’illustrations. Il est vendu au prix de 4,50 € (+ 2 € de frais d'envoi).

     

     

     

    ‡ Commande à adresser à : Association pour la Sauvegarde du Patrimoine de l'église Saint-Martin, 2 rue du Lion d’Or, 54220 MALZÉVILLE

     

    Tél. : 03 83 29 92 30 / Courriel : aspe@gmail.com

  • Domremy (Vosges) : les fresques de Monchablon bientôt de retour dans la crypte de la basilique ?

    Le sixième centenaire de la naissance de Jeanne d’Arc aura été l’occasion de fêter et de repréciser la figure de l’héroïne lorraine (colloques, spectacles…), mais aussi de mettre le projecteur sur l’état préoccupant de la basilique érigée à Domremy à la fin du XIXe siècle, et qui a plutôt mal traversé le XXe. Un programme de restauration, et de sauvetage pour le couronnement, est à l’étude.

    monchablon5.jpgLes Vieilles Maisons Françaises des Vosges se penchent sur le sort d’une toile de deux fois 3 m de long, et qui fut commandée vers 1895 pour orner le mur du chœur de la crypte de l’édifice alors consacré à Saint-Michel, patron des armées, Jeanne n’étant pas encore canonisée à cette date : il s’agit du « sacrifice des armées de terre et de mer pendant le conflit franco-prussien de 1870 ». Les sœurs de Saint-Vincent de Paul soignent les blessés, alors que des officiers, amiraux et généraux, rehaussent par leur présence sur la toile les drames des combats ; des anges glorificateurs rendent aux scènes de mer et de terre une dimension hautement spirituelle et religieuse. Le peintre était alors un homme connu, Alphonse Monchablon, vosgien d’origine, ancien prix de Rome (1869), et spécialiste des fresques historiques à nombreux personnages, commandées pour orner des édifices nouvellement achevés. L’artiste était aussi celui qui donnait aux personnages représentés les traits de ses contemporains ou de ses commanditaires : ainsi reconnaît-on des amiraux, des généraux et des colonels qui portaient les noms de de Ravinel, de Rozières, Baudot, Aubry, de La Jaille, de Benoist, qui vivaient lorsque l’œuvre fut achevée, et qui financèrent sa réalisation.

    MONCHABLON3.jpgVoici une cinquantaine d’année, l’œuvre d’art fut retirée de la crypte. Cinquante ans de silence la firent oublier, et ceux qui s’en souvenaient la pensaient détruite et perdue corps et bien. Une exposition en 2011 sur Monchablon au musée d’Hennezel-Clairey, à l’initiative de l’association Saône Lorraine, relança  le problème et, miracle de « l’année Jeanne d’Arc », les deux grandes pièces de la fresque furent fortuitement retrouvées dans le grenier de la maison des chapelains de Domremy. L’état de la toile est certes inquiétant, mais l’ensemble est a priori récupérable, moyennant une restauration minutieuse et complète (des cartes postales furent éditées après la pose, et peuvent servir de modèles) : l’évêque de Saint-Dié et la Commission d’Art Sacré seraient disposés à replacer l’œuvre restaurée dans la crypte, mais il reste le problème du coût demandé par un restaurateur (environ 30.000 €). Les VMF des Vosges, les descendants des familles donatrice et la Fondation du Patrimoine, ont décidé, pour lancer cet exaltant projet, de s’unir avec le diocèse de Saint-Dié, et une réunion d’information est prévue le dimanche 4 novembre à Domremy pour en débattre.

    [info communiquée par J.-F. Michel, délégué VMF Lorraine]

  • Eglise d'Isches (Vosges) : découverte de fresques du XIVe siècle

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    [Vosges Matin | 02.10.09]
    Quel avenir pour nos églises rurales ?
    On doit se réjouir de constater que des municipalités ont à coeur d'entretenir et de restaurer leur patrimoine religieux. Et on doit les y encourager. Cependant, l'abandon généralisé de ce patrimoine va grandissant. Quel est l'avenir de nos quelques deux milles églises rurales lorraines ? La plupart du temps fermées et inutilisées, pourra-t-on les maintenir ainsi longtemps ? Evidemment, la solution est connue et conforme à la destination de ces lieux sacrés : y célébrer des messes et y prier. Mais chacun connaît la situation de la démographie des clercs et le niveau de pratique religieuse de nos contemporains... même si l'avenir peut nous réserver d'agréables surprises et des retournements de situations inattendus.
    Que peut-on faire pour que ces édifices multiséculaires vivent en attendant des jours meilleurs ? Car inhabité et inoccupé, le patrimoine bâti est bientôt mort. Et que lèguerons-nous aux futures générations qui pourront légitimement nous reprocher d'avoir négliger ce patrimoine chrétien construit et transmis par nos ancêtres.

