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Vosges - Page 80

  • Les journées d'études vosgiennes à Raon-l'Etape en octobre 2009

    La Fédération des Sociétés savantes du département des Vosges préparent activement les journées d'études vosgiennes qui seront organisées à Raon-l'Etape les 16, 17 et 18 octobre prochain.

     

    fontaine chèvre raon l'étape.jpgPlusieurs thèmes ponctueront ces journées traditionnellement consacrées à l'histoire d'une ville ou d'un pays vosgien. A Raon-l'Etape, les historiens vosgiens parleront notamment de l'eau, des papeteries et des activités industrielles de la vallée, de la navigation et du flotage du bois sur la Moselle, de la Révolution et des hommes politiques à Raon-l'Etape.

     

    Les communications seront suivies de visites sur des sites raonnais ou dans la proche région.

     

    L'organisation des Journées d'études vosgiennes est désormais prise en charge par la Fédération des Société savantes des Vosges présidée par Jean-Paul Rothiot, de l'université de Nancy-2.

  • Le spectacle vivant de l'été vosgien se prépare à Droiteval

    droiteval.jpg
    [Vosges Matin]

  • Dimanche 5 juillet : le Duo Orphée à l’abbatiale Saint-Maur de Bleurville (Vosges)

    harpe.jpgL’association « Les Balades musicales de l’Ouest vosgien », en lien avec l’association locale engagée dans la restauration de l’ancienne abbaye bénédictine, présente l’un des meilleurs ensembles flûte et harpe du moment nous donnera ce caractère intime qui nous est cher.

     

    flûte.jpgGeneviève Conter, harpiste, et Etienne Plasman, flûtiste, offrent un récital de haute tenue qui transportera les mélomanes de Jean Sébastien Bach à Toru Takemitsu. Un  grand voyage musical… Mieux, une balade musicale délicieuse et raffinée à déguster librement dans la merveilleuse abbaye du XIème siècle. Un moment rare à ne pas manquer.

     

    Présentation du patrimoine local avant le concert.

     

    [entrée payante]

     

     

    >> Récital flûte et harpe, dimanche 5 juillet à 17h30.

    >> L’abbaye Saint-Maur est située au centre du village de Bleurville (entre Darney et Monthureux-sur-Saône), à proximité de la place du Prince.

  • Redécoupage administratif : 32 localités vosgiennes pour une cause commune

    La répartition des territoires administratifs entre l’arrondissement d’Epinal et celui de Neufchâteau engendre des réactions de la part des élus locaux avec une montée au créneau significative du député local épaulé du sous-préfet.

    marianne.jpg" J'y suis et j'y reste", formule le représentant de l'État, le sous-préfet de Neufchâteau, Wassim Kamel. L'engagement porte sur la consultation provoquée par le rapprochement entre deux cantons et les sept premiers de l'arrondissement de Neufchâteau. " J'ai lancé un appel en septembre 2008 concernant le rapprochement entre les cantons de Darney, Monthureux-sur-Saône, Bains-les-Bains, Charmes et Dompaire. Depuis, je suis parvenu à trouver une solution en rattachant les deux cantons de Darney et Monthureux à l'arrondissement de Neufchâteau", explique Jean-Jacques Gaultier, député de la Plaine.

    Un élu décidé à mobiliser les énergies locales pour redonner corps à un ensemble administratif menacé par les structures nationales.

    " En réalité, il existe une réflexion au niveau de la révision générale des politiques publiques. Notre objectif consistait à consulter l'ensemble des 32 communes concernées par le rapprochement des deux cantons vosgiens", explique Wassim Kamel, au cours des deux réunions réalisées lors de la mise en place de la nouvelle entité administrative.

    L'information a été immédiatement relayée par le député de la Plaine, Jean-Jacques Gaultier, visiblement fortement impliqué par la réussite d'un projet.

    L'objectif consistant à augmenter le nombre de cantons pour maintenir en place l'arrondissement semble être atteint.

    "Dans le cadre de la réorganisation générale des politiques publiques imposée par le président de la République, nous avons analysé les enjeux nécessaires à une refonte des cantons", assure le député qui fait ainsi suite à son appel lancé en 2008 afin de sauver le sous-préfet de Neufchâteau, menacé alors d'une disparition inéluctable.

    "Il faut surtout tenir compte des projets de territoires essentiellement ruraux. Ils doivent être considérés en priorité", enchaîne l'édile qui a assurément mouillé la chemise depuis le début de cette action de rassemblement.

