clocher
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Lamarche (88) : le clocher de l'église en travaux
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Lamarche (88) : vers la réfection du clocher de l’église Notre-Dame
Voilà une rénovation qui va faire du bien à toute la partie du clocher de l‘église Notre-Dame… Mais qui risque de faire mal aux finances de la commune… Fort heureusement ce projet de 643 200 € est subventionné par le Département des Vosges à la hauteur de 12 %, par la DRAC de Lorraine à 40 % et par la Région Grand Est à 30 %, sans oublier la somme du mécénat de la souscription de la Fondation du Patrimoine.
Le clocher de l’église va donc être rénové par des entreprises spécialisées dans le travail en hauteur. Les entreprises retenues sont Piantanida pour la maçonnerie en pierres de taille, Le Bras frères pour la charpente couverture, Coanus pour la couverture et Bodet pour le campanaire. La mission Sécurité Protection Santé à Ace Btp et la mission Contrôle technique à Apave alsacienne SAS. Ces travaux seront supervisés par Pierre Bortolussi, architecte en chef des Monuments historiques.
Ces travaux débuteront mi-septembre et ce pour une durée de douze mois. Les Lamarchois seront privés de cloches et d’horloge pendant cette période, et le clocher aura disparu.
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Le donjon et le clocher
Le nancéien Eric Mension-Rigau retrace l'histoire de l'Oeuvre des campagne - institution éclésiale qui existe toujours -, fondée en 1857 à l'initiative d'un prêtre, l'abbé Vandel, et d'une aristocrate, la comtesse Auguste de la Rochejacquelein, dans le but de faire prendre conscience à la noblesse du rôle social qu'elle a encore à jouer dans les campagnes. C'est elle, en effet, qui est invitée, par ses dons, mais aussi par le comportement modèle qu'elle doit adopter, à favoriser le retour de la foi dans les paroisses rurales.
S'appuyant sur une vaste documentation, cette étude de l'alliance du château et du presbytère, permet une relecture globale des relations entre les élites nobiliaires et le clergé rural, dont l'auteur analyse finement l'évolution. Si la dimension religieuse est première, la perspective politique n'est jamais trop éloignée : l'Oeuvre, qui propose un modèle de société proche de celui des légitimistes, est un des lieux où s'exprime la pensée contre-révolutionnaire qui a tant marqué la noblesse française.
L'ouvrage met en relief une vision du monde et de la société qui idéalise le paysan et fonde la hiérachie sociale sur un échange de droits et de devoirs imposant au châtelain la justification de sa prééminence par l'exercice de la piété et de la charité. Il cerne les réactions de la noblesse face au délitement progressif d'une France catholique et rurale, mais il souligne aussi sa capacité à dépasser ses attaches idéologiques et à adapter son héritage de traditions et de valeurs pour assurer la permanence de sa présence historique dans les campagnes.
L'auteur, Eric Mension-Rigau, originaire de Nancy, est professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Paris-Sorbonne. Il a déjà publié aux éditions Perrin La vie des châteaux et Aristocrates et grands bourgeois.
‡ Le donjon et le clocher, Eric Mension-Rigau, éditions Perrin, collection Tempus, 2012, 645 p. (12 €).
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Sainte-Ruffine (Moselle) : un grincheux veut faire taire les cloches
Saint-Ruffine, coquet village situé sur les hauteurs de Moulins-lès-Metz (Moselle), s’était forgé une réputation envieuse avec ses rues étroites et ses façades de vieilles et grandes maisons aux devantures claires fraîchement retapées.
La mairie est la cible d’une inhabituelle procédure judiciaire, depuis que les propriétaires de l’ancien presbytère, installé juste à proximité de l’église, réclament que cessent les cloches, qui perturbent leur tranquillité, en particulier nocturne. Ils réclament des tribunaux administratifs qu’ils fassent droit à leur demande. Le TA de Strasbourg a, dans un premier temps, rejeté leur dossier, lequel a rebondi devant la cour administrative d’appel qui a récemment étudié les arguments des uns et des autres. L’avocat du couple plaignant avait à l’audience argué d’une nuisance devenue plus forte ces dernières années, notamment après des travaux de mécanisation.
Le maire, Jean-Claude Wannenmacher, l’a mauvaise face à pareils arguments. Car si nuisance sonore il y a, elles ne sont jamais ou presque exprimées par la population, sinon par les propriétaires du logement voisin. Lesquels, en achetant le presbytère, ne pouvaient ignorer le bruit des cloches, défend-il en substance.