  • Sillegny (Moselle) : à la découverte de la "Sixtine de la Seille"

    Maurice Barrès, dans Colette Baudoche, déclarait : "Allez voir Sillegny dans sa pauvre église, les fresques pieuses et barbares du XVIe siècle... C'est là qu'on puise le mieux toute la poésie de la Seille et que se resserre un coeur épanoui sur les bords de la Moselle". Nous vous invitons, à notre tour, à partir pour Sillegny, à mi-chemin entre Pont-à-Mousson et Metz. Le village possède en effet une église du XIVe siècle transformée au XVIe. La nef est composée de deux travées coupée par un transept décentré et l'abside est formée par les trois côtés d'un octogone. Le choeur est porté par un remarquable réseau d'ogives.

    sillegny 26.09.09 034.jpgMais ce qui attire par dessus tout fidèles et touristes, ce sont les remarquables fresques peintes au XVIe siècle sur les murs et les voûtes de l'édifice. C'est au total cinquante tableaux qui se laissent admirer comme autant de leçons de catéchisme visuel. Une véritable "BD" religieuse ! Le visiteur pourra admirer ainsi le Jugement dernier, Saint Christophe, l'Arbre de Jessé, les douze apôtres, plusieurs saints (saint Hubert, saint Martin, saint Antoine, saint Fiacre, saint Didier, sainte Agathe, sainte Anne, sainte Barbe, sainte Marguerite...), les quatres évangélistes, la parabole du grain de sénevé sur les voûtes. Ces fresques auraient été réalisés par des artistes italiens autour de 1540.

    Sillegny a été détruit à 95 % par les bombardements de 1944 mais, hormis le clocher, l'église fut miraculeusement épargnée.

    Redécouvertes au milieu du XIXe siècle après avoir été recouvertes d'une couche de badigeon, ces peintures ont été restaurées entre 2002 et 2004.

     

    Quelques clichés des fresques du XVIe siècle...

     

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    >> Plus d'infos sur www.sixtinedelaseille.com
    [clichés H&PB]
  • Pour sauver les fresques de l’église de Battigny (Meurthe-et-Moselle)

    Dans l'église de Battigny, le travail de dégagement des fresques a débuté. Les badigeons des voûtains cachaient des splendeurs.

     

    fresques battigny.jpgLa belle église romane des 11ème et 12ème siècles qui surplombe le village de Battigny s'affiche décidément comme un étonnant édifice.

     

    En octobre 2002, Laurence Blondaux, conservatrice et restauratrice bourguignonne renommée, spécialisée en peintures murales, avait été sollicitée par la municipalité pour promener son échafaudage dans l'église battignienne, sondant ici et là, à la recherche de polychromie sur les murs et sous les voûtes...

     

    A cette époque, Mlle Blondaux avait ouvert avec son scalpel de petites « fenêtres » de quelques décimètres carrés pour vérifier les soupçons portés par l'église Saint-Germain susceptible de cacher des trésors picturaux vieux de quelques siècles. Ses investigations avaient confirmé la présence de peintures cachées sous les couches de badigeons.

     

    Seulement, l'interrogation des spécialistes restait pleine et entière. Quelles surprises seraient livrées par le dégagement des peintures ? Quel serait leur état de conservation, leur lisibilité ? La municipalité devait-elle engager des travaux pour de susceptibles œuvres séculaires ? Fin 2008, dans le prolongement de la ligne de conduite de leurs prédécesseurs, les élus de Battigny, décident de prolonger un programme global de restauration initié voilà quelques décennies. Outre la réfection de la toiture prévue pour septembre 2009, ils engagent, soutenus par l'Etat, le ministère de la Culture, le Conseil général, la Fondation du patrimoine et le lancement d'une souscription, une première tranche de travaux nécessaires au dégagement et à la conservation des peintures du chœur et des voûtains. C'est à nouveau Laurence Blondaux qui s'attelle au délicat et passionnant travail de dégagement des peintures. La suppression des couches d'enduit livre différentes scènes, dont « l'Annonciation ».

     

    fresques église battigny.jpgCertains détails, comme la représentation des « chaussures », caractéristiques de l'époque de François Ier, permettent de penser que ces peintures murales seraient bien du 16ème siècle... Mais c'est la mise au jour des peintures des voûtains, « superbement conservées » qui vont véritablement enthousiasmer la restauratrice. Au centre, un Christ en majesté, « le Christ de l'apocalypse », imposant et impressionnant, montre ses plaies et vous pénètre de son regard...

     

    Autour de lui, s'affichent les représentations symboliques des évangélistes : l'aigle pour saint Jean, l'homme ailé pour saint Mathieu, le lion pour saint Marc, le taureau pour saint Luc. « Ce sont de magnifiques peintures, de très beaux décors qui confirment la richesse du patrimoine de cette église romane », précise Mlle Blondaux ravie de découvrir des œuvres d'une telle qualité à Battigny. « Complètement dégagées et définitivement nettoyées, les œuvres n'en seront que plus lisibles » confie la restauratrice, obligée d'interrompre momentanément ce chantier lorrain mais impatiente de revenir en octobre pour poursuivre sa mission.