    Réunification en fin d'année

    "Lorsque j'ai rassemblé toutes les forces vives de l'Ouest vosgien, je souhaitais avant tout regrouper les personnes capables de provoquer un enjeu de déclenchement rural en étroite collaboration avec le sous-préfet. Un point déterminant a permis d'orienter nos démarches : la concordance de l'intercommunalité. Des communes étaient déjà impliquées dans le processus de réunification en appartenant notamment au canton de Lamarche. Ce genre d'exemples a permis de faire comprendre qu'il était nécessaire de regrouper toutes les forces vives pour parvenir à un résultat. Au total, 11 communes recensées sur le canton de Monthureux et 21 du côté de Darney sont engagées dans ce processus d'union. En réalité, le regroupement de l'arrondissement administratif avec deux cantons supplémentaires devrait se faire en fin d'année avec un appel à la mobilisation lancé voici seulement moins d'un an", explique Jean-Jacques Gaultier, député de la circonscription de Neufchâteau.

    Un élu très satisfait de constater que la sous-préfecture de Neufchâteau et son sous-préfet sont, sans doute, sauvés de la disparition.

     

    Le canton de Monthureux-sur-Saône cogite encore

     

    Le passage des décisionnaires dans les deux cantons de Monthureux-sur-Saône et Darney avait pour objet d'informer les élus et la population sur la probable décision d'agrandir l'arrondissement de Neufchâteau avec l'apport de Monthureux-sur-Saône et Darney.

    L'intervention des hommes de l'État et du député a permis aux élus locaux d'évaluer de manière plus précise l'intérêt d'un tel agrandissement. D'abord sceptiques, les représentants de la population ont semblé adhérer à la situation et comprendre cette volonté de grandir et grossir afin de conserver des services de l'État adaptés à un secteur rural riche mais demandeur d'une assistance indispensable à son développement.

    Les débats interactifs ont ainsi apporté un éclaircissement salvateur à une situation d'interrogation de la part des habitants. Les élus et représentants de l'État ont édifié une argumentation à la hauteur d'un événement jusqu'alors inconnu chez les résidants des cantons avec des explications précises.

     

    [Vosges Matin | 28.06.09]

  • Une villa gallo-romaine à Damblain (Vosges)

    Le diagnostic archéologique réalisé par l’Inrap avant l'aménagement de l'ancienne base aérienne de Damblain, par le Conseil général des Vosges, a permis de mettre en évidence, sur une superficie de cinq hectares, une occupation gallo-romaine et médiévale. La fouille des vestiges a été organisée en deux campagnes en 2008 et 2009.

     

     

    damblain.JPG
    Villa gallo-romaine de Damblain, Vosges [cliché aérien G. Salvini]

     

     

     

    Les vestiges mis au jour à Damblain concernent notamment une villa gallo-romaine. L'atout de cette fouille réside dans le choix d'un décapage du site sur de grandes superficies. Cette approche permet d'observer le bâtiment antique dans sa globalité et de comprendre l'organisation de son environnement et l'évolution chronologique de l'occupation des lieux dans un vaste rayon. La première campagne de fouille s'est faite sur une superficie de trois hectares, entre mai et octobre 2008.

     

    La pars urbana de la villa gallo-romaine

     

    Le décapage du site a permis la découverte de la pars urbana d'une villa gallo-romaine : l'habitation du maître au sein d'un grand domaine agricole. Le bâtiment, de grandes dimensions, a été dégagé sur la totalité de son emprise. Organisé autour d'une cour rectangulaire, il est orienté nord-sud et se déploie en trois ailes en U sur une longueur de 55 m et une largeur de 50 m. La dissymétrie des corps du bâtiment et la présence d'un long mur de clôture prolongeant l'aile orientale confèrent à cette villa un plan atypique résultant probablement d'un programme architectural inachevé.

     

    Si les ailes orientale et septentrionale ont été partiellement endommagées par les travaux d'aménagement de la base aérienne, l'aile occidentale est remarquablement bien conservée. Terminée par une abside, elle s'ouvre sur la cour centrale par l'intermédiaire d'une galerie de façade. Y ont été trouvés, outre une cave et diverses pièces d'habitation, un ensemble balnéaire.

     

    L'ensemble balnéaire

     

    Ces aménagements ne sont pas rares dans la région : on en trouve par exemple à Bleurville ou à Jonvelle. Mais, à Damblain, l'ensemble balnéaire bénéficie d'une organisation originale. Il est composé de quatre pièces, dont trois chauffées par hypocauste (chauffage par le sol), et du praefurnium (chaufferie). Les sols en béton de tuileau supportés par des pilettes en dalles de grès et de terre cuite ainsi que les caniculi (cheminées en terre cuite) d'évacuation des fumées chaudes sont fort bien conservés.