« Si on achète près d’une voie ferrée, va-t-on demander aux trains d’arrêter de passer ? » s’emporte une retraitée. Une voisine, située dans la rue de l’église, hausse les épaules : « Les cloches, on ne les entend pas. C’est une question d’habitude ». Une autre, qui avance fièrement sa longue filiation familiale à Sainte-Ruffine : « Pour les personnes âgées, c’est important d’entendre sonner leur clocher. Déjà, il fait partie de leur environnement et des traditions du village. Ensuite, c’est comme une présence pour les personnes seules. C’est rassurant ». Geneviève Ferrero : « Les voitures, pourquoi pas… On peut toujours considérer ça comme une nuisance. Mais un clocher… ». Ici et là, on invite même le maire à « faire un référendum ». D’ici là, la justice aura tranché. Décision début décembre.
[d'après L'Est Républicain]
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La Vacheresse-et-La-Rouillie (Vosges) : un nouveau toit pour le clocher de l’église
Il y a trois ans, la municipalité inscrivait à son budget la rénovation du toit du clocher de l'église de La Rouillie.
Tout récemment, les habitants du village assistaient à la phase finale : la délicate opération de mise en place du nouveau toit. C'est l'entreprise Denis Barret, de Robécourt, qui avait été choisie pour cette rénovation attendue.
L'ancien toit qui, semble-t-il était d'origine (1832), a été déposé, tout comme la croix et le coq. En le descendant, les ouvriers ont constaté avec surprise que la toiture avait été transpercée de plus de vingt impacts de balles...
Le toit a été refait à l'identique en atelier avec une charpente en chêne. L'assemblage s'est fait de façon traditionnelle : mortaises, tenons et chevilles en bois. Cette restauration a été subventionnée par le Conseil général.
Pour la pose du nouveau toit, une grue équipée d'une flèche de 34 m était nécessaire. Elle a soulevé délicatement cet élément de deux tonnes. Les ouvriers ont ensuite positionné définitivement ce toit au sommet du clocher. Les équilibristes ont réglé les derniers détails avec la remise en place de la croix sommitale qui a été rénovée et la pose du nouveau coq.
Un bien beau travail pour cette église rurale, élément central de la vie du village vers lequel se tournent tous les regards lorsque l'on veut connaître le temps et... espérer.
[d’après Vosges Matin | 16.05.2010]
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Le clocher de l'église Saint-Rémi de Godoncourt restauré
[Vosges Matin | 04.09.09] -
Godoncourt (Vosges) : restauration du clocher de l'église Saint-Remi
Nota : il s'agit de l'église Saint-Remi et non Saint-Brice comme indiqué dans l'article.[Vosges Matin | 21.05.09] -
Nos amies les abeilles essaiment
Images printanières... Durant le week-end de l'Ascension, nos amies les abeilles avaient décidé d'essaimer. Elles se sont donc rassemblées sur la tour du clocher de l'église Saint-Pierre de Bleurville. Notre reporter était là pour saisir l'"événement" !
L'essaim est resté accroché à la tour durant deux jours avant de quitter ces lieux sacrés pour un lieu de villégiature - et de travail ! - plus profane. Ne doutons pas que reine et ouvrières choisiront un endroit idoine propice à la récolte du pollen et à la production d'un miel onctueux. Pour nourrir la colonie !
Notons, au passage, que l'essaim a choisi ce lieu de transit pour la seconde année consécutive.
[clichés H&PB]
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Les clochers de Meuse s’exposent
Jalonnant les paysages de Meuse, les clochers, incontournables sémaphores de nos campagnes, se retrouvent figés dans la céramique vernie d'Armand et Anna-Maria Guillaume.
Clochers de nos villages, à l'ombre desquels se rassemble depuis toujours la vie de la France profonde. Immanquables amers, signalant la présence lointaine d'un hameau blotti au creux des vallons... Les clochers et leurs hôtes, messagers des évènements heureux ou porteurs de terribles nouvelles, résonnant d'alléluias et d’angélus ou sonnant le tocsin...
Une œuvre encore inachevée, un peu dingue, qui à terme, sera riche de 580 pièces, dessinant un itinéraire original au travers de nos plaines et collines. Aucun risque de tomber dans l'esprit de clocher, il faut avouer que ce projet original ne porte pas à la rivalité de clocher, puisque chacun, au final, y trouvera son compte...
Projet 100 % Meuse qui lisse en miniatures tous les intérêts de clocher... On peut découvrir cette exposition originale de ces clochers en céramique de cet improbable survol meusien à l'Hôtel du Département de la Meuse.
Reproduction de clochers de Meuse en céramique émaillée. Exposition à l’Hôtel du département de la Meuse. Entrée libre. Ouvert du lundi au vendredi de 9 h à 18 h et dimanche de 14 h à 18 h.