     

    Les prochaines Journées du Patrimoine fourniront l'occasion au public de découvrir en avant-première, ces fresques.

     

    Ce sera aussi l'occasion pour tous les amoureux de l'art de participer à la sauvegarde de ces fresques séculaires en souscrivant à la Fondation du Patrimoine.

     

     

    >> Pour souscrire, il suffit d'adresser un chèque à la Fondation du Patrimoine (62 rue de Metz 54000 NANCY) ou à la mairie de Battigny (54115) en précisant au verso du chèque « Fresques de l'église de Battigny ». Le don est déductible de l'impôt sur le revenu à hauteur de 66 % ou de l'impôt sur la fortune à hauteur de 75 %.

  • Une souscription pour les fresques de l'église de Battigny

    L'église romane de Battigny, dans le canton de Colombey-les-Belles (Meurthe-et-Moselle), abrite des fresques murales du XVIe siècle, découvertes il y a une vingtaine d'années. La commune et La Fondation du Patrimoine lance une souscription pour leur restauration.

     

    C'était en octobre 2005. À l'occasion d'un colloque international sur la peinture murale qui s'est tenu à Toul, les participants furent invités à découvrir l'église Saint-Germain de Battigny et son trésor. Arrivés en fin de matinée, ils devaient rejoindre Toul pour le déjeuner. À 14 heures, les éminents spécialistes n'avaient toujours pas quitté l'édifice du Sud-Toulois, subjugués par la découverte qu'ils venaient de faire ! L'anecdote, à elle seule, en dit long sur la richesse patrimoniale de la petite église surplombant Battigny, un beau village lorrain, accueillant et préservé, situé entre Favières et Vandeléville.

     

     

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    Eglise Saint-Germain de Battigny (54)

     

     

    Dédiée à saint Germain, elle a fière allure, lorsqu'on l'aperçoit sur son promontoire. Un sentiment renforcé lorsqu'on atteint le pied de l'édifice roman, vieux de mille ans. Belles proportions d'un ensemble surmonté d'une tour rectangulaire, fenêtres en plein-cintre, oculus quadrilobés... Il se dégage de l'édifice quelque chose d'envoûtant... Mais, si l'aspect extérieur mérite déjà le détour, le trésor de l'église de Battigny se situe à l'intérieur, dans la nef et le transept. Un trésor longtemps dissimulé sous une couche d'enduit. Dans les années 80, l'ancien maire, aperçoit des taches de couleurs sur un mur. Il gratte avec son couteau de poche, et découvre de la peinture ocre...

     

     

    fresque église battigny.jpgDès la fin des années quatre-vingt-dix, la nouvelle municipalité prend en compte cette découverte avec rigueur et méthode. Un programme de sondages est lancé et en 2002, Laurence Blondaux, spécialiste renommée, intervient à plusieurs reprises. « Elle a confirmé, dans un rapport éloquent, l'étendue et la qualité exceptionnelles des peintures murales ceinturant l'église de Battigny » souligne Denis Thomassin. Un maire et son équipe municipale, ravis de recevoir le soutien de la Fondation du Patrimoine. Son délégué départemental est venu saluer et encourager la décision de la municipalité qui envisage de prolonger le travail de dégagement et la conservation des peintures murales. Mais, comment une collectivité d'une centaine d'âmes, avec un produit d'impôt de 5.500 € par an peut-elle y parvenir ?

     

     

    C'est là qu'intervient la Fondation du Patrimoine, elle qui a justement pour vocation de « promouvoir la connaissance, la conservation et la mise en valeur du patrimoine de proximité, principalement rural, et qui n'est ni classé, ni inscrit » comme le rappelle le délégué de la Fondation. « La Fondation ne se contentera pas d'un simulacre d'accompagnement » ajoute-t-il. « Elle entend apporter sa contribution en signant une convention de souscription. Dès que celle-ci aura atteint 1.225 €, soit 5 % du montant des travaux, l’organisme s'engage à verser à la commune, sur ses fonds propres, une subvention qui viendra compléter la somme recueillie ».

     

     

    Un partenariat apprécié et salué par le maire. « C'est un bel encouragement » confie-t-il. « Nous espérons tous que nos actions conjuguées, nous permettront de livrer aux générations de demain, ces formidables messages du passé ».

     

     

    >> Pour souscrire, on peut adresser un chèque à la Fondation du Patrimoine (62 rue de Metz - 54000 Nancy) ou à la mairie de Battigny (54115) en précisant bien au dos du chèque la mention « Fresques de l'église de Battigny ». Le don est déductible de l'impôt sur le revenu à hauteur de 66 %, ou de l'impôt sur la fortune à hauteur de 75 %.