     

    La première pièce, de plan carré, correspond au vestiaire et à la salle de repos. Les éléments d'un plafond suspendu sur plaques de terre cuite, effondré au sol, y ont été trouvés. Ce plafond était recouvert d'un enduit peint à fond blanc portant un décor géométrique dit « à réseau » de couleurs rouge, jaune et verte. La fouille minutieuse des enduits permettra de reconstituer les motifs de ce décor.

     

     

    damblain secteur balneaire villa.jpg
    Villa gallo-romaine de Damblain, secteur balnéaire [cliché Inrap]

     

     

    Le vestiaire s'ouvre sur une autre pièce correspondant au bain froid dont le sol est en opus sectile (dallage) de pierres fines noires, blanches, grises et rouges. Le bas des murs est recouvert de plaques et de moulures de calcaire blanc, le haut semble comporter un décor de panneaux d'enduit peint jaune et vert. Cette pièce se prolonge par un bassin rectangulaire formant une excroissance sur la façade extérieure du bâtiment. Mesurant 2,25 m de longueur sur 1,75 m de largeur et 1,50 m de profondeur, ce bassin était destiné aux bains froids ou tièdes. On y descendait par un escalier d'angle.

     

    Dans la salle tiède contiguë il n'y a pas de baignoire, mais le sol est recouvert d'un opus sectile. La partie basse des murs est décorée de dalles calcaires plaquées contre les caniculi.

     

     

    pièce froide des bains.jpg

     

     

    La dernière salle est l'étuve, pourvue d'un bassin d'eau chaude et d'une baignoire individuelle de 2,10 m de longueur sur 1 m de largeur. Ses contours arrondis en béton de tuileau occultent un revêtement initial de mosaïque. Le sol de la pièce est composé d'un béton de tuileau lissé recouvrant la suspensura de l'hypocauste. Le mur surplombant la baignoire comportait un décor de mosaïque, révélateur d'un certain luxe.

     

    La pars rustica de la villa gallo-romaine

     

    À l'est du bâtiment principal, se déploie un ensemble de constructions correspondant à la pars rustica du domaine agricole (les dépendances artisanales et agricoles). La campagne de fouille de 2009 permettra de compléter les informations sur cette partie de la villa et d'avoir ainsi une vue d'ensemble.

    Cette exploitation agricole semble avoir été en activité aux IIe et IIIe siècles de notre ère. Les études de mobilier permettront d'affiner cette datation et de préciser la chronologie du site.

    Une voie empierrée, suivie par les archéologues sur près de 300 m, limite la villa au nord. Vers l'ouest, elle passe près d'un petit bâtiment gallo-romain de plan rectangulaire, construit sur fondation de pierre. La présence au sein de cette construction d'un soubassement empierré rectangulaire et d'un dépôt composé de vases en verre et d'ossements animaux évoque une fonction cultuelle ou funéraire du lieu.

    Les vestiges médiévaux

     

    À ce stade de la recherche, l'occupation médiévale du site à été observée essentiellement sur la pars rustica de la villa, aux abords de la voie empierrée, sous la forme de structures artisanales. Sur un autre secteur de fouille, isolé au nord-ouest de la villa, a été découverte une nécropole de dix-huit inhumations datées par le mobilier funéraire du VIIe siècle de notre ère. Orientées est-ouest, les tombes s'alignent sur le versant ouest d'un petit vallon. Elles ont été recouvertes d'un léger tertre de terre, puis d'une couche de pierres calcaires. Dans une seconde phase, le tertre de pierre semble avoir été réutilisé comme chemin secondaire.

     

    En cours d'investigation, le site de Damblain n'a pas encore fini de livrer tous ses secrets.

     

     

    [ sources : http://www.inrap.fr/archeologie-preventive/Actualites/Actualites_des_decouvertes/Les_dernieres_decouvertes/2009_2008/p-2682-Une_i_villa_i_gallo_romaine_a_Damblain_dans_les_Vo.htm ]

  • Inauguration du grand orgue restauré de la cathédrale de Saint-Dié

    Détruit lors du dynamitage de la cathédrale par les allemands en 1944, le grand orgue de la cathédrale de Saint-Dié est enfin reconstruit.

     

    orgues saint dié.jpgIl a été restauré par l’atelier de facture d’orgues de Pascal Quoirin, installé dans le Vaucluse. Ce grand orgue est un instrument classique à caractère polyphonique. Inséré dans un buffet d'inspiration moderne, il est doté d'un décor plutôt contemporain afin de s'harmoniser avec les vitraux de facture récente.

     

    Le grand orgue Quoirin sera officiellement inauguré dimanche 28 juin 2009 selon le programme suivant :

     

    >> 10h00 : messe pontificale et bénédiction de l'instrument par Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié. Après une lecture biblique et le chant d’un psaume, suivront des invocations faites à l’orgue et la prière de bénédiction. Pour intégrer l’instrument au ministère liturgique qu’il aura à accomplir, le célébrant l’invoquera par huit fois : « Éveille-toi orgue, instrument sacré » en indiquant la diversité de ses fonctions : louer le Père, le Fils et l’Esprit, honorer la Vierge Marie, participer à l’action de grâce et à la supplication des fidèles, apporter le réconfort à ceux qui sont dans la peine, soutenir la prière.

     

    >> 15h00 : concert inaugural avec Jean Pierre Lecaudey et Frédéric Mayeur.

     

     

    [Plus d'infos sur http://saint-deodat.cef.fr/Inauguration-du-grand-orgue-de-la.html]

  • Récital Sylvie Boulian aux Forges (Vosges) le 27 juin

    La chapelle Saint-Eloi des Forges (à proximité d’Epinal), accueillera samedi 27 juin un concert de chants classiques et russes interprétés par la cantatrice vosgienne Sylvie Boulian.

     

    MMB St Petersbourg 22.07.07 5.jpgLe public pourra entendre un programme composé d’extraits d’opéra et de musiques russes, telle que la Traviata, Kalinka ou l’Ave Maria de Gounod.

     

    Sylvie Boulian enseigne le français à l’Académie de Saint-Petersbourg et est également répétitrice au théâtre Mariinski dans cette même ville.

     

    >> Récital Sylvie Boulian, chapelle Saint-Eloi des Forges, samedi 27 juin à 20h30, entrée libre.

  • Le fonds des périodiques vosgiens

    Jeudi 25 juin 2009 à 20h30

    à la Bibliothèque Multimédia Intercommunale,

    48 rue Saint-Michel à Épinal,

     

    la Société d’émulation du département des Vosges

    et la Bibliothèque Multimédia Intercommunale organisent une conférence :

     

    « Le fonds des périodiques vosgiens

    à la Bibliothèque multimédia intercommunale d’Épinal-Golbey »

     

    par M. Philippe ALEXANDRE,

    professeur à l’Université de Nancy-2

     

    [Entrée libre et gratuite]

     

     

    Annales SEV.jpg

     

     

    À partir de quelques repères chronologiques, le conférencier rappellera les aspects les plus remarquables de l’histoire de la presse dans les Vosges en présentant les grands titres de la presse d’information politique et générale du département qui, sous la IIIème République notamment, a été d’une grande diversité. Chacun des arrondissements avait ses feuilles d’opinions, très engagées, qui ont contribué à politiser et à socialiser les populations locales. Parmi ces périodiques, on compte aussi les nombreux bulletins et revues des associations de toute nature, dont les Annales de la Société d’émulation (depuis 1829), associations qui témoignent justement du niveau de culture d’une région. De grandes collections participent également de la presse périodique, ainsi L’Annuaire des Vosges, créé en 1791 à l’initiative de François de Neufchâteau, ou bien encore La Révolution dans les Vosges (1907-1939). Au terme de sa conférence, Philippe Alexandre s’efforcera de montrer le parti que l’on peut tirer d’un tel fonds de périodiques, tant pour l’histoire politique que pour une histoire sociale et culturelle du département.

  • Samedi 20 juin, Bleurville fête la Saint-Jean

    Le comité des fêtes de Bleurville organise ses traditionnels feux de la Saint-Jean samedi 20 juin.

     

    feux st jean.jpgDès 19h30, les bénévoles du comité des fêtes accueilleront tous les fidèles de cette fête du solstice d'été : repas et animations ponctueront la soirée jusqu'à l'embrasement de la bure vers 22h45.

     

    Coutume bien encrée dans les traditions vosgiennes, elle unit dans la même ferveur fête païenne - où l'astre lumineux est honoré - et fête chrétienne, avec la commémoration de la saint Jean-Baptiste, le Précurseur qui annonça la venue du Sauveur, la Lumière du monde.

     

    Rappelons que le comité des fêtes de Bleurville organisent les feux de la Saint-Jean depuis 1977. Cette fête n'a connu aucune interruption.

  • Bleurville : marche populaire internationale le 21 juin

    marche populaire bleurville.jpg
    >> Renseignements auprès des responsables de la section du Club Vosgien de Monthureux-sur-Saône :
    Gilbert PROSPER : 03.29.07.90.03
    Guy MOREL : 03.29.09.01.42
    Bernard PIERRE : 03.29.09.02.32

  • Le dernier mineur des Hautes-Vosges

    dernier mineur.jpg
    [Vosges Matin | 03.06.09]

  • Château de Dommartin-sur-Vraine : un chantier international ouvert... même aux vosgiens

    château dommartin.jpg
    [Vosges Matin]

  • Petit patrimoine rural vosgien : restauration d'une ancienne maison de carrier

    maison carrier.jpg
    [Vosges Matin |27.05.09]

  • Dédicace de « La forêt de Darney » à Neufchâteau (Vosges)

    présentation livre forêt darney 10.04.09 004.jpgSamedi 13 juin, Jean-François Michel, président de l’association Saône Lorraine et coordonnateur de l’ouvrage « La forêt de Darney » dédicace :

     

    > à partir de 10h00, à la Maison de la Presse - 9, rue de France - 88300 NEUFCHATEAU

     

    > à partir de 14h30, à la Librairie Lambert - 63, rue Saint-Jean - 88300 NEUFCHATEAU

  • Godoncourt (Vosges) : restauration du clocher de l'église Saint-Remi

    godoncourt.jpg
    Nota : il s'agit de l'église Saint-Remi et non Saint-Brice comme indiqué dans l'article.
    [Vosges Matin | 21.05.09]

  • Bleurville : résultats des élections au Parlement européen du 7 juin 2009

     BLEURVILLE

    Nombre

    % Inscrits

    % Votants

    Inscrits

    308

     

     

    Abstentions

    193

    62,66

     

    Votants

    115

    37,34

     

    Blancs ou nuls

    8

    2,60

    6,96

    Exprimés

    107

    34,74

    93,04

     

    Liste conduite par :

    Voix

    % Exprimés

    M. Yvan ZIMMERMANN (EXG-NPA)

    6

    5,61

    Mme Catherine TRAUTMANN (PS)

    18

    16,82

    M. Fabien TSCHUDY (Europe démocratie esperanto)

    0

    0,00

    Mme Claire ROCHER (Lutte ouvrière)

    0

    0,00

    M. Thomas CUERQ (Europe et Démocratie)

    0

    0,00

    M. Joseph DAUL (UMP-Nouveau Centre)

    33

    30,84

    Mme Sandrine BELIER (Verts-Europe Ecologie)

    7

    6,54

    M. Jean-Pierre GERARD (Gaullistes)

    6

    5,61

    M. Bruno GOLLNISCH (FN)

    15

    14,02

    M. Christophe BEAUDOUIN (MPF-CPNT)

    8

    7,48

    Mme Marie-Laurence CHANUT (DVG-Non violence)

    0

    0,00

    M. Antonio SANCHEZ (Communistes)

    0

    0,00

    M. Christian BRAGA (DVD)

    0

    0,00

    M. François GUERIN (Newropeans)

    0

    0,00

    M. Antoine WAECHTER (Ecologistes indépendants)

    1

    0,93

    Mme Hélène FRANCO (Front de Gauche)

    4

    3,74

    Mme Catherine BAHL (DVG-Europe Décroissance)

    0

    0,00

    M. Jean-François KAHN (MoDem)

    8

    7,48

    Mme Sandrine PICO (Alliance Royale)

    1

    0,93

     

     

    [sources : Ministère de l'Intérieur]

  • Patrimoine bleurvillois : restauration de la tombe de l'abbé Ferry

    Jusqu'en 1894, le cimetière de Bleurville entourait l'église paroissiale. Depuis, toutes les anciennes tombes ont été déposées ; seule demeure, accollée au vieux sanctuaire, le monument funéraire d'un ancien curé de Bleurville, l'abbé Jean-Joseph Ferry.

     

    tombe abbé ferry juin 09 006.jpgL'abbé Ferry est nommé à la paroisse de Bleurville en 1820. Le presbytère ayant été vendu à la Révolution, il est obligé de se loger dans une maison au pied du grand escalier qui monte à l'église. En 1823, la commune rachète l'ancien presbytère et y fait réaliser des travaux de réhabilitation. C'est la maison de cure que l'on peut toujours voir aujourd'hui.

     

    L'abbé Ferry exercera son ministère pastoral à Bleurville jusqu'en 1862. Il y est décédé et attend la tombe abbé ferry juin 09 002.jpgrésurrection des morts à l'ombre de l'édifice qui l'a vu célébrer le service divin pendant 42 ans. Ce prêtre a profondément marqué les esprits locaux par son dévouement, sa piété et son humanité, au point que les paroissiens l'avaient surnommé "le Père de Bleurville", ainsi qu'en témoigne encore la plaque funéraire. Et pourtant, l'homme dut subir de nombreuses vexations de la part de l'architecte responsable de la reconstruction de la cure... De même, il travailla avec intelligence avec plusieurs municipalités et au gré des changements de régimes politiques tels qu'en connu le XIXe siècle : la Restauration, la Monarchie de Juillet, la IIe République et le Second Empire.

     

    tombe abbé ferry juin 09 003.jpgOr, au fil des ans, le monument avait subi les assauts du temps ; depuis de nombreuses années le croisillon était cassé. La municipalité a fait procéder dernièrement à sa réparation. Désormais, le sobre monument du "Père de Bleurville" a retrouvé toute sa dignité. En souvenir de celui qui fit beaucoup de bien aux paroissiens de son époque.

     

    Félicitations aux élus locaux qui ont le souci de la préservation du patrimoine de la commune. C'est un début, il faut continuer !

  • Le loup aux portes de la Lorraine...

    En mai dans l'Ain, un loup a été tué accidentellement sur une route. L'implantation durable du prédateur dans le Jura puis les Vosges est probable. Reste à savoir quand.

    loup.jpgDurant plusieurs mois en 1994, un loup a défrayé la chronique dans la plaine des Vosges. Un loup ! Le retour du carnivore dans ce département qui n'avait pas oublié la saga de la « Bête des Vosges » en 1977, a immédiatement réveillé toutes les appréhensions, alimenté les phobies les plus ridicules, stimulé une sorte d'hystérie collective et stupide. Jusqu'à ce que l'on découvre le cadavre de la « Bête » de Senonges en janvier 1995 enterré dans un massif forestier proche de Vittel. La balle d'un chasseur anonyme et entendant le rester, a scellé le sort fugace du canidé. Quelque temps plus tard, la dépouille confiée au Muséum d'histoire naturelle de Paris a livré ses secrets, mais sans engendrer toutefois le battage médiatique qui a accompagné l'aventure vosgienne de l'animal au quotidien. Dommage, car l'autopsie a démontré que cet Ysengrin, garou solitaire, était d'origine italienne.

     

    Ce pionnier était vraisemblablement issu de la même communauté que celle qui a bâti une première tête de pont dans le Mercantour, avant de coloniser les Alpes et déclencher un casus belli avec l'activité pastorale en montagne. Le loup gris de Senonges était donc un éclaireur. Le signe avant-coureur d'une possible expansion de l'espèce vers le nord puisque ses arrières semblent désormais assurés sur l'arc Alpin. En mai dernier, en pays de Gex dans l'Ain, sur le piémont sud de la chaîne du Jura, un loup adulte a été retrouvé gisant sur une route, victime du trafic comme le sont chaque année des dizaines de milliers d'animaux sauvages dans l'Hexagone.

     

    La nouvelle n'a pas du tout étonné ceux qui suivent de près l'évolution du prédateur en France. Comme Eric Marboutin, ingénieur à l'Office national de la faune sauvage (ONCFS) : « On peut s'attendre à une remontée du loup vers le nord, mais personne ne peut fixer d'échéancier », souligne le spécialiste.

     

    En raison de la continuité forestière entre les massifs jurassiens et alpins, l'horizon de conquête est apparemment favorable « mais on ne maîtrise absolument pas ce qui détermine la direction que prennent les animaux. On manque de connaissances sur cette partie de la biologie de l'espèce que l'on appelle la dispersion, mais on sait que le loup est capable d'accomplir plusieurs centaines de kilomètres quand il quitte sa meute de naissance pour aller s'installer ailleurs ».

     

    Depuis 1998, à partir des Alpes, le canidé a prouvé sa capacité à s'adapter et se maintenir en débarquant dans le massif central et même dans les Pyrénées orientales ! « Ce sont pourtant des zones difficilement accessibles puisqu'il lui a fallu franchir le couloir rhodanien », ajoute Eric Marboutin.

     

    Mais, malgré tous les obstacles, les polémiques, le terrain hostile, les coups de fusils clandestins et autres pièges ou poisons, le loup rital est têtu. Forte de 180 individus en France, sa population est viable, du moins si l'homme ne l'éradique pas.

     

    Dans ce cas, sa présence dans les Vosges et le Jura est pour demain.

     

    [d’après l’Est Républicain | 05.06.09]

  • Des anciens véhicules militaires vosgiens pour la commémoration du Débarquement de Normandie

    Plusieurs membres de la famille Bisval, de Bleurville et Monthureux-sur-Saône, passionnés de reconstitution militaire, vont participer à la commémoration du 65ème  anniversaire du débarquement de Normandie.

     

     

    C'est avec sept véhicules militaires datant de la Seconde Guerre mondiale (camions Dodge, Jeep, ambulance...), montés sur deux semi-remorques attelés, que douze vosgiens se rendent à Saint-Honorine-Les-Pertes (Calvados) pour participer ce 6 juin aux cérémonies du D-Day en présence des présidents français et américain.

     

     

    vers le d-day.jpg
    Des Vosges à la Normandie, en route pour le débarquement !

     

     

    [ Plus d'images sur http://www.monthureux.fr/camions%20bisval.htm ]

  • L’Eglise des Vosges se penche sur son avenir

    Lors de la fête de la Pentecôte, le 31 mai à Saint-Dié, l’Eglise catholique des Vosges a présenté trois grandes orientations pour son avenir. Fruit de trois années de réflexions, l’Eglise diocésaine a rassemblé plus de 2000 fidèles sur le parvis de la cathédrale venus prendre possession de leur feuille de route pour les années à venir.

     

    diocèse st dié.jpgTrois grands axes déclinés autour de 50 propositions d’action. Les catholiques vosgiens ont du pain sur la planche avec ce tout nouveau projet diocésain. Dévoilé au cours d’une célébration festive et priante malgré l’importance de la foule, le texte « chemins d’avenir » est à la fois vaste dans ses actions et précis dans ces orientations. Le Christ, l’Eglise et la présence au monde constitue les 3 piliers du texte. Muri depuis 3 années au cours de débat, d’enquête et de rencontre, il n’est pas surprenant d’y découvrir un vaste champ d’actions où l’Eglise entend être présente et attentive dans les Vosges. Formations, diacres, place des laïcs, liturgie mais aussi bioéthique, justice, solidarité, santé, les thématiques ne manquent pas. Contenu dans un petit livret de poche, il a été remis aux participants. Accessible sur le site internet www.cheminsdavenir.com, il sera disponible dans les prochains jours dans tous les services, mouvements et paroisses.

     

    Mgr JP Mathieu 31.05.09.jpgMaintenant que les orientations sont données, il reste la question de la mise en œuvre. Monseigneur Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, a sa petite idée sur la question. « Ça changera quelque chose si on prend le temps de le regarder, de le lire ensemble, en conseil pastoral, en équipe, pour repérer ce que l’on pourrait adopter parmi les quelques 50 propositions de notre Chemins d’avenir. Ça changera si nos communautés chrétiennes s’en emparent pour se renouveler au contact du Christ et de son Esprit. Personnellement et tous ensemble. Nous sommes invités à un acte de foi ! » déclare-t-il avec un regard qui s’illumine.

     

    chemin d'avenir.jpgCette grande journée de Pentecôte a été également l’occasion d’une belle fête rythmée par les danses des travailleuses missionnaires de Domrémy, la musique d’un groupe de jeunes vosgiens, le chant de Laurent Grzybowski ou encore l’exposition d’artistes vosgiens dans le cloître de la cathédrale. Entre 11h et 13h, les participants ont pu s’essayer aux propositions d’action contenues dans le projet diocésain. « Cette journée témoigne de la vitalité des communautés chrétiennes dans leur diversité à travers 35 ateliers d’expériences à vivre » déclare Bernard Vuidel, responsable du comité d’organisation Chemins d’avenir. Emue, cette jeune mère de famille, qui à la fin de célébration glisse à sa voisine « C’est une provocation à l’engagement. Maintenant, c’est à nous d’agir ». Pas toute seule. Monseigneur Mathieu a indiqué que si la feuille de route était donnée, il installait dans la foulée un comité de suivi pour une première évaluation des chantiers en mars 2010. D’ici là, place au dialogue et à l’action.

     

     

    >> Plus d’infos sur http://saint-deodat.cef.fr/Chemins-d-avenir-top-depart-a.html

     

  • Le jubilé de Mgr Vilnet, ancien évêque de Saint-Dié

    65 ans de sacerdoce ! Mgr Vilnet, l'ancien évêque de Saint-Dié de 1964 à 1983, puis de Lille, va célébrer son jubilé en juin dans les Vosges. Il est le dernier évêque français vivant à avoir participé au concile Vatican II.

     

    Mgr Jean Vilnet.jpgDe sa résidence de Saint-Dié-des-Vosges, Mgr Jean Vilnet aperçoit la cathédrale dont il a impulsé la reconstruction à la fin des années 60. Dans sa bibliothèque, il a gardé la thèse de doctorat sur Saint-Jean de la Croix. Un tableau très coloré, représentant une foule bigarrée et joyeuse, chante le souvenir d'un déplacement à Haïti, pays « de clarté et d'une misère épouvantable ». C'est ici que l'ancien président de la conférence des évêques de France coule le reste de son âge. A 87 ans, il ne sort plus que rarement, mais garde l'esprit vif, et prend son temps avant de répondre aux questions.

     

    Une image reste forte. A Epinal, lors la chute de l'empire Boussac, l'évêque marche au côté des ouvriers du textile qui manifestent pour leur emploi : « Je ne pouvais pas rester sur le trottoir, précise-t-il. Mon geste n'était pas politique ; c'était un acte de solidarité avec des personnes dont je connaissais la pauvreté, la peur de perdre leur travail. » Soucieux de social, l'évêque dialogue avec salariés, patrons et syndicalistes. Il tend la main à chacun et visite toutes les paroisses. Soucieux du message de Vatican II, il veut que « L'Eglise s'insère dans la vie des hommes.» Il reçoit à sa table le préfet, Christian Poncelet, Philippe Séguin et Christian Pierret en toute simplicité : « Je les informais du déroulement du concile». Il use de son influence pour favoriser l'implantation de l'usine Montefibres dans les Vosges : le Vatican en est actionnaire.

     

    Mgr Jean Vilnet, évêque émérite de Lille 2003.jpgIl veille à ne pas délaisser le terrain, tout en répondant à ses obligations nationales. Comme président de la conférence épiscopale, de 1981 à 1987, il rencontre François Mitterrand à plusieurs reprises, en public et en privé : «Nous nous sommes rencontrés à Paris chez Mme de Lachenal, sa sœur, à propos de l'école privée. Mitterrand, qui était de culture chrétienne, m'a dit que tant qu'il serait président, on ne toucherait pas à l'enseignement privé. De mon côté, je me suis appliqué à ce que le mouvement des parents d'élèves de l'enseignement catholique ne devienne pas politique. Mgr Lustiger a failli manifester le 24 juin 1984, (NDLR : le jour où un million de personnes sont descendues dans la rue). S'il l'avait fait, j'aurais démissionné !». Il a aussi fréquenté le général de Gaulle dont il souligne la simplicité et la grandeur : « A Colombey, il voulait être un paroissien comme un autre - voyez la simplicité de sa tombe - il refusait d'avoir un banc réservé à l'église. A la confession de Pâques, il se déplaçait à la maison des prêtres d'une commune voisine pour ne pas gêner le curé. Mais pour ne pas avoir à le confesser, les vieux curés se sauvaient ! »

     

    Pour le projet d'interruption volontaire de grossesse en 1975, le prélat rencontre Simone Veil chez elle : « J'ai obtenu que les médecins qui refusent de procéder à un avortement puissent faire valoir l'objection de conscience et ne pas être poursuivis pour un délit.» Mgr Vilnet plaide avec succès pour la généralisation de la Sécurité sociale pour les prêtres et religieux. Avec la Curie romaine et les catholiques traditionalistes, ce tenant de Vatican II entretient des relations ondoyantes. Mais avec le pape Jean-Paul II, il s'est trouvé des affinités inaliénables : « Je lui avais dit que ma grand-mère était polonaise et il s'en souvenait ! ».

     

    Sur le plan strictement religieux, le bilan de son épiscopat vosgien est plutôt en demi-teinte. Il n’a pu enrayer la chute des vocations et la réforme liturgique a pris parfois une tournure que n’autorisait pas la lettre du concile (déménagement des églises, destruction de la statuaire et des ornements sacerdotaux, liturgie moderniste…). Afin de redynamiser les paroisses, Mgr Vilnet tenta des expériences de réorganisation pastorale en regroupant plusieurs prêtres sur une zone élargie de paroisses et favorisa l'action des prêtres-ouvriers. Mais le bilan des années « Vilnet » reste à faire.

     

    [d’après l’Est Républicain | 31.05.09]

  • Retrouvailles des anciens de l'AS Monthureux

    En ce lundi de Pentcôte, la petite cité vosgienne de Monthureux-sur-Saône renouait avec les grands jours des tournois de foot. Le stade municipal accueillait en effet les anciens joueurs de l'Association Sportive Monthurolaise et tous leurs supporters dans une excellente ambiance.

     

    Désormais, l'ASM connaît une nouvelle jeunesse depuis qu'elle a fusionné avec le club voisin de Bleurville. Tous nos valeureux footballeurs amateurs jouent maintenant sous les couleurs de l'USVM (Union Sportive du Val de Saône). Le passé footballistique a de l'avenir... La belle journée du lundi de Pentcôte en témoigne.

     

    On peut voir les images de la journée des retrouvailles sur http://picasaweb.google.fr/ASMonthureux/ASMonthureux

     

    [clichés Ch. Thiébaut]

  • A la découverte de la cité Renaissance vosgienne de Châtillon-sur-Saône

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    [Vosges Matin]

  • Le sud-ouest vosgien se mobilise pour le nouveau spectacle estival à Droiteval

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    [Vosges Matin | 15.05.